Tyenne 20 mg / ml, solution à diluer pour perfusion

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Solution à diluer pour perfusion

  • Voie d'administration

    Voie intraveineuse

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

Aucune donnée disponible pour l'instant.

side-effect

Posologie

Le traitement doit être instauré par des professionnels de santé expérimentés dans le diagnostic et le traitement de la PR, de la COVID-19, de l'AJIs, de l'AJIp ou d'un SRC.

La Carte de Surveillance du Patient devra être remise à tous les patients traités par Tyenne.

<u>Posologie </u>

<i>Patients atteints de PR </i>

La posologie recommandée est de 8 mg/kg administrée une fois toutes les quatre semaines.

Des doses supérieures à 800 mg par perfusion ne sont pas recommandées chez des sujets ayant un poids supérieur à 100 kg (voir rubrique 5.2)

Des posologies supérieures à 1,2 g n'ont pas été évaluées dans les études cliniques (voir rubrique 5.1).

<i>Adaptations posologiques en cas d'anomalies des paramètres biologiques (voir rubrique 4.4) </i>

 Anomalies des enzymes hépatiques

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Valeur des ALAT / <br/>ASAT</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Conduite à tenir</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 1 à 3 x la limite <br/>supérieure de la <br/>normale (LSN).</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Modifier la dose du MTX associé, si approprié <br/>En cas d'augmentations persistantes dans cet intervalle, réduire la posologie <br/>de Tyenne à 4 mg/kg ou interrompre Tyenne jusqu'à la normalisation de <br/>l'alanine aminotransférase (ALAT) ou de l'aspartate aminotransférase <br/>(ASAT) <br/>Réinstaurer le traitement à la posologie de 4 mg/kg ou 8 mg/kg, en fonction <br/>de l'état clinique</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 3 à 5 x LSN <br/>(confirmée par des <br/>dosages répétés, <br/>voir rubrique 4.4)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Interrompre le traitement par Tyenne jusqu'à ce que les transaminases <br/>soient inférieures à 3 x LSN puis suivre les recommandations décrites ci-<br/>dessus pour les valeurs &gt; 1 à 3 x LSN <br/>En cas d'augmentations persistantes &gt; 3 x LSN, arrêter le traitement par <br/>Tyenne</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 5 x LSN</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Arrêter le traitement par Tyenne</td> </tr> </table>

 Diminution du nombre de neutrophiles

L'instauration du traitement par le tocilizumab n'est pas recommandée chez les patients présentant un nombre de neutrophiles inférieur à 2 000 x 10<sup>6</sup>/L.

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Nombre de <br/>neutrophiles <br/>(cellules x 10<sup>6</sup>/L)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Conduite à tenir</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 1000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Maintenir la dose recommandée</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">500 &lt; neutrophiles <br/>&lt; 1000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Interrompre le traitement par Tyenne <br/>Lorsque les neutrophiles sont supérieurs à 1000 x 10<sup>6</sup>/L, réinstaurer le <br/>traitement à la posologie de 4 mg/kg et l'augmenter à 8 mg/kg, si l'état <br/>clinique le permet</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&lt; 500</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Arrêter le traitement par Tyenne</td> </tr> </table>

 Diminution du nombre de plaquettes

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Numération <br/>plaquettaire <br/>(cellules /µL)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Conduite à tenir</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">50 000 &lt; plaquettes <br/>&lt; 100 000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Interrompre le traitement par Tyenne <br/>Lorsque les plaquettes sont supérieures à 100 000/µL, réinstaurer le <br/>traitement à la posologie de 4 mg/kg et l'augmenter à 8 mg/kg, si l'état <br/>clinique le permet</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&lt; 50 000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Arrêter le traitement par Tyenne</td> </tr> </table>

<i>Patients atteints de la COVID-19 </i>

La posologie recommandée pour le traitement de la COVID-19 chez les patients recevant une corticothérapie systémique et nécessitant une supplémentation en oxygène ou une ventilation mécanique est une perfusion intraveineuse unique de 8 mg/kg administrée sur une durée de 60 minutes (voir rubrique 5.1). Si les signes cliniques ou les symptômes s'aggravent ou ne s'améliorent pas après la première dose, une perfusion supplémentaire de Tyenne 8 mg/kg peut être administrée. L'intervalle entre les deux perfusions doit être d'au moins 8 heures.

Des doses supérieures à 800 mg par perfusion ne sont pas recommandées chez des sujets ayant un poids supérieur à 100 kg (voir rubrique 5.2).

L'administration de Tyenne n'est pas recommandée chez les patients atteints de la COVID-19 présentant l'une des anomalies suivantes des paramètres biologiques :

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Paramètre biologique</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Valeur</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Conduite à tenir</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Enzyme hépatique</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 10 x LSN</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="3" colspan="1">L'administration de Tyenne <br/>n'est pas recommandée.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Nombre de neutrophiles</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&lt; 1 000 cellules x 10<sup>6</sup>/L</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Numération plaquettaire</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&lt; 50 000 x cellules /µL</td> </tr> </table>

<i>Syndrome de relargage de cytokines (chez l'adulte et l'enfant) </i>

La posologie recommandée pour le traitement d'un SRC est de 8 mg/kg chez les patients dont le poids est supérieur ou égal à 30 kg ou de 12 mg/kg chez les patients pesant moins de 30 kg. Tyenne est administré par perfusion intraveineuse d'une durée de 60 minutes et peut être administré seul ou en association avec des corticoïdes.

Si aucune amélioration clinique des signes et des symptômes du SRC n'apparait après la première administration, il peut être administré jusqu'à 3 doses supplémentaires de Tyenne. L'administration de 2 doses consécutives doit être espacée d'au moins 8 heures. Il n'est pas recommandé d'utiliser des doses supérieures à 800 mg par perfusion chez les patients atteints d'un SRC.

Les patients atteints d'un SRC de formes sévères ou menaçant le pronostic vital, présentent fréquemment des cytopénies ou une élévation des ALAT ou ASAT en rapport avec le cancer sous-jacent, avant même la déplétion lymphocytaire induite par la chimiothérapie ou le SRC.

<i>Populations spéciales </i>

<i><u>Population pédiatrique : </u></i>

<i><u>Patients atteints d'AJIs </u></i>

La posologie recommandée chez les enfants âgés de 2 ans et plus est de 8 mg/kg toutes les 2 semaines chez les patients dont le poids est supérieur ou égal à 30 kg ou de 12 mg/kg toutes les 2 semaines chez les patients pesant moins de 30 kg. La dose doit être calculée en fonction du poids du patient à chaque administration. La dose ne sera modifiée qu'en cas de variation significative du poids du patient au cours du temps.

La tolérance et l'efficacité du tocilizumab par voie intraveineuse n'ont pas été établies chez les enfants âgés de moins de 2 ans.

Des interruptions de traitement par tocilizumab sont recommandées chez les patients atteints d'AJIs en cas d'anomalies des paramètres biologiques, comme mentionnées dans les tableaux ci-dessous.

Si cela est approprié, la dose du MTX associé et/ou des autres médicaments doit être modifiée ou ce(s) traitement(s) arrêté(s) et l'administration du tocilizumab interrompue jusqu'à l'évaluation de la situation clinique. De nombreuses situations pathologiques pouvant influencer les paramètres biologiques dans l'AJIs, la décision d'interrompre le traitement par Tyenne en raison d'une anomalie des paramètres biologiques doit être basée sur l'évaluation médicale au cas par cas pour chaque patient.

 Anomalies des enzymes hépatiques

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Valeur des </b><br/><b>ALAT / ASAT</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Conduite à tenir</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 1 à 3 x la limite <br/>supérieure de la <br/>normale (LSN).</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Modifier la dose du MTX associé, si approprié <br/>En cas d'augmentations persistantes dans cet intervalle, interrompre Tyenne <br/>jusqu'à la normalisation des ALAT/ASAT</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 3 à 5 x LSN</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Modifier la dose du MTX associé, si approprié <br/>Interrompre le traitement par Tyenne jusqu'à ce que les transaminases <br/>soient inférieures à 3 x LSN puis suivre les recommandations décrites ci-<br/>dessus pour les valeurs &gt; 1 à 3 x LSN</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 5 x LSN</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Arrêter le traitement par Tyenne <br/>Dans l'AJIs, la décision d'interrompre le traitement par Tyenne en raison <br/>d'une anomalie des paramètres biologiques doit être basée sur l'évaluation <br/>médicale au cas par cas pour chaque patient</td> </tr> </table>

 Diminution du nombre de neutrophiles

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Nombre de </b><br/><b>neutrophiles </b><br/><b>(cellules x 10<sup>6</sup>/L)</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Conduite à tenir</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 1000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Maintenir la dose recommandée</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">500 &lt; neutrophiles <br/>&lt; 1000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Interrompre le traitement par Tyenne <br/>Lorsque les neutrophiles sont supérieurs à 1000 x 10<sup>6</sup>/L, réinstaurer le <br/>traitement par Tyenne</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&lt; 500</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Arrêter le traitement par Tyenne <br/>Dans l'AJIs, la décision d'interrompre le traitement par Tyenne en raison <br/>d'une anomalie des paramètres biologiques doit être basée sur l'évaluation <br/>médicale au cas par cas pour chaque patient</td> </tr> </table>

 Diminution du nombre de plaquettes

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Numération </b><br/><b>plaquettaire </b><br/><b>(cellules /µL)</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Conduite à tenir</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">50 000 &lt; plaquettes <br/>&lt; 100 000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Modifier la dose du MTX associé, si approprié <br/>Interrompre le traitement par Tyenne <br/>Lorsque les plaquettes sont supérieures à 100 000/µL, réinstaurer le <br/>traitement par Tyenne</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&lt; 50 000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Arrêter le traitement par Tyenne <br/>Dans l'AJIs, la décision d'interrompre le traitement par Tyenne en raison <br/>d'une anomalie des paramètres biologiques doit être basée sur l'évaluation <br/>médicale au cas par cas pour chaque patient</td> </tr> </table>

Les données cliniques sont insuffisantes pour évaluer l'impact d'une réduction de la dose de tocilizumab chez les patients atteints d'AJIs présentant des anomalies des paramètres biologiques.

Les données disponibles suggèrent qu'une amélioration clinique est observée dans les 6 semaines suivant l'instauration du traitement par le tocilizumab. La poursuite du traitement doit être soigneusement reconsidérée chez les patients ne présentant aucune amélioration dans ce laps de temps.

<i><u>Patients atteints d'AJIp </u></i>

La posologie recommandée chez les enfants âgés de 2 ans et plus est de 8 mg/kg toutes les 4 semaines chez les patients dont le poids est supérieur ou égal à 30 kg ou de 10 mg/kg toutes les 4 semaines chez les patients pesant moins de 30 kg. La dose doit être calculée en fonction du poids du patient à chaque administration. La dose ne sera modifiée qu'en cas de variation significative du poids du patient au cours du temps.

La tolérance et l'efficacité du tocilizumab par voie intraveineuse n'ont pas été établies chez les enfants âgés de moins de 2 ans.

Des interruptions de traitement par tocilizumab sont recommandées chez les patients atteints d'AJIp en cas d'anomalies des paramètres biologiques, comme mentionnées dans les tableaux ci-dessous.

Si cela est approprié, la dose du MTX associé et/ou des autres médicaments doit être modifiée ou ce(s) traitement(s) arrêté(s) et l'administration du tocilizumab interrompue jusqu'à l'évaluation de la situation clinique. De nombreuses situations pathologiques pouvant influencer les paramètres biologiques dans l'AJIp, la décision d'interrompre le traitement par Tyenne en raison d'une anomalie des paramètres biologiques doit être basée sur l'évaluation médicale au cas par cas pour chaque patient.

 Anomalies des enzymes hépatiques

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Valeur des </b><br/><b>ALAT / ASAT</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Conduite à tenir</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 1 à 3 x la limite <br/>supérieure de la <br/>normale (LSN).</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Modifier la dose du MTX associé, si approprié <br/>En cas d'augmentations persistantes dans cet intervalle, interrompre Tyenne <br/>jusqu'à la normalisation des ALAT/ASAT</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 3 à 5 x LSN</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Modifier la dose du MTX associé, si approprié <br/>Interrompre le traitement par Tyenne jusqu'à ce que les transaminases <br/>soient inférieures à 3 x LSN puis suivre les recommandations décrites ci-<br/>dessus pour les valeurs &gt; 1 à 3 x LSN</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 5 x LSN</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Arrêter le traitement par Tyenne <br/>Dans l'AJIp, la décision d'interrompre le traitement par Tyenne en raison <br/>d'une anomalie des paramètres biologiques doit être basée sur l'évaluation <br/>médicale au cas par cas pour chaque patient</td> </tr> </table>

 Diminution du nombre de neutrophiles

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Nombre de </b><br/><b>neutrophiles </b><br/><b>(cellules x 10<sup>6</sup>/L)</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Conduite à tenir</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&gt; 1000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Maintenir la dose recommandée</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">500 &lt; neutrophiles <br/>&lt; 1000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Interrompre le traitement par Tyenne <br/>Lorsque les neutrophiles sont supérieurs à 1000 x 10<sup>6</sup>/L, réinstaurer le <br/>traitement par Tyenne</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&lt; 500</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Arrêter le traitement par Tyenne <br/>Dans l'AJIp, la décision d'interrompre le traitement par Tyenne en raison <br/>d'une anomalie des paramètres biologiques doit être basée sur l'évaluation <br/>médicale au cas par cas pour chaque patient</td> </tr> </table>

 Diminution du nombre de plaquettes

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Numération </b><br/><b>plaquettaire </b><br/><b>(cellules /µL)</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Conduite à tenir</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">50 000 &lt; plaquettes <br/>&lt; 100 000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Modifier la dose du MTX associé, si approprié <br/>Interrompre le traitement par Tyenne <br/>Lorsque les plaquettes sont supérieures à 100 000/µL, réinstaurer le <br/>traitement par Tyenne</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">&lt; 50 000</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Arrêter le traitement par Tyenne <br/>Dans l'AJIp, la décision d'interrompre le traitement par Tyenne en raison <br/>d'une anomalie des paramètres biologiques doit être basée sur l'évaluation <br/>médicale au cas par cas pour chaque patient</td> </tr> </table>

La réduction de la dose de tocilizumab en raison d'anomalies des paramètres biologiques n'a pas été étudiée chez les patients atteints d'AJIp.

Les données disponibles suggèrent qu'une amélioration clinique est observée dans les 12 semaines suivant l'instauration du traitement par le tocilizumab. La poursuite du traitement doit être soigneusement reconsidérée chez les patients ne présentant aucune amélioration dans ce laps de temps.

<i><u>Patients âgés </u></i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients âgés de plus de 65 ans.

<i><u>Insuffisance rénale </u></i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère. Le tocilizumab n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (voir rubrique 5.2). Chez ces patients, la fonction rénale devra être étroitement surveillée.

<i><u>Insuffisance hépatique </u></i>

Le tocilizumab n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Par conséquent, aucune recommandation posologique ne peut être proposée.

<u>Méthode d'administration </u>

Après dilution, Tyenne doit être administré par perfusion intraveineuse d'une durée d'une heure chez les patients atteints de PR, d'AJIs, d'AJIp, d'un SRC et de la COVID-19.

Patients ≥ 30 kg atteints de PR, d'AJIs, d'AJIp, d'un SRC et de la COVID-19

Tyenne doit être dilué pour atteindre un volume final de 100 mL à l'aide d'une solution de chlorure de sodium stérile apyrogène à 9 mg/mL (0,9%) ou 4,5 mg/mL (0,45%) en respectant les règles d'asepsie.

Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

Patients < 30 kg atteints d'AJIs, d'AJIp et d'un SRC

Tyenne doit être dilué pour atteindre un volume final de 50 mL à l'aide d'une solution de chlorure de sodium stérile apyrogène à 9 mg/mL (0,9%) ou 4,5 mg/mL (0,45%) en respectant les règles d'asepsie.

Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

En cas d'apparition de signes et symptômes de réaction liée à la perfusion, ralentir ou arrêter immédiatement la perfusion et administrer le traitement médicamenteux et/ou les soins de support appropriés, voir rubrique 4.4.

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

Aucune donnée disponible pour l'instant.

interactions

Interactions

anticorps monoclonaux (hors anti-TNF alpha) <> vaccins vivants atténués
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de maladie vaccinale généralisée, éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
Association déconseillée avec : - atézolizumab, bélimumab, blinatumomab, canakinumab, durvalumab, guselkumab, inotuzumab, ixékizumab, obinutuzumab, ocrélizumab, ofatumumab, rituximab, tocilizumab, ustékinumab A prendre en compte avec : - alemtuzumab, bevacizumab, brentuximab, cetuximab, daratumumab, dénosumab, ibritumomab, ipilimumab, natalizumab, nivolumab, panitumumab, pembrolizumab, ramucirumab, sécukinumab, siltuximab, védolizumab
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 3 mois après son arrêt.
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation du tocilizumab chez la femme enceinte. Une étude effectuée chez l'animal a mis en évidence une augmentation du risque d'avortement spontané / de mortalité embryonnaire et fœtale à des doses élevées (voir rubrique 5.3.). Le risque potentiel en clinique n'est pas connu.
Le tocilizumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins d'une nécessité absolue.
Allaitement
On ignore si le tocilizumab est excrété dans le lait maternel. L'excrétion du tocilizumab dans le lait n'a pas été étudié chez l'animal. Une décision concernant la poursuite ou l'interruption de l'allaitement ou la poursuite ou l'interruption du traitement par tocilizumab doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et de l'intérêt du tocilizumab pour la mère.
Fécondité
Les données non cliniques disponibles ne suggèrent pas d'effet sur la fécondité sous traitement par tocilizumab.
side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, Inhibiteurs d'interleukine ; Code ATC : L04AC07.
Tyenne est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site internet de l'Agence européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu
Mécanisme d'action
Le tocilizumab se lie de manière spécifique aux récepteurs solubles et membranaires de l'IL-6 (sIL-6R et mIL-6R). Il a été démontré que le tocilizumab inhibe la transmission du signal médié par les récepteurs sIL-6R et mIL-6R. L'IL-6 est une cytokine pro-inflammatoire pléiotrope produite par un grand nombre de types cellulaires notamment les lymphocytes T et B, les monocytes et les fibroblastes. L'IL-6 participe à différents processus physiologiques, tels que l'activation des lymphocytes T, l'induction de la sécrétion d'immunoglobulines, l'induction de la synthèse des protéines hépatiques de la phase aiguë de l'inflammation et la stimulation de l'hématopoïèse. Le rôle de l'IL-6 a été mis en évidence dans la pathogenèse d'un certain nombre de maladies, notamment les affections inflammatoires, l'ostéoporose et les néoplasies.
Effets pharmacodynamiques
Au cours des études cliniques chez des patients atteints de PR traités par tocilizumab, une diminution rapide de la CRP, de la vitesse de sédimentation, de la concentration sérique de la protéine amyloïde A et du fibrinogène a été observée. En relation avec ses effets sur les marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation, le traitement par tocilizumab a été associé à une diminution du nombre de plaquettes en restant dans les valeurs normales. Les augmentations des concentrations en hémoglobine observées s'expliquent par le fait que tocilizumab diminue les effets induits par l'IL-6 sur la production d'hepcidine, et augmente ainsi la disponibilité du fer. Chez les patients traités par tocilizumab, la normalisation du taux de CRP a été constatée dès la 2ème semaine et maintenue tout au long du traitement.
Chez les sujets sains ayant reçu du tocilizumab à des posologies comprises entre 2 et 28 mg/kg, le nombre absolu de neutrophiles a diminué jusqu'à leur plus bas niveau entre 3 et 5 jours suivant l'administration. Par la suite, ce nombre est revenu à une valeur normale de manière dose-dépendante. Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ont montré une évolution similaire du nombre absolu de neutrophiles après l'administration du tocilizumab (voir rubrique 4.8).
Chez les patients atteints de COVID-19 ayant reçu une dose de tocilizumab 8 mg/kg administrée par voie intraveineuse, la normalisation du taux de CRP a été constatée dès le jour 7.
Patients atteints de PR
Efficacité et sécurité clinique
L'efficacité du tocilizumab sur le soulagement des signes et des symptômes de la PR a été évaluée au cours de cinq études multicentriques randomisées en double aveugle. Les études I à V ont inclus des patients âgés d'au moins 18 ans présentant une PR active diagnostiquée selon les critères du Collège américain de rhumatologie (American College of Rheumatology, ACR), et qui présentaient au moins huit articulations douloureuses et six articulations gonflées à l'inclusion.
Dans l'étude I, le tocilizumab a été administré par voie intraveineuse toutes les quatre semaines en monothérapie. Au cours des études II, III et V, le tocilizumab a été administré par voie intraveineuse toutes les quatre semaines en association avec le MTX et comparé à l'association d'un placebo et du MTX. Dans l'étude IV, le tocilizumab a été administré par voie intraveineuse toutes les 4 semaines en association avec un autre DMARD et comparé à un placebo associé à un autre DMARD. Le critère de jugement principal de chacune des cinq études a été la proportion de patients atteignant une réponse ACR 20 à la semaine 24.
L'étude I a évalué 673 patients n'ayant pas été traités par MTX au cours des six mois précédant la randomisation, et n'ayant pas interrompu un précédent traitement par MTX à la suite d'effets toxiques cliniquement importants ou d'une absence de réponse. La majorité des patients (67%) étaient naïfs de MTX. Le tocilizumab a été administré toutes les quatre semaines en monothérapie à la posologie de 8 mg/kg. Le groupe de comparaison a reçu le MTX toutes les semaines (augmentation posologique de 7,5 mg à une dose maximale de 20 mg une fois par semaine au cours d'une période de huit semaines).
L'étude II, d'une durée de deux ans, comportant des analyses programmées aux semaines 24,52, et 104, a évalué 1 196 patients ayant présenté une réponse clinique inadéquate au MTX. Les posologies de 4 ou 8 mg/kg de tocilizumab ou un placebo ont été administrés toutes les quatre semaines en aveugle pendant 52 semaines en association avec une dose stable de MTX (10 mg à 25 mg une fois par semaine). Après la semaine 52, tous les patients pouvaient recevoir en ouvert la posologie de
8 mg/kg de tocilizumab. Parmi les patients qui ont terminé l'étude et qui étaient randomisés dans le bras placebo + MTX, 86% d'entre eux ont reçu en ouvert 8mg/kg de tocilizumab au cours de la 2ème année. Le critère de jugement principal à la semaine 24 a été la proportion de patients ayant atteint une réponse ACR 20. À la semaine 52 et à la semaine 104, les critères de jugement principaux ont été la prévention des lésions articulaires et l'amélioration des capacités fonctionnelles.
L'étude III a évalué 623 patients ayant présenté une réponse clinique inadéquate au MTX. Les posologies de 4 ou 8 mg/kg de tocilizumab ou un placebo ont été administrés toutes les quatre semaines, en association avec une dose stable de MTX (10 mg à 25 mg une fois par semaine).
L'étude IV a évalué 1 220 patients ayant présenté une réponse inadéquate à un ou plusieurs DMARDs. Une posologie de 8 mg/kg de tocilizumab ou un placebo a été administré toutes les quatre semaines en association avec une dose stable de DMARD.
L'étude V a évalué 499 patients qui avaient présenté une réponse clinique inadéquate ou qui étaient intolérants à un ou plusieurs antagonistes du facteur de nécrose tumorale (anti-TNF). Le traitement par anti-TNF a été interrompu avant la randomisation. Les posologies de 4 ou 8 mg/kg de tocilizumab ou un placebo ont été administrés toutes les quatre semaines en association avec une dose stable de MTX (10 mg à 25 mg une fois par semaine).
Réponse clinique
Dans toutes les études, les patients traités par tocilizumab à la posologie de 8 mg/kg ont présenté des taux de réponse ACR 20, 50 et 70 statistiquement significativement supérieurs à ceux rapportés avec le groupe contrôle à 6 mois (Tableau 4). Dans l'étude I, la supériorité du tocilizumab 8 mg/kg a été démontrée par rapport au MTX utilisé comme comparateur actif.
L'effet thérapeutique a été similaire chez les patients indépendamment du facteur rhumatoïde, de l'âge, du sexe, de la race, du nombre de traitements précédents ou de l'état de la maladie. Le délai d'apparition de la réponse a été rapide (dès la 2ème semaine) et l'amplitude de la réponse a continué à augmenter au cours du traitement. Des réponses durables et continues ont été observées pendant plus de 3 ans dans les études d'extension en ouvert I-V.
Chez les patients traités par tocilizumab 8 mg/kg, des améliorations significatives ont été constatées pour toutes les composantes individuelles de la réponse ACR, notamment : nombre d'articulations douloureuses et gonflées ; évaluation globale par le patient et par le médecin ; scores de handicap fonctionnel ; évaluation de la douleur et CRP, par rapport aux patients recevant le placebo plus MTX ou d'autre DMARD dans toutes les études.
Les patients des études I à V avaient un score d'activité de la maladie (DAS28) moyen compris entre 6,5 et 6,8 à l'inclusion. Des diminutions significatives moyennes du score DAS28 par rapport à la valeur à l'inclusion, comprises entre - 3,1 et - 3,4, ont été observées chez les patients traités par tocilizumab, comparés au groupe contrôle (diminutions comprises entre - 1,3 et -2,1). La proportion de patients ayant atteint une rémission DAS28 (DAS28 < 2,6) à 24 semaines a été significativement supérieure chez les patients recevant le tocilizumab (28 à 34%) par rapport aux patients du groupe contrôle (1 à 12%). Dans l'étude II, 65% des patients ont atteint une rémission DAS28 < 2,6 à 104 semaines, contre 48% à 52 semaines, et 33% à 24 semaines.
Dans une analyse poolée des études II, III et IV, les proportions de patients ayant atteint une réponse ACR 20, 50 ou 70 ont été significativement supérieures (respectivement 59% contre 50%, 37% contre 27%, et 18% contre 11%) dans le groupe du tocilizumab 8 mg/kg plus DMARD par rapport au groupe traité par le tocilizumab 4 mg/kg plus DMARD (p < 0,03). De même, la proportion de patients ayant atteint une rémission selon le score DAS28 (DAS28 < 2,6) a été significativement supérieure (respectivement 31% contre 16%) chez les patients recevant le tocilizumab 8 mg/kg plus DMARD par rapport aux patients recevant le tocilizumab 4 mg/kg plus DMARD (p < 0,0001).
Tableau 4. Réponses ACR lors des études contrôlées versus placebo / MTX / DMARD (% de patients)
Étude I
AMBITION
Étude II
LITHE
Étude III
OPTION
Étude IV
TOWARD
Étude V
RADIATE
Sema
ine
TCZ
8 mg/kg
MTX TCZ
8 mg/kg +
MTX
PBO+
MTX
TCZ
8 mg/kg
+ MTX
PBO+
MTX
TCZ
8 mg/kg +
DMARD
PBO+
DMARD
TCZ
8 mg/kg
+ MTX
PBO+
MTX
N =
286
N =
284
N =
398
N =
393
N =
205
N =
204
N =
803
N =
413
N =
170
N =
158
ACR 20
24 70%*** 52% 56%*** 27% 59%*** 26% 61%*** 24% 50%*** 10%
52 56%*** 25%
ACR 50
24 44%** 33% 32%*** 10% 44%*** 11% 38%*** 9% 29%*** 4%
52 36%*** 10%
ACR 70
24 28%** 15% 13%*** 2% 22%*** 2% 21%*** 3% 12%** 1%
52 20%*** 4%

TCZ - Tocilizumab
MTX - Méthotrexate
PBO -Placebo
DMARD - traitement de fond
** - p < 0,01, TCZ vs PBO + MTX / DMARD
*** - p < 0,0001, TCZ vs PBO + MTX / DMARD
Réponse clinique majeure
Après 2 ans de traitement avec tocilizumab + MTX, 14% des patients ont atteint une réponse clinique majeure (maintien d'une réponse ACR70 pendant 24 semaines ou plus).
Réponse radiographique
Dans l'étude II, chez les patients ayant présenté une réponse inadéquate au MTX, la réduction de la progression des dommages structuraux articulaires a été évaluée par radiographie et exprimée par le changement du score total de Sharp modifié par Genant et ses composants, le score d'érosion et le score de pincement articulaire. La réduction de la progression des dommages structuraux articulaires a été mise en évidence par un taux de progression radiographique significativement moindre chez les patients traités par tocilizumab comparé au groupe contrôle (Tableau 5).
Durant la phase d'extension en ouvert de l'étude II, l'inhibition de la progression des dommages structuraux articulaires chez les patients traités par tocilizumab + MTX a été maintenue durant la 2ème année de traitement. La variation moyenne du score total de Sharp modifié par Genant entre l'inclusion et la semaine 104 a été significativement plus basse chez les patients randomisés dans le bras tocilizumab 8 mg/kg + MTX (p< 0,0001) que chez les patients randomisés dans le bras placebo +
MTX.
Tableau 5. Changements radiographiques moyens au cours des 52 semaines de l'étude II
PBO+ MTX
(+TCZ à partir de la semaine
24)
N = 393
TCZ 8 mg/kg + MTX
N = 398
Score total de Sharp modifié
par Genant
1,13 0,29 *
Score d'érosion 0,71 0,17 *
Score de pincement articulaire 0,42 0,12 **

PBO - Placebo
MTX - Méthotrexate
TCZ - Tocilizumab
* - p ≤ 0,0001, TCZ vs PBO + MTX
** - p < 0,005, TCZ vs PBO + MTX
Après 1 an de traitement avec tocilizumab + MTX, 85% des patients (n=348) n'ont présenté aucune progression des dommages structuraux articulaires, définie par une modification du score total de Sharp de zéro ou moins, contre 67% chez les patients sous placebo + MTX (n=290) (p≤0,001). Ces résultats restent similaires après 2 ans de traitement (83% ; n=353). Quatre-vingt-treize pour cent des patients (93% ; n=271) n'ont présenté aucune progression entre les semaines 52 et 104.
Résultats relatifs à l'état de santé et à la qualité de vie
Les patients traités par tocilizumab ont noté une amélioration de leurs capacités fonctionnelles dans les questionnaires d'auto-évaluation (questionnaire d'évaluation de l'état de santé (HAQ-DI), SF-36 et fatigue mesurée à l'aide des scores d'évaluation fonctionnelle du traitement de maladies chroniques (FACIT-Fatigue)). Des améliorations statistiquement significatives du HAQ-DI ont été observées chez les patients traités par Tyenne par rapport aux patients ayant reçu des DMARDs. Au cours de la phase en ouvert de l'étude II, l'amélioration de la capacité fonctionnelle a été maintenue jusqu'à 2 ans. A la semaine 52, la variation moyenne du HAQ-DI a été de -0,58 dans le bras tocilizumab 8 mg/kg + MTX, par rapport à -0,39 dans le bras placebo + MTX. La variation moyenne du HAQ-DI a été maintenue jusqu'à la semaine 104 dans le bras tocilizumab 8 mg/kg + MTX (-0,61).
Concentration en hémoglobine
Des augmentations statistiquement significatives des concentrations en hémoglobine ont été observées avec tocilizumab par rapport aux DMARDs (p < 0,0001) à la semaine 24. Les concentrations moyennes en hémoglobine ont augmenté dès la 2ème semaine, et sont restées dans la limite de la normale jusqu'à la 24ème semaine.
Tocilizumab versus adalimumab en monothérapie
L'étude VI (WA19924), étude de 24 semaines en double aveugle comparant le tocilizumab en monothérapie à l'adalimumab en monothérapie, a évalué 326 patients atteints de PR intolérants au MTX ou pour lesquels la poursuite du traitement par MTX était inappropriée (y compris ceux présentant une réponse inadéquate au MTX). Les patients du groupe tocilizumab ont reçu une perfusion intraveineuse de tocilizumab (8mg/kg) toutes les 4 semaines et une injection sous-cutanée de placebo toutes les 2 semaines. Les patients du groupe adalimumab ont reçu une injection sous-cutanée d'adalimumab (40 mg) toutes les 2 semaines et une perfusion intraveineuse de placebo toutes les 4 semaines. Une efficacité supérieure statistiquement significative a été observée en faveur du tocilizumab versus adalimumab sur le contrôle de l'activité de la maladie de l'inclusion à la semaine 24, d'une part sur le critère de jugement principal, la variation moyenne du score DAS28, et d'autre part sur tous les critères secondaires (Tableau 6).
Tableau 6. Résultats d'efficacité pour l'étude VI (WA19924)
ADA + Placebo (IV)
N = 162 TCZ + Placebo (SC)
N = 163 Valeur de p(a)
Critère de jugement principal – Variation moyenne à la Semaine 24 par rapport à l'inclusion
DAS28 (moyenne ajustée) -1,8 -3,3
Différence sur les moyennes ajustées (IC à
95%) -1,5 (-1,8, -1,1) < 0,0001
Critères secondaires – Pourcentage de répondeurs à la Semaine 24 (b)
DAS28 < 2,6, n (%) 17 (10,5) 65 (39,9) < ,0001
DAS28 ≤ 3,2, n (%) 32 (19,8) 84 (51,5) < ,0001
Réponse ACR20, n (%) 80 (49,4) 106 (65,0) 0,0038
Réponse ACR50, n (%) 45 (27,8) 77 (47,2) 0,0002
Réponse ACR70 , n (%) 29 (17,9) 53 (32,5) 0,0023

a La valeur de p est ajustée sur la région et l'ancienneté de la PR pour tous les critères et sur la valeur à l'inclusion pour toutes les variables continues.
b En cas de données manquantes, patients considérés comme non-répondeurs. La procédure de Bonferroni-Holm est utilisée pour les test multiples
Le profil global des événements indésirables cliniques était similaire entre tocilizumab et adalimumab. La proportion de patients présentant des événements indésirables graves était équilibrée entre les groupes de traitement (tocilizumab 11,7% versus adalimumab 9,9%). Les types d'effets indésirables dans le groupe tocilizumab étaient cohérents avec le profil de tolérance connu du tocilizumab, et la fréquence des effets indésirables rapportés était similaire à celle présentée dans le Tableau 1. Une incidence plus élevée des infections et infestations a été rapportée dans le bras tocilizumab (48% versus 42%), mais sans différence sur l'incidence des infections graves (3,1%). Les deux traitements ont induit le même type de modifications des paramètres biologiques (diminution du nombre de neutrophiles et de plaquettes, augmentation du taux des ALAT et ASAT ainsi que des lipides). Cependant, l'amplitude et la fréquence des modifications observées étaient plus importantes avec tocilizumab versus adalimumab. Quatre (2,5%) patients dans le groupe tocilizumab et deux (1,2%) patients dans le groupe adalimumab ont présenté une diminution du nombre de neutrophiles de grade CTC 3 ou 4. Onze (6,8%) patients dans le groupe tocilizumab et cinq (3,1%) patients dans le groupe adalimumab ont présenté une augmentation du taux d'ALAT de grade CTC 2 ou plus. L'augmentation moyenne du taux de LDL par rapport à l'inclusion était respectivement de 0,64 mmol/L (25 mg/dL) pour les patients du groupe tocilizumab et de 0,19 mmol/L (7 mg/dL) pour les patients du groupe adalimumab. La tolérance observée dans le groupe tocilizumab était cohérente avec le profil de tolérance connu du tocilizumab et aucun nouvel effet indésirable, ni effet indésirable inattendu, n'a été observé (voir Tableau 1).
PR récente, patients naïfs de MTX
L'étude VII (WA19926), d'une durée de 2 ans comportant une analyse primaire programmée à 52 semaines, a évalué 1162 patients adultes naïfs de MTX atteints de PR récente active, modérée à sévère (durée moyenne de la maladie ≤ 6 mois). Environ 20% des patients avaient reçu un traitement préalable par DMARDs autre que MTX. Cette étude a évalué l'efficacité du tocilizumab 4 ou 8 mg/kg par voie intraveineuse toutes les 4 semaines en association avec le MTX, du tocilizumab 8 mg/kg par voie intraveineuse en monothérapie et du MTX en monothérapie dans la réduction des signes et symptômes et du taux de progression des dommages structuraux articulaires pendant 104 semaines. Le critère de jugement principal était la proportion de patients ayant atteint une rémission DAS28 (DAS28 < 2,6) à 24 semaines. Une proportion significativement supérieure de patients dans les groupes tocilizumab 8mg/kg + MTX et tocilizumab en monothérapie a répondu à ce critère de jugement principal comparée au MTX seul. Le groupe tocilizumab 8 mg/kg IV + MTX a également présenté des résultats statistiquement significatifs pour les principaux critères secondaires. Des réponses numériquement supérieures ont été observées dans le groupe tocilizumab 8mg/kg en monothérapie sur tous les critères secondaires d'évaluation, y compris les critères radiographiques, par rapport au groupe MTX seul. Dans cette étude, la rémission ACR/EULAR (Booléenne et Index) a aussi été analysée comme critères exploratoires prévus dans l'étude, avec des réponses supérieures observées dans les groupes tocilizumab. Les résultats de l'étude VII sont présentés dans le tableau 7.
Tableau 7. Résultats d'efficacité de l'étude VII (WA19926) chez les patients naïfs de MTX, atteints de PR récente
TCZ 8 mg/kg +
MTX
N=290 TCZ 8 mg/kg +
placebo
N=292 TCZ 4 mg/kg +
MTX
N=288 Placebo +
MTX
N=287
Critère de jugement principal
Rémission DAS28
Semaine 24 n (%) 130 (44,8)*** 113 (38,7)*** 92 (31,9) 43 (15,0)
Critères secondaires principaux
Rémission DAS 28
Semaine 52 ACR, n (%) 142 (49,0)*** 115 (39,4) 98 (34,0) 56 (19,5)
Semaine 24 ACR20, n (%) 216 (74,5)* 205 (70,2) 212 (73,6) 187 (65,2)
ACR50, n (%) 165 (56,9)** 139 (47,6) 138 (47,9) 124 (43,2)
ACR70, n (%) 112 (38,6)** 88 (30,1) 100 (34,7) 73 (25,4)
Semaine 52 ACR20, n (%) 195 (67,2)* 184 (63,0) 181 (62,8) 164 (57,1)
ACR50, n (%) 162 (55,9)** 144 (49,3) 151 (52,4) 117 (40,8)
ACR70, n (%) 125 (43,1)** 105 (36,0) 107 (37,2) 83 (28,9)

HAQ-DI (Variation moyenne ajustée par rapport à l'inclusion)
Semaine 52 -0,81* -0,67 -0,75 -0,64
Critères radiographiques (Variation moyenne par rapport à l'inclusion)
Semaine 52 mTSS 0,08*** 0,26 0,42 1,14
Score d'érosion 0,05** 0,15 0,25 0,63
JSN 0,03 0,11 0,17 0,51
Non-Progression Radiographique n (%) (Variation
par rapport à l'inclusion du mTSS ≤0) 226 (83)226 (82)211 (79) 194 (73)
Critères exploratoires

Semaine 24: Rémission ACR/EULAR Booléenne, n (%) 47 (18,4) 38 (14,2) 43 (16,7) 25 (10,0)
Rémission ACR/EULAR Index, n (%) 73 (28,5) 60 (22,6) 58 (22,6) 41 (16,4)
Semaine 52: Rémission ACR/EULAR Booléenne, n (%) 59 (25,7) 43 (18,7) 48 (21,1) 34 (15,5)
Rémission ACR/EULAR Index, n (%) 83 (36,1) 69 (30,0) 66 (29,3) 49 (22,4) mTSS : Score total de Sharp modifié
JSN : Score de pincement articulaire
Toutes les comparaisons d'efficacité vs Placebo + MTX, ***p≤0,0001; **p< ,001; *p< ,05;
‡ p < 0,05 vs. Placebo + MTX, mais le critère était exploratoire (non inclus dans la hiérarchie de test statistique et n'a donc pas été utilisé pour les tests multiples)
COVID-19
Efficacité clinique
Étude du groupe collaboratif RECOVERY (Randomised Evaluation of COVID-19 Therapy) chez les patients adultes hospitalisés atteints de COVID-19
RECOVERY était une vaste étude de plateforme, multicentrique, contrôlée, randomisée, en ouvert, conduite au Royaume-Uni afin d'évaluer l'efficacité et la tolérance de traitements potentiels chez les patients adultes hospitalisés atteints de COVID-19 sévère. Tous les patients éligibles recevaient les soins standards et ont fait l'objet d'une randomisation initiale (principale). Les patients éligibles pour l'essai présentaient une infection par le SARS-CoV-2 suspectée cliniquement ou confirmée en laboratoire et aucune contre-indication médicale à l'un des traitements. Les patients avec des manifestations cliniques de progression de la COVID-19 (définie comme une saturation en
oxygène < 92% à l'air ambiant ou la nécessité d'une oxygénothérapie et une CRP ≥ 75 mg/L) étaient éligibles à une seconde randomisation afin de recevoir le tocilizumab par voie intraveineuse ou les soins standards seuls.
Des analyses de l'efficacité ont été réalisées dans la population en intention de traiter (ITT) composée de 4 116 patients randomisés, 2 022 patients dans le bras tocilizumab + soins standards et
2 094 patients dans le bras soins standards seuls. Les données démographiques et les caractéristiques de la maladie à l'inclusion dans la population ITT étaient bien équilibrées entre les bras de traitement. L'âge moyen des participants était de 63,6 ans (écart type [ET] 13,6 ans). La majorité des patients étaient de sexe masculin (67%) et caucasiens (76%). Le taux médian (intervalle) de la CRP était de 143 mg/L (75 à 982).
À l'inclusion, 0,2% (n = 9) des patients n'étaient pas sous oxygénothérapie, 45% des patients avaient besoin d'une oxygénothérapie à faible débit, 41% des patients nécessitaient une ventilation non invasive ou d'une oxygénothérapie à fort débit et 14% des patients avaient besoin d'une ventilation mécanique invasive ; 82% recevaient des corticoïdes systémiques (définis comme étant les patients ayant débuté une corticothérapie systémique avant ou au moment de la randomisation). Les comorbidités les plus fréquentes étaient le diabète (28,4%), les cardiopathies (22,6%) et les pneumopathies chroniques (23,3%).
Le critère principal d'évaluation était le délai de survenue du décès jusqu'au jour 28. Le hazard ratio comparant le bras tocilizumab  soins standards et le bras soins standards seuls a été de 0,85 (IC à 95% : 0,76 à 0,94), un résultat statistiquement significatif (p  0,0028). Les probabilités de décéder avant le 28ème ont été estimées à 30,7% et 34,9% dans les bras tocilizumab et soins standards seuls respectivement. La différence de risque a été estimée à -4,1% (IC à 95% : -7,0% à -1,3%), comme dans l'analyse principale. Le hazard ratio a été de 0,79 (IC à 95% : 0,70 à 0,89) dans le sous-groupe pré-défini des patients recevant des corticoïdes systémiques à l'inclusion et de 1,16 (IC à 95% : 0,91 à 1,48) dans le sous-groupe pré-défini des patients ne recevant pas de corticoïdes systémiques à l'inclusion.
Le délai médian de sortie de l'hôpital a été de 19 jours dans le bras tocilizumab + soins standards et de > 28 jours dans le bras soins standards seuls (hazard ratio [IC à 95%] = 1,22 [1,12 à 1,33]).
Parmi les patients ne nécessitant pas de ventilation mécanique invasive à l'inclusion, la proportion de patients ayant eu besoin d'une ventilation mécanique ou étant décédés au jour 28 a été de 35% (619/1 754) dans les bras tocilizumab + soins standards et de 42% (754/1 800) dans le bras soins standards seuls (rapport de risque [IC à 95%] = 0,84, [0,77 à 0,92] p < 0,0001).
Population pédiatrique
Patients atteints d'AJIs
Efficacité clinique
L'efficacité du tocilizumab pour le traitement de l'AJIs active a été évaluée au cours d'une étude de 12 semaines randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles comportant deux bras de traitement. Les patients inclus dans l'essai présentaient une maladie d'au
moins 6 mois d'ancienneté et active, mais sans avoir fait de poussée aiguë nécessitant des doses de
corticoïdes supérieures à 0,5 mg/ kg d'équivalent prednisone. L'efficacité du tocilizumab dans le
traitement du syndrome d'activation macrophagique n'a pas été étudiée.

Les patients (traités ou non par MTX) ont été randomisés (tocilizumab:placebo = 2:1) dans l'un des deux groupes de traitement suivants : 75 patients ont reçu des perfusions de tocilizumab toutes les deux semaines, soit de 8 mg/kg pour les patients ≥ 30 kg soit de 12 mg/kg pour les patients < 30 kg et 37 patients ont reçu des perfusions de placebo toutes les deux semaines. Une réduction de la dose de corticoïdes a été autorisée à partir de la sixième semaine pour les patients ayant atteint une réponse ACR70 pédiatrique. Les patients ont été traités dans la phase d'extension en ouvert à une posologie adaptée à leur poids, après 12 semaines ou lors de la mise sous tocilizumab des patients du groupe placebo en raison d'une aggravation de leur maladie.
Réponse clinique
Le critère de jugement principal était la proportion de patients présentant une amélioration d'au moins 30% des critères de réponse ACR pour l'AJI (réponse ACR30 pédiatrique) à la semaine 12 avec une absence de fièvre (pas de température ≥ 37,5 °C au cours des 7 jours précédents). Quatre-vingt-cinq pour cent (64/75) des patients traités par tocilizumab et 24,3% (9/37) des patients sous placebo ont atteint ce critère de jugement principal, cette différence est très importante et statistiquement significative (p< ,0001).
Les pourcentages de patients atteignant des réponses ACR 30, 50, 70 et 90 pédiatrique sont présentés dans le Tableau .8
Tableau 8. Taux de réponse ACR pédiatrique à la semaine 12 (% patients)
Taux de réponse Tocilizumab
N = 75
Placebo
N = 37
ACR 30 pédiatrique 90,7%1 24,3%
ACR 50 pédiatrique 85,3%1 10,8%
ACR 70 pédiatrique 70,7%1 8,1%
ACR 90 pédiatrique 37,3%1 5,4%

1p< ,0001, tocilizumab par rapport au placebo
Effets systémiques
Chez les patients traités par tocilizumab, 85% ayant présenté de la fièvre due à l'AJIs à l'inclusion n'en avaient plus (pas de température ≥ 37,5 °C au cours des 14 jours précédents) à la semaine 12 versus 21% des patients sous placebo (p< ,0001).
La diminution de la douleur a été évaluée selon la modification de la moyenne ajustée de l'EVA douleur à 12 semaines de traitement. Une réduction de 41 points sur une échelle de 0 - 100 a été observée dans le groupe tocilizumab versus une réduction de 1 point pour les patients sous placebo (p< ,0001).
Réduction de la dose de corticoïdes
Une réduction de la dose des corticoïdes était autorisée chez les patients atteignant une réponse ACR70 pédiatrique. Dix-sept (24%) des patients traités par tocilizumab versus 1 (3%) patient sous placebo ont pu réduire leur dose de corticoïdes d'au moins 20% sans présenter par la suite de rechute (ACR30 pédiatrique) ou la survenue de symptômes systémiques à la semaine 12 (p=0,028). Cette
épargne de corticoïdes s'est poursuivie au cours de la phase d'extension et 44 patients ont arrêté les corticoïdes oraux à la semaine 44, tout en maintenant des réponses ACR pédiatrique.
Résultats relatifs à l'état de santé et à la qualité de vie
À la semaine 12, le pourcentage de patients traités par tocilizumab présentant une amélioration minimale cliniquement pertinente du score CHAQ-DI (questionnaire d'évaluation de l'état de santé chez l'enfant) (définie par une diminution du score total individuel ≥ 0,13) était significativement plus élevé que chez les patients sous placebo, 77% versus 19% (p< ,0001).
Paramètres biologiques
Cinquante patients sur soixante-quinze (67%) traités par tocilizumab avaient un taux d'hémoglobine < LIN à l'inclusion. Quarante (80%) de ces patients ont présenté une correction de leur anémie (normalisation de l'hémoglobine) à la semaine 12, contre 2 patients sur 29 (7%) sous placebo ayant présenté un taux d'hémoglobine < LIN à l'inclusion (p< ,0001).
Patients atteints d'AJIp
Efficacité clinique
L'efficacité du tocilizumab a été évaluée dans l'étude WA19977 menée en 3 phases, incluant une extension en ouvert chez des enfants atteints d'AJIp active. La première phase consistait en une phase initiale de 16 semaines de traitement actif par tocilizumab (n=188), suivie par la Phase II (n=163), à savoir une période de 24 semaines de traitement randomisé en double aveugle, contrôlé versus
t
les
patients ≥ 30 kg inclus dans l'essai ont reçu 4 doses de tocilizumab à la posologie de 8 mg/ kg par voie
intraveineuse toutes les 4 semaines. Les patients < 0 kg ont été randomisés dans la proportion 1 :1
pour recevoir du tocilizumab par voie intraveineuse soit à la posologie de 8 mg/kg soit de 10 mg/k
toutes les 4 semaines pendant 16 semaines (4 doses). Les patients ayant terminé la Phase I de l'étude e
ayant obtenu au moins une réponse ACR30 pédiatrique à la semaine 16 (comparée à la valeur à

l'inclusion) sont entrés dans la période en aveugle (Phase II) de l'étude. Dans la Phase II, les patients
s
ont été randomisés dans la proportion 1 :1 soit sous tocilizumab (même dose que celle reçue dans la
Phase I) soit sous placebo. Les patients ont été stratifiés en fonction de la prise concomitante de MTX
et de la prise concomitante de corticoïdes. Chaque patient a poursuivi la Phase II de l'étude jusqu'à la
semaine 40 ou jusqu'à ce qu'il ait présenté une poussée définie par une aggravation de 30% des
critères ACR pédiatrique (par rapport à la semaine 16), justifiant le passage à un traitement de secour
par tocilizumab (même dose que celle reçue dans la Phase I).

Réponse clinique
Le critère de jugement principal était la proportion de patients présentant une poussée ACR30 pédiatrique à la semaine 40, par rapport à la semaine 16. Quarante-huit pour cent (48,1%, 39/81) des patients traités par placebo ont présenté une poussée, comparés à 25,6% (21/82) des patients traités par tocilizumab. Cette différence était statistiquement significative (p=0,0024).
A la fin de la première phase, les réponses ACR 30, 50, 70 et 90 pédiatrique ont été respectivement de 89,4%, 83,0%, 62,2% et 26,1%.
Durant la phase en double aveugle (Phase II), les pourcentages de patients atteignant des réponses ACR 30, 50 et 70 pédiatrique à la semaine 40, par rapport à l'inclusion sont présentés dans le tableau 9. Dans cette analyse statistique, les patients ayant eu une poussée (et ayant reçu le traitement de secours tocilizumab) pendant la Phase II ou étant sortis d'étude, ont été considérés comme non répondeurs. Une analyse supplémentaire des réponses ACR pédiatriques, prenant en compte les données observées à la semaine 40, indépendamment de la présence ou non d'une poussée, a montré que 95,1% des patients ayant reçu un traitement continu par tocilizumab ont obtenu au moins une réponse ACR 30 pédiatrique à la semaine 40.
Tableau 9. Taux de réponse ACR pédiatrique à la Semaine 40 par rapport à l'inclusion (% patients)
Taux de réponse Tocilizumab
N = 82
Placebo
N = 81
ACR 30 pédiatrique 74,4% 54,3%
ACR 50 pédiatrique 73,2% 51,9%
ACR 70 pédiatrique 64,6% 42,0%

p< 0,01, tocilizumab versus placebo
Le nombre d'articulations actives a été significativement réduit par rapport à l'inclusion, chez les patients recevant du tocilizumab comparé au placebo (variation de la moyenne ajustée de -14,3 versus -11,4, p=0,0435). L'évaluation globale de l'activité de la maladie par le médecin, mesurée sur une échelle de 0 - 100 mm, a montré une réduction plus importante de l'activité de la maladie sous tocilizumab comparée au placebo (variation de la moyenne ajustée de -45,2 versus -35,2, p=0,0031).
La réduction de la moyenne ajustée de l'EVA douleur après 40 semaines de traitement par tocilizumab a été de 32,4 mm sur une échelle de 0 - 100 mm versus une réduction de 22,3 mm pour les patients sous placebo (réduction statistiquement significative (p=0,0076)).
Les taux de réponse ACR étaient numériquement plus faibles chez les patients ayant reçu au préalable un traitement biologique, tel que décrit dans le Tableau 10 ci-dessous.
Tableau 10. Patients présentant une poussée ACR30 pédiatrique et patients présentant une réponse ACR 30/50/70/90 pédiatrique à la semaine 40, en fonction de l'utilisation antérieure d'un traitement biologique (Population en intention de traiter (ITT) - Partie II de l'étude) (Nombre et proportion)
Placebo TCZ
Utilisation antérieure d'un
biologique
Oui (N = 23)
n (%)
Non (N = 58)
n (%)
Oui (N = 27)
n (%)
Non (N = 55)
n (%)
Poussée ACR30 pédiatrique 18 (78,3) 21 (36,2) 12 (44,4) 9 (16,4)
ACR 30 pédiatrique 6 (26,1) 38 (65,5) 15 (55,6) 46 (83,6)
ACR 50 pédiatrique 5 (21,7) 37 (63,8) 14 (51,9) 46 (83,6)
ACR 70 pédiatrique 2 (8,7) 32 (55,2) 13 (48,1) 40 (72,7)
ACR 90 pédiatrique 2 (8,7) 17 (29,3) 5 (18,5) 32 (58,2)

Les patients randomisés dans le bras tocilizumab ont eu moins de poussées ACR30 et des réponses ACR globales plus élevées que les patients recevant le placebo, indépendamment de l'utilisation préalable d'un traitement biologique.
Syndrome de relargage de cytokines
L'efficacité du tocilizumab pour le traitement du SRC a été évaluée dans une analyse rétrospective des données provenant d'essais cliniques menés sur des traitements par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (tisagenlecleucel et axicabtagène ciloleucel) dans des hémopathies malignes. Les patients évaluables ont reçu 8 mg/kg de tocilizumab (12 mg/kg pour les patients < 30 kg) avec ou sans administration supplémentaire de corticoïdes à forte dose pour un SRC sévère ou menaçant le pronostic vital. Seul le premier épisode de SRC a été inclus dans cette analyse. La population évaluable pour l'efficacité dans la cohorte tisagenlecleucel incluait 28 hommes et 23 femmes (51 patients au total) avec un âge moyen de 17 ans (intervalle de 3 à 68 ans). Le délai médian entre le début du SRC et la première dose de tocilizumab était de 3 jours (intervalle de 0 à 18 jours). La résolution du SRC a été définie comme l'absence de fièvre et d'utilisation de vasoconstricteurs pendant
au moins 24 heures. Les patients étaient considérés comme des répondeurs si le SRC disparaissait dans les 14 jours suivant la première dose de tocilizumab, si pas plus de 2 doses de tocilizumab étaient nécessaires et si aucun autre médicament que le tocilizumab et les corticoïdes n'était utilisé pour le traitement. Trente-neuf patients (76,5% ; IC 95% : 62,5%-87,2%) ont été répondeurs. Dans une cohorte indépendante de 15 patients (âgés de 9 à 75 ans) atteints de SRC induit par l'axicabtagène ciloleucel, 53% des patients ont été répondeurs.
L'Agence Européenne des Médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec le tocilizumab dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans l'indication du syndrome de relargage de cytokines induit par les traitements par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (CAR-T).
COVID-19
L'Agence Européenne des Médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec le tocilizumab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de la COVID-19.

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

Aucune donnée disponible pour l'instant.

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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