Sarclisa 20 mg/ml, solution à diluer pour perfusion
Informations générales
Substance
Forme galénique
Solution à diluer pour perfusion
Voie d'administration
Voie intraveineuse
Source : ANSM
Posologie
SARCLISA doit être administré par un professionnel de santé, dans un environnement où des dispositifs de réanimation sont disponibles.
<u>Prémédication </u>
Une prémédication doit être mise en place avant la perfusion de SARCLISA avec les médicaments suivants afin de réduire le risque et la gravité des réactions liées à la perfusion :
• Dexaméthasone 40 mg par voie orale ou intraveineuse (ou 20 mg par voie orale ou intraveineuse pour les patients ≥ 75 ans) lors de l'administration en association avec isatuximab et pomalidomide,
Dexaméthasone 20 mg (par voie intraveineuse les jours de perfusion d'isatuximab et/ou de carfilzomib, et par voie orale les autres jours) lors de l'administration en association avec isatuximab et carfilzomib.
• Paracétamol 650 mg à 1000 mg par voie orale (ou équivalent).
• Diphénhydramine 25 mg à 50 mg par voie intraveineuse ou orale (ou équivalent [par ex. cétirizine, prométhazine, dexchlorphéniramine]). La voie intraveineuse est privilégiée, au moins en ce qui concerne les 4 premières perfusions.
La dose de dexaméthasone évoquée ci-dessus (par voie orale ou intraveineuse) correspond à la dose totale devant être administrée en une seule fois avant la perfusion dans le cadre de la prémédication et du schéma thérapeutique principal, avant l'administration d'isatuximab et de pomalidomide et avant l'administration d'isatuximab et de carfilzomib.
Les médicaments de prémédication recommandés doivent être administrés 15 à 60 minutes avant de démarrer la perfusion de SARCLISA. Les besoins en matière de prémédication pourront être reconsidérés pour les patients qui ne présentent pas de réaction à la perfusion lors des 4 premières administrations de SARCLISA.
<i><u>Gestion de la neutropénie </u></i>
L'utilisation de facteurs stimulant les colonies (par ex. G-CSF) doit être envisagée pour diminuer le risque de neutropénie. En cas de présence d'une neutropénie de grade 4, l'administration de SARCLISA doit être reportée jusqu'à ce que la numération des neutrophiles revienne à un taux d'au moins 1,0 x 10<sup>9</sup>/l. (voir rubrique 4.4).
<i><u>Prévention de l'infection </u></i>
Une prophylaxie antibactérienne et antivirale (par exemple, prophylaxie de l'herpès zoster) peut être envisagée pendant le traitement (voir rubrique 4.4).
<u>Posologie </u>
La dose recommandée de SARCLISA est de 10 mg/kg de poids corporel, administrée par perfusion intraveineuse en association avec le pomalidomide et la dexaméthasone (Isa-Pd) ou en association avec le carfilzomib et la dexaméthasone (Isa-Kd), conformément au calendrier d'administration présenté dans le tableau 1 :
<b>Tableau 1 : Schéma posologique de SARCLISA en association avec le pomalidomide et la </b><b>dexaméthasone ou en association avec le carfilzomib et la dexaméthasone </b>
<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Cycles</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Schéma posologique</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Cycle 1</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Jours 1, 8, 15 et 22 (hebdomadaire)</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Cycle 2 et suivants</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Jours 1 et 15 (toutes les 2 semaines)</td> </tr> </table>Chaque cycle de traitement correspond à une période de 28 jours. Le traitement est renouvelé jusqu'à progression de la maladie ou survenue d'une toxicité inacceptable.
Pour les autres médicaments qui sont administrés avec SARCLISA, voir la rubrique 5.1 et le résumé des caractéristiques des produits correspondants en vigueur.
Le calendrier d'administration doit être respecté scrupuleusement. En cas d'oubli d'une dose prévue de SARCLISA, administrer la dose dès que possible et ajuster le schéma thérapeutique en conséquence, afin de maintenir l'intervalle de traitement.
<i><u>Ajustements de la posologie </u></i>
Aucune diminution de dose de SARCLISA n'est recommandée.
Des ajustements au niveau de l'administration doivent être effectués si les patients présentent des réactions liées à la perfusion (voir « Mode d'administration » ci-dessous).
En ce qui concerne les autres médicaments administrés avec SARCLISA, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit correspondant en vigueur.
<u>Populations particulières </u>
<i><u>Personnes âgées </u></i>
D'après l'analyse de pharmacocinétique de population, aucun ajustement posologique n'est recommandé pour les personnes âgées.
<i><u>Patients avec une insuffisance rénale </u></i>
D'après l'analyse pharmacocinétique de population et les données cliniques, aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à sévère y compris une insuffisance rénale terminale (voir rubrique 5.2).
<i><u>Patients avec une insuffisance hépatique </u></i>
D'après l'analyse pharmacocinétique de population, aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. Les données disponibles sont limitées chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée et sévère (voir rubrique 5.2), mais aucune donnée probante ne tend à suggérer qu'un ajustement de la posologie est requis chez ces patients.
<i><u>Population pédiatrique </u></i>
La sécurité et l'efficacité de SARCLISA chez les enfants de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
<u>Mode d'administration </u>
SARCLISA est destiné à un usage intraveineux. Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
<u>Débits de perfusion </u>
Après la dilution, la perfusion de SARCLISA doit être administrée par voie intraveineuse aux débits présentés dans le tableau 2 (voir rubrique 5.1). L'augmentation progressive du débit de perfusion ne peut être envisagée qu'en absence de réactions liées à la perfusion (voir rubrique 4.8).
<b>Tableau 2 : Débits de perfusion lors de l'administration de SARCLISA </b>
<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Volume de <br/>dilution</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Débit initial</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Absence de <br/>réaction à la <br/>perfusion</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Augmentation du <br/>débit</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Débit <br/>maximum</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Première <br/>perfusion</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">250 ml</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">25 ml/heure</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Pendant <br/>60 minutes</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">25 ml/heure toutes <br/>les 30 minutes</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">150 ml/heure</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Deuxième <br/>perfusion</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">250 ml</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">50 ml/heure</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Pendant <br/>30 minutes</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">50 ml/heure <br/>pendant <br/>30 minutes, puis <br/>augmentation de <br/>100 ml/heure</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">200 ml/heure</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Perfusions <br/>suivantes</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">250 ml</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">200 ml/heure</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">200 ml/heure</td> </tr> </table>Des ajustements d'administration doivent être effectués si les patients présentent des réactions liées à la perfusion (voir rubrique 4.4).
• Chez les patients ayant besoin d'un ajustement (réactions liées à la perfusion modérées, de grade 2), une interruption temporaire de la perfusion doit être envisagée et un traitement symptomatique supplémentaire peut être administré. Après amélioration des symptômes à un grade ≤ 1 (réactions légères), la perfusion de SARCLISA pourra être reprise à la moitié du débit initial sous surveillance étroite et avec des soins de support si nécessaire. Si les symptômes ne
réapparaissent pas après 30 minutes, le débit de perfusion pourra être augmenté jusqu'au débit initial, puis augmenté progressivement comme indiqué dans le tableau 2.
• Si les symptômes ne disparaissent pas rapidement ou ne s'améliorent pas à un grade ≤ 1 après l'interruption de la perfusion de SARCLISA, s'ils persistent ou s'aggravent malgré un traitement adapté, nécessitent une hospitalisation ou menacent le pronostic vital, le traitement par SARCLISA doit être définitivement arrêté et un traitement de support supplémentaire doit être administré si nécessaire.
Source : EMA
Contre-indications
Allaitement
au cours des premiers jours suivant la naissanceFemme en âge de procréer
jusqu'à 5 mois après l'arrêt du traitementGrossesse
Traçabilité
Source : ANSM
Fertilité, grossesse et allaitement
Les femmes en âge de procréer traitées par isatuximab doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et pendant 5 mois après l'arrêt du traitement.
Grossesse
On ne dispose d‘aucune donnée sur l'utilisation d'isatuximab chez la femme enceinte. Aucune étude de toxicité sur la reproduction animale n'a été menée avec isatuximab. Les anticorps monoclonaux IgG1 sont connus pour traverser le placenta après le premier trimestre de grossesse. L'utilisation d'isatuximab chez la femme enceinte n'est pas recommandée.
Allaitement
Aucune donnée n'est disponible concernant l'excrétion d'isatuximab dans le lait maternel. Les IgG humaines sont connues pour être excrétées dans le lait maternel au cours des premiers jours suivant la naissance et leurs taux diminuent jusqu'à de faibles concentrations peu après ; cependant, le risque pour l'enfant allaité ne peut pas être exclu pendant cette courte période juste après la naissance. Pendant cette période spécifique, il convient de décider si l'allaitement doit être interrompu ou si le traitement par isatuximab doit être arrêté en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme. Par la suite, isatuximab peut être utilisé pendant l'allaitement si cela est cliniquement nécessaire.
Fertilité
Il n'existe aucune donnée chez l'homme ni chez l'animal pour déterminer les effets potentiels d'isatuximab sur la fertilité chez l'homme et la femme (voir rubrique 5.3).
Pour les autres médicaments administrés avec SARCLISA, veuillez consulter le résumé actuel des caractéristiques du produit correspondant.
Source : EMA
Propriétés pharmacologiques
Mécanisme d'action
L'isatuximab est un anticorps monoclonal de type IgG1 qui se lie à un épitope extracellulaire spécifique du récepteur CD38. Le CD38 est une glycoprotéine transmembranaire fortement exprimée sur les cellules du myélome multiple.
In vitro, isatuximab agit par des mécanismes dépendant du Fc de l'IgG, notamment la cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (antibody dependent cell mediated cytotoxicity, ADCC), la phagocytose cellulaire dépendante des anticorps (antibody dependent cellular phagocytosis, ADCP) et la cytotoxicité dépendante des compléments (CDC). De plus, isatuximab peut aussi déclencher la mort des cellules tumorales par l'induction de l'apoptose via un mécanisme indépendant du Fc.
In vitro, isatuximab bloque l'activité enzymatique du CD38 qui catalyse la synthèse et l'hydrolyse de l'ADP-ribose cyclique (ADPRc), un agent mobilisant le calcium. L'isatuximab inhibe la production d'ADPRc à partir de Nicotinamide Adénine Dinucléotide (NAD) extracellulaire dans les cellules du myélome multiple.
In vitro, isatuximab peut activer les cellules NK (Natural killer) en l'absence de cellules tumorales CD38 cibles positives.
In vivo, une diminution de la numération absolue des cellules NK totales CD16+ et CD56+, des lymphocytes B CD19+, des lymphocytes T CD4+ et des TREG (CD3+, CD4+, CD25+, CD127-) a été observée dans le sang périphérique des patients traités par isatuximab en monothérapie.
Chez les patients atteints de myélome multiple, SARCLISA en monothérapie a induit une expansion clonale du répertoire des récepteurs des lymphocytes T, indiquant une réponse immunitaire adaptative.
L'association in vitro d'isatuximab et de pomalidomide améliore, par rapport à isatuximab seul, la lyse des cellules myélomateuses exprimant le CD38 par le biais de cellules effectrices (ADCC) et par la destruction directe des cellules tumorales. Les expériences in vivo chez l'animal utilisant un modèle de xénogreffe de myélome multiple humain chez la souris ont démontré que l'association d'isatuximab et de pomalidomide entraînait une amélioration de l'activité antitumorale par rapport à l'activité d'isatuximab ou du pomalidomide seul.
Efficacité et sécurité cliniques
ICARIA-MM (EFC14335)
L'efficacité et la sécurité d'emploi de SARCLISA en association avec le pomalidomide et la dexaméthasone ont été évaluées dans l'étude ICARIA-MM (EFC14335), une étude de phase III multicentrique, internationale, randomisée, en ouvert, comparative en groupes parallèles, menée chez des patients atteints de myélome multiple en rechute et/ou réfractaire. Les patients avaient reçu au moins deux traitements antérieurs, dont le lénalidomide et un inhibiteur de protéasome, et présentaient une progression de la maladie sous traitement ou au plus tard 60 jours après la fin du traitement précédent. Les patients atteints d'une maladie réfractaire primaire étaient exclus.
Un total de 307 patients ont été randomisés selon un rapport de 1:1 pour recevoir soit SARCLISA en association avec du pomalidomide et de la dexaméthasone (Isa-Pd, 154 patients), soit du pomalidomide et de la dexaméthasone (Pd, 153 patients). Le traitement a été administré dans les deux groupes par cycles de 28 jours jusqu'à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. SARCLISA 10 mg/kg a été administré par perfusion IV chaque semaine au cours du premier cycle puis toutes les deux semaines par la suite. Le pomalidomide 4 mg a été pris par voie orale une fois par jour du jour 1 au jour 21 de chaque cycle de 28 jours. La dexaméthasone (par voir orale/intraveineuse) 40 mg (20 mg pour les patients âgés de ≥ 75 ans) a été administrée les jours 1, 8, 15 et 22 de chaque cycle de 28 jours.
Dans l'ensemble, à l'inclusion les caractéristiques démographiques et celles de la maladie étaient similaires entre les deux bras de traitement, avec quelques différences mineures. L'âge médian des patients était de 67 ans (intervalle de 36 à 86 ans) ; 19,9 % des patients étaient âgés de ≥ 75 ans. L'indice de performance ECOG était de 0 chez 35,7 % des patients dans le bras isatuximab et 45,1 % dans le bras comparateur, de 1 chez 53,9 % des patients dans le bras isatuximab et 44,4 % dans le bras comparateur, et de 2 chez 10,4 % des patients dans le bras isatuximab et 10,5 % dans le bras comparateur, 10,4 % des patients dans le bras isatuximab contre 10,5 % dans le bras comparateur ont intégré l'étude avec des antécédents de BPCO ou d'asthme, et 38,6 % contre 33,3 % des patients présentant une atteinte de la fonction rénale (clairance de la créatinine < 60 ml/min/1,73 m²) ont été inclus dans le bras isatuximab par rapport au bras comparateur, respectivement. Selon le système de classification international (International Staging System, ISS), le stade de la maladie à l'entrée dans l'étude était de I chez 37,5 % (41,6 % dans le bras isatuximab et 33,3 % dans le bras comparateur), de II chez 35,5 % (34,4 % dans le bras isatuximab et 36,6 % dans le bras comparateur) et de III chez 25,1 % (22,1 % dans le bras isatuximab et 28,1 % dans le bras comparateur) des patients. Dans l'ensemble, 19,5 % des patients (15,6 % dans le bras isatuximab et 23,5 % dans le bras comparateur) présentaient des anormalités des chromosomes à haut risque à l'entrée dans l'étude ; del(17p), t(4;14) et t(14;16) étaient présents chez 12,1 % (9,1 % dans le bras isatuximab et 15,0 % dans le bras comparateur), 8,5 % (7,8 % dans le bras isatuximab et 9,2 % dans le bras comparateur) et 1,6 % (0,6 % dans le bras isatuximab et 2,6 % dans le bras comparateur) des patients, respectivement.
Le nombre médian de lignes antérieures de traitements était de 3 (intervalle de 2 à 11). Tous les patients avaient reçu au préalable un inhibiteur du protéasome et du lénalidomide, et 56,4 % des patients avaient fait l'objet d'une greffe de cellules souches. La majorité des patients (92,5 %) étaient réfractaires au lénalidomide, 75,9 % à un inhibiteur du protéasome, 72,6 % à un immunomodulateur et à un inhibiteur du protéasome, et 59 % des patients étaient réfractaires au lénalidomide en traitement de dernière ligne.
La durée médiane de traitement était de 41 semaines pour le groupe Isa-Pd et de 24 semaines pour le groupe Pd.
La survie sans progression (SSP) était le critère d'évaluation principal de l'efficacité de l'étude ICARIA-MM. L'amélioration de SSP représentait une diminution de 40,4 % du risque de progression de la maladie ou de décès chez les patients traités par Isa-Pd.
Les résultats en matière d'efficacité sont présentés dans le Tableau 7 et les courbes de Kaplan-Meier pour la SSP et la SG sont représentées aux Figures 1 et 2 :
Tableau 7 : Efficacité de SARCLISA en association avec le pomalidomide et la dexaméthasone par rapport à l'association pomalidomide et dexaméthasone dans le traitement du myélome multiple (analyse de la population en intention de traiter)
Critère d'évaluation | SARCLISA + pomalidomide + dexaméthasone N = 154 |
Pomalidomide + dexaméthasone N = 153 |
Survie sans progressiona b | ||
Médiane (mois) [IC à 95 %] |
11,53 [8,936-13,897] |
6,47 [4,468-8,279] |
Hazard Ratio c [IC à 95 %] | 0,596 [0,436-0,814] | |
Valeur p (test logarithmique par rangs stratifié) c |
0,0010 | |
Taux de réponse globale d Répondeurs (RCs+RC+TBRP+RP) n (%) [IC à 95 %] e |
93 (60,4) [0,5220-0,6817] |
54 (35,3) [0,2775-0,4342] |
Odds ratio par rapport au comparateur [IC exact à 95 %] |
2,795 [1,715-4,562] | |
Valeur p (test stratifié de Cochran- Mantel-Haenszel) c |
< 0,0001 | |
Réponse complète stringente (RCs) + Réponse complète (RC) n (%) |
7 (4,5) | 3 (2,0) |
Très bonne réponse partielle (TBRP) n (%) |
42 (27,3) | 10 (6,5) |
Réponse partielle (RP) n (%) | 44 (28,6) | 41 (26,8) |
TBRP ou mieux n (%) [IC à 95 %] e |
49 (31,8) [0,2455-0,3980] |
13 (8,5) [0,0460-0,1409] |
Odds ratio par rapport au comparateur [IC exact à 95 %] |
5,026 [2,514-10,586] | |
Valeur p (test stratifié de Cochran- Mantel-Haenszel) c |
< 0,0001 | |
Durée de la réponsef * Médiane en mois [IC à 95 %] g |
13,27 [10,612-NA] | 11,07 [8,542-NA] |
a Les résultats en matière de SSP ont été évalués par un comité de réponse indépendant (Independent Review Committee, IRC) en fonction des données du laboratoire central pour la protéine M et de l'examen central des clichés radiologiques à l'aide des critères du IMWG.
b Les patients qui n'ont pas présenté de progression de la maladie ou d'issue fatale avant la date de clôture des données d'analyse ou la date d'instauration d'un autre traitement anti-myélome ultérieur ont été censurés à la date de la dernière évaluation valide de la maladie n'indiquant pas la progression de la maladie avant l'instauration d'un autre traitement anti-myélome (le cas échéant) ou la date de clôture des données d'analyse, selon la première éventualité.
c Stratifié selon l'âge (< 75 ans contre > 75 ans) et le nombre de lignes antérieures de traitement (2 ou 3 contre > 3) selon la théorie de réponse aux items (IRT)
d Les RCs, RC, TBRP et RP ont été évaluées par l'IRC selon les critères de réponse IMWG.
e Estimé en utilisant la méthode de Clopper-Pearson.
f La durée de réponse a été déterminée pour les patients ayant obtenu une réponse ≥ RP (93 patients dans le bras isatuximab et 54 patients dans le bras comparateur). Estimations de Kaplan-Meier de la durée de la réponse.
g Les IC pour les estimations de Kaplan-Meier sont calculés avec une transformation bi logarithmique de la fonction de survie et les méthodes de Brookmeyer et Crowley.
* Date de clôture des données : 11 octobre 2018. Durée médiane de suivi = 11,60 mois. Le HR < 1 est en faveur du bras de traitement par Isa-Pd.
NA : non atteint
Chez les patients présentant de hauts risques cytogénétiques (évaluation du laboratoire central), la SSP médiane était de 7,49 (IC à 95 % : 2,628 à NC) dans le groupe Isa-Pd et de 3,745 (IC à 95 % : 2,793 à 7,885) dans le groupe Pd (HR = 0,655 ; IC à 95 % : 0,334 à 1,283). Des améliorations de la SSP ont aussi été observées dans le groupe Isa-Pd chez les patients ≥ 75 ans (HR = 0,479 ; IC à 95 % : 0,242 à 0,946), avec un stade ISS III à l'entrée dans l'étude (HR = 0,635 ; IC à 95 % : 0,363 à 1,110), avec une clairance de la créatinine de référence < 60 ml/min/1,73 m² (HR = 0,502 ; IC à 95 % : 0,297 à 0,847), avec > 3 lignes antérieures de traitements (HR = 0,590 ; IC à 95 % : 0,356 à 0,977), chez les patients réfractaires à un traitement antérieur par lénalidomide (HR = 0,593 ; IC à 95 % : 0,431 à 0,816) ou par inhibiteur du protéasome (HR = 0,578 ; IC à 95 % : 0,405 à 0,824) et chez ceux réfractaires au
lénalidomide à leur dernière ligne de traitement avant d'intégrer l'étude (HR = 0,601 ; IC à 95 % : 0,436
à 0,828).
Les données disponibles sont insuffisantes pour conclure sur l'efficacité du régime Isa-Pd chez les patients traités par daratumumab (1 patient dans le bras isatuximab et aucun patient dans le bras comparateur).
Le délai médian jusqu'à la première réponse chez les répondeurs était de 35 jours dans le groupe Isa-Pd contre 58 jours dans le groupe Pd. A une durée médiane de suivi de 52,44 mois, la survie globale médiane finale était de 24,57 mois dans le groupe Isa-Pd et de 17,71 mois dans le groupe Pd (HR=0,776 ; IC à 95 % : 0,594-1,015).
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier de la SSP – Population ITT – Étude ICARIA-MM (évaluation par l'IRC)
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier de la SG – Population ITT– Étude ICARIA-MM
Date de clôture des données : 11 octobre 2018 |
Dans l'étude ICARIA-MM (EFC14335), un volume basé sur le poids a été utilisé pour la perfusion d'isatuximab. La méthode de perfusion de volume fixe décrite dans la rubrique 4.2 a été évaluée dans la Partie B de l'étude TCD14079, et les simulations pharmacocinétiques ont confirmé des différences
minimales dans la pharmacocinétique après l'injection entre un volume basé sur le poids du patient et un volume fixe de 250 ml (voir rubrique 5.2). Dans la Partie B de l'étude TCD14079, aucun nouveau signal de sécurité et aucune différence au niveau de l'efficacité et de la sécurité d'emploi n'ont été observés par rapport à l'étude ICARIA-MM.
IKEMA (EFC15246)
L'efficacité et la sécurité d'emploi de SARCLISA en association avec le carfilzomib et la dexaméthasone ont été évaluées dans l'étude IKEMA (EFC15246), une étude de phase III multicentrique, internationale, randomisée, en ouvert, avec 2 bras, menée chez des patients atteints de myélome multiple en rechute et/ou réfractaire. Les patients avaient reçu un à trois traitements antérieurs. Les patients atteints d'une maladie réfractaire primaire, qui avaient déjà été traités par carfilzomib ou qui étaient réfractaires à un traitement antérieur par anticorps monoclonaux anti-CD38 étaient exclus.
Un total de 302 patients ont été randomisés selon un rapport de 3:2 pour recevoir soit SARCLISA en association avec du carfilzomib et de la dexaméthasone (groupe Isa-Kd, 179 patients), soit du carfilzomib et de la dexaméthasone (groupe Kd, 123 patients). Le traitement a été administré dans les deux groupes par cycles de 28 jours jusqu'à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. SARCLISA 10 mg/kg a été administré par perfusion IV chaque semaine au cours du premier cycle puis toutes les deux semaines par la suite. Le carfilzomib a été administré par perfusion IV à la dose de 20 mg/m² les jours 1 et 2 et de 56 mg/m² les jours 8, 9, 15 et 16 du cycle 1 ; et à la dose de 56 mg/m² les jours 1, 2, 8, 9, 15 et 16 au cours des cycles suivants de 28 jours. La dexaméthasone (par voie IV les jours de perfusion d'isatuximab et/ou de carfilzomib, et par voie orale les autres jours) 20 mg a été administrée les jours 1, 2, 8, 9, 15, 16, 22 et 23 de chaque cycle de 28 jours.
Dans l'ensemble, à l'inclusion, les caractéristiques démographiques et celles de la maladie étaient similaires entre les deux groupes de traitement. L'âge médian des patients était de 64 ans (intervalle de 33 à 90 ans) ; 8,9 % des patients étaient âgés de ≥ 75 ans. L'indice de performance ECOG était de 0 chez 53,1 % des patients dans le groupe Isa-Kd et 59,3 % dans le groupe Kd, de 1 chez 40,8 % des patients dans le groupe Isa-Kd et 36,6 % dans le groupe Kd, de 2 chez 5,6 % des patients dans le groupe Isa-Kd et 4,1 % dans le groupe Kd, et de 3 chez 0,6 % des patients dans le groupe Isa-Kd et
0 % dans le groupe Kd. La proportion de patients présentant une atteinte de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire < 60 ml/min/1,73 m2) était de 24,0 % dans le groupe Isa-Kd contre 14,6 % dans le groupe Kd. Selon le système de classification international (International Staging System, ISS), le stade de la maladie à l'entrée dans l'étude était de I chez 53,0 %, de II chez 31,1 % et de III chez 15,2 % des patients. Le stade de la maladie à l'entrée dans l'étude selon le système ISS révisé (Revised-ISS, R-ISS) était de I chez 25,8 %, de II chez 59,6 % et de III chez 7,9 % des patients. Dans l'ensemble, 24,2 % des patients présentaient des anomalies chromosomiques à haut risque à l'entrée dans l'étude ; des del(17p), t(4;14) et t(14;16) étaient présents chez 11,3 %, 13,9 % et 2,0 % des patients, respectivement. En outre, l'acquisition (1q21) était présente chez 42,1 % des patients.
Le nombre médian de lignes antérieures de traitement était de 2 (intervalle de 1 à 4), 44,4 % des patients ayant reçu 1 ligne antérieure de traitement. Dans l'ensemble, 89,7 % des patients avaient précédemment reçu des inhibiteurs du protéasome, 78,1 % avaient précédemment reçu des immunomodulateurs (dont 43,4 % ayant reçu au préalable du lénalidomide) et 61,3 % avaient fait l'objet au préalable d'une greffe de cellules souches. Dans l'ensemble, 33,1 % des patients étaient réfractaires aux inhibiteurs du protéasome précédemment reçus, 45,0 % étaient réfractaires aux immunomodulateurs précédemment reçus (dont 32,8 % réfractaires au lénalidomide) et 20,5 % étaient réfractaires à la fois à un inhibiteur du protéasome et un immunomodulateur.
La durée médiane de traitement était de 80,0 semaines pour le groupe Isa-Kd contre 61,4 semaines pour le groupe Kd.
La survie sans progression (SSP) était le critère d'évaluation principal de l'efficacité de l'étude IKEMA. Avec une durée médiane de suivi de 20,73 mois, l'analyse primaire de la SSP a montré une amélioration statistiquement significative de la SSP représentée par une diminution de 46,9 % du
risque de progression de la maladie ou de décès chez les patients traités par Isa-Kd par rapport aux patients traités par Kd.
Les résultats en matière d'efficacité sont présentés dans le tableau 8 et les courbes de Kaplan-Meier pour la SSP sont représentées à la Figures 3 :
Tableau 8 : Efficacité de SARCLISA en association avec le carfilzomib et la dexaméthasone par rapport à l'association carfilzomib et dexaméthasone dans le traitement du myélome multiple (analyse de la population en intention de traiter)
Critère d'évaluation | SARCLISA + carfilzomib + dexaméthasone N = 179 |
Carfilzomib + dexaméthasone N = 123 |
Survie sans progressiona Médiane (mois) [IC à 95 %] Hazard Ratiob [IC à 99 %] Valeur p (test logarithmique par rangs stratifié)b |
NA [NA-NA] 19,15 [15,77-NA] 0,531 [0,318-0,889] 0,0013 |
|
Taux de réponse globalec Répondeurs (RCs + RC + TBRP + RP) [IC à 95 %]d Valeur p (test stratifié de Cochran- Mantel-Haenszel)b Réponse complète (RC) Très bonne réponse partielle (TBRP) Réponse partielle (RP) |
86,6 % [0,8071-0,9122] 82,9 % [0,7509-0,8911] 0,3859 39,7 % 27,6 % 33,0% 28,5 % 14,0 % 26,8 % |
|
TBRP ou mieux (RCs + RC + TBRP) [IC à 95 %]d Valeur p (test stratifié de Cochran-Mantel-Haenszel)b e RCf [IC à 95 %]d |
72,6 % [0,6547-0,7901] 56,1 % [0,4687-0,6503] 0,0021 39,7 % [0,3244-0,4723] 27,6 % [0,1996 à 0,3643] |
|
Taux négatif de maladie résiduelle minimaleg [IC à 95 %]d Valeur p (test stratifié de Cochran-Mantel-Haenszel)b e |
29,6 % [0,2303-0,3688] 13,0 % [0,0762-0,2026] 0,0008 |
|
Durée de la réponseh * (RP ou mieux) Médiane en mois [IC à 95 %]i Hazard Ratiob [IC à 95 %] |
NA [NA-NA] NA [14,752-NA] 0,425 [0,269-0,672] |
a Les résultats en matière de SSP ont été évalués par un comité de réponse indépendant en fonction des données du laboratoire central pour la protéine M et de l'examen central des clichés radiologiques à l'aide des critères de l'IMWG (International Myeloma Working Group).
b Stratifié selon le nombre de lignes antérieures de traitement (1 versus > 1) et le stade R-ISS (I ou II versus III versus non classifié) selon la théorie IRT.
c Les RCs, RC, TBRP et RP ont été évaluées par l'IRC selon les critères de réponse IMWG.
d Estimé en utilisant la méthode de Clopper-Pearson.
e Valeur p nominale.
f RC à tester lors de l'analyse finale.
g Sur la base d'un niveau de sensibilité de 10-5 par séquençage de nouvelle génération (NGS) dans la population ITT.
h Sur la base des répondeurs dans la population ITT. Estimations de Kaplan-Meier de la durée de la réponse.
i Les IC pour les estimations de Kaplan-Meier sont calculés avec une transformation bilogarithmique de la fonction de survie et les méthodes de Brookmeyer et Crowley.
* Date de clôture des données : 7 février 2020. Durée médiane de suivi = 20,73 mois. Le HR < 1 est en faveur du bras Isa-Kd.
NA : non atteint.
Des améliorations de la SSP dans le groupe Isa-Kd ont été observées chez les patients présentant de hauts risques cytogénétiques (évaluation du laboratoire central, HR = 0,724 ; IC à 95 % : 0,361 à 1,451), présentant une anomalie chromosomique se traduisant par une acquisition (1q21)
(HR = 0,569 ; IC à 95 % : 0,330 à 0,981), ayant ≥ 65 ans (HR = 0,429 ; IC à 95 % : 0,248 à 0,742), avec un débit de filtration glomérulaire de référence (MDRD) < 60 ml/min/1,73 m² (HR = 0,273 ; IC à 95 % : 0,113 à 0,660), avec > 1 ligne de traitement antérieure (HR = 0,479 ; IC à 95 % : 0,294 à 0,778), avec un stade ISS III à l'entrée dans l'étude (HR = 0,650 ; IC à 95 % : 0,295 à 1,434), et chez les patients réfractaires à un traitement antérieur par lénalidomide (HR = 0,598 ; IC à 95 % : 0,339 à
1,055).
Dans l'analyse de sensibilité réalisée sans censurer d'autre traitement contre le myélome, la SSP médiane n'a pas été atteinte (NA) dans le groupe Isa-Kd, contre 19,0 mois (IC à 95 % : 15,38 à NA) dans le groupe Kd (HR = 0,572 ; IC à 99 % : 0,354 à 0,925, p = 0,0025).
Les données disponibles sont insuffisantes pour conclure sur l'efficacité du traitement par Isa-Kd chez les patients traités au préalable par daratumumab (1 patient dans le bras isatuximab et aucun patient dans le bras comparateur).
Le délai médian jusqu'à la première réponse était de 1,08 mois dans le groupe Isa-Kd et de 1,12 mois dans le groupe Kd. Après un suivi d'une durée médiane de 20,73 mois, 17,3 % des patients dans le bras Isa-Kd et 20,3 % des patients dans le bras Kd étaient décédés.
Figure 3 : Courbes de Kaplan-Meier de la SSP – Population ITT – Étude IKEMA (évaluation par l'IRC)
Date de clôture des données = 7 février 2020. |
Parmi les patients présentant un débit de filtration glomérulaire (MDRD) de référence
< 50 ml/min/1,73 m2, une réponse rénale complète (≥ 60 ml/min/1,73 m2 lors de ≥ 1 évaluation post-référence) a été observée chez 52,0 % (13/25) des patients dans le groupe Isa-Kd et 30,8 % (4/13) dans le groupe Kd. Une réponse rénale complète soutenue (≥ 60 jours) est survenue chez 32,0 % (8/25) des patients dans le groupe Isa-Kd et 7,7 % (1/13) dans le groupe Kd. Chez les 4 patients du groupe Isa-Kd et les 3 patients du groupe Kd présentant une insuffisance rénale sévère à l'état de référence (débit de filtration glomérulaire (MDRD) > 15 à < 30 ml/min/1,73 m2), une réponse rénale minimale (≥ 30 à < 60 ml/min/1,73 m2 lors de ≥ 1 évaluation post-référence) a été observée chez 100 % des patients dans le groupe Isa-Kd et 33,3 % des patients dans le groupe Kd.
À une durée médiane de suivi de 43,96 mois, l'analyse finale de la SSP a montré une SSP médiane de 35,65 mois pour le groupe Isa-Kd, contre 19,15 mois pour le groupe Kd, avec un hazard ratio de 0,576 (IC à 95,4 % : 0,418 à 0,792). La réponse complète finale, déterminée à l'aide d'un test IFE validé spécifique à l'isatuximab (Sebia Hydrashift) (voir section 4.5), était de 44,1 % dans le groupe Isa-Kd contre 28,5 % dans le groupe Kd, avec un odds ratio de 2,094 (IC à 95 % : 1,259 à 3,482, p descriptif = 0,0021). Chez 26,3 % des patients du groupe Isa-Kd, la négativité de la MRD et la RC ont été atteintes, contre 12,2 % dans le groupe Kd, avec un odds ratio de 2,571 (IC à 95 % : 1,354 à 4,882, p descriptif = 0,0015).
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec SACRLISA dans un ou plusieurs des sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement des tumeurs malignes des tissus hématopoïétiques et lymphoïdes. Voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique.
Source : EMA
Effets indésirables
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insomnie
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légionellose
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neutropénie
neutropénie fébrile
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pneumonie fongique
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réaction liée à la perfusion
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Source : ANSM
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Source : BDPM
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