Trinordiol, comprimé enrobé
Informations générales
Substances
Forme galénique
Comprimé enrobé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Prendre régulièrement et sans oubli 1 comprimé par jour au même moment de la journée, pendant 21 jours consécutifs avec un arrêt de 7 jours entre chaque plaquette.
Une hémorragie de privation débute habituellement 2 à 3 jours après la prise du dernier comprimé et peut se poursuivre après le début de la plaquette suivante.
L'ordre de prise des comprimés est le suivant : 6 comprimés de couleur brique, puis 5 comprimés blancs, puis 10 comprimés jaunes.
Population pédiatrique
Sans objet.
Mode d'administration
Début de traitement par TRINORDIOL, comprimé enrobé
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Absence de contraception hormonale le mois précédent :
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Prendre le 1 comprimé le 1 jour des règles.
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Relais d'un autre contraceptif hormonal estroprogestatif (contraceptif hormonal combiné (CHC), anneau vaginal ou dispositif transdermique (patch)) :
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Prendre le 1 comprimé le jour suivant la prise du dernier comprimé actif du contraceptif précédent ou au plus tard le jour qui suit la période habituelle d'arrêt des comprimés. Dans le cas de l'anneau vaginal ou du dispositif transdermique, prendre le 1 comprimé le jour de retrait ou au plus tard le jour prévu pour l'application du nouveau dispositif ou du nouvel anneau.
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Relais d'une contraception progestative (pilule microdosée, injectable, implant, dispositif intra-utérin [DIU] contenant un progestatif) :
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Le relais d'une contraception microdosée peut se faire à tout moment du cycle et TRINORDIOL, comprimé enrobé devra être débuté le lendemain de l'arrêt.
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Le relais d'un implant ou d'un DIU se fait le jour du retrait, et le relais d'un contraceptif injectable se fait le jour prévu pour la nouvelle injection. Dans tous les cas, il est recommandé d'utiliser une méthode complémentaire de contraception pendant les 7 premiers jours de traitement.
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Après une interruption de grossesse du premier trimestre :
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Il est possible de débuter TRINORDIOL, comprimé enrobé immédiatement. Il n'est pas nécessaire d'utiliser une méthode complémentaire de contraception.
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Après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxième trimestre :
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Le post-partum immédiat étant associé à une augmentation du risque thrombo-embolique, les contraceptifs oraux estroprogestatifs ne doivent pas être débutés moins de 21 à 28 jours après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxième trimestre. Si le traitement est commencé plus de 28 jours après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxième trimestre, il est recommandé d'utiliser une méthode complémentaire de contraception de type mécanique pendant les 7 premiers jours de traitement. Cependant, si des relations sexuelles ont déjà eu lieu, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant le début de prise de contraceptif oral estroprogestatif ou d'attendre les premières règles.
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En cas d'allaitement : voir rubrique 4.6.
Conduite à tenir en cas d'oubli d'un ou plusieurs comprimés.
La sécurité contraceptive peut être diminuée en cas d'oubli particulièrement si cet oubli augmente l'intervalle de temps entre le dernier comprimé de la plaquette en cours et le 1 comprimé de la plaquette suivante.
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Si l'oubli d'un comprimé est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, et poursuivre le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.
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Si l'oubli d'un comprimé est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de la prise, la sécurité contraceptive n'est plus assurée.
Les deux règles de base suivantes s'appliquent en cas d'oubli de prendre des comprimés :
1. La prise des comprimés ne doit jamais être interrompue pendant plus de 7 jours.
2. La prise ininterrompue de comprimés pendant 7 jours est requise pour obtenir une inhibition correcte de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
Les conseils suivants seront donc donnés en pratique :
Semaine 1
La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu'elle y pense, même si cela veut dire qu'elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés suivants à l'heure habituelle. Elle devra aussi utiliser simultanément une contraception mécanique complémentaire (exemple, un préservatif) pendant les 7 jours suivants. En cas de rapports sexuels au cours des 7 jours qui précédent, la possibilité d'une grossesse doit être envisagée. Le risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimés oubliés est important ou que la date de l'oubli est proche du début de la plaquette.
Semaine 2
La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu'elle y pense, même si cela veut dire qu'elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés à l'heure habituelle. Si les comprimés ont été pris correctement les 7 jours qui précédent le comprimé oublié, il ne sera pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives complémentaires. Toutefois si plusieurs comprimés ont été oubliés, il sera recommandé à la femme d'utiliser une autre méthode de contraception pendant 7 jours.
Semaine 3
Le risque de diminution de l'efficacité contraceptive est maximal compte tenu de l'approche de la période de 7 jours sans comprimés. Toutefois, il est possible d'empêcher la réduction de l'efficacité contraceptive en modulant la prise de comprimés. Il ne sera donc pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives complémentaires si l'on suit l'une des alternatives ci-dessous, à condition que tous les comprimés aient été pris correctement pendant les 7 jours qui précèdent le comprimé oublié. Toutefois, si cela n'est pas le cas, il sera recommandé à la femme de suivre la première des deux alternatives et d'utiliser simultanément une autre méthode de contraception pendant les 7 jours suivants.
1. La femme prendra le dernier comprimé oublié dès qu'elle y pense, même si cela veut dire qu'elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés à l'heure habituelle.
Elle commencera la plaquette suivante immédiatement après avoir pris le dernier comprimé de la plaquette courante, c'est-à-dire qu'il n'y aura pas d'interruption entre les plaquettes. L'apparition d'une hémorragie de privation avant la fin de la deuxième plaquette est peu probable mais des spottings (gouttes ou taches de sang) ou des métrorragies sont possibles les jours de prise des comprimés.
2. Il pourra aussi être conseillé à la femme d'arrêter de prendre les comprimés de la plaquette courante. Dans ce cas, elle devra observer une période sans comprimés de 7 jours maximum, y compris les jours où elle a oublié de prendre les comprimés, et continuer ensuite avec la plaquette suivante.
Si la femme a oublié des comprimés et n'a pas d'hémorragie de privation pendant la première période normale sans comprimé, la possibilité d'une grossesse devra être envisagée.
En cas de troubles gastro-intestinaux :
En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des vomissements ou une diarrhée), l'absorption d'un comprimé peut ne pas être complète ; des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises.
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Si des vomissements se produisent dans les 3-4 heures suivant la prise du comprimé, un nouveau comprimé doit être pris en remplacement dès que possible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de prise.
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Si plus de 12 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis de comprimés doivent s'appliquer (voir rubrique 4.2. « Conduite à tenir en cas d'oubli d'un ou plusieurs comprimés »).
Si la femme ne veut pas modifier le calendrier normal de prise des comprimés, elle doit prendre le(s) comprimé(s) supplémentaire(s) à partir d'une autre plaquette.
Source : BDPM
Contre-indications
Accident ischémique transitoire
Accident vasculaire cérébral
Accident vasculaire cérébral, antécédent
Allaitement
Angor
Atteinte hépatique
Atteinte hépatique, antécédent
Cancer hormonodépendant
connue ou suspectéeDiabète
avec symptômes vasculairesDyslipidémie
Déficit en antithrombine III
Déficit en protéine C
Déficit en protéine S
Embolie pulmonaire
Hyperhomocystéinémie
Hypertension artérielle
Infarctus du myocarde
Intervention chirurgicale majeure
Maladie cérébrovasculaire
Migraine, antécédent
Pancréatite
Pancréatite, antécédent
Patient à risque de thrombo-embolie artérielle
Patient à risque de thrombo-embolie veineuse
Présence d'anticorps anti-phospholipides
Résistance à la protéine C activée (RPCA)
Saignement vaginal inexpliqué
Thrombo-embolie artérielle
Thrombo-embolie artérielle, antécédent
Thrombo-embolie veineuse
Thrombo-embolie veineuse, antécédent
Thrombose veineuse profonde
Tumeur hépatique
bénigne ou maligne/évolutive ou ancienne
Source : ANSM
Interactions
estroprogestatifs contraceptifs <> millepertuisContre-indication
progestatifs contraceptifs <> millepertuisContre-indication
éthinylestradiol <> dasabuvirContre-indication
éthinylestradiol <> glécaprévir + pibrentasvirContre-indication
éthinylestradiol <> ombitasvir + paritaprévirContre-indication
estroprogestatifs contraceptifs <> inducteurs enzymatiquesAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> lamotrigineAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> modafinilAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> topiramateAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> vémurafénibAssociation DECONSEILLEE
progestatifs contraceptifs <> inducteurs enzymatiquesAssociation DECONSEILLEE
progestatifs contraceptifs <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirAssociation DECONSEILLEE
progestatifs contraceptifs <> pérampanelAssociation DECONSEILLEE
progestatifs contraceptifs <> ulipristalAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> aprépitantPrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> bosentanPrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> elvitégravirPrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> felbamatePrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> griséofulvinePrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> rufinamidePrécaution d'Emploi
lévonorgestrel <> inducteurs enzymatiquesPrécaution d'Emploi
progestatifs contraceptifs <> aprépitantPrécaution d'Emploi
progestatifs contraceptifs <> bosentanPrécaution d'Emploi
progestatifs contraceptifs <> griséofulvinePrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
TRINORDIOL n'est pas indiqué pendant la grossesse. En cas de découverte d'une grossesse sous ce médicament, son utilisation doit immédiatement être interrompue.
De nombreuses études épidémiologiques n'ont pas révélé d'augmentation du risque d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un contraceptif oral avant la grossesse.
Aucun effet tératogène n'a été observé lorsqu'un contraceptif oral combiné a été pris par erreur en début de grossesse.
L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de TRINORDIOL (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Allaitement
En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel.
Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs et estrogènes pour administration séquentielle, code ATC : G03AB03 (Système génito-urinaire et hormones sexuelles)
Estroprogestatif combiné minidosé, triphasique.
Indice de Pearl : 0,18 pour cent années femmes (26 721 cycles).
TRINORDIOL est un contraceptif oral combiné (COC) contenant de l'éthinylestradiol (EE) et du lévonorgestrel. Il a été démontré que les COC exercent leur effet en diminuant la sécrétion de gonadotrophine afin de supprimer l'activité ovarienne. L'effet contraceptif qui en résulte repose sur divers mécanismes, dont le plus important est l'inhibition de l'ovulation.
Source : BDPM
Effets indésirables
acné
aménorrhée
candidose vaginale
douleur abdominale
douleur mammaire
dysménorrhée
gonflement mammaire
humeur modifiée
infection vaginale
modification d'un ectropion du col utérin
modification des règles
modification des sécrétions vaginales
nausée
nervosité
prise de poids
rétention hydrique
tension mammaire
trouble de la libido
vomissement
écoulement mammaire
état dépressif
étourdissement
œdème
Source : ANSM
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