Voriconazole 40 mg/ml poudre pour suspension buvable
Informations générales
Substance
Forme galénique
Poudre pour suspension buvable
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie Les perturbations électrolytiques telles qu'une hypokaliémie, une hypomagnésémie et une hypocalcémie doivent être surveillées et corrigées, si nécessaire, avant le début et pendant le traitement par voriconazole (voir rubrique 4.4).
VFEND est aussi disponible en comprimés pelliculés dosés à 50 mg et 200 mg et en poudre pour solution pour perfusion dosée à 200 mg.
Traitement Adultes Le traitement doit être débuté avec soit la dose de charge spécifique de la forme intraveineuse ou celle
de la forme orale de VFEND, afin d’obtenir le premier jour des concentrations plasmatiques proches de l’état d’équilibre. Compte tenu de la biodisponibilité orale élevée (96 % ; voir rubrique 5.2), le relais par la forme orale peut se faire quand le tableau clinique le permettra.
Des informations détaillées sur les recommandations posologiques figurent dans le tableau suivant :
Voie intraveineuse Suspension buvable
Patients de 40 kg et Patients de moins
plus* de 40 kg*
Dose de charge 6 mg/kg toutes 10 mL (400 mg) toutes 5 mL (200 mg) toutes (pendant les les 12 heures les 12 heures les 12 heures premières 24 heures) Dose d’entretien 4 mg/kg deux fois par 5 mL (200 mg) deux 2,5 mL (100 mg) deux (après les jour fois par jour fois par jour premières 24 heures) *Cela s’applique également aux patients âgés de 15 ans et plus.
Durée du traitement La durée du traitement doit être la plus courte possible en fonction de la réponse clinique et mycologique observée chez le patient. Une exposition au long cours au voriconazole sur une durée supérieure à 180 jours (6 mois) nécessite une évaluation attentive du rapport bénéfice-risque (voir rubriques 4.4 et 5.1).
Adaptation de la dose (Adultes) Si la réponse du patient au traitement n’est pas suffisante, la dose d’entretien peut être augmentée à 7,5 mL (300 mg) deux fois par jour pour l’administration orale. Chez les patients de moins de 40 kg, la dose orale peut être augmentée à 3,75 mL (150 mg) deux fois par jour.
Si le patient ne tolère pas le traitement à une dose plus forte, réduire la dose orale par paliers de 1,25 mL (50 mg) pour revenir à la dose d’entretien de 5 mL (200 mg) deux fois par jour [ou 2,5 mL (100 mg) deux fois par jour chez les patients de moins de 40 kg].
En cas d’utilisation en prophylaxiee, voir ci-dessous.
Enfants (de 2 à < 12 ans) et jeunes adolescents de poids faible (de 12 à 14 ans et < 50 kg) Pour les jeunes adolescents de poids faible (de 12 à 14 ans et < 50 kg), la dose de voriconazole doit être la même que pour les enfants car leur métabolisme du voriconazole est plus proche de celui des enfants que de celui des adultes. La posologie recommandée est la suivante :
Voie intraveineuse Suspension buvable
Dose de charge 9 mg/kg toutes Non recommandée (pendant les premières 24 heures) les 12 heures 0,225 mL/kg (9 mg/kg) deux Dose d’entretien 8 mg/kg deux fois par fois par jour (après les premières 24 heures) jour [dose maximale de 8,75 mL (350 mg) deux fois par jour] Note : Selon une analyse pharmacocinétique de population réalisée chez 112 enfants immunodéprimés âgés de 2 à < 12 ans et 26 adolescents immunodéprimés âgés de 12 à < 17 ans.
Il est recommandé d’initier le traitement par voie intraveineuse. La voie orale doit être envisagée uniquement après une amélioration clinique significative. Il doit être noté qu’une dose intraveineuse de 8 mg/kg conduira à une exposition au voriconazole environ 2 fois plus élevée qu’une dose orale de 9 mg/kg.
Ces recommandations posologiques pour la forme oraleschez les enfants sont basées sur des études dans lesquelles voriconazole a été administré sous forme de poudre pour suspension buvable, La bioéquivalence entre la poudre pour suspension buvable et les comprimés n'a pas été étudiée dans une population pédiatrique. Compte tenu d'un temps de transit gastro-intestinal supposé limité chez les enfants, l'absorption des comprimés peut être différente chez les enfants par rapport aux patients adultes. Il est par conséquent recommandé d’utiliser la forme suspension buvable chez les enfants âgés de 2 à < 12 ans.
Tous les autres adolescents (de 12 à 14 ans et ≥ 50 kg ; de 15 à 17 ans sans condition de poids) La dose de voriconazole est la même que chez les adultes.
Adaptation de la posologie [Enfants (de 2 à < 12 ans) et jeunes adolescents de poids faible (de 12 à 14 ans et < 50 kg)] Si la réponse du patient au traitement est insuffisante, la posologie peut être augmentée par paliers de 0,025 mL/kg (1 mg/kg) [ou par paliers de 1,25 mL (50 mg) si la dose orale maximale de 8,75 mL (350 mg) était utilisée initialement]. Si le patient ne tolère pas le traitement, réduire la posologie par paliers de 0,025 mL/kg (1 mg/kg) [ou par paliers de 1,25 mL (50 mg) si la dose orale maximale de 8,75 mL (350 mg) était utilisée initialement].
L'utilisation chez les enfants âgés de 2 à < 12 ans ayant une insuffisance hépatique ou rénale n'a pas été étudiée (voir rubriques 4.8 et 5.2).
Prophylaxie chez les Adultes et les Enfants La prophylaxie doit être instaurée le jour de la greffe et peut être administrée jusqu’à 100 jours après celle-ci. Elle doit être aussi courte que possible, sa durée dépendant du risque de développement d’une infection fongique invasive (IFI), défini par une neutropénie ou une immunosuppression. Elle ne peut être poursuivie jusqu’à 180 jours après la greffe qu’en cas d’immunosuppression persistante ou de réaction du greffon contre l’hôte (GVHD) (voir rubrique 5.1).
Posologie La posologie recommandée pour la prophylaxie est la même que pour le traitement dans les groupes d’âges respectifs. Voir les tableaux de traitement ci-dessus.
Durée de la prophylaxie La sécurité d’emploi et l’efficacité du voriconazole utilisé au-delà de 180 jours n’ont pas été étudiées de manière adéquate dans les essais cliniques.
L’utilisation du voriconazole en prophylaxie pendant plus de 180 jours (6 mois) nécessite une évaluation attentive du rapport bénéfice-risque (voir rubriques 4.4 et 5.1).
Les instructions suivantes s'appliquent à la fois au Traitement curatif et à la Prophylaxie.
Adaptation posologique Pour une utilisation prophylactique, les adaptations posologiques ne sont pas recommandées en cas d’efficacité insuffisante ou d’événements indésirables liés au traitement. En cas d’événements indésirables liés au traitement, l’arrêt du voriconazole et le recours à d’autres agents antifongiques doivent être envisagés (voir rubriques 4 4et 4.8).
Adaptations posologiques en cas de co-administration La phénytoïne peut être administrée simultanément au voriconazole si la dose d’entretien du voriconazole est augmentée de 5 mL (200 mg) à 10 mL (400 mg) par voie orale, deux fois par jour [de 2,5 mL (100 mg) à 5 mL (200 mg) par voie orale, deux fois par jour chez les patients de moins de 40 kg], voir rubriques 4.4 et 4.5. L’association du voriconazole avec la rifabutine doit si possible être évitée. Cependant, si l’association est absolument nécessaire, la dose d’entretien du voriconazole peut être augmentée de 5 mL (200 mg) à 8,75 mL (350 mg) par voie orale, deux fois par jour [de 2,5 mL (100 mg) à 5 mL (200 mg) par voie orale, deux fois par jour chez les patients de moins de 40 kg], voir rubriques 4.4 et 4.5.
L’éfavirenz peut être administré simultanément au voriconazole si la dose d’entretien du voriconazole est augmentée à 10 mL (400 mg) toutes les 12 heures et si la dose d’éfavirenz est diminuée de 50 %, soit à 300 mg une fois par jour. Lorsque le traitement par voriconazole est arrêté, la dose initiale d’éfavirenz doit être rétablie (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Sujets âgés Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patients âgés (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale La pharmacocinétique du voriconazole administré par voie orale n’est pas modifiée en cas d’insuffisance rénale. Par conséquent, aucune adaptation posologique n’est nécessaire pour l’administration orale chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à sévère (Voir rubrique 5.2).
Le voriconazole est hémodialysé à une clairance de 121 mL/min. Une hémodialyse de 4 heures n’élimine pas une quantité suffisante de voriconazole pour justifier une adaptation posologique.
Insuffisance hépatique Il est recommandé d'utiliser les doses de charge standards mais de diviser par deux la dose d’entretien chez les patients atteints d'une cirrhose hépatique légère à modérée (Child-Pugh A et B) recevant du voriconazole (voir rubrique 5.2).
Le voriconazole n’a pas été étudié chez les patients atteints d’une cirrhose hépatique chronique sévère (Child-Pugh C).
On ne dispose que de données limitées sur la sécurité de VFEND chez les patients présentant des valeurs anormales des tests de la fonction hépatique (aspartate aminotransférase [ASAT], alanine aminotransférase [ALAT], phosphatase alcaline [PAL] ou bilirubine totale > 5 fois la limite supérieure de la normale).
Le voriconazole a été associé à des élévations des résultats des tests de la fonction hépatique et à des signes cliniques de lésions hépatiques, comme l’ictère et doit être utilisé chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique sévère seulement si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques encourus. Les patients atteints d’une insuffisance hépatique grave doivent être étroitement surveillés en raison de la toxicité du médicament (voir rubrique 4.8).
Population pédiatrique La sécurité et l’efficacité de VFEND chez les enfants de moins de 2 ans n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques 4.8 et 5.1 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Mode d’administration La suspension buvable de VFEND doit être prise au moins une heure avant ou deux heures après un repas.
Source : EMA
Interactions
inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf ritonavir) <> ombitasvir + paritaprévirContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteursContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> dapoxétineContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> darifénacineContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> dompéridoneContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> dronédaroneContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> fésotérodineContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5Contre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ivabradineContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> lomitapideContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> lurasidoneContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> naloxégolContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> pimozideContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> quétiapineContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ranolazineContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> simvastatineContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ticagrélorContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> télithromycineContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> vénétoclaxContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> éliglustatContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> éplérénoneContre-indication
voriconazole <> carbamazépineContre-indication
voriconazole <> millepertuisContre-indication
voriconazole <> phénobarbitalContre-indication
voriconazole <> primidoneContre-indication
voriconazole <> quinidineContre-indication
voriconazole <> rifampicineContre-indication
inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf clarithromycine, érythromycine, télithromycine) <> colchicineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf cobicistat, ritonavir) <> grazoprévir + elbasvirAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> alfuzosineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> apixabanAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> axitinibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> bosutinibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> bédaquilineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> cabozantinibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> cobimétinibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> corticoïdes métabolisés, notamment inhalésAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> céritinibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> dabrafénibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> dasatinibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> délamanidAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> entrectinibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> glasdégibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> halofantrineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ibrutinibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> irinotécanAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> lercanidipineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> luméfantrineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> midazolamAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> midostaurineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> nilotinibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> olaparibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> oxycodoneAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ribociclibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> riociguatAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> rivaroxabanAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> régorafénibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> silodosineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> sunitinibAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> tamsulosineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> toltérodineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> trastuzumab emtansineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> vinca-alcaloïdes cytotoxiquesAssociation DECONSEILLEE
voriconazole <> fosphénytoïneAssociation DECONSEILLEE
voriconazole <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirAssociation DECONSEILLEE
voriconazole <> letermovirAssociation DECONSEILLEE
voriconazole <> névirapineAssociation DECONSEILLEE
voriconazole <> phénytoïneAssociation DECONSEILLEE
voriconazole <> rifabutineAssociation DECONSEILLEE
voriconazole <> sirolimusAssociation DECONSEILLEE
voriconazole <> temsirolimusAssociation DECONSEILLEE
voriconazole <> éfavirenzAssociation DECONSEILLEE
voriconazole <> évérolimusAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf kétoconazole) <> isavuconazolePrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf ritonavir) <> quininePrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> alfentanilPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> antagonistes des canaux calciques (sauf lercanidipine)Précaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> bortézomibPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> bosentanPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> cabazitaxelPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> disopyramidePrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> docétaxelPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> eszopiclonePrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> fentanylPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés (sauf axitinib, bosutinib, cabozantinib, céritinib, cobimétinib, dabrafénib, dasatinib, entrectinib, ibrutinib, nilotinib, osimertinib, ribociclib, sunitinib, vandétanib)Précaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ivacaftor (seul ou associé)Précaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> maravirocPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> panobinostatPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> solifénacinePrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> sufentanilPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> tolvaptanPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> trétinoïnePrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> vérapamilPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
voriconazole <> amiodaronePrécaution d'Emploi
voriconazole <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
voriconazole <> ciclosporinePrécaution d'Emploi
voriconazole <> glipizidePrécaution d'Emploi
voriconazole <> méthadonePrécaution d'Emploi
voriconazole <> tacrolimusPrécaution d'Emploi
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> alprazolamA prendre en compte
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> brentuximabA prendre en compte
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> cobicistatA prendre en compte
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> idélalisibA prendre en compte
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirA prendre en compte
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> oxybutynineA prendre en compte
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> substrats à risque du CYP3A4A prendre en compte
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> zolpidemA prendre en compte
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> zopicloneA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
voriconazole <> venlafaxineA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n’est pas connu.
VFEND ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf si les bénéfices escomptés pour la mère sont clairement supérieurs aux risques encourus par le fœtus.
Femmes en âge de procréer Les femmes en âge de procréer doivent obligatoirement utiliser une contraception efficace pendant le traitement.
Allaitement L’excrétion du voriconazole dans le lait maternel n’a pas été étudiée. L’allaitement doit être interrompu dès le début du traitement par VFEND.
Fertilité Dans une étude menée chez l’animal, aucune altération de la fertilité n’a été montrée chez les rats mâles et femelles (voir rubrique 5.3).
Source : EMA
Propriétés pharmacologiques
Mécanisme d’action Le voriconazole est un antifongique triazolé. Le mode d’action principal du voriconazole est l’inhibition de la déméthylation du 14 alpha-lanostérol médiée par le cytochrome P450 fongique, phase essentielle de la biosynthèse de l’ergostérol fongique. L’accumulation de 14 alpha-méthyl stérol est corrélée à la perte conséquente d’ergostérol dans la membrane cellulaire fongique et peut être responsable de l’activité antifongique du voriconazole. Le voriconazole a montré une plus grande sélectivité pour les enzymes du cytochrome P450 fongiques que pour les autres systèmes enzymatiques du cytochrome P450 mammifères.
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique Dans 10 essais cliniques, la médiane des concentrations plasmatiques moyennes et maximales chez les sujets pris individuellement était respectivement de 2425 ng/mL (écart interquartile : 1193 à 4380 ng/mL) et de 3742 ng/mL (écart interquartile : 2027 à 6302 ng/mL). Aucune relation positive n’a été observée entre les concentrations plasmatiques moyennes, maximales ou minimales du voriconazole et son efficacité dans les essais cliniques et cette relation n’a pas été étudiée dans les études sur la prophylaxie.
Les analyses pharmacocinétique/pharmacodynamique des données issues des essais cliniques ont permis d’établir une relation positive entre les concentrations plasmatiques de voriconazole et les anomalies des tests de la fonction hépatique ainsi que les troubles visuels. Les adaptations de la posologie n’ont pas été étudiées dans les études sur la prophylaxie.
Efficacité clinique et sécurité d’emploi In vitro, le voriconazole présente une activité antifongique à large spectre et son activité est puissante contre les espèces de Candida (y compris C. krusei résistant au fluconazole, et les souches résistantes de C. glabrata et C. albicans) ; il a une activité fongicide contre toutes les espèces d’Aspergillus testées. En outre, le voriconazole a une activité fongicide in vitro contre les champignons pathogènes
émergents, y compris Scedosporium et Fusarium, qui ne sont que partiellement sensibles aux antifongiques existants.
L’efficacité clinique du voriconazole (définie comme une réponse partielle ou complète) a été démontrée sur Aspergillus spp., y compris A. flavus, A. fumigatus, A. terreus, A. niger et A. nidulans ; Candida spp., y compris C. albicans, C. glabrata, C. krusei, C. parapsilosis, C. tropicalis ; et un nombre limité de C. dubliniensis, C. inconspicua et C. guillermondii, Scedosporium spp. y compris S. apiospermum, S. prolificans ; et Fusarium spp.
Les autres infections fongiques traitées (souvent avec une réponse partielle ou complète), ont inclus des cas isolés d’infections à Alternaria spp., Blastomyces dermatitidis, Blastoschizomyces capitatus, Cladosporium spp., Coccidioides immitis, Conidiobolus coronatus, Cryptococcus neoformans, Exserohilum rostratum, Exophiala spinifera, Fonsecaea pedrosoi, Madurella mycetomatis, Paecilomyces lilacinus, Penicillium spp., y compris P. marneffei, Phialophora richardsiae, Scopulariopsis brevicaulis et Trichosporon spp., y compris les infections à T. beigelii.
In vitro, l’activité du voriconazole a été mise en évidence sur des isolats d’Acremonium spp., Alternaria spp., Bipolaris spp., Cladiophialophora spp. et Histoplasma capsulatum. La plupart des souches étaient inhibées à des concentrations de voriconazole de l’ordre de 0,05 à 2 µg/mL.
Une activité in vitro a été mise en évidence contre les pathogènes suivants, mais la signification clinique de ces résultats est inconnue : Curvularia spp. et Sporothrix spp.
Concentrations critiques Des échantillons doivent être obtenus pour culture fongique et d’autres tests de laboratoire appropriés (sérologie, histopathologie), avant de débuter le traitement, afin d’isoler et d’identifier les micro-organismes responsables. Le traitement peut commencer avant que les résultats des cultures et des tests de laboratoire soient connus. Toutefois, dès que ces résultats sont disponibles, le traitement anti-infectieux doit être modifié en conséquence si nécessaire.
Les espèces les plus fréquemment responsables d’infections chez l’homme sont C. albicans, C. parapsilosis, C. tropicalis, C. glabrata et C. krusei, toutes présentant habituellement des concentrations minimales inhibitrices (CMI) au voriconazole inférieures à 1 mg/L.
Cependant l’activité in vitro du voriconazole sur les espèces de Candida n’est pas uniforme. Pour C.glabrata particulièrement, les CMI au voriconazole sont proportionnellement plus élevées pour les isolats résistants au fluconazole que pour les isolats sensibles au fluconazole. Il est donc fortement recommandé d’identifier l’espèce de Candida. Si un test de sensibilité à l’antifongique est disponible, les résultats des CMI peuvent être interprétés en utilisant les concentrations critiques établies par l’EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing).
Concentrations critiques EUCAST
Espèces de Candida et Aspergillus Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) critiques (mg/L) ≤S (Sensible) >R (Résistant) Candida albicans1 0,06 0,25 Candida dubliniensis1 0,06 0,25 Candida glabrata Données insuffisantes DI (DI) Candida krusei DI DI Candida parapsilosis1 0,125 0,25 Candida tropicalis1 0,125 0,25 Candida guilliermondii2 DI DI Concentrations critiques non liées à l’espèce pour DI DI Candida3 Aspergillus fumigatus4 1 1 4 Aspergillus nidulans 1 1 Aspergillus flavus DI5 DI5 Aspergillus niger DI5 DI5 5 Aspergillus terreus DI DI5 Concentrationrs critiques non liées à l’espèce6 DI DI 1 Les souches avec des valeurs de CMI au-dessus de la concentration critique Sensible/Intermédiaire (S/I) sont rares, ou pas encore reportées. L’identification et les tests de sensibilité aux antifongiques sur de telles souches doivent être répétés et si le résultat est confirmé la souche doit être envoyée à un laboratoire de référence. Jusqu’à ce que des preuves soient obtenues concernant la réponse clinique pour les isolats confirmés avec une CMI au-dessus de la concentration critique de résistance actuelle, ils doivent être déclarés résistants. Une réponse clinique de 76 % a été obtenue dans les infections causées par les espèces mentionnées ci-dessous lorsque les CMI étaient inférieures ou égales aux seuils épidémiologiques. Par conséquent, les populations de type sauvage de C. albicans, C. dubliniensis, C. parapsilosis et C. tropicalis sont considérées comme sensibles. 2 Les valeurs seuils épidémiologiques de ces espèces sont en général plus élevés que celles pour C. albicans. 3 Les concentrations critiques non liées à l’espèce ont été déterminées principalement sur la base des données PK/PD et sont indépendantes des distributions de CMI des espèces spécifiques de Candida. Elles sont destinées à être utilisées uniquement pour les organismes ne présentant pas de concentrations critiques spécifiques. 4 La zone d’incertitude technique (ZIT) est 2. Signaler comme R avec le commentaire suivant « Dans certaines situations cliniques (formes d’infections non invasives), le voriconazole peut être utilisé à condition qu’une exposition suffisante soit assurée ». 5 Les valeurs seuils épidémiologiques pour ces espèces sont en général une dilution de raison 2 plus élevées que pour A. fumigatus. 6 Les concentrations critiques non liées à l’espèce n’ont pas été déterminées.
Expérience clinique Dans cette rubrique, le succès clinique est défini par une réponse complète ou partielle.
Infections à Aspergillus - efficacité chez les patients présentant une infection à Aspergillus et à pronostic défavorable Le voriconazole présente une activité fongicide in vitro contre Aspergillus spp. L’efficacité du voriconazole et son bénéfice en termes de survie comparés à l’amphotéricine B conventionnelle dans le traitement de première intention de l’aspergillose invasive aiguë ont été démontrés dans une étude ouverte, randomisée, multicentrique chez 277 patients immunodéprimés traités pendant 12 semaines.
Le voriconazole était administré par voie intraveineuse avec une dose de charge de 6 mg/kg toutes les 12 heures pendant les premières 24 heures suivie par une dose d’entretien de 4 mg/kg toutes les 12 heures pendant un minimum de 7 jours. Le relais par la forme orale pouvait alors se faire avec
une dose de 200 mg toutes les 12 heures. La durée médiane du traitement par voriconazole IV était de 10 jours (écart : 2-85 jours). Après le traitement par voriconazole IV, la durée médiane de traitement par voriconazole par voie orale était de 76 jours (écart : 2-232 jours).
Une réponse globale satisfaisante (résolution partielle ou complète de toute la symptomatologie associée et de toutes les anomalies radiographiques et bronchoscopiques présentes à l’inclusion) a été observée chez 53% des patients recevant le voriconazole versus 31% des patients recevant le comparateur. Le taux de survie à 84 jours sous voriconazole était plus élevé de manière statistiquement significative par rapport au comparateur, et un bénéfice cliniquement et statistiquement significatif a été observé en faveur du voriconazole à la fois pour le temps de survie et le délai avant l’arrêt du traitement dû à la toxicité.
Cette étude a confirmé les observations d’une étude prospective antérieure où une issue positive chez des sujets présentant des facteurs de risque de pronostic défavorable, y compris réaction du greffon contre l’hôte et, en particulier, infections cérébrales (généralement associées à une mortalité d’environ 100%).
Les études incluaient les aspergilloses cérébrales, sinusales, pulmonaires et disséminées chez des patients ayant subi une greffe de moelle osseuse ou d’organes, souffrant d’hémopathies malignes, de cancer ou du SIDA.
Candidémies chez les patients non neutropéniques L’efficacité du voriconazole comparé au schéma amphotéricine B suivie de fluconazole dans le traitement des candidémies a été démontrée au cours d’une étude comparative en ouvert. Trois cent soixante-dix patients non neutropéniques (âgés de plus de 12 ans) présentant une candidémie documentée ont été inclus dans l’étude, parmi lesquels 248 traités par voriconazole. Neuf sujets inclus dans le groupe voriconazole et 5 inclus dans le groupe amphotéricine B suivie de fluconazole présentaient également une infection fongique profonde documentée. Les patients insuffisants rénaux ont été exclus de l’étude. La durée médiane de traitement a été de 15 jours dans les deux bras de traitement. Dans l’analyse principale, la réponse favorable évaluée en aveugle, par un comité indépendant (Data Review Committee) était définie comme étant la résolution ou l’amélioration de tous les signes et symptômes cliniques de l’infection avec éradication de Candida du sang et des sites profonds infectés, 12 semaines après la fin du traitement. Les patients pour lesquels aucune évaluation n’a été faite 12 semaines après la fin du traitement ont été considérés comme des échecs. Dans cette analyse, une réponse favorable a été observée chez 41 % des patients inclus dans les deux bras de traitement.
Dans une analyse secondaire, pour laquelle ont été utilisées les évaluations réalisées par le comité indépendant au dernier temps d’évaluation (fin du traitement, 2, 6, ou 12 semaines après la fin du traitement), le voriconazole et le schéma amphotéricine B suivie de fluconazole ont montré des taux de réponse favorable de 65 % et 71 %, respectivement.
Les évaluations des réponses favorables réalisées par l’investigateur à chacun de ces temps d’évaluation sont indiquées dans le tableau suivant.
Temps d’évaluation Voriconazole Amphotéricine B fluconazole (N = 248) (N = 122) En fin du traitement 178 (72 %) 88 (72 %) 2 semaines après la fin du traitement 125 (50 %) 62 (51 %) 6 semaines après la fin du traitement 104 (42 %) 55 (45 %) 12 semaines après la fin du traitement 104 (42 %) 51 (42 %)
Infections réfractaires graves à Candida : L'étude incluait 55 patients atteints d'infections systémiques réfractaires graves à Candida (incluant candidémie, candidose disséminée et autre candidose invasive) pour lesquelles un traitement antifongique antérieur, en particulier le fluconazole, s'était révélé inefficace. Une réponse favorable a été observée chez 24 patients (15 réponses complètes, 9 réponses partielles). Chez les espèces non albicans résistantes au fluconazole, une réponse positive a été obtenue dans 3/3 des cas d'infections à C. krusei (réponses complètes) et dans 6/8 des cas d'infections à C. glabrata (5 réponses complètes, 1 réponse partielle). Des données limitées de sensibilité étayent les données d'efficacité clinique.
Infections à Scedosporium et Fusarium Le voriconazole est efficace contre les champignons pathogènes rares suivants :
Scedosporium spp. : une réponse positive au traitement sous voriconazole a été observée chez 16 patients sur 28 (6 réponses complètes, 10 partielles) présentant une infection à S. apiospermum et chez 2 patients sur 7 (2 réponses partielles) présentant une infection à S. prolificans. En outre, une réponse positive a été signalée chez 1 patient sur 3 présentant des infections dues à plus d’un organisme y compris Scedosporium spp.
Fusarium spp. : 7 patients sur 17 (3 réponses complètes, 4 partielles) ont été traités avec succès par voriconazole. Parmi ces 7 patients, 3 présentaient une infection oculaire, 1 une infection sinusale et 3 une infection disséminée. Quatre autres patients présentant une fusariose avaient une infection causée par plusieurs micro-organismes. Chez 2 d’entre eux, le traitement a permis une issue favorable.
La plupart des patients traités par voriconazole contre les infections rares décrites ci-dessus s’étaient montrés intolérants ou réfractaires au traitement antifongique antérieur.
Prophylaxie primaire des Infections Fongiques Invasives – Efficacité chez les receveurs d’une GCSH sans antécédents d’IFI probable ou prouvée Le voriconazole a été comparé à l’itraconazole en prophylaxie primaire dans une étude multicentrique, comparative menée en ouvert et portant sur des adultes et des adolescents receveurs d’une GCSH allogénique sans antécédents d’IFI prouvée ou probable. Le Succès était défini comme la capacité à poursuivre la prophylaxie par le médicament de l’étude pendant 100 jours après la GCSH (sans interruption de plus de 14 jours) et la survie sans IFI prouvée ou probable pendant 180 jours après la GCSH. Le groupe en intention de traiter modifiée (ITTm) incluait 465 receveurs d’une GCSH allogénique, dont 45 % de patients présentant une LAM. Sur l’ensemble des patients, 58 % avaient reçu un conditionnement myéloablatif. La prophylaxie par le médicament de l’étude a été démarrée immédiatement après la GCSH : 224 patients ont reçu du voriconazole et 241 de l’itraconazole. La durée médiane de la prophylaxie par le médicament de l’étude était de 96 jours pour le voriconazole et de 68 jours pour l’itraconazole dans le groupe ITTm.
Les taux de réussite et les critères secondaires sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Critères de l’étude Voriconazole Itraconazole Différence de Valeur p N = 224 N = 241 proportions et intervalle de confiance (IC) à 95 % Succès à 180 jours* 109 (48,7 %) 80 (33,2 %) 16,4 % (7,7 %, 0,0002** 25,1 %)** Succès à 100 jours 121 (54,0 %) 96 (39,8 %) 15,4 % (6,6 %, 0,0006** 24,2 %)** Prophylaxie par le médicament à 120 (53,6 %) 94 (39,0 %) 14,6 % (5,6 %, 23,5 %) 0,0015 l’étude pendant au moins 100 jours Survie à 180 jours 184 (82,1 %) 197 (81,7 %) 0,4 % (-6,6 %, 7,4 %) 0,9107 IFI prouvée ou probable 3 (1,3 %) 5 (2,1 %) -0,7 % (-3,1 %, 1,6 %) 0,5390 développée jusqu’au jour 180 IFI prouvée ou probable 2 (0,9 %) 4 (1,7 %) -0,8 % (-2,8 %, 1,3 %) 0,4589 développée jusqu’au jour 100 IFI prouvée ou probable 0 3 (1,2 %) -1,2 % (-2,6 %, 0,2 %) 0,0813 développée pendant le traitement avec le médicament à l’étude * Critère principal de l’étude ** Différence de proportions, IC à 95 % et valeurs p obtenues après ajustement pour la randomisation
Les taux d’IFI apparues jusqu’au Jour 180 et le critère principal de l’étude, c’est-à-dire le Succès de la prophylaxie à 180 jours, pour les patients présentant une LAM ou sous conditionnement myéloablatif, respectivement, sont présentés dans le tableau ci-dessous :
LAM
Critères de l’étude Voriconazole Itraconazole Différence de proportions et (N = 98) (N = 109) intervalle de confiance (IC) à 95 % Taux d’IFI apparues – Jour 1 (1,0 %) 2 (1,8 %) -0,8 % (-4,0 %, 2,4 %) ** 180 Succès à180 jours* 55 (56,1 %) 45 (41,3 %) 14,7 % (1,7 %, 27,7 %)***
* Critère principal de l’étude ** Avec une marge de 5 %, la non-infériorité est démontrée ***Différence de proportions, IC à 95 % obtenus après ajustement pour la randomisation
Conditionnement myéloablatif
Critères de l’étude Voriconazole Itraconazole Différence de proportions et (N = 125) (N = 143) intervalle de confiance (IC) à 95 % Taux d’IFI apparues –Jour 2 (1,6 %) 3 (2,1 %) -0,5 % (-3,7 %, 2,7 %) ** 180 Succès à 180 jours* 70 (56,0 %) 53 (37,1 %) 20,1 % (8,5 %, 31,7 %)***
* Critère principal de l’étude ** Avec une marge de 5 %, la non-infériorité est démontrée *** Différence de proportions, IC à 95 % obtenus après ajustement pour la randomisation Prophylaxie secondaire des IFI – Efficacité chez les receveurs d’une GCSH avec antécédents d’IFI probable ou prouvée Le voriconazole a été évalué dans la prophylaxie secondaire au cours d’ une étude multicentrique, non comparative menée en ouvert et portant sur des adultes receveurs d’une GCSH allogénique avec antécédents d’IFI prouvée ouprobable . Le critère principal de l’étude était le taux de survenue d’IFI prouvée ou probable pendant la première année après la GCSH. Le groupe ITTm incluait 40 patients avec antécédents d’IFI, dont 31 ayant présenté une aspergillose, 5 une candidose et 4 une autre IFI. La durée médiane de la prophylaxie par le médicament de l’étude était de 95,5 jours dans le groupe ITTm.
Des IFI prouvée ou probable se sont développées chez 7,5 % (3/40) des patients pendant la première année après la GCSH incluant une candidémie, une scédosporiose (les deux étant des rechutes d’une précédente IFI) et une zygomycose. Le taux de survie était de 80,0 % (32/40) au jour 180 et de 70,0 % (28/40) à un an.
Durée du traitement Dans les essaiscliniques, 705 patients ont reçu du voriconazole pendant plus de 12 semaines ; 164 patients ont reçu du voriconazole pendant plus de 6 mois.
Population pédiatrique Cinquante-trois enfants âgés de 2 à moins de 18 ans ont été traités par voriconazole lors de deux essais cliniques prospectifs, ouverts, non comparatifs et multicentriques. Une étude a recruté 31 patients atteints d'aspergillose invasive (AI) possible, prouvée ou probable, dont 14 patients ont présenté une AI prouvée ou probable et ont été inclus dans les analyses d'efficacité du groupe ITTm. La deuxième étude a recruté 22 patients atteints de candidose invasive incluant la candidémie (CIC) et de candidose œsophagienne (CO), nécessitant un traitement de première intention ou de rattrapage, dont 17 ont été inclus dans les analyses d'efficacité du groupe ITTm. Chez les patients atteints d'AI, le taux de réponse globale à 6 semaines était de 64,3 % (9/14) ; le taux de réponse globale était de 40 % (2/5) chez les patients âgés de 2 à moins de 12 ans et de 77,8 % (7/9) chez les patients âgés de 12 à moins de 18 ans. Le taux de réponse globale à la fin du traitement était de 85,7 % (6/7) chez les patients atteints de CIC, et de 70 % (7/10) chez les patients atteints de CO. Le taux de réponse globale (CIC et CO combinées) était de 88,9 % (8/9) chez les enfants âgés de 2 à moins de 12 ans, et de 62,5 % (5/8) chez les enfants âgés de 12 à moins de 18 ans.
Etudes cliniques portant sur l'intervalle QTc Une étude en cross-over, contrôlée contre placebo, randomisée, à dose unique, destinée à évaluer l'effet sur l'intervalle QTc, a été conduite chez des volontaires sains avec trois doses orales de voriconazole et de kétoconazole. Les allongements maximaux moyens du QTc, à partir de la valeur basale, ajustés par rapport au placebo, après 800, 1200 et 1600 mg de voriconazole ont été respectivement de 5.1, 4.8, 8.2 msec et de 7.0 msec après 800 mg de kétoconazole. Aucun patient, quel que soit le groupe, n’a eu d’allongement du QTc 60 msec par rapport à la valeur basale et aucun patient n’a présenté d’intervalle dépassant la valeur seuil de 500 msec pouvant être cliniquement significative.
Source : EMA
Effets indésirables
bilan hépatique anormal
brillance visuelle
chloropsie
chromatopsie
corps flottant du vitré
cyanopsie
cécité nocturne
céphalée
daltonisme
diarrhée
diminution de l'acuité visuelle
douleur abdominale
dyspnée
dyspnée d'effort
défaut du champ visuel
détresse respiratoire
halo coloré
nausée
oscillopsie
photophobie
photopsie
rash
scotome scintillant
trouble oculaire
trouble visuel
vomissement
xanthopsie
état fébrile
œdème périphérique
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
VFEND 40 mg / ml, poudre pour suspension buvable
Source : BDPM
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