Triafemi, comprimé
Posologie
Voie d'administration : voie orale.
Posologie
Comment prendre TRIAFEMI
Prendre régulièrement et sans oubli 1 comprimé par jour au même moment de la journée (celui où vous risquez le moins d'oublier), pendant 21 jours consécutifs avec un arrêt de 7 jours entre deux plaquettes.
Le 1er jour d'utilisation de votre plaquette, collez l'étiquette* du jour de la semaine correspondant et prenez le comprimé numéro 1. Les jours suivants prenez les comprimés environ à la même heure de la journée, dans l'ordre chronologique jusqu'au 21ème jour.
Ensuite, vous ne prendrez plus de comprimés pendant 7 jours. Une hémorragie de privation doit apparaître pendant cet intervalle, généralement le 2ème ou le 3ème jour après la prise du dernier comprimé.
Commencez la plaquette suivante dès le 8ème jour, même si l'hémorragie de privation persiste. Vous devez toujours commencer la plaquette suivante le même jour de la semaine.
*Les étiquettes sont disponibles dans votre boite.
Mode d'administration
Comment débuter TRIAFEMI
- Début du traitement de l'acné et de la contraception orale (Pas de prise antérieure d'une contraception hormonale (au cours du mois précédent) :
La prise des comprimés doit commencer le jour 1 du cycle naturel de la femme (c'est-à-dire le premier jour de ses règles).
On peut commencer entre les jours 2-5, mais dans ce cas une méthode barrière supplémentaire est recommandée pendant les 7 premiers jours du premier cycle.
- En relais d'une contraception hormonale combinée (contraceptif oral combiné (COC), anneau vaginal ou dispositif transdermique) :
La femme doit commencer TRIAFEMI de préférence le jour après le dernier comprimé actif (le dernier comprimé contenant les substances actives) de son COC précédent, mais au plus tard le jour suivant l'intervalle sans comprimés habituel ou l'intervalle des comprimés placebo de son COC précédent.
Dans le cas où un anneau vaginal ou un dispositif transdermique a été utilisé, la femme devra commencer à prendre TRIAFEMI de préférence le jour du retrait, mais au plus tard le jour où la pose suivante est prévue.
- En relais d'une contraception par un progestatif seul (contraceptif oral, forme injectable ou implant contenant un progestatif seul) ou d'un système intra-utérin (SIU) contenant un progestatif :
La femme peut changer n'importe quel jour de la pilule progestative seule (d'un implant ou d'un SIU le jour de son retrait, d'un produit injectable quand l'injection suivante est prévue), mais doit dans tous ces cas être conseillée d'utiliser une méthode barrière supplémentaire pendant les 7 premiers jours de prise de comprimés.
- Après un avortement au cours du premier trimestre :
La femme peut commencer immédiatement. Ce faisant, elle n'a pas besoin de prendre de mesures contraceptives supplémentaires.
- Après un accouchement ou un avortement au cours du deuxième trimestre :
Les femmes doivent être informées de commencer au jour 21 à 28 après l'accouchement ou l'avortement du deuxième trimestre. En commençant plus tard, la femme devra être informée d'utiliser une méthode barrière supplémentaire pendant les 7 premiers jours. Cependant, si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, une grossesse devra être exclue avant de commencer le COC ou la femme doit attendre ses premières règles.
En cas d'allaitement, voir rubrique 4.6.
Conduite en cas d'oubli de comprimés
Si l'utilisatrice à moins de 12 heures de retard dans la prise d'un comprimé, la protection contraceptive n'est pas réduite. La femme doit prendre le comprimé dès qu'elle s'en souvient et prendre les comprimés suivants à l'heure habituelle.
Si elle a plus de 12 heures de retard dans la prise d'un comprimé, la protection contraceptive peut être réduite.
La conduite à tenir pour les comprimés oubliés peut être guidée par les deux règles de base suivantes :
1. La prise des comprimés ne doit jamais être interrompue pendant plus de 7 jours.
2. 7 jours de prise ininterrompue de comprimés sont requis pour atteindre une inhibition adéquate de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
En conséquence, les conseils suivants peuvent être donnés dans la pratique quotidienne :
- Semaine 1 (Jour 1 à 7)
La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s'en souvient, même si cela signifie de prendre deux comprimés en même temps. Elle continue ensuite à prendre les comprimés à son heure habituelle. En plus, une méthode barrière comme un préservatif doit être utilisée pendant les 7 jours suivants. Si des rapports sexuels ont eu lieu pendant les 7 jours précédents, la possibilité d'une grossesse doit être considérée. Plus il y a de comprimés oubliés et plus ils sont proches de la phase de l'intervalle sans comprimés, plus le risque de grossesse est élevé.
- Semaine 2 (Jour 8 à 14)
La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s'en souvient, même si cela signifie de prendre deux comprimés en même temps. Elle continue ensuite à prendre les comprimés à son heure habituelle. Pour autant que la femme a pris ses comprimés correctement au cours des 7 jours précédant le premier comprimé oublié, il n'est pas nécessaire d'utiliser de précautions contraceptives supplémentaires. Toutefois, si elle a oublié plus d'un comprimé, il sera conseillé à la femme d'utiliser des précautions supplémentaires pendant 7 jours.
- Semaine 3 (Jour 15 à 21)
Le risque de diminution de la fiabilité est imminent en raison de la proximité des 7 jours d'intervalle sans comprimés. Toutefois, en ajustant le schéma de prise des comprimés, une diminution de la protection contraceptive peut encore être prévenue. En suivant l'une des deux options suivantes, il n'est ainsi pas nécessaire de prendre des précautions contraceptives supplémentaires, à condition que pendant les 7 jours précédant le premier comprimé oublié la femme a pris tous les comprimés correctement. Si ce n'est pas le cas, elle doit suivre la première de ces deux options et prendre aussi des précautions supplémentaires pendant les 7 jours suivants.
1. La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s'en souvient, même si cela signifie de prendre deux comprimés en même temps. Elle continue ensuite à prendre les comprimés à son heure habituelle. La plaquette suivante doit être commencée dès que la plaquette en cours est terminée, c'est-à-dire aucun intervalle ne doit être laissé entre les plaquettes. Il est peu probable que la femme ait une hémorragie de privation jusqu'à la fin des comprimés actifs de la seconde plaquette, mais elle peut présenter des spottings ou hémorragies de rupture pendant les jours de prise des comprimés.
2. La femme devra être informée d'arrêter la prise des comprimés de la plaquette en cours. Elle devra alors avoir un intervalle sans comprimés de 7 jours, incluant les jours où elle a oublié les comprimés, et ensuite continuer avec la plaquette suivante.
Si la femme a oublié des comprimés et n'a donc pas d'hémorragie de privation lors du premier intervalle sans comprimés, la possibilité d'une grossesse doit être considérée.
Comment changer le jour de début des règles ou reporter une hémorragie de privation
Pour retarder une hémorragie de privation, la femme doit continuer avec une autre plaquette de TRIAFEMI sans intervalle sans comprimés. La prolongation peut être poursuivie aussi longtemps que souhaité jusqu'à la fin de la seconde plaquette. Durant cette prolongation la femme peut avoir une hémorragie de rupture ou des spottings. La prise habituelle de TRIAFEMI est ensuite réinstaurée après l'habituel intervalle sans comprimés de 7 jours.
Si la femme veut changer le jour de début de son hémorragie de privation à un autre jour de la semaine, on peut lui conseiller de réduire le prochain intervalle sans comprimés d'autant de jours qu'elle le souhaite. Plus l'intervalle est court, plus le risque est élevé qu'elle n'ait pas d'hémorragie de privation mais une hémorragie de rupture ou des spottings pendant la plaquette suivante (tout comme pour retarder l'hémorragie de privation).
Conseils en cas de troubles gastro-intestinaux
En cas de vomissements ou diarrhée sévère, l'absorption des substances actives peut ne pas être complète et des mesures contraceptives supplémentaires sont à prendre.
Si des vomissements ou diarrhée sévère surviennent dans les 3-4 heures après la prise d'un comprimé actif, un nouveau (remplacement) comprimé doit être pris dès que possible. Le nouveau comprimé doit être pris dans les 12 heures suivant le moment de prise habituelle si possible. Si plus de 12 heures se sont écoulées, le conseil concernant l'oubli de comprimés comme donné en rubrique 4.2 « Conduite en cas d'oubli de comprimés » est applicable. Si la femme ne souhaite pas modifier son calendrier habituel de prise de comprimés, elle doit prendre le(s) comprimé(s) supplémentaire(s) d'une autre plaquette.
Personnes âgées
L'utilisation de ce produit n'est pas indiquée chez les femmes post-ménopausées.
Population pédiatrique
TRIAFEMI est contre-indiqué chez les filles qui n'ont pas atteint l'âge de la puberté - avant la ménarche.
Source : BDPM
Contre-indications
Accident ischémique transitoire
Accident ischémique transitoire, antécédent
Accident vasculaire cérébral
Accident vasculaire cérébral, antécédent
Angor
Angor, antécédent
Atteinte hépatique
Atteinte hépatique, antécédent
Diabète
Dyslipidémie
Déficit en antithrombine III
Déficit en protéine C
Déficit en protéine S
Grossesse
Hyperhomocystéinémie
Hyperplasie de l'endomètre non traitée / active
Hypertension artérielle
Hémorragie génitale non diagnostiquée
Ictère
liée à une utilisation antérieure de la pilule.Ictère cholestatique
Immobilisation prolongée
Maladie cérébrovasculaire
Migraine, antécédent
Pancréatite
Pancréatite, antécédent
Patient à risque de thrombo-embolie artérielle
Patient à risque de thrombo-embolie veineuse
Présence d'anticorps anti-phospholipides
Résistance à la protéine C activée (RPCA)
Thrombo-embolie artérielle
Thrombo-embolie artérielle, antécédent
Thrombo-embolie veineuse
Thrombo-embolie veineuse, antécédent
Tumeur hépatique
Tumeur hépatique, antécédent
Tumeur maligne
dépendant de stéroïdes sexuelsValvulopathie cardiaque
Source : ANSM
Interactions
estroprogestatifs contraceptifs <> millepertuisContre-indication
progestatifs contraceptifs <> millepertuisContre-indication
éthinylestradiol <> dasabuvirContre-indication
éthinylestradiol <> glécaprévir + pibrentasvirContre-indication
éthinylestradiol <> ombitasvir + paritaprévirContre-indication
estroprogestatifs contraceptifs <> inducteurs enzymatiquesAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> lamotrigineAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> modafinilAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> topiramateAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> vémurafénibAssociation DECONSEILLEE
progestatifs contraceptifs <> inducteurs enzymatiquesAssociation DECONSEILLEE
progestatifs contraceptifs <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirAssociation DECONSEILLEE
progestatifs contraceptifs <> pérampanelAssociation DECONSEILLEE
progestatifs contraceptifs <> ulipristalAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> aprépitantPrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> bosentanPrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> elvitégravirPrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> felbamatePrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> griséofulvinePrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> rufinamidePrécaution d'Emploi
progestatifs contraceptifs <> aprépitantPrécaution d'Emploi
progestatifs contraceptifs <> bosentanPrécaution d'Emploi
progestatifs contraceptifs <> griséofulvinePrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Si une grossesse survient pendant l'utilisation de TRIAFEMI, le traitement doit être arrêté immédiatement. De nombreuses études épidémiologiques n'ont révélé aucun risque accru de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes qui ont pris des COC avant la grossesse, ni un effet tératogène lorsque les COC ont été pris par inadvertance pendant la grossesse.
L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de TRIAFEMI, comprimé (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Allaitement
Les COC peuvent influer sur l'allaitement, car ils peuvent en réduire la quantité et modifier la composition du lait maternel.
Par conséquent, l'utilisation de COC ne devrait généralement pas être recommandée avant que la mère qui allaite ait complètement sevré son enfant. De petites quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent être excrétées avec le lait lors de l'utilisation de COC. Ces quantités peuvent affecter l'enfant.
Fertilité
TRIAFEMI est indiqué pour la prévention de la grossesse. Pour des informations sur le retour à la fertilité, voir rubrique 5.1.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : progestatifs et estrogènes pour administration séquentielle, code ATC : G03AB09
Estroprogestatif combiné minidosé, triphasique.
Le norgestimate est un progestatif de 3 génération appartenant à la classe thérapeutique des gonanes.
Mécanisme d'action
TRIAFEMI agit par inhibition des gonadotrophines grâce aux actions oestrogéniques et progestatives de l'éthinylestradiol et du norgestimate. Le principal mécanisme d'action est l'inhibition de l'ovulation. Des modifications au niveau de la glaire cervicale, de la motilité des trompes de Fallope et de l'endomètre peuvent également contribuer à l'efficacité du produit.
Effets pharmacodynamiques
Des études de liaison de la SHBG (globuline liant les hormones sexuelles) ainsi que des études chez l'animal et chez l'homme ont montré que le norgestimate et la norelgestromine, principal métabolite sérique du norgestimate après administration orale, exercent une activité progestative élevée avec une androgénicité intrinsèque minimale, qui illustre l'action sélective de TRIAFEMI. Le norgestimate, en association avec l'éthinylestradiol, ne neutralise pas l'augmentation de la SHBG induite par les œstrogènes, ce qui entraine une baisse des taux de testostérone libre dans le sérum par rapport aux valeurs initiales.
Efficacité et sécurité clinique
L'indice de Pearl de cet estroprogestatif (nombre de grossesses pour 100 années femmes) est de 0 à 0,77 % en fonction des études (48 598 cycles). L'indice de Pearl tient compte de toutes les grossesses survenues au cours des études y compris chez les femmes n'ayant pas pris correctement les comprimés (oublis).
TRIAFEMI a été testé contre un placebo au cours de 2 études cliniques randomisées et en double aveugle chez des femmes présentant une acné légère à modérée. TRIAFEMI n'a pas été testé contre un autre traitement hormonal antiacnéique.
A partir de travaux in vitro sur des lignées cellulaires humaines transfectées exprimant le récepteur aux androgènes, les propriétés suivantes ont été démontrées mais n'ont pas fait l'objet d'études in vivo:
-
le norgestimate et le déacetyl-norgestimate présentent une inhibition compétitive avec les androgènes pour la liaison au récepteur (sur des cellules PALM de cancer prostatique: PC3 Androgen Luciferase MMTV);
-
le norgestimate et le déacetyl-norgestimate réduisent le transfert cyto-nucléaire des complexes androgènes-récepteur des androgènes (sur des cellules de mammifères COS7);
-
le norgestimate et le déacetyl-norgestimate inhibent faiblement l'activité transcriptionnelle de la luciférase induite par les androgènes (sur des cellules humaines de cancer prostatique PALM) à faible concentration.
Source : BDPM
Effets indésirables
altération de l'humeur
aménorrhée
céphalée
hémorragie intermenstruelle
irritabilité
irritation oculaire
jambe lourde
nausée
oligoménorrhée
prise de poids
tension mammaire
trouble de la libido
état dépressif
Source : ANSM
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