Ryeqo 40 mg/1 mg/0,5 mg, comprimé pelliculé

pill

Informations générales

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Le traitement par Ryeqo doit être instauré et surveillé par des médecins expérimentés dans le diagnostic et le traitement des fibromes utérins et/ou de l'endométriose.

Posologie

Un comprimé de Ryeqo doit être pris chaque jour à peu près au même moment de la journée. Le comprimé peut être pris pendant ou en dehors des repas. Les comprimés doivent être avalés avec une quantité suffisante de liquide si nécessaire (voir rubrique 5.2).

Perte de DMO et ostéoporose

Un examen d'absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA) est recommandé après 1 ans de traitement. Chez les patientes ayant des facteurs de risque d'ostéoporose ou de perte osseuse, il est recommandé de réaliser un examen DXA avant d'instaurer un traitement par Ryeqo (voir

rubrique 4.4).

Instauration du traitement

Une grossesse doit être exclue avant d'instaurer un traitement par Ryeqo.

Lors de l'instauration du traitement, le premier comprimé doit être pris dans les cinq jours suivant le début des menstruations. Si le traitement est débuté un autre jour du cycle menstruel, les saignements pourront être irréguliers et/ou abondants en début de traitement.

Ryeqo peut être pris sans interruption. Un arrêt du traitement doit être envisagé lorsque la patiente est ménopausée, car on sait que les symptômes des fibromes utérins et ceux de l'endométriose régressent lorsque la ménopause débute.

Propriétés contraceptives de Ryeqo

Toute contraception hormonale doit être arrêtée avant l'instauration du traitement, car l'utilisation concomitante de contraceptifs hormonaux est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

Des méthodes de contraception non hormonales doivent être utilisées <b>pendant au moins un mois </b>

<b>après le début de Ryeqo</b>.

Après au moins un mois d'utilisation de Ryeqo, Ryeqo inhibe l'ovulation chez les femmes prenant la dose préconisée et permet une contraception adéquate.

Les femmes en âge de procréer doivent être informées du fait que l'ovulation reprendra rapidement après l'arrêt du traitement. Par conséquent, avant d'arrêter le traitement, il convient de discuter avec la patiente des méthodes de contraception appropriées et une autre contraception doit être débutée immédiatement après l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).

<i>Oubli de comprimés </i>

En cas d'oubli d'un comprimé, le comprimé oublié doit être pris dès que possible et le traitement poursuivi le jour suivant en prenant un comprimé à l'heure habituelle.

En cas d'oubli d'au moins deux comprimés pendant des jours consécutifs, la protection contraceptive peut être réduite. Une méthode de contraception non hormonale doit être utilisée pendant les sept jours de traitement suivants (voir rubrique 4.6).

<i>Populations particulières </i>

<i>Sujets âgés </i>

Il n'existe pas d'utilisation justifiée de Ryeqo chez les sujets âgés dans ces indications.

<i>Insuffisance rénale </i>

Aucun ajustement de la dose de Ryeqo n'est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère (voir rubrique 5.2).

<i>Insuffisance hépatique </i>

Aucun ajustement de la dose de Ryeqo n'est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (voir rubrique 5.2). Ryeqo est contre-indiqué chez les femmes présentant une hépatopathie sévère en l'absence de normalisation des résultats des tests d'exploration de la fonction hépatique (voir rubrique 4.3).

<i>Population pédiatrique </i>

Il n'existe pas d'utilisation justifiée de Ryeqo chez les enfants âgés de moins de 18 ans dans le traitement des symptômes des fibromes utérins.

La sécurité et l'efficacité de Ryeqo chez les enfants âgés de moins de 18 ans dans le traitement de l'endométriose n'ont pas été démontrées. Aucune donnée n'est disponible.

Mode d'administration

Voie orale.

Ryeqo peut être pris au cours ou en dehors des repas. Les comprimés doivent être avalés avec une quantité suffisante de liquide si nécessaire.

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Cancer hormonodépendant

  • Céphalée

  • Grossesse

  • Hépatopathie

  • Hépatopathie, antécédent

  • Migraine

    avec aura
  • Ostéoporose

  • Saignement génital inexpliqué

  • Thrombo-embolie artérielle

  • Thrombo-embolie artérielle, antécédent

  • Thrombo-embolie veineuse

  • Thrombo-embolie veineuse, antécédent

  • Thrombophilie

  • Tumeur hépatique

  • Tumeur hépatique, antécédent

interactions

Interactions

estroprogestatifs contraceptifs <> millepertuis
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d'une grossesse).
Conduite à tenir
-
progestatifs contraceptifs <> millepertuis
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d'une grossesse).
Conduite à tenir
-
estroprogestatifs contraceptifs <> inducteurs enzymatiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'efficacité contraceptive, par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'inducteur.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt de l’inducteur.
estroprogestatifs contraceptifs <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, dûe à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt du ritonavir.
estroprogestatifs contraceptifs <> lamotrigine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations et de l’efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Association déconseillée: - Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine.
estroprogestatifs contraceptifs <> modafinil
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l’efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l’arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt du modafinil.
estroprogestatifs contraceptifs <> topiramate
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Pour des doses de topiramate >= 200 mg/jour : Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène.
Conduite à tenir
Si l’association s’avère nécessaire, utiliser une méthode additionnel de type mécanique pendant la durée de l’association et un cycle suivant l’arrêt du topiramate.
estroprogestatifs contraceptifs <> vémurafénib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pour conséquence un risque d’inefficacité.
Conduite à tenir
-
progestatifs contraceptifs <> inducteurs enzymatiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'efficacité contraceptive du contraceptif hormonal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Conduite à tenir
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
progestatifs contraceptifs <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, dûe à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.
Conduite à tenir
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
progestatifs contraceptifs <> pérampanel
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Pour des doses de pérampanel >= 12 mg/jour : Risque de diminution de l’efficacité contraceptive.
Conduite à tenir
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
progestatifs contraceptifs <> ulipristal
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Dans l'indication contraception d'urgence :Antagonisme des effets de l’ulipristal en cas de reprise d’un contraceptif hormonal moins de 5 jours après la prise de la contraception d’urgence. Dans l’indication fibrome :Antagonisme réciproque des effets de l’ulipristal et du progestatif, avec risque d’inefficacité.
Conduite à tenir
- Dans l'indication contraception d'urgence: Dans le cas où la (re)prise d’une contraception hormonale est envisagée, utiliser une contraception additionnelle de type mécanique pendant les 12 jours qui suivent la (dernière) prise de l’ulipristal (au cas où il y en aurait eu plus d’une). - Dans l’indication fibrome : Dans le cas où la (re)prise d’une contraception hormonale est envisagée, utiliser une contraception de type mécanique pendant les 7 premiers jours de la contraception hormonale.
estrogènes non contraceptifs <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'efficacité de l'estrogène.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'anticonvulsivant inducteur et après son arrêt.
estrogènes non contraceptifs <> hormones thyroïdiennes
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'hypothyroïdie clinique en cas d'estrogénothérapie substitutive.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation éventuelle des doses de l'hormone thyroïdienne chez les femmes ménopausées prenant des estrogènes.
estrogènes non contraceptifs <> oxcarbazépine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l'efficacité du traitement hormonal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'oxcarbazépine.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant le traitement par l'oxcarbazépine et après son arrêt.
estroprogestatifs contraceptifs <> aprépitant
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'aprépitant.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt de l’aprépitant.
estroprogestatifs contraceptifs <> bosentan
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par le bosentan.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt du bosentan.
estroprogestatifs contraceptifs <> elvitégravir
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'elvitégravir.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt de l'elvitégravir.
estroprogestatifs contraceptifs <> felbamate
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l’efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l’arrêt du traitement par le felbamate, en raison de son potentiel inducteur enzymatique.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt du felbamate.
estroprogestatifs contraceptifs <> griséofulvine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par la griséofulvine.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt de de la griséofulvine.
estroprogestatifs contraceptifs <> rufinamide
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par le rufinamide.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt du rufinamide.
progestatifs contraceptifs <> aprépitant
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
(Sauf stérilet), diminution des concentrations du progestatif, avec risque de moindre efficacité contraceptive.
Conduite à tenir
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
progestatifs contraceptifs <> bosentan
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l'efficacité du contraceptif hormonal par augmentation de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
progestatifs contraceptifs <> griséofulvine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l'efficacité du contraceptif hormonal par augmentation de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
progestatifs non contraceptifs, associés ou non à un œstrogène <> bosentan
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l’efficacité du progestatif.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l’administration du bosentan et après son arrêt.
progestatifs non contraceptifs, associés ou non à un œstrogène <> inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'efficacité du progestatif.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'inducteur et après son arrêt.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
progestatifs non contraceptifs, associés ou non à un œstrogène <> ulipristal
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Dans l’indication fibrome : Antagonisme réciproque des effets de l’ulipristal et du progestatif, avec risque d’inefficacité.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer
Ryeqo inhibe l'ovulation chez les femmes prenant la dose préconisée et permet une contraception adéquate. Il est recommandé d'utiliser une méthode de contraception non hormonale pendant un mois après l'instauration du traitement et pendant sept jours suite à un oubli d'au moins deux comprimés consécutifs. L'utilisation concomitante de contraceptifs hormonaux est contre-indiquée
(voir rubrique 4.3).
Les femmes en âge de procréer doivent être informées du fait que l'ovulation reprendra rapidement après l'arrêt du traitement par Ryeqo. Avant d'arrêter le traitement, il convient donc de discuter avec la patiente des méthodes de contraception appropriées et une autre contraception doit être débutée immédiatement après l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).
Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation du rélugolix chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont montré que l'exposition au rélugolix en début de grossesse peut accroître le risque de fausse couche (voir rubrique 5.3). Sur la base des effets pharmacologiques, on ne peut exclure un effet délétère sur la grossesse.
Ryeqo est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.3). Le traitement doit être interrompu en cas de survenue d'une grossesse.
Il semble que le risque d'effets délétères ne soit pas augmenté ou soit faible chez les enfants nés
de mères ayant pris par inadvertance des œstroprogestatifs comme contraceptif oral en début de grossesse. Le risque accru de TEV pendant la période du post-partum doit être pris en considération lors de la reprise du traitement par Ryeqo (voir rubrique 4.4).
Allaitement
Les données non cliniques ont mis en évidence l'excrétion du rélugolix dans le lait de rates allaitantes (voir rubrique 5.3). Il n'existe pas de données disponibles concernant l'excrétion du rélugolix ou de ses métabolites dans le lait maternel chez la femme, ni sur leurs effets chez les nourrissons allaités. Des quantités détectables d'œstrogènes et de progestatifs ont été identifiées dans le lait maternel de femmes recevant un traitement par œstroprogestatif. Un risque pour les nouveau-nés ou les nourrissons ne peut être exclu.
L'allaitement est contre-indiqué pendant l'utilisation de Ryeqo (voir rubrique 4.3) et pendant deux semaines après l'arrêt du traitement par Ryeqo.
Fertilité
Ryeqo inhibe l'ovulation et entraîne souvent une aménorrhée. L'ovulation et les menstruations réapparaîtront rapidement après l'arrêt du traitement (voir rubrique 5.1).

Source : EMA

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Hormones hypophysaires et hypothalamiques et analogues, antagonistes de la GnRH, Code ATC : H01CC54
Mécanisme d'action
Le rélugolix est un antagoniste non peptidique des récepteurs de la GnRH qui se lie aux récepteurs de la GnRH dans l'antéhypophyse et les inhibe. Chez l'homme, l'inhibition du récepteur de la GnRH entraîne une diminution dose-dépendante de la libération de l'hormone lutéinisante (LH) et de l'hormone folliculo-stimulante (FSH) par l'antéhypophyse. Il en résulte une diminution des concentrations circulantes de LH et de FSH. La diminution des concentrations de FSH empêche la croissance et le développement des follicules ovariens, ce qui conduit à une diminution de la sécrétion d'œstrogènes. La suppression du pic de LH inhibe l'ovulation et le développement du corps jaune, ce qui empêche la sécrétion de progestérone. Par conséquent, Ryeqo confère une contraception adéquate lorsqu'il est pris pendant au moins un mois (voir rubrique 4.2).
L'estradiol est identique à l'hormone endogène et est un agoniste puissant des sous-types de récepteurs nucléaires aux œstrogènes (ER). L'administration d'estradiol exogène permet d'atténuer les symptômes associés à un état hypoœstrogénique, tels que les symptômes vasomoteurs et la diminution de la densité minérale osseuse.
L'acétate de noréthistérone est un progestatif de synthèse. Dans la mesure où les œstrogènes favorisent la croissance de l'endomètre, leur administration non compensée augmente le risque d'hyperplasie et de cancer de l'endomètre. L'ajout d'un progestatif réduit le risque d'hyperplasie de l'endomètre induit par les œstrogènes chez les femmes non hystérectomisées.
Effets pharmacodynamiques
Effets sur les hormones hypophysaires et ovariennes
Après l'administration de rélugolix, une diminution rapide, dose-dépendante des concentrations circulantes de LH, de FSH et d'estradiol est observée. Une diminution quasi-totale des concentrations d'estradiol, à des niveaux proches de ceux observés dans la post-ménopause, est observée avec la dose de 40 mg. Sur l'ensemble des études cliniques, les concentrations moyennes d'estradiol étaient toujours maintenues à un taux d'au moins 10 pg/mL plus élevé avec Ryeqo comparativement au rélugolix seul. Lors des études cliniques de phase III menées avec Ryeqo, les concentrations médianes d'estradiol avant la prise d'une dose après 24 semaines étaient d'environ 33 pg/mL chez les patientes présentant des fibromes utérins et d'environ 38 pg/ml chez les patientes présentant une endométriose,
ce qui correspond aux concentrations d'estradiol associées au début de la phase folliculaire du cycle
menstruel . La progestérone a été maintenue à des taux
populations de patientes.

Effets sur l'ovulation
Lors d'une étude à une seule cohorte, menée chez des femmes non ménopausées en bonne santé, l'administration de Ryeqo en une prise par jour pendant 84 jours a fortement inhibé la croissance folliculaire tout au long de la période de traitement de 84 jours (taille moyenne du follicule dominant d'environ 6 mm) et a entraîné une inhibition de l'ovulation, évaluée à l'aide du score Hoogland et Skouby, chez 100 % des femmes. Après l'arrêt du traitement, la reprise de l'ovulation chez toutes
les femmes pour lesquelles une évaluation était disponible (66 sur 67) est survenue dans les 43 jours (moyenne : 23,5 jours).
Fibromes utérins
Efficacité et sécurité sur une période de 24 semaines
L'efficacité et la sécurité de Ryeqo en une prise par jour chez les patientes présentant des fibromes utérins ont été évaluées lors de deux études de prolongation ouvertes internationales, randomisées, en double aveugle, placebo contrôlées, d'une durée de 24 semaines, menées chez des patientes âgées de 18 à 50 ans présentant des saignements menstruels abondants associés à des fibromes utérins
(études L1 et L2). Les fibromes utérins devaient avoir été confirmés par échographie et le volume des pertes sanguines menstruelles devait être ≥ 80 mL, objectivé par la méthode de l'hématine alcaline.
Les deux études comportaient trois groupes de traitement : les femmes étaient randomisées de façon à recevoir du rélugolix 40 mg + de l'estradiol 1 mg et de l'acétate de noréthistérone 0,5 mg (E2/NETA) (Ryeqo) pendant 24 semaines ou un placebo pendant 24 semaines ou du rélugolix 40 mg pendant
12 semaines suivi du rélugolix 40 mg associé à E2/NETA pendant 12 semaines. L'âge médian des femmes était de 42 ans et l'indice de masse corporelle moyen de 31,7 kg/m2. Environ 49,4 % des femmes étaient noires, 44,7 % caucasiennes et 5,9 % appartenaient à un autre groupe ethnique.
Réduction des saignements menstruels abondants
Dans les deux études, le pourcentage de femmes répondeuses au traitement, définies par un volume de pertes sanguines menstruelles < 80 mL et une réduction d'au moins 50 % du volume des pertes sanguines menstruelles par rapport à l'inclusion, était plus élevé chez les femmes traitées par Ryeqo que chez celles recevant le placebo et la différence était statistiquement significative. Les réductions du volume des pertes sanguines menstruelles ont été observées dès la première évaluation (semaine 4). Les résultats des autres critères secondaires associés aux saignements sont présentés dans le tableau 5. Tous les critères secondaires principaux étaient contrôlés par un risque alpha.
Tableau 5. Résultats obtenus sur les critères principaux et sur une partie des critères secondaires d'efficacité dans les études L1 et L2 (fibromes utérins)
Étude L1 Étude L2
Ryeqo
(N = 128)
Placebo
(N = 127)
Ryeqo
(N = 125)
Placebo
(N = 129)
Nombre (%) de femmes
répondeuses au
traitementa,b
94 (73,4 %) 24 (18,9 %) 89 (71,2 %) 19 (14,7 %)
Nombre (%) de patientes
avec un volume de pertes
sanguines menstruelles
< 80 mL
97 (75,8 %) 34 (26,8 %) 97 (73,6 %) 25 (19,4 %)
Nombre (%) de patientes
présentant une diminution
≥ 50 % du volume des
pertes sanguines
menstruelles
101 (78,9 %) 28 (22,1 %) 96 (76,8 %) 28 (21,7 %)
Nombre (%) de patientes
présentant une
aménorrhéeb,c
67 (52,3 %) 7 (5,5 %) 63 (50,4 %) 4 (3,1 %)
Nombre (%) de patientes
ayant obtenu une
amélioration > 2 g/dL
des taux d'hémoglobined
15 (50,0 %) 5 (21,7 %) 19 (61,3 %) 2 (5,4 %)
Nombre (%) de patientes
ayant atteint un score ≤ 1
sur l'échelle numériqueb,e
25 (43,1 %) 7 (10,1 %) 32 (47,1 %) 14 (17,1 %)
Variation en pourcentage
du volume du principal
fibrome utérin
-12,4 (5,62) -0,3 (5,40) -17,4 (5,93) -7,4 (5,92)
Variation en pourcentage
du volume de l'utérus
-12,9 (3,08) 2,2 (3,01) -13,8 (3,39) -1,5 (3,37)

a Une femme répondeuse au traitement est définie comme une femme ayant obtenu un volume de pertes sanguines menstruelles < 80 mL avec une réduction d'au moins 50 % du volume des pertes sanguines menstruelles par rapport à l'inclusion sur les 35 derniers jours de traitement.
b La valeur p < 0,0001 correspond à la comparaison de Ryeqo versus placebo stratifiée en fonction du volume de pertes sanguines menstruelles à l'inclusion (< 225 mL, ≥ 225 mL) et de la région géographique (Amérique du Nord, reste du monde).
c L'aménorrhée est définie comme une aménorrhée, de petits saignements (« spotting ») ou des saignements négligeables (pertes sanguines menstruelles < 5 mL) rapportés dans le carnet d'observance électronique lors de deux visites consécutives.
d Chez les patientes présentant un taux d'hémoglobine ≤ 10,5 g/dL à l'inclusion.
e Chez les patientes présentant une douleur modérée ou sévère à l'inclusion.
Abréviations : UFS-QoL : Uterine Fibroid Symptoms and Quality of Life (questionnaire sur la qualité de vie liée aux symptômes des fibromes utérins).
Endométriose
Efficacité et sécurité sur une période de 24 semaines
L'efficacité et la sécurité de Ryeqo en une prise par jour chez les patientes présentant une endométriose ont été évaluées lors de deux études de prolongation ouvertes internationales, randomisées, en double aveugle, placebo contrôlées, d'une durée de 24 semaines, menées chez des patientes âgées de 18 à 50 ans présentant douleurs modérées à sévères associées à l'endométriose (études S1 et S2). L'endométriose devait avoir été confirmée par visualisation directe au cours d'une intervention chirurgicale et/ou par l'histologie et les patientes devaient présenter des douleurs modérées à sévères évaluées sur une échelle numérique (EN) à 11 points.
Les deux études comportaient trois groupes de traitement : les femmes étaient randomisées de façon à recevoir du rélugolix 40 mg + de l'estradiol 1 mg et de l'acétate de noréthistérone 0,5 mg (E2/NETA) (Ryeqo) pendant 24 semaines ou un placebo pendant 24 semaines ou du rélugolix 40 mg pendant
12 semaines suivi du rélugolix 40 mg associé à E2/NETA pendant 12 semaines. Les patientes étaient éligibles à l'inclusion si elles souffraient de douleurs modérées à sévères avant la période de sélection jusqu'à la fin de la période de pré-inclusion (c'est-à-dire au moins deux cycles). Un pourcentage élevé (83,2 %) de la population des études S1 et S2 rapportait avoir fait l'objet d'interventions chirurgicales/de procédures antérieures pour le traitement de l'endométriose. Un faible pourcentage (8 %) de la population étudiée n'a pas signalé de traitement chirurgical ou médical antérieur à l'inclusion dans les études. À l'inclusion, la plupart des patientes (92,6 %) utilisaient des antalgiques pour des douleurs pelviennes, parmi lesquelles 29,1 % des patientes de l'étude S1 et 48,4 % des patientes de l'étude S2 qui utilisaient des opiacés. Les autres traitements pharmacologiques de l'endométriose les plus fréquemment rapportés étaient le diénogest (19,4 %), les contraceptifs œstroprogestatifs oraux (15,2 %) et les agonistes de la GnRH (7,6 %). L'âge médian des femmes était de 34 ans et l'indice de masse corporelle moyen de 26 kg/m2. Environ 91 % des femmes étaient caucasiennes, 6 % noires et 3 % appartenaient à un autre groupe ethnique.
Réduction des dysménorrhées et des douleurs pelviennes non menstruelles
Les études S1 et S2 avaient deux co-critères principaux, consistant en 2 analyses de répondeuses. Dans les deux études, un pourcentage statistiquement significativement plus élevé de répondeuses a été observé, défini comme une réduction des dysménorrhées d'au moins 2,8 points par rapport à l'inclusion sur les 35 derniers jours de traitement, sans augmentation de l'utilisation d'antalgiques (ibuprofène ou opiacé), défini comme une réduction du score de douleurs pelviennes non menstruelles d'au moins 2,1 points par rapport à l'inclusion sur les 35 derniers jours de traitement, sans augmentation de l'utilisation d'antalgiques (ibuprofène ou opiacé) (tableau 6).
Tableau 6. Résultats obtenus sur les co-critères principaux d'efficacité dans les études S1 et S2 (endométriose)
Définition du critère Étude S1 Étude S2
Ryeqo
(N = 212)
Placebo
(N = 212)
Ryeqo
(N = 206)
Placebo
(N = 204)
Nombre (%) de femmes
répondeuses au traitement
des dysménorrhéesa,c
158 (74,5 %) 57 (26,9 %) 155 (75,2 %) 62 (30,4 %)
Nombre (%) de femmes
répondeuses au traitement
des douleurs pelviennes
non menstruelles
(DPNM)b,c
124 (58,5 %) 84 (39,6 %) 136 (66,0 %) 87 (42,6 %)

a Les femmes répondeuses au traitement étaient les patientes dont le score des dysménorrhées à l'EN avait diminué de ≥ 2,8 points entre l'inclusion et la semaine 24/FdT et qui n'avaient pas augmenté l'utilisation des antalgiques spécifiés dans l'étude pour les douleurs pelviennes à la semaine 24/FdT par rapport à l'inclusion.
b Les femmes répondeuses au traitement étaient les patientes dont le score des DPNM à l'EN avait diminué de ≥ 2,1 points entre l'inclusion et la semaine 24/FdT et qui n'avaient pas augmenté l'utilisation des antalgiques spécifiés dans l'étude pour les douleurs pelviennes à la semaine 24/FdT par rapport à l'inclusion.
c La valeur p < 0,0001 correspond à la comparaison de Ryeqo versus placebo ajustée en fonction du score de douleurs à l'inclusion, du délai depuis le diagnostic chirurgical initial d'endométriose et de la région géographique.
Abréviations : DPNM = douleurs pelviennes non menstruelles ; EN = scores à l'échelle numérique (0 = pas de douleur, 10 = pire douleur imaginable) ; N = nombre de patientes.
Les résultats des critères secondaires principaux d'efficacité sont présentés dans le tableau 7. Tous les critères secondaires principaux étaient contrôlés par un risque alpha.
Tableau 7. Résultats obtenus sur une partie des critères secondaires d'efficacité dans les études S1 et S2 (endométriose)
Définition du critère Étude S1 Étude S2
Ryeqo
(N = 212)
Placebo
(N = 212)
Ryeqo
(N = 206)
Placebo
(N = 204)
Variation du score au
domaine Douleur de
l'EHP-30, MMC (ES)a
-33,8 (1,83) -18,7 (1,83) -32,2 (1,68) -19,9 (1,69)
Variation du score moyen
de dysménorrhées à l'EN,
MMC (ES)a
-5,1 (0,19) -1,8 (0,19) -5,1 (0,19) -2,0 (0,19)
Variation du score moyen
de DPNM à l'EN, MMC
(ES)a
-2,9 (0,18) -2,0 (0,18) -2,7 (0,17) -2,0 (0,17)
Variation du score moyen
de dyspareunies à l'EN,
MMC (ES)a,b
-2,4 (0,21) -1,7 (0,22) -2,4 (0,19) -1,9 (0,19)
Proportion de patientes
n'utilisant pas les opiacés
spécifiés par le protocole
pour les douleurs
associées à
l'endométriose, n (%)
182 (85,8 %) 162 (76,4 %) 169 (82,0 %) 135 (66,2 %)

a Les MMC étaient basées sur un modèle à effets mixtes avec le traitement, la valeur à l'inclusion, la visite, la région géographique (Amérique du Nord, reste du monde), le délai depuis le diagnostic chirurgical initial d'endométriose (< 5 ans, ≥ 5 ans) et l'interaction traitement par visite inclus comme effets mixtes ; la visite a également été incluse dans le modèle comme effet aléatoire pour chaque patiente et une matrice de covariance non structurée a été appliquée.
b Variation entre l'inclusion et la semaine 24 //Fdt
c à la semaine 24/ FdT
Abréviations : DPNM = douleurs pelviennes non menstruelles ; EN = échelle numérique ; ES = erreur standard ; FdT = fin du traitement ; MMC = moyenne estimée par la méthode des moindres carrés ; N = nombre de patientes ; NETA = acétate de noréthistérone.
Mesures de la densité minérale osseuse (DMO) sur une période de 104 semaines
L'effet de Ryeqo sur la DMO a été évalué par examen DXA aux semaines 12, 24, 36, 52 et 104. Au total, 477 femmes présentant des fibromes utérins ayant terminé les études pivotales de 24 semaines (études L1 et L2) ont été incluses dans une étude d'extension de 28 semaines, en ouvert, avec un seul bras de traitement (étude L3), au cours de laquelle toutes les femmes recevaient Ryeqo. Au total, 228 femmes ayant terminé l'étude d'extension ont été incluses dans une étude supplémentaire de
52 semaines (étude de retrait du traitement randomisée) au cours de laquelle elles ont été à nouveau randomisées pour recevoir soit Ryeqo soit un placebo. Au total, 802 femmes présentant une endométriose ayant terminé les études pivotales de 24 semaines (études S1 et S2) ont été incluses dans l'étude d'extension (étude S3), au cours de laquelle toutes les femmes recevaient Ryeqo.
Les mesures de la DMO sur une période de 104 semaines chez les patientes présentant des fibromes utérins ou une endométriose sont résumées dans le tableau 8.
Tableau 8. Mesures de la densité minérale osseuse (DMO) sur une période de 104 semaines chez les patientes présentant des fibromes utérins ou une endométriose
Ryeqo
(N = 672)
Placebo
(N = 672)
Rachis lombaire (L1 à L4)
Études L1 et L2, S1 et S2
Semaine 12
N 553 545
Variation en % de la MMCa -0,56 0,15
(IC à 95 %) (-0,77 ; -0,36) (-0,05 ; 0,36)
Semaine 24
N 528 516
Variation en % de la MMCa -0,59 0,13
(IC à 95 %) (-0,82 ; -0,37) (-0,09 ; 0,36)
Études L3 et S3 Ryeqo Placebo Ryeqo
Semaine 36
N 387 379
Variation en % de la MMCa -0,66 -0,00
(IC à 95 %) (-0,93 ; -0,40) (-0,2 ; 0,26)
Semaine 52
N 365 351
Variation en % de la MMCa -0,69 -0,30
(IC à 95 %) (-1,00 ; -0,38) (-0,61 ; 0,01)
Étude de retrait du
traitement randomisée et
étude S3
Ryeqo Placebo
Semaine 104
N 221 229
Variation en % de la MMCa -0,40 -0,18
(IC à 95 %) (-0,82 ; 0,02) (-0,60 ; 0,23)

Abréviations : IC = intervalle de confiance ; MMC = moyenne estimée par la méthode des moindres carrés ;
N = nombre de patientes.
a Variation en % par rapport à l'inclusion ; b La majorité des patientes randomisées dans le groupe placebo dans l'étude de retrait du traitement randomisée ont été traitées par Ryeqo dans un délai d'environ 2 cycles en cas de reprise des saignements menstruels abondants.
Dans le groupe Ryeqo, les variations en pourcentage de la MMC de la DMO au niveau du rachis lombaire entre l'inclusion et la semaine 52 et la semaine 104 étaient respectivement de -0,69 %
et -0,40 %.
Sur une période de 12 mois après l'arrêt de Ryeqo, chez les patientes atteintes d'endométriose qui répondaient aux critères de perte de DMO, des signes de récupération ou une tendance à la récupération ont été observés chez 100 % des femmes au niveau de la colonne lombaire.
Mesures de la DMO sur une période de 12 semaines chez des femmes présentant des fibromes utérins ou une endométriose recevant le rélugolix en monothérapie
Chez les femmes traitées par le rélugolix en monothérapie pendant 12 semaines, dans les études L1 et L2, S1 et S2, la DMO au niveau du rachis lombaire a diminué de -1,86 % par rapport à l'inclusion. La différence à la semaine 12 de la variation en pourcentage de la DMO entre les femmes traitées par Ryeqo et celles traitées par le rélugolix en monothérapie était statistiquement significative, ce qui
montre l'efficacité de l'utilisation du rélugolix en association avec E2/NETA (Ryeqo) pour limiter la perte osseuse.
Pour remettre en contexte les effets de Ryeqo sur la variation en pourcentage de la DMO au cours d'un traitement de 52 semaines, une étude observationnelle chez des femmes présentant des fibromes utérins ou une endométriose non traitées, appariées en fonction de l'âge, a été menée afin de caractériser longitudinalement la DMO des femmes non ménopausées âgées de 18 à 50 ans (étude de l'histoire naturelle de la maladie). Sur la période d'observation de 52 semaines, il y a eu une variation minimale de la DMO avec un traitement par Ryeqo par rapport à celle observée dans une cohorte de femmes non ménopausées présentant des fibromes utérins ou une endométriose, appariées en fonction de l'âge.
Effets sur l'endomètre
Dans les études cliniques, aucun cas d'hyperplasie de l'endomètre ou de carcinome de l'endomètre évalué par biopsie n'a été observé chez les femmes traitées par Ryeqo jusqu'à 52 semaines.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec Ryeqo dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique,
dans le traitement des fibromes utérins ou de l'endométriose (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • bouffée de chaleur

  • céphalée

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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