Tepkinly 4 mg / 0,8 ml, solution à diluer injectable
Informations générales
Substance
Forme galénique
Solution à diluer injectable
Voie d'administration
Voie sous-cutanée
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Tepkinly doit être administré uniquement sous la supervision d’un professionnel de santé qualifié dans l’utilisation des traitements anticancéreux. Au moins 1 dose de tocilizumab à utiliser en cas de SRC doit être disponible avant l’administration d’epcoritamab lors du cycle 1. L’accès à une dose supplémentaire de tocilizumab dans les 8 heures suivant l’utilisation de la dose précédente de tocilizumab doit être possible.
Posologie
Prémédication et schéma posologique recommandés
Tepkinly doit être administré en cycles de 28 jours conformément au schéma d’escalade de dose mentionné dans le Tableau 1 pour les patients atteints d’un lymphome diffus à grandes cellules B et
dans le Tableau 2 pour les patients atteints d’un lymphome folliculaire.
Tableau 1 Schéma d’escalade de dose de Tepkinly en deux étapes pour les patients atteints d’un lymphome diffus à grandes cellules B
Schéma posologique Cycle de traitement Jours Dose d’epcoritamab (mg)a Hebdomadaire Cycle 1 1 0,16 mg (dose 1 de l’escalade de dose) 8 0,8 mg (dose 2 de l’escalade de dose) 15 48 mg (première dose complète) 22 48 mg Hebdomadaire Cycles 2 - 3 1, 8, 15, 22 48 mg Toutes les Cycles 4 - 9 1, 15 48 mg deux semaines Toutes les Cycles 10 + 1 48 mg quatre semaines a 0,16 mg est une dose d’amorçage, 0,8 mg est une dose intermédiaire et 48 mg est une dose complète.
Tableau 2 Schéma d’escalade de dose de Tepkinly en trois étapes pour les patients atteints d’un lymphome folliculaire
Schéma posologique Cycle de traitement Jours Dose d’epcoritamab (mg)a Hebdomadaire Cycle 1 1 0,16 mg (dose 1 de l’escalade de dose) 8 0,8 mg (dose 2 de l’escalade de dose) 15 3 mg (dose 3 de l’escalade de dose) 22 48 mg (première dose complète) Hebdomadaire Cycles 2 - 3 1, 8, 15, 22 48 mg Toutes les Cycles 4 - 9 1, 15 48 mg deux semaines Toutes les Cycles 10 + 1 48 mg quatre semaines a 0,16 mg est une dose d’amorçage, 0,8 mg est une première dose intermédiaire, 3 mg est une seconde dose intermédiaire et 48 mg est une dose complète. Tepkinly doit être administré jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité inacceptable.
Les détails sur la prémédication recommandée pour le syndrome de relargage de cytokines (SRC) sont présentés dans le Tableau 3.
Tableau 3 Prémédication avant l’administration d’epcoritamab
Cycle Patients nécessitant Prémédication Administration une prémédication Cycle 1 Tous les patients Dexaméthasoneb (15 mg par • 30 à 120 minutes avant voie orale ou intraveineuse) chaque administration ou prednisolone (100 mg par hebdomadaire voie orale ou intraveineuse) d’epcoritamab ou équivalent • Et pendant trois jours consécutifs après chaque administration hebdomadaire d’epcoritamab au cycle 1 • Diphénhydramine • 30 à 120 minutes avant (50 mg par voie orale chaque administration ou intraveineuse) ou hebdomadaire équivalent d’epcoritamab • Paracétamol (650 à 1 000 mg par voie orale) Cycle 2 et Patients ayant Dexaméthasoneb (15 mg par • 30 à 120 minutes avant suivants présenté un SRC de voie orale ou intraveineuse) l’administration suivante grade 2 ou 3a avec la ou prednisolone (100 mg par d’epcoritamab après un dose précédente voie orale ou intraveineuse) événement de SRC de ou équivalent grade 2 ou 3a • Et pendant trois jours consécutifs après l’administration suivante d’epcoritamab, jusqu’à ce que l’epcoritamab soit administré sans survenue d’un SRC, quel que soit le grade a Les patients arrêteront définitivement l’epcoritamab après un événement de SRC de grade 4. b Selon les données de la cohorte d’optimisation de la dose de l’étude GCT3013-01, la dexaméthasone est le corticoïde à privilégier pour la prophylaxie du SRC.
Une prophylaxie contre la pneumonie à Pneumocystis jirovecii (PCP) et contre les infections à herpèsvirus est fortement recommandée, surtout en cas d’utilisation concomitante de corticoïdes.
Tepkinly doit être administré à des patients correctement hydratés.
Il est fortement recommandé à tous les patients de respecter les recommandations d’hydratation suivantes au cours du cycle 1, sauf contre-indication médicale : • Apport hydrique de 2 à 3 L pendant les 24 heures précédant chaque administration d’epcoritamab • Suspendre la prise de médicaments anti-hypertenseurs pendant les 24 heures précédant chaque administration d’epcoritamab • Administrer 500 mL de liquides isotoniques par voie intraveineuse (IV) le jour de l’administration d’epcoritamab, avant l'administration de la dose ; ET • Apport hydrique de 2 à 3 L pendant les 24 heures suivant chaque administration d’epcoritamab.
Il est recommandé d’hydrater les patients présentant un risque accru de syndrome de lyse tumorale clinique (SLTC) et de leur administrer un traitement prophylactique à base d’un agent hypo- uricémiant.
Les patients doivent être surveillés afin que les signes et les symptômes d’un SRC et/ou d’un syndrome de neurotoxicité lié aux cellules effectrices de l’immunité (ICANS) après l’administration d’epcoritamab puissent être détectés et pris en charge conformément aux recommandations de bonne pratique actuelles. Les patients doivent être avertis des signes et symptômes associés au SRC et à l’ICANS et de la nécessité de consulter immédiatement un médecin en cas de survenue de ces signes ou symptômes à tout moment (voir rubrique 4.4).
Les patients atteints d’un LDGCB doivent être hospitalisés pendant 24 heures après l’administration de la dose de 48 mg du cycle 1 jour 15 afin que l’apparition de signes et symptômes de SRC et/ou ICANS puisse être surveillée.
Modifications posologiques et prise en charge des effets indésirables
Syndrome de relargage de cytokines (SRC) Les patients traités par epcoritamab peuvent présenter un SRC. Rechercher et traiter les autres causes éventuelles de fièvre, d’hypoxie et d’hypotension. En cas de suspicion d’un SRC, prendre en charge conformément aux recommandations figurant dans le Tableau 4. Les patients qui présentent un SRC doivent être surveillés plus fréquemment au cours de l’administration suivante d’epcoritamab.
Tableau 4 Définition des grades de SRC et prise en charge recommandée
Gradea Traitement recommandé Modification de la dose d’epcoritamab Grade 1 Fournir des soins de support tels que des Suspendre l’epcoritamab • Fièvre (température ≥ 38 °C) antipyrétiques et une hydratation par jusqu’à la résolution de voie intraveineuse l’événement de SRC
La dexaméthasoneb peut être initiée
En cas d’âge avancé, de charge tumorale
élevée, de cellules tumorales circulantes,
de fièvre réfractaire aux antipyrétiques
• un traitement anti-cytokinique,
le tocilizumabd, doit être
envisagé
Pour un SRC avec un ICANS
concomitant, se référer au Tableau 5
Grade 2 Fournir des soins de support tels que des Suspendre l’epcoritamab • Fièvre (température ≥ 38 °C) antipyrétiques et une hydratation par jusqu’à la résolution de voie intraveineuse l’événement de SRC et La dexaméthasoneb doit être envisagée • Hypotension ne nécessitant pas de vasopresseurs Un traitement anti-cytokinique, le tocilizumabd, est recommandé et/ou Si le SRC est réfractaire à la • Hypoxie nécessitant une dexaméthasone et au tocilizumab : oxygénothérapiee à bas débit • d’autres immunosuppresseurs g par canule nasale ou et de la méthylprednisolone à insufflateur 1 000 mg/jour par voie intraveineuse doivent être
Gradea Traitement recommandé Modification de la dose d’epcoritamab administrés jusqu’à l’amélioration clinique
Pour un SRC avec un ICANS
concomitant, se référer au Tableau 5
Grade 3 Fournir des soins de support tels que des Suspendre l’epcoritamab • Fièvre (température ≥ 38 °C) antipyrétiques et une hydratation par jusqu’à la résolution de voie intraveineuse l’événement de SRC et La dexaméthasonec doit être administrée En cas de SRC de grade 3 • Hypotension nécessitant un qui dure plus de 72 heures, vasopresseur avec ou sans Un traitement anti-cytokinique, le l’epcoritamab doit être vasopressine tocilizumabd, est recommandé interrompu.
et/ou Si le SRC est réfractaire à la En cas de plus de 2 dexaméthasone et au tocilizumab : événements distincts de SRC • Hypoxie nécessitant une • d’autres immunosuppresseurs g de grade 3, même si chaque oxygénothérapief à haut débit et de la méthylprednisolone à événement s'est résolu en par canule nasale, masque 1 000 mg/jour par voie grade 2 dans les 72 heures, facial, masque sans intraveineuse doivent être l'epcoritamab doit être réinspiration ou masque administrés jusqu’à interrompu. Venturi l’amélioration clinique
Pour un SRC avec un ICANS
concomitant, se référer au Tableau 5
Grade 4 Fournir des soins de support tels que des Arrêter définitivement • Fièvre (température ≥ 38 °C) antipyrétiques et une hydratation par l’epcoritamab voie intraveineuse et La dexaméthasonec doit être administrée • Hypotension nécessitant ≥ 2 vasopresseurs (à Un traitement anti-cytokinique, le l’exclusion de la vasopressine) tocilizumabd, est recommandé
et/ou Si le SRC est réfractaire à la dexaméthasone et au tocilizumab : • Hypoxie nécessitant une • d’autres immunosuppresseurs g ventilation en pression positive et de la méthylprednisolone à (ex : CPAP, BiPAP, intubation 1 000 mg/jour par voie et ventilation artificielle) intraveineuse doivent être administrés jusqu’à l’amélioration clinique
Pour un SRC avec un ICANS
concomitant, se référer au Tableau 5
a Grades du SRC déterminés selon les critères de consensus de l’ASTCT b La dexaméthasone doit être administrée à raison de 10 à 20 mg par jour (ou équivalent) c La dexaméthasone doit être administrée à raison de 10 à 20 mg par voie intraveineuse toutes les 6 heures d Tocilizumab 8 mg/kg par voie intraveineuse pendant 1 heure (ne pas dépasser 800 mg par dose). Répéter l’administration de tocilizumab après au moins 8 heures si nécessaire. Maximum de 2 doses par période de 24 heures
Gradea Traitement recommandé Modification de la dose d’epcoritamab e Une oxygénothérapie à bas débit fournit < 6 L d’oxygène/minute f Une oxygénothérapie à haut débit fournit ≥ 6 L d’oxygène/minute g Riegler L et al (2019)
Syndrome de neurotoxicité lié aux cellules effectrices de l’immunité (ICANS)
Les patients doivent être surveillés pour détecter les signes et symptômes d’un ICANS. Les autres causes de symptômes neurologiques doivent être exclues. En cas de suspicion d’un ICANS, prendre en charge conformément aux recommandations figurant dans le Tableau 5.
Tableau 5 Recommandations de prise en charge selon le grade d’ICANS
Gradea Traitement recommandé Modification de la dose d’epcoritamab Grade 1b Traitement par dexaméthasoned Suspendre Score ICEc 7-9 b l’epcoritamab ou, diminution du niveau de Envisager des médicaments anticonvulsivants non jusqu’à la conscienceb : s’éveille sédatifs (ex : lévétiracétam) jusqu’à la résolution de résolution de spontanément l’ICANS l’événement
Pas de SRC concomitant :
• traitement anti-cytokinique non recommandé
Pour un ICANS avec un SRC concomitant :
• traitement par dexaméthasoned
• choisir des immunosuppresseurse autres que le
tocilizumab, si possible
Grade 2b Traitement par dexaméthasonef Suspendre Score ICEc 3-6 l’epcoritamab ou, diminution du niveau de Envisager des médicaments anticonvulsivants non jusqu’à la conscienceb : s’éveille à la voix sédatifs (ex : lévétiracétam) jusqu’à la résolution de résolution de l’ICANS l’événement
Pas de SRC concomitant :
• traitement anti-cytokinique non recommandé
Pour un ICANS avec un SRC concomitant :
• traitement par dexaméthasoned
• choisir des immunosuppresseurse autres que le
tocilizumab, si possible
Grade 3b Traitement par dexaméthasoneg Arrêter Score ICEc 0-2 • En cas d’absence de réponse, instaurer la définitivement ou, diminution du niveau de méthylprednisolone à 1 000 mg/jour l’epcoritamab conscienceb : s’éveille seulement Envisager des médicaments anticonvulsivants non au stimulus tactile, sédatifs (ex : lévétiracétam) jusqu’à la résolution de ou l’ICANS
convulsionsb, soit : Pas de SRC concomitant : • toute crise convulsive • traitement anti-cytokinique non recommandé clinique, focale ou Pour un ICANS avec un SRC concomitant :
Gradea Traitement recommandé Modification de la dose d’epcoritamab généralisée, qui disparaît • traitement par dexaméthasone rapidement, o En cas d’absence de réponse, instaurer ou la méthylprednisolone à 1 000 mg/jour • des crises non convulsives à • choisir des immunosuppresseurse autres que le l’électroencéphalogramme tocilizumab, si possible (EEG) qui disparaissent avec une intervention, ou augmentation de la pression intracrânienne : œdème focal/localb sur neuro-imageriec
Grade 4b Traitement par dexaméthasoneg Arrêter Score ICEc, b 0 • En cas d’absence de réponse, instaurer la définitivement méthylprednisolone à 1 000 mg/jour l’epcoritamab ou, diminution du niveau de conscienceb soit : Envisager des médicaments anticonvulsivants non • le patient ne peut pas être sédatifs (ex : lévétiracétam) jusqu’à la résolution de réveillé ou a besoin de stimuli l’ICANS tactiles vigoureux ou répétés pour se réveiller, ou Pas de SRC concomitant : • stupeur ou coma, ou • traitement anti-cytokinique non recommandé
convulsionsb, soit : Pour un ICANS avec un SRC concomitant : • convulsions prolongées • traitement par dexaméthasone mettant en jeu le pronostic o En cas d’absence de réponse, instaurer vital (> 5 minutes), ou la méthylprednisolone à 1 000 mg/jour • convulsions cliniques ou • choisir des immunosuppresseurse autres que le électriques répétitives sans tocilizumab, si possible retour à l’état initial entre- temps, ou
troubles moteursb : • faiblesse motrice focale profonde telle qu’une hémiparésie ou une paraparésie, ou augmentation de la pression intracrânienne/œdème cérébralb, avec des signes/symptômes tels que : • œdème cérébral diffus à la neuro-imagerie, ou • posture de décérébration ou de décortication, ou • paralysie du nerf crânien VI, ou • œdème papillaire, ou • triade de cushing a Grades ICANS déterminés selon les critères de consensus de l’ASTCT pour l’ICANS
Gradea Traitement recommandé Modification de la dose d’epcoritamab b Le grade ICANS est déterminé par l’événement le plus grave (score ICE, niveau de conscience, convulsions, troubles moteurs, PIC élevée/œdème cérébral) non attribuable à une autre cause c Si le patient est éveillé et capable d’effectuer l’évaluation de l’encéphalopathie associée aux cellules effectrices de l’immunité (ICE), évaluer : orientation (année, mois, ville, hôpital = 4 points) ; dénomination (nommer 3 objets, ex : montrer une horloge, un stylo, un bouton = 3 points) ; suivre des ordres (ex : « montrez-moi 2 doigts » ou « fermez les yeux et tirez la langue » = 1 point) ; écriture (capacité à écrire une phrase standard = 1 point) ; et attention (compter à rebours à partir de 100 par dix = 1 point). Si le patient n’est pas éveillé et n’est pas en mesure d’effectuer l’évaluation ICE (ICANS de grade 4) = 0 point. d La dexaméthasone doit être administrée à raison de 10 mg par voie intraveineuse toutes les 12 heures e Riegler et al (2019) f Dexaméthasone à raison de 10 à 20 mg par voie intraveineuse toutes les 12 heures g Dexaméthasone à raison de 10 à 20 mg par voie intraveineuse toutes les 6 heures
Tableau 6 Modifications de la dose recommandée en cas d’autres effets indésirables
Effet indésirable1 Sévérité1 Action Infections (voir rubrique 4.4) Grades 1-4 • Suspendre l’administration d’epcoritamab chez les patients atteints d’une infection active, jusqu’à ce que l’infection soit résolue • En cas de grade 4, envisager l’arrêt définitif d’epcoritamab Neutropénie ou neutropénie Nombre absolu de • Suspendre l’administration fébrile (voir rubrique 4.8) neutrophiles inférieur à d’epcoritamab jusqu’à ce que le 0,5 x 109/L nombre absolu de neutrophiles soit supérieur ou égal à 0,5 x 109/L Thrombopénie (voir rubrique Nombre de plaquettes • Suspendre l’administration 4.8) inférieur à 50 x 109/L d’epcoritamab jusqu’à ce que le nombre de plaquettes soit supérieur ou égal à 50 x 109/L Autres effets indésirables (voir Grade 3 ou plus • Suspendre l’administration rubrique 4.8) d’epcoritamab jusqu’à ce que la toxicité revienne au grade 1 ou à l’état initial 1 Selon les critères National Cancer Institute Common Terminology Criteria for Adverse Events (NCI CTCAE), Version 5.0.
Omission ou retard de dose
Lymphome diffus à grandes cellules B Un cycle de réamorçage (identique au cycle 1, avec une prophylaxie standard du SRC) est nécessaire :
• si plus de 8 jours se sont écoulés entre la dose d’amorçage (0,16 mg) et la dose
intermédiaire (0,8 mg), ou
• si plus de 14 jours se sont écoulés entre la dose intermédiaire (0,8 mg) et la première dose
complète (48 mg), ou
• si plus de 6 semaines se sont écoulées entre deux doses complètes (48 mg)
Après le cycle de réamorçage, le patient doit reprendre le traitement par le jour 1 du cycle de traitement suivant prévu (cycle suivant celui au cours duquel la dose a été retardée).
Lymphome folliculaire Un cycle de réamorçage (identique au cycle 1, avec une prophylaxie standard du SRC) est nécessaire :
• si plus de 8 jours se sont écoulés entre la dose d’amorçage (0,16 mg) et la première dose
intermédiaire (0,8 mg), ou
• si plus de 8 jours se sont écoulés entre la première dose intermédiaire (0,8 mg) et la
seconde dose intermédiaire (3 mg), ou
• si plus de 14 jours se sont écoulés entre la seconde dose intermédiaire (3 mg) et la
première dose complète (48 mg), ou
• si plus de 6 semaines se sont écoulées entre deux doses complètes (48 mg)
Après le cycle de réamorçage, le patient doit reprendre le traitement par le jour 1 du cycle de traitement suivant prévu (cycle suivant celui au cours duquel la dose a été retardée).
Populations particulières
Insuffisance rénale
Des ajustements de la posologie ne sont pas considérés comme nécessaires chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée. L’epcoritamab n’a pas été étudié chez les patients souffrant d’une insuffisance rénale sévère ou terminale. Aucune recommandation posologique ne peut être donnée pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou terminale (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Des ajustements de la posologie ne sont pas considérés comme nécessaires chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. L’epcoritamab n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (définie par une bilirubine totale > 3 fois la LSN et toute valeur de l’ASAT) et les données sont limitées chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (définie par une bilirubine totale > 1,5 à 3 fois la LSN et toute valeur de l’ASAT). Aucune recommandation posologique ne peut être donnée pour les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère (voir rubrique 5.2).
Personnes âgées
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les patients âgés ≥ 65 ans (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Tepkinly chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Tepkinly est destiné à une utilisation sous-cutanée. Ce médicament doit être administré par injection sous-cutanée uniquement, de préférence dans la partie inférieure de l’abdomen ou dans la cuisse. Il est recommandé d’alterner le site d’injection du côté gauche au côté droit ou inversement, notamment pendant le schéma d’administration hebdomadaire (c’est-à-dire pendant les cycles 1 à 3).
Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
Source : EMA
Contre-indications
Allaitement
Altération de la fonction rénale
Charge tumorale élevée
Femme en âge de procréer
Grossesse
Infection générale
Pathologie CD20-négative
Patient à risque de syndrome de lyse tumorale
Traçabilité
Source : ANSM
Fertilité, grossesse et allaitement
Il doit être recommandé aux femmes en âge de procréer d’utiliser une contraception efficace pendant le traitement par l’epcoritamab et pendant au moins 4 mois après l’administration de la dernière dose. Vérifier l’absence de grossesse chez les femmes en âge de procréer avant d’initier le traitement par l’epcoritamab.
Grossesse
Sur la base de son mécanisme d’action, l’epcoritamab peut avoir des effets délétères chez le fœtus, y compris une lymphopénie à cellules B et des altérations des réponses immunitaires normales, en cas d’administration à des femmes enceintes. Il n’existe pas de données sur l’utilisation de l’epcoritamab chez la femme enceinte. Aucune étude de toxicité sur la reproduction n’a été menée chez l’animal avec l’epcoritamab. Les anticorps IgG1, tels que l’epcoritamab, peuvent traverser la barrière placentaire, et ainsi induire une exposition fœtale. Les femmes enceintes doivent être informées du risque potentiel pour le fœtus. L’epcoritamab n’est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception.
Allaitement
On ne sait pas si l’epcoritamab est excrété dans le lait maternel et son effet sur la production de lait n’est pas connu. On sait que les IgG sont excrétées dans le lait maternel ; une exposition du nouveau- né à l’epcoritamab pourrait donc se produire via le lait maternel. L’allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec l’epcoritamab et pendant au moins 4 mois après l’administration de la dernière dose.
Fertilité
Aucune étude sur la fertilité n’a été effectuée avec l’epcoritamab (voir rubrique 5.3). L’effet de l’epcoritamab sur la fertilité masculine et féminine n’est pas connu.
Source : EMA
Propriétés pharmacologiques
Mécanisme d’action
L’epcoritamab est un anticorps bispécifique IgG1 humanisé qui se lie à un épitope extracellulaire spécifique du CD20 à la surface des lymphocytes B et du CD3 à la surface des lymphocytes T. L’activité de l’epcoritamab dépend de l’engagement simultané par l’epcoritamab des cellules cancéreuses exprimant le CD20 et des lymphocytes T endogènes exprimant le CD3, qui induit une activation spécifique des lymphocytes T et la destruction des cellules exprimant le CD20 médiée par les lymphocytes T.
La région Fc de l’epcoritamab est éteinte pour empêcher les mécanismes effecteurs de l’immunité indépendants de la cible, tels que la cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps (ADCC), la cytotoxicité cellulaire dépendante du complément (CDC) et la phagocytose cellulaire dépendante des anticorps (ADCP).
Effets pharmacodynamiques
L’epcoritamab a induit une déplétion rapide et durable des lymphocytes B circulants (définie comme des taux de lymphocytes B CD19 ≤ 10 cellules/µL) chez les patients ayant des lymphocytes B détectables lors de l’instauration du traitement. 21 % des patients atteints d’un LDGCB (n = 33) et 50 % des patients atteints d’un LF (n = 56) avaient des lymphocytes B circulants détectables lors de l’instauration du traitement. Il a été observé une réduction transitoire des lymphocytes T circulants immédiatement après l’administration de chaque dose au cours du cycle 1, suivie d’une expansion des lymphocytes T lors des cycles suivants.
Dans l’étude GCT3013-01, après administration sous-cutanée d’epcoritamab selon le schéma d’escalade de dose recommandé en deux étapes chez des patients atteints d’un LGCB, des élévations transitoires modérées des taux sanguins de certaines cytokines (IFN-γ, TNFα, IL-6, IL-2 et IL-10) se sont produites, principalement après la première dose complète (48 mg), avec des pics entre 1 et 4 jours après administration. Les taux de cytokines sont revenus aux valeurs initiales avant la dose complète suivante, cependant des élévations de cytokines ont également pu être observées après le cycle 1. Dans l’étude GCT3013-01, après administration sous-cutanée d’epcoritamab selon le schéma d’escalade de dose recommandé en trois étapes chez des patients atteints d’un LF, par rapport aux taux observés chez les patients recevant l’epcoritamab selon le schéma d’escalade de dose en deux étapes, les taux médians d’IL-6 associés à un risque de SRC sont restés constamment faibles après l’administration de chaque dose lors du cycle 1 et des cycles suivants, en particulier après l’administration de la première dose complète.
Immunogénicité
Des anticorps anti-médicament (AAM) ont été fréquemment détectés. L’incidence des AAM apparus au cours du traitement selon le schéma d’escalade de dose en deux étapes (0,16 mg/0,8 mg/48 mg) dans la population combinée de patients atteints d’un LDGCB et d’un LF était de 3,4 % (statut positif 3,4 %, statut négatif 93,9 % et statut indéterminé 2,7 %, N = 261 patients évaluables) et de 3,3 % (statut positif 3,3 %, statut négatif 95 % et statut indéterminé 1,7 %, N = 60 patients évaluables) dans les études GCT3013-01 et GCT3013-04 respectivement. L’incidence des AAM apparus au cours du traitement selon le schéma d’escalade de dose en trois étapes (0,16 mg/0,8 mg/3 mg/48 mg) de la cohorte d’optimisation de la dose des patients atteints d’un LF était de 7 % (statut positif 7 %, statut négatif 91,5 % et statut indéterminé 1,4 %, N = 71 patients évaluables) dans l’étude GCT3013-01. Les patients étaient classés comme ayant un statut indéterminé
en cas de positivité confirmée pour les AAM lors de l’inclusion mais sans données de positivité confirmée sous traitement, ou, en cas de positivité confirmée pour les AAM sous traitement, si le titre d’anticorps était inférieur ou égal à la valeur à l’inclusion.
Il n’a pas été mis en évidence d’impact des AAM sur la pharmacocinétique, l’efficacité ou la sécurité, cependant les données sont encore limitées. Les anticorps neutralisants n’ont pas été évalués.
Efficacité et sécurité cliniques
Lymphome diffus à grandes cellules B L’étude GCT3013-01 était une étude multicentrique, multi-cohortes, en ouvert, mono-bras, ayant évalué l’epcoritamab en monothérapie chez des patients atteints d’un lymphome à grandes cellules B (LGCB) en rechute ou réfractaire après au moins deux lignes de traitement systémique, y compris un lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB). L’étude comprend une phase d’escalade de dose et une phase d’expansion. La phase d’expansion de l’étude comprenait une cohorte de lymphomes non hodgkiniens agressifs (LNHa), une cohorte de LNH indolents (LNHi) et une cohorte de lymphomes à cellules du manteau (LCM). La cohorte pivot LNHa était composée de patients atteints d’un LGCB (N = 157), y compris des patients atteints d’un LDGCB (N = 139, dont 12 patients présentant des réarrangements MYC, BCL2, et/ou BCL6, c’est-à-dire DH/TH), d’un lymphome de haut grade à cellules B (LHGCB) (N = 9), d’un lymphome folliculaire (LF) de grade 3B (N = 5) et d’un lymphome médiastinal primitif à cellules B (LMPCB) (N = 4). Dans la cohorte LDGCB, 29 % des patients (40/139) présentaient un LDGCB issu d’un lymphome indolent. Pour être inclus dans l’étude, les patients devaient présenter un néoplasme à cellules B matures CD20+ documenté selon la classification OMS de 2016 ou la classification OMS de 2008 sur la base d’un compte rendu d’anatomo-pathologie représentatif, être en échec d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques autologues (CSHA) ou ne pas y être éligibles, avoir un taux de lymphocytes < 5 × 109/L et avoir reçu au moins un traitement antérieur contenant un anticorps monoclonal anti-CD20. Les patients présentant un envahissement du système nerveux central (SNC) par le lymphome, ayant reçu un traitement antérieur par allogreffe de CSH ou une transplantation d’organe solide, présentant des maladies infectieuses chroniques en cours, une altération connue de l’immunité cellulaire, ayant une clairance de la créatinine inférieure à 45 mL/min, un taux d’alanine aminotransférase > 3 fois la limite supérieure de la normale, une fraction d’éjection cardiaque inférieure à 45 % et présentant une maladie cardiovasculaire cliniquement significative connue étaient exclus de l’étude. L’efficacité a été évaluée chez 139 patients atteints d’un LDGCB ayant reçu au moins une dose d’epcoritamab par voie SC en cycles de 4 semaines, c’est-à-dire 28 jours. L’epcoritamab en monothérapie a été administré selon le schéma d’escalade de dose recommandé en deux étapes comme suit :
• Cycle 1 : epcoritamab 0,16 mg au jour 1 ; 0,8 mg au jour 8 ; 48 mg au jour 15 et au jour 22 • Cycles 2 et 3 : epcoritamab 48 mg aux jours 1, 8, 15 et 22 • Cycles 4 à 9 : epcoritamab 48 mg aux jours 1 et 15 • Cycles 10 et suivants : epcoritamab 48 mg au jour 1
Les patients ont continué à recevoir l’epcoritamab jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité inacceptable.
Les caractéristiques démographiques et à l’inclusion sont présentées dans le Tableau 8.
Tableau 8 Caractéristiques démographiques et à l’inclusion des patients atteints d’un LDGCB dans l’étude GCT3013-01
Caractéristiques (N = 139) Âge Médiane, ans (min, max) 66 (22, 83) < 65 ans, n (%) 66 (47) 65 à < 75 ans, n (%) 44 (32) ≥ 75 ans, n (%) 29 (21) Hommes, n (%) 85 (61) Ethnie, n (%) Caucasiens 84 (60) Asiatiques 27 (19) Autres 5 (4) Non rapportée 23 (17) Indice de performance ECOG ; n (%) 0 67 (48) 1 67 (48) 2 5 (4) Stade de la maladiec lors du diagnostic initial ; n (%) III 16 (12) IV 86 (62) Nombre de lignes antérieures de traitement anti-lymphome
Médiane (min, max) 3 (2, 11) 2, n (%) 41 (30) 3, n (%) 47 (34) ≥ 4, n (%) 51 (37) Histoire du LDGCB ; n (%) LDGCB de novo 97 (70) LDGCB transformé à partir d’un lymphome indolent 40 (29) Analyse FISH par le laboratoire centrald, N = 88 Lymphome double hit/triple hit, n (%) 12 (14) Autogreffe de CSH antérieure 26 (19) Traitement antérieur ; n (%) Traitement antérieur par CAR-T 53 (38) Maladie réfractaire primairea 82 (59) Réfractaire à ≥ 2 lignes consécutives de traitement anti- 104 (75) lymphome antérieurb Réfractaire à la dernière ligne de traitement antinéoplasique 114 (82) systémiqueb Réfractaire au traitement anti-CD20 antérieur 117 (84) Réfractaire au traitement par CAR-T 39 (28) a Un patient est considéré comme réfractaire primaire s’il est réfractaire au traitement anti-lymphome de première ligne. b Un patient est considéré comme réfractaire s’il présente une progression de la maladie pendant le traitement ou une progression de la maladie < 6 mois après la fin du traitement. Un patient est considéré en rechute s’il a eu une récidive de la maladie ≥ 6 mois après la fin du traitement. c Selon la classification Ann Arbor. d Une analyse FISH post hoc a été réalisée au laboratoire central sur les coupes de tissu tumoral prélevé lors de l’inclusion chez 88 patients atteints d’un LDGCB, ayant servi au diagnostic.
Le critère principal d’efficacité était le taux de réponse globale (TRG), déterminée selon les critères de Lugano (2014) et évaluée par un Comité de Revue Indépendant (CRI). La durée de suivi médiane a été de 15,7 mois (intervalle : 0,3 à 23,5 mois). La durée médiane de l’exposition était de 4,1 mois (intervalle : 0 à 23 mois).
Tableau 9 Résultats d’efficacité de l’étude GCT3013-01 chez les patients atteints d’un LDGCBa
Critère d’évaluation Epcoritamab Évaluation par le CRI (N = 139) TRGb, n (%) 86 (62) (IC à 95 %) (53,3 ; 70) RCb, n (%) 54 (39) (IC à 95 %) (30,7 ; 47,5) RP, n (%) 32 (23) (IC à 95 %) (16,3 ; 30,9) DRb Médiane (IC à 95 %), mois 15,5 (9,7, NA) DRCb Médiane (IC à 95 %), mois NA (12,0 ; NA) DOR, médiane (intervalle), mois 1,4 (1 ; 8,4) IC = intervalle de confiance ; RC = réponse complète ; DR = durée de réponse ; DRC = durée de réponse complète ; CRI = comité de revue indépendant ; TRG = taux de réponse globale ; RP = réponse partielle ; DOR = délai d’obtention d’une réponse a Déterminée selon les critères de Lugano (2014) et évaluée par un comité de revue indépendant (CRI) b Inclut les patients qui présentaient initialement une progression de la maladie selon les critères de Lugano ou une réponse intermédiaire selon les critères LYRIC et qui ont ensuite obtenu une RP/RC.
Le délai médian de RC a été de 2,6 mois (intervalle : 1,2 à 10,2 mois).
Lymphome folliculaire
L’étude GCT3013-01 était une étude multicentrique, multi-cohortes, en ouvert, mono-bras, ayant évalué l’epcoritamab en monothérapie chez des patients atteints d’un lymphome folliculaire (LF) en rechute ou réfractaire après au moins deux lignes de traitement systémique. L’étude comprend une phase d’escalade de dose, une phase d’expansion et une phase d’optimisation de la dose selon un schéma d’escalade de dose en trois étapes. La phase d’expansion de l’étude comprenait une cohorte de lymphomes non hodgkiniens agressifs (LNHa), une cohorte de LNH indolents (LNHi) et une cohorte de lymphomes à cellules du manteau (LCM). La cohorte pivot LNHi était composée de patients atteints d’un LF. Pour être inclus dans l’étude, les patients devaient présenter un néoplasme à cellules B matures CD20+ documenté selon la classification OMS de 2016 ou la classification OMS de 2008 sur la base d’un compte rendu d’anatomo-pathologie représentatif, avec confirmation par l’examen histologique d’un LF de grade 1 à 3A lors du diagnostic initial sans signes cliniques ou anatomo-pathologiques de transformation. Tous les patients présentaient une maladie en rechute ou réfractaire après la dernière ligne de traitement et avaient reçu préalablement au moins deux lignes de traitement antinéoplasique systémique, incluant au moins une ligne comportant un anticorps monoclonal anti-CD20 et un agent alkylant ou du lénalidomide. Les patients présentant un envahissement du système nerveux central (SNC) par le lymphome, ayant reçu une allogreffe de CSH ou une transplantation d’organe solide, présentant des maladies infectieuses actives en cours, une altération connue de l’immunité cellulaire, une clairance de la créatinine inférieure à 45 mL/min, un taux d’alanine aminotransférase > 3 fois la limite supérieure de la normale et une fraction d’éjection cardiaque inférieure à 45 % étaient exclus de l’étude. L’efficacité a été évaluée chez 128 patients ayant reçu l’epcoritamab par voie sous-cutanée (SC) en cycles de 4 semaines, c’est-à-dire 28 jours. L’epcoritamab en monothérapie a été administré selon le schéma d’escalade de dose en deux étapes comme suit :
• Cycle 1 : epcoritamab 0,16 mg au jour 1, 0,8 mg au jour 8, 48 mg au jour 15 et au jour 22 • Cycles 2 et 3 : epcoritamab 48 mg aux jours 1, 8, 15 et 22 • Cycles 4 à 9 : epcoritamab 48 mg aux jours 1 et 15 • Cycles 10 et suivants : epcoritamab 48 mg au jour 1
Les patients ont continué à recevoir l’epcoritamab jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité inacceptable.
Le nombre médian de cycles initiés était de 8 et 60 % des patients ont reçu 6 cycles.
Les caractéristiques démographiques et à l’inclusion sont présentées dans le Tableau 10.
Tableau 10 Caractéristiques démographiques et à l’inclusion des patients atteints d’un LF dans l’étude GCT3013-01
(N = 128) Caractéristiques Âge Médiane, ans (min, max) 65 (39, 84) < 65 ans, n (%) 61 (48) 65 à < 75 ans, n (%) 50 (39) ≥ 75 ans, n (%) 17 (13) Hommes, (%) 79 (62) Ethnie, n (%) Caucasiens 77 (60) Asiatiques 7 (6) Autres 2 (1,6) Non rapportée 42 (33) Indice de performance ECOG ; n (%) 0 70 (55) 1 51 (40) 2 7 (6) Nombre de lignes de traitement antérieures, n (%) Médiane (min, max) 3 (2, 9) 2 47 (37) 3 41 (32) ≥4 40 (31) Stade selon la classification Ann Arbor ; (%) Stade III/IV 109 (85) Score FLIPI à l’inclusion, n (%) 2 31(24) 3à5 78 (61) Forte masse tumorale, n (%) 33 (26)
Traitement antérieur ; n (%) Greffe autologue de cellules souches 24 (19) Traitement par cellules CAR-T 6 (5) Traitement par rituximab plus lénalidomide 27 (21) Inhibiteur de PI3K 29 (23) Progression de la maladie dans les 24 mois suivant le 67 (52) premier traitement systémique Maladie réfractaire à : ≥ 2 lignes consécutives de traitement anti-lymphome 70 (55) antérieur
(N = 128) Caractéristiques La dernière ligne de traitement antinéoplasique 88 (69) systémique Au traitement antérieur par anticorps monoclonal 101 (79) anti-CD20 Au traitement antérieur par anticorps monoclonal 90 (70) anti-CD20 et agent alkylant
L’efficacité a été établie sur la base du taux de réponse globale (TRG), déterminée selon les critères de Lugano (2014) et évaluée par un Comité de Revue Indépendant (CRI). La durée médiane de suivi de la durée de réponse (DR) a été de 16,2 mois. Les résultats d’efficacité sont présentés dans le Tableau 11.
Tableau 11 Résultats d’efficacité de l’étude GCT3013-01 chez les patients atteints d’un LF
Critère d’évaluationa Epcoritamab Évaluation par le CRI (N = 128) TRGb, n (%) 106 (83) (IC à 95 %) (75,1 ; 88,9) RCb, n (%) 81 (63) (IC à 95 %) (54,3 ; 71,6) RPb, n (%) 25 (20) (IC à 95 %) (13,1 ; 27,5) DRb Médiane (IC à 95 %), mois 21,4 (13,7 ; NA) DRCb Médiane (IC à 95 %), mois NA (21,4 ; NA) Estimation à 12 mois, % (IC à 95 %) 78,6 (67,3 ; 86,4) DOR, médiane (intervalle), mois 1,4 (1 ; 3) IC = intervalle de confiance ; RC = réponse complète ; DR = durée de réponse ; DRC = durée de réponse complète : CRI = comité de revue indépendant ; TRG = taux de réponse globale ; RP = réponse partielle ; DOR = délai d’obtention d’une réponse a Déterminée selon les critères de Lugano (2014) et évaluée par un comité de revue indépendant (CRI) b Inclut les patients qui présentaient initialement une progression de la maladie selon les critères de Lugano ou une réponse intermédiaire selon les critères LYRIC et qui ont ensuite obtenu une RP/RC.
Le délai médian de RC a été de 1,5 mois (intervalle : 1,2 à 11,1 mois).
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec l’epcoritamab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique, dans le traitement des néoplasies malignes à lymphocytes B matures, conformément à la décision du Plan d’investigation pédiatrique, dans l’indication autorisée (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
Autorisation conditionnelle
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues. L’Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au moins chaque année et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour.
Source : EMA
Effets indésirables
COVID-19
abdomen sensible
anémie
asthénie
augmentation de la température corporelle
ballonnement
colite à cytomégalovirus
contusion au site d'injection
céphalée
diarrhée
diminution de l'appétit
diminution de la ferritine sérique
diminution de la numération plaquettaire
diminution du nombre de lymphocytes
diminution du nombre de neutrophiles
dorsalgie
douleur
douleur abdominale
douleur abdominale basse
douleur abdominale supérieure
douleur au site d'injection
douleur aux extrémités
douleur cervicale
douleur du flanc
douleur musculosquelettique
douleur musculosquelettique thoracique
douleur osseuse
douleur rachidienne
douleur thoracique non cardiaque
fatigue
gastro-entérite virale
gonflement au site d'injection
gonflement du visage
gonflement périphérique
gêne abdominale
herpès buccal
infection
infection des voies aériennes supérieures
infection virale
infection virale des voies respiratoires
infection à cytomégalovirus
infection à herpèsvirus
infection à virus Herpes simplex
infection à virus varicelle-zona
inflammation au site d'injection
laryngite
lipohypertrophie au site d'injection
lymphopénie
léthargie
masse au site d'injection
myalgie
nausée
neutropénie
nodule au site d'injection
pneumonie
pneumonie virale
prurit au site d'injection
pustule
rash
rash eczémateux
rash maculeux
rash maculopapuleux
rash papuleux
rash prurigineux
rash vésiculeux
rhinite
rhinopharyngite
réaction au site d'injection
réactivation d'une infection à CMV
réactivation d'une infection à virus herpès simplex
rétinite à cytomégalovirus
syndrome de libération de cytokine
thrombopénie
urticaire au site d'injection
zona
éruption cutanée au site d'injection
érythème au site d'injection
état fébrile
œdème
œdème au site d'injection
œdème généralisé
œdème périphérique
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
TEPKINLY 4 mg / 0,8 mL, solution à diluer injectable
Source : BDPM
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