Tobramycine 0,3 % (3 mg/ml) collyre en solution

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Collyre en solution

  • Voie d'administration

    Voie ophtalmique

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Posologie

Adultes

Instiller 1 goutte 3 à 8 fois par jour dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l'œil.

Dans les infections plus sévères, instiller 1 goutte dans l'œil toutes les heures jusqu'à amélioration, puis réduire progressivement les doses.

Durée du traitement : 5 à 15 jours.

Population pédiatrique

TOBREX 0,3 %, collyre en solution peut être administré aux enfants âgés d'un an ou plus à la même dose que celle préconisée pour les adultes. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.1. La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins d'un an n'ont pas été établies et aucune donnée n'est disponible.

Mode d'administration

En instillation oculaire.

Après ouverture du bouchon, si le dispositif de sécurité du col du flacon s'est cassé, retirez-le avant d'utiliser ce produit.

Le passage systémique du médicament peut être réduit par occlusion nasolacrymale ou par fermeture des paupières pendant 2 minutes. Cette méthode peut contribuer à diminuer les effets indésirables systémiques et à augmenter l'efficacité locale.

En cas d'utilisation de plusieurs collyres, les instillations doivent être espacées d'au moins 5 minutes. Les pommades ophtalmiques doivent être administrées en dernier.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Grossesse

  • Port de lentilles de contact

  • Traitement prolongé

interactions

Interactions

aminosides <> ataluren
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de potentialisation de la toxicité rénale de l’aminoside.
Conduite à tenir
-
aminosides <> autres aminosides
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque accru de néphrotoxicité et d'ototoxicité (l'ototoxicité est cumulative en cas d'administrations successives).
Conduite à tenir
Contre-indication : - en cas d'administration simultanée
aminosides <> botulique (toxine)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation à partir des effets observés au cours du botulisme).
Conduite à tenir
Utiliser un autre antibiotique.
aminosides <> polymyxine B
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Addition des effets néphrotoxiques.
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte avec une justification bactériologique indiscutable.
aminosides <> céfalotine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
L'augmentation de la néphrotoxicité des aminosides par la céfalotine est discutée.
Conduite à tenir
Surveillance de la fonction rénale.
aminosides <> diurétiques de l'anse
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des risques néphrotoxiques et ototoxiques de l'aminoside (insuffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée par le diurétique).
Conduite à tenir
Association possible sous contrôle de l'état d'hydratation, des fonctions rénale et cochléovestibulaire, et éventuellement, des concentrations plasmatiques de l'aminoside.
aminosides <> amphotéricine B
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque accru de néphrotoxicité.
Conduite à tenir
-
aminosides <> ciclosporine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous ciclosporine seule, avec majoration du risque néphrotoxique.
Conduite à tenir
-
aminosides <> organoplatines
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Addition des effets néphrotoxiques et/ou ototoxiques, notamment en cas d'insuffisance rénale préalable.
Conduite à tenir
-
aminosides <> tacrolimus
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous tacrolimus seul (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).
Conduite à tenir
-
médicaments néphrotoxiques <> autres médicaments néphrotoxiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la néphrotoxicité.
Conduite à tenir
-
médicaments ototoxiques <> autres médicaments ototoxiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration de l'ototoxicité.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées de la tobramycine chez la femme enceinte.

Cependant des cas d'atteintes cochléovestibulaires ont été rapportés chez des nouveau-nés de mères traitées par voie générale avec d'autres aminosides.

La tobramycine traverse le placenta après administration intraveineuse chez des femmes enceintes.

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

TOBREX 0,3 %, collyre en solution n'est pas recommandé pendant la grossesse.

Allaitement

La tobramycine est excrétée dans le lait maternel après administration par voie systémique.

Le passage des aminosides dans le lait maternel après administration ophtalmique est mal connu mais probablement faible. L'absorption de ces substances par le tractus digestif du nouveau-né est considérée comme négligeable. Leur présence dans l'intestin du nouveau-né peut provoquer une destruction de la flore digestive et entrainer la survenue de candidoses ou de diarrhées. De plus, l'oto-néphrotoxicité des aminosides constitue un risque potentiel supplémentaire.

En conséquence, en cas de prescription de ce médicament, l'allaitement est déconseillé.

Fertilité

Aucune étude n'a été réalisée afin d'évaluer l'effet de TOBREX 0,3 %, collyre en solution sur la fertilité chez l'Homme.

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : antibiotiques ophtalmologiques, code ATC : S01AA12.

La tobramycine est un antibiotique appartenant à la famille des aminosides et exerce un effet bactéricide en interférant sur la synthèse des protéines des cellules bactériennes. La tobramycine appartient au groupe d'antibiotique à l'origine d'un effet post-antibiotique maintenant la suppression de la croissance bactérienne après arrêt du traitement et l'absence de concentration sanguine de l'antibiotique.

Une résistance croisée avec d'autres aminosides (la néomycine, la gentamicine) est possible.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 4 mg/l et R > 8 mg/l.

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en Europe est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

<table> <tbody><tr> <td colspan="2">

Catégories

</td> <td> Fréquence de résistance acquise en Europe (&gt; 10 %) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> ESPECES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Corynebacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Listeria monocytogenes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Staphylococcus aureus méticilline-sensible </td> <td> 0 - 12 % </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Staphylocoque coagulase-négative </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> méticilline-sensible </td> <td> 0 - 20 % </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Acinetobacter </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Acinetobacter baumanii </td> <td> 0 - 40 % </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Branhamella catarrhalis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Campylobacter </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Citrobacter freundii </td> <td> 0 - 16 % </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Citrobacter koseri </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Enterobacter aerogenes </td> <td> 0 - 65 % </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Enterobacter cloacae </td> <td> 0 - 14 % </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Escherichia coli </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Haemophilus influenzae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Klebsiella </td> <td> 0 - 11 % </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Morganella morganii </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Proteus mirabilis </td> <td> 0 - 12 % </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Proteus vulgaris </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Pseudomonas aeruginosa </td> <td> 0 - 36 % </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Salmonella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Serratia </td> <td> 0 - 66 % </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Shigella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Yersinia </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> ESPèCES MODéRéMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) Aérobies à Gram négatif Pasteurella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Catégories </td> <td colspan="2"> </td> </tr> <tr> <td> ESPèCES RéSISTANTES Aérobies à Gram positif Entérocoques Nocardia asteroïdes Staphylococcus méti-R\* Streptococcus Aérobies à Gram négatif Alcaligenes denitrificans Burkholderia cepacia Flavobacterium sp. Providencia stuartii Stenotrophomonas maltophilia Anaérobies Bactéries anaérobies strictes Autres Chlamydia Mycoplasmes Rickettsies </td> <td colspan="2"> </td> </tr> <tr> <td></td> <td></td> <td></td> </tr> </tbody></table>

* La fréquence de résistance à la méticilline peut atteindre 50 % de l'ensemble des staphylocoques dans certains pays européens et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de la tobramycine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

Population pédiatrique

Plus de 600 patients pédiatriques ont reçu lors de 10 études cliniques, de la tobramycine sous forme de collyre ou de pommade ophtalmique pour le traitement de la conjonctivite bactérienne, de la blépharite, ou de la blépharoconjonctivite. Ces patients étaient âgés de 1 an à 18 ans. Dans l'ensemble, le profil d'innocuité chez les patients pédiatriques était comparable à celui des patients adultes. Pour les enfants de moins de 1 an, aucune recommandation de posologie ne peut être proposée compte tenu du manque de données.

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • gêne oculaire

  • hyperémie oculaire

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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