Rivaroxaban eg 15 mg, gélule

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Gélule

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

Aucune donnée disponible pour l'instant.

side-effect

Posologie

Posologie

Prévention des AVC et des embolies systémiques chez les adultes

La dose recommandée, qui est également la dose maximale recommandée, est de 20 mg en une seule prise par jour.

Le traitement par RIVAROXABAN EG doit être poursuivi aussi longtemps que le bénéfice en termes de prévention des AVC et des embolies systémiques prévaut sur le risque de saignement (voir rubrique 4.4).

En cas d'oubli d'une dose de RIVAROXABAN EG, le patient doit prendre immédiatement la dose oubliée et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose quotidienne recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée.

Traitement des TVP, traitement des EP et prévention des récidives de TVP et d'EP chez les adultes

La dose recommandée pour le traitement initial des TVP ou des EP en phase aiguë est de deux prises par jour de 15 mg pendant les trois premières semaines, puis de 20 mg en une seule prise par jour pour la poursuite du traitement et la prévention des récidives de TVP et d'EP.

Un traitement de courte durée (minimum 3 mois) doit être envisagé chez les patients présentant une TVP ou une EP provoquée par des facteurs de risque majeurs transitoires (c.-à-d. une intervention chirurgicale majeure récente ou un traumatisme). Une durée de traitement plus longue doit être envisagée chez les patients présentant une TVP ou une EP provoquée sans lien avec des facteurs de risque majeurs transitoires, une TVP ou une EP non provoquée, ou des antécédents de récidives de TVP ou d'EP.

Lorsqu'une prévention prolongée des récidives de TVP et d'EP est indiquée (à l'issue d'un traitement d'au moins 6 mois pour les TVP et les EP), la dose recommandée est de 10 mg en une prise quotidienne. Chez les patients pour lesquels le risque de récidives de TVP ou d'EP est jugé élevé, par exemple en présence de comorbidités complexes ou lorsqu'une récidive de TVP ou d'EP s'est produite au cours d'une prévention prolongée avec le rivaroxaban 10 mg en une prise quotidienne, la dose de 20 mg de RIVAROXABAN EG en une prise quotidienne doit être envisagée.

La durée du traitement et la dose sélectionnée doivent être définies au cas par cas après évaluation approfondie du bénéfice du traitement par rapport au risque de saignement (voir rubrique 4.4).

<table> <tbody><tr> <td> </td> <td> Période de traitement </td> <td> Posologie </td> <td> Dose quotidienne totale </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Traitement et prévention des récidives de TVP et d'EP </td> <td> Jours 1-21 </td> <td> 15 mg deux fois par jour </td> <td> 30 mg </td> </tr> <tr> <td> Jour 22 et suivants </td> <td> 20 mg une fois par jour </td> <td> 20 mg </td> </tr> <tr> <td> Prévention des récidives de TVP et d'EP </td> <td> A l'issue d'un traitement d'au moins 6 mois pour les TVP et les EP </td> <td> 10 mg une fois par jour ou 20 mg une fois par jour </td> <td> 10 mg ou 20 mg </td> </tr> </tbody></table>

Afin d'accompagner le changement de dose de 15 mg à 20 mg après le Jour 21, un kit d'initiation pour les 4 premières semaines de traitement par RIVAROXABAN EG pour le traitement des TVP et des EP est disponible.

En cas d'oubli d'une dose pendant la phase de traitement à deux prises par jour de 15 mg (Jours 1-21), le patient doit prendre immédiatement RIVAROXABAN EG afin d'assurer une prise de 30 mg de RIVAROXABAN EG par jour. Dans ce cas, il est possible de prendre simultanément deux gélules de 15 mg. Le patient doit ensuite poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée de deux prises par jour de 15 mg.

En cas d'oubli d'une dose pendant la phase de traitement en une prise quotidienne, le patient doit prendre immédiatement RIVAROXABAN EG et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée le même jour pour compenser une dose oubliée.

Traitement des ETEV et prévention des récidives sous forme d'ETEV chez les enfants et les adolescents

Le traitement par RIVAROXABAN EG chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans doit être instauré après au moins 5 jours d'anticoagulation initiale par voie parentérale (voir rubrique 5.1).

Pour les enfants et les adolescents, la dose est calculée en fonction du poids corporel :

  • Poids corporel de 30 à 50 kg : une dose de 15 mg de rivaroxaban une fois par jour est recommandée. Il s'agit de la dose quotidienne maximale.

  • Poids corporel de 50 kg ou plus : une dose de 20 mg de rivaroxaban une fois par jour est recommandée. Il s'agit de la dose quotidienne maximale.

  • Pour les patients dont le poids corporel est inférieur à 30 kg, se reporter au résumé des caractéristiques du produit du rivaroxaban sous forme de granulés pour suspension buvable.

Le poids de l'enfant doit être surveillé et la dose régulièrement réévaluée afin de s'assurer du maintien de la dose thérapeutique. Les ajustements posologiques doivent être effectués uniquement sur la base de changements du poids corporel.

Chez les enfants et les adolescents, le traitement doit être poursuivi pendant au moins 3 mois. Le traitement peut être prolongé jusqu'à 12 mois si cela s'avère cliniquement nécessaire. Aucune donnée n'est disponible chez les enfants pour étayer une réduction de la dose après 6 mois de traitement. Le rapport bénéfice/risque d'une poursuite du traitement au-delà de 3 mois doit être évalué au cas par cas en tenant compte du risque de récidive de thrombose par rapport au risque de saignement éventuel.

En cas d'oubli d'une dose, le patient doit prendre la dose oubliée dès que possible après s'en être rendu compte, mais uniquement s'il s'agit du même jour que l'oubli. Si cela n'est pas possible, le patient doit sauter la dose en question et poursuivre en prenant la dose suivante, conformément à ce qui a été prescrit. Le patient ne doit pas prendre de dose double pour compenser la dose oubliée.

Relais des anti-vitamine K (AVK) par RIVAROXABAN EG

  • Prévention des AVC et des embolies systémiques : le traitement par AVK doit être interrompu. Le traitement par RIVAROXABAN EG doit être instauré une fois que le rapport international normalisé (INR) est ≤ 3,0.

  • Traitement d'une TVP, d'une EP et prévention des récidives chez les adultes ; traitement des ETEV et prévention des récidives chez les patients pédiatriques : le traitement par AVK doit être interrompu. Le traitement par RIVAROXABAN EG doit être instauré une fois que l'INR est ≤ 2,5.

Lors du passage des AVK à RIVAROXABAN EG, les valeurs de l'INR seront faussement élevées suite à la prise de RIVAROXABAN EG. L'INR ne convient pas pour mesurer l'activité anticoagulante de RIVAROXABAN EG et ne doit donc pas être utilisé (voir rubrique 4.5).

Relais de RIVAROXABAN EG par les anti-vitamine K (AVK)

Il existe un risque d'anticoagulation inadéquate lors du relais de RIVAROXABAN EG par les AVK.

Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Il est à noter que RIVAROXABAN EG peut contribuer à l'élévation de l'INR.

En cas de relais de RIVAROXABAN EG par un AVK, l'AVK doit être administré conjointement jusqu'à ce que l'INR soit ≥ 2,0.

Lors des deux premiers jours du relais, l'AVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard, puis la posologie doit être adaptée sur la base des mesures de l'INR. Lorsque les patients reçoivent simultanément RIVAROXABAN EG et l'AVK, l'INR doit être mesuré à partir de 24 heures après la dernière dose de RIVAROXABAN EG et avant la dose suivante. Une fois le traitement par RIVAROXABAN EG interrompu, des mesures fiables de l'INR ne peuvent être obtenues que 24 heures après la dernière dose (voir rubriques 4.5 et 5.2).

Patients pédiatriques

Les enfants qui passent de RIVAROXABAN EG à un AVK doivent poursuivre RIVAROXABAN EG pendant 48 heures après la première dose d'AVK. Après 2 jours de co-administration, l'INR doit être mesuré avant la dose suivante prévue de RIVAROXABAN EG. Il est conseillé de poursuivre la co-administration de RIVAROXABAN EG et d'AVK jusqu'à ce que la valeur de l'INR soit ≥ 2,0. Une fois que RIVAROXABAN EG a été arrêté, l'INR peut être mesuré de manière fiable 24 heures après la dernière dose (voir ci-dessus et rubrique 4.5).

Relais des anticoagulants parentéraux par RIVAROXABAN EG

Chez les patients adultes et pédiatriques recevant un anticoagulant parentéral, arrêter l'anticoagulant parentéral et instaurer le traitement par RIVAROXABAN EG 0 à 2 heures avant l'heure à laquelle l'administration suivante du médicament parentéral (héparines de bas poids moléculaire, par exemple) aurait été prévue ou au moment de l'arrêt du médicament parentéral en cas d'administration continue (héparine non fractionnée intraveineuse, par exemple).

Relais de RIVAROXABAN EG par les anticoagulants parentéraux

Arrêter RIVAROXABAN EG et administrer la première dose d'anticoagulant parentéral à l'heure à laquelle la dose suivante de RIVAROXABAN EG aurait dû être prise.

Populations particulières

Insuffisance rénale

Adultes

Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 mL/min), les données cliniques sont limitées mais révèlent une augmentation significative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, RIVAROXABAN EG doit donc être utilisé avec prudence. L'utilisation n'est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 mL/min (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 mL/min) ou sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 mL/min), les posologies recommandées sont les suivantes :

  • Pour la prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire, la dose recommandée est de 15 mg en une seule prise par jour (voir rubrique 5.2).

  • Pour le traitement des TVP, le traitement des EP et la prévention des récidives sous forme de TVP et d'EP : les patients doivent être traités par deux prises par jour de 15 mg pendant les 3 premières semaines. Ensuite, lorsque la dose recommandée est de 20 mg en une seule prise par jour, une diminution de la dose de 20 mg en une seule prise par jour à la dose de 15 mg en une seule prise par jour doit être envisagée si le risque de saignement du patient prévaut sur le risque de récidives de TVP et d'EP. La dose de 15 mg est recommandée sur la base du modèle pharmacocinétique et n'a pas été étudiée dans cette situation clinique (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2).

Dans les cas où la dose recommandée est de 10 mg en une seule prise par jour, aucun ajustement posologique par rapport à la dose recommandée n'est nécessaire.

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 mL/min) (voir rubrique 5.2).

Population pédiatrique

  • Enfants et adolescents présentant une insuffisance rénale légère (débit de filtration glomérulaire de 50 à 80 mL/min/1,73 m) : aucun ajustement posologique n'est nécessaire, selon les données disponibles chez les adultes et les données limitées disponibles chez les patients pédiatriques (voir rubrique 5.2).

  • Enfants et adolescents présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (débit de filtration glomérulaire < 50 mL/min/1,73 m) : RIVAROXABAN EG n'est pas recommandé car aucune donnée clinique n'est disponible (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique

RIVAROXABAN EG est contre-indiqué chez les patients présentant une atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif, y compris chez les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C (voir rubriques 4.3 et 5.2).

Aucune donnée clinique n'est disponible chez les enfants présentant une insuffisance hépatique.

Population âgée

Aucun ajustement posologique (voir rubrique 5.2).

Poids corporel

Aucun ajustement posologique pour les adultes (voir rubrique 5.2).

Pour les patients pédiatriques, la dose est déterminée en fonction du poids corporel.

Sexe

Aucun ajustement posologique (voir rubrique 5.2).

Patients bénéficiant d'une cardioversion

RIVAROXABAN EG peut être instauré ou poursuivi chez des patients susceptibles de bénéficier d'une cardioversion.

Pour la cardioversion guidée par échocardiographie transoesophagienne (ETO) chez des patients n'ayant pas été traités auparavant par anticoagulants, le traitement par RIVAROXABAN EG doit être débuté au moins 4 heures avant la cardioversion afin d'assurer une anticoagulation adéquate (voir rubriques 5.1 et 5.2). Avant la cardioversion et pour tous les patients, il convient de s'assurer que le patient a bien pris RIVAROXABAN EG conformément à ce qui a été prescrit. Les décisions relatives à l'instauration et à la durée de traitement doivent prendre en compte les recommandations en vigueur sur le traitement anticoagulant des patients bénéficiant d'une cardioversion.

Patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire qui bénéficient d'une ICP (intervention coronaire percutanée) avec pose de stent

Il existe une expérience limitée sur l'utilisation du rivaroxaban à une dose réduite de 15 mg une fois par jour (ou de 10 mg de rivaroxaban une fois par jour chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée [clairance de la créatinine de 30 à 49 mL/min]), en complément d'un inhibiteur du récepteur P2Y12 pour une durée maximale de 12 mois chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire qui requièrent une anticoagulation orale et qui bénéficient d'une ICP avec pose de stent (voir rubriques 4.4 et 5.1).

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité du rivaroxaban chez les enfants âgés de 0 à < 18 ans n'ont pas été établies dans l'indication de prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire. Aucune donnée n'est disponible. L'utilisation du rivaroxaban n'est donc pas recommandée chez les enfants âgés de moins de 18 ans dans des indications autres que le traitement des ETEV et la prévention des récidives sous forme d'ETEV.

Mode d'administration

Adultes

RIVAROXABAN EG doit être administré par voie orale.

Les gélules doivent être prises au cours des repas (voir rubrique 5.2).

Pour les patients qui sont dans l'incapacité d'avaler les gélules entières, le contenu de la gélule de RIVAROXABAN EG peut être mélangé à de l'eau ou de la compote de pommes, immédiatement avant utilisation, pour être administré par voie orale. L'administration du contenu des gélules dissous de 15 mg ou 20 mg de RIVAROXABAN EG doit être immédiatement suivie par une prise d'aliments.

Le contenu de la gélule peut également être administré au moyen d'une sonde gastrique (voir rubrique 5.2).

Enfants et adolescents pesant entre 30 et 50 kg

RIVAROXABAN EG est pour usage par voie orale.

Il doit être conseillé au patient d'avaler la gélule avec du liquide. Elle doit également être prise avec de la nourriture (voir rubrique 5.2). Les gélules doivent être prises à intervalles d'environ 24 heures.

Dans le cas où le patient recrache immédiatement la dose ou s'il vomit dans les 30 minutes après avoir reçu la dose, une nouvelle dose doit être administrée. Cependant, si le patient vomit plus de 30 minutes après la dose, la dose ne doit pas être réadministrée et la dose suivante doit être prise comme prévu.

Pour les patients qui ne sont pas capables d'avaler les gélules entières, le rivaroxaban sous forme de granulés pour suspension buvable doit être utilisé.

Si la suspension buvable n'est pas immédiatement disponible, lorsque des doses de 15 mg ou de 20 mg de rivaroxaban sont prescrites, le contenu des gélules de 15 mg ou de 20 mg de RIVAROXABAN EG peut être mélangé avec de l'eau ou de la compote de pomme juste avant l'utilisation et l'administration par voie orale.

Le contenu de la gélule peut être administré par sonde naso-gastrique ou sonde de gastrostomie (voir rubrique 5.2 et 6.6).

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

Aucune donnée disponible pour l'instant.

interactions

Interactions

anticoagulants oraux directs <> héparines
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Les anticoagulants oraux d'action directe ne doivent pas être administrés conjointement à l'héparine. Lors du relais de l'un par l'autre, respecter l'intervalle entre les prises.
anticoagulants oraux <> acide acétylsalicylique
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque hémorragique, notamment en cas d’antécédent d’ulcère gastro-duodénal.
Conduite à tenir
Association déconseillée avec : - des doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par prise et/ou <3g par jour) en l'absence d'antécédent d'ulcère gastro-duodénal - des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour) et en cas d'antécédent d'ulcère gastro-duodénal. Nécessité d'un contrôle le cas échéant, en particulier du temps de saignement.
anticoagulants oraux <> anti-inflammatoires non stéroïdiens
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite, voire biologique.
anticoagulants oraux <> défibrotide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque hémorragique accru.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> imatinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique. Pour l’apixaban et le rivaroxaban, risque de diminution de leur métabolisme par l’imatinib, se surajoutant au risque pharmacodynamique.
Conduite à tenir
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (pour les antivitamines K, contrôle plus fréquent de l’INR).
rivaroxaban <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
Conduite à tenir
-
rivaroxaban <> fluconazole
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du rivaroxaban par le fluconazole, avec majoration du risque de saignement.
Conduite à tenir
-
rivaroxaban <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement.
Conduite à tenir
-
rivaroxaban <> rifampicine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> crizotinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité de ces molécules par diminution de leur métabolisme et/ou augmentation de leur biodisponibilité par le crizotinib.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> idélalisib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du substrat par diminution de son métabolisme hépatique par l’idélalisib.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> cobimétinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et le cas échéant, contrôle plus fréquent de l'INR.
anticoagulants oraux <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'antivitamine K et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Conduite à tenir
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant, avec les antivitamines K, contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
anticoagulants oraux <> ibrutinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique, et le cas échéant, contrôle plus fréquent de l'INR.
anticoagulants oraux <> ipilimumab
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque d'hémorragies digestives.
Conduite à tenir
Surveillance clinique étroite.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
anticoagulants oraux <> antiagrégants plaquettaires
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> thrombolytiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> tramadol
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux directs <> antivitamines K
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des événements hémorragiques lors du relais d'un anticoagulant oral par un autre.
Conduite à tenir
Lors du relais anticoagulant oral direct/antivitamine K (nécessitant plusieurs jours), la co-administration doit être poursuivie jusqu'à ce que l'INR soit ≥ 2.
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
substrats à risque du CYP3A4 <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

La sécurité et l'efficacité du rivaroxaban n'ont pas été établies chez la femme enceinte. Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Compte tenu du risque potentiel de toxicité sur la reproduction, du risque intrinsèque de saignement et du passage de la barrière placentaire par le rivaroxaban, Le rivaroxaban est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.3).

Les femmes en âge de procréer doivent éviter toute grossesse au cours du traitement par rivaroxaban.

Allaitement

La sécurité et l'efficacité du rivaroxaban n'ont pas été établies chez les mères allaitantes. Les données recueillies chez l'animal indiquent que le rivaroxaban passe dans le lait maternel. Par conséquent, le rivaroxaban est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique 4.3). Un choix doit donc être fait entre l'arrêt de l'allaitement ou l'interruption/la non prise du traitement.

Fertilité

Aucune étude spécifique n'a été menée chez l'être humain pour évaluer les effets du rivaroxaban sur la fertilité. Aucun effet n'a été observé dans une étude sur la fertilité des mâles et des femelles chez le rat (voir rubrique 5.3).

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Antithrombotiques, Inhibiteurs directs du facteur Xa, code ATC : B01AF01

Mécanisme d'action

Le rivaroxaban est un inhibiteur direct hautement sélectif du facteur Xa, doté d'une biodisponibilité par voie orale. L'inhibition du facteur Xa interrompt les voies intrinsèque et extrinsèque de la cascade de coagulation sanguine, inhibant ainsi la formation de thrombine et le développement du thrombus. Le rivaroxaban n'inhibe pas la thrombine (facteur II activé) et aucun effet sur les plaquettes n'a été démontré.

Effets pharmacodynamiques

Une inhibition dose-dépendante de l'activité du facteur Xa a été observée chez l'être humain. Le temps de Quick (TQ) est influencé par le rivaroxaban de façon dose-dépendante et étroitement liée à la concentration plasmatique en rivaroxaban (r = 0,98), lorsque la Néoplastine est utilisée pour le test. Des résultats différents pourraient être observés avec d'autres réactifs. Le résultat du TQ doit être exprimé en secondes car l'INR est étalonné et validé uniquement pour les coumariniques et ne peut pas être utilisé avec les autres anticoagulants.

Chez les patients ayant reçu du rivaroxaban pour le traitement d'une TVP et d'une EP et pour la prévention des récidives, les percentiles 5/95 du TQ (Néoplastine) 2 à 4 heures après la prise du comprimé (c.-à-d. au moment où l'effet est maximal) étaient compris entre 17 et 32 s pour le rivaroxaban 15 mg deux fois par jour et entre 15 et 30 s pour le rivaroxaban 20 mg une fois par jour. Au nadir, les percentiles 5/95 étaient compris entre 14 et 24 s pour le rivaroxaban 15 mg deux fois par jour (8 à 16 heures après la prise du comprimé) et entre 13 et 20 s pour le rivaroxaban 20 mg une fois par jour (18 à 30 heures après la prise du comprimé).

Chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire ayant reçu du rivaroxaban en prévention des AVC et des embolies systémiques, les percentiles 5/95 du TQ (Néoplastine) 1 à 4 heures après la prise du comprimé (c.-à-d. au moment où l'effet est maximal) ont été compris entre 14 et 40 s chez les patients traités par 20 mg une fois par jour et entre 10 et 50 s chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée traités par 15 mg une fois par jour. Au nadir (16 à 36 heures après la prise du comprimé), les percentiles 5/95 ont été compris entre 12 et 26 s chez les patients traités par 20 mg une fois par jour et entre 12 et 26 s chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et traités par 15 mg une fois par jour.

Une étude de pharmacologie clinique portant sur l'antagonisation des effets pharmacodynamiques du rivaroxaban chez des sujets adultes sains (n = 22) a évalué les effets de doses uniques (50 UI/kg) de deux types de CCP différents : un CCP contenant 3 facteurs (facteurs II, IX et X) et un CCP contenant 4 facteurs (facteurs II, VII, IX et X). Le CCP contenant 3 facteurs a entrainé une réduction des valeurs moyennes du TQ (Néoplastine) d'environ 1,0 seconde dans les 30 minutes, par rapport à des réductions d'environ 3,5 secondes observées avec le CCP contenant 4 facteurs. En revanche, le CCP contenant 3 facteurs a eu un effet global plus rapide et plus important d'antagonisation des modifications de la génération de thrombine endogène par rapport au CCP contenant 4 facteurs (voir rubrique 4.9).

Les valeurs du temps de céphaline activé (TCA) et du HepTest sont également allongées de manière dose-dépendante ; leur utilisation n'est toutefois pas recommandée pour évaluer l'effet pharmacodynamique du rivaroxaban. Il n'est pas nécessaire de surveiller les paramètres de coagulation pendant le traitement par rivaroxaban.

Cependant, si cela est cliniquement indiqué, les concentrations en rivaroxaban peuvent être mesurées à l'aide de tests quantitatifs anti-facteur Xa étalonnés (voir rubrique 5.2).

Population pédiatrique

Les tests du TQ (réactif néoplastine), du TCA et de l'anti-Xa (réalisé avec un test quantitatif calibré) montrent une corrélation étroite avec les concentrations plasmatiques observées chez les enfants. La corrélation entre l'activité anti-Xa par rapport aux concentrations plasmatiques est linéaire, avec une pente proche de 1. On peut cependant observer des variations individuelles avec des valeurs de l'activité anti-facteur Xa supérieures ou inférieures par rapport aux concentrations plasmatiques correspondantes. Il n'y a pas lieu d'instaurer une surveillance routinière des paramètres de la coagulation pendant le traitement clinique par rivaroxaban.

Cependant, si cliniquement indiqué, les concentrations de rivaroxaban peuvent être mesurées par un test quantitatif calibré anti-facteur Xa en mcg/L (voir tableau 13 dans la rubrique 5.2 pour connaître les plages des concentrations plasmatiques de rivaroxaban observées chez les enfants). La limite inférieure des quantifications doit être prise en compte lorsqu'un test anti-Xa est utilisé pour quantifier les concentrations plasmatiques de rivaroxaban chez les enfants. Aucun seuil n'a été établi pour les événements d'efficacité et de sécurité.

Efficacité et sécurité clinique

Prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire

Le programme clinique du rivaroxaban a été conçu pour démontrer l'efficacité du rivaroxaban en prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire.

Lors de l'étude pivot en double aveugle ROCKET AF, 14 264 patients ont reçu soit du rivaroxaban 20 mg une fois par jour (15 mg une fois par jour chez les patients ayant une clairance de la créatinine de 30-49 mL/min) soit de la warfarine dont la dose a été ajustée pour atteindre un INR cible de 2,5 (intervalle thérapeutique : 2,0 à 3,0). La durée médiane de traitement a été de 19 mois et la durée globale de traitement a atteint jusqu'à 41 mois.

34,9 % des patients ont été traités par acide acétylsalicylique et 11,4 % par des anti-arythmiques de classe III, dont l'amiodarone.

Le rivaroxaban a été non-inférieur à la warfarine quant à la fréquence de survenue des AVC et des embolies systémiques hors SNC (critère principal d'efficacité composite). Au sein de la population per protocole sous traitement, un AVC ou une embolie systémique est survenu(e) chez 188 patients sous rivaroxaban (1,71 % par an) et chez 241 patients sous warfarine (2,16 % par an) (RR 0,79 ; IC à 95 %, 0,66-0,96 ; p < 0,001 pour la non-infériorité). Parmi tous les patients randomisés et analysés en ITT, un événement du critère principal d'efficacité est survenu chez 269 patients sous rivaroxaban (2,12 % par an) et chez 306 patients sous warfarine (2,42 % par an) (RR 0,88 ; IC à 95 %, 0,74-1,03 ; P < 0,001 pour la non infériorité ; P = 0,117 pour la supériorité). Les résultats pour les critères d'évaluation secondaires, testés par ordre hiérarchique au cours de l'analyse de la population en ITT sont présentés dans le tableau 4.

Parmi les patients du groupe warfarine, les valeurs de l'INR ont été comprises dans l'intervalle thérapeutique (2,0 à 3,0) durant 55 % du temps en moyenne (médiane 58 % ; plage interquartile 43 à 71). L'effet du rivaroxaban a été homogène au sein des différents centres classés en fonction du niveau de TTR (temps passé dans l'intervalle thérapeutique pour l'INR : 2,0-3,0), en quartiles de taille égale (p d'interaction = 0,74). Concernant les centres du quartile le plus élevé, le rapport de risque (RR) du rivaroxaban versus warfarine était de 0,74 (IC à 95 %, 0,49- 1,12).

Les taux d'incidence des événements constituant le critère principal de sécurité (événements hémorragiques majeurs et saignements non majeurs cliniquement pertinents) ont été similaires dans les deux groupes de traitement (voir tableau 5).

Tableau 4 : Données d'efficacité de l'étude de phase III ROCKET AF

<table> <tbody><tr> <td> Population de l'étude </td> <td colspan="3"> Analyse de l'efficacité au sein de la population en ITT — Patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire </td> </tr> <tr> <td> Posologie </td> <td> Rivaroxaban 20 mg en une seule prise par jour (15 mg en une seule prise par jour chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée) Fréquence des événements (pour 100 patients-années) </td> <td> Ajustement de la dose de warfarine pour l'obtention d'un INR cible de 2,5 (intervalle thérapeutique : 2,0 à 3,0) Fréquence des événements (pour 100 patients-années) </td> <td> RR (IC à 95 %) Valeur de p, test de supériorité </td> </tr> <tr> <td> AVC et embolies systémiques hors SNC </td> <td> 269 (2,12) </td> <td> 306 (2,42) </td> <td> 0,88 (0,74-1,03) 0,117 </td> </tr> <tr> <td> AVC, embolies systémiques hors SNC et décès d'origine vasculaire </td> <td> 572 (4,51) </td> <td> 609 (4,81) </td> <td> 0,94 (0,84-1,05) 0,265 </td> </tr> <tr> <td> AVC, embolies systémiques hors SNC, décès d'origine vasculaire et infarctus du myocarde </td> <td> 659 (5,24) </td> <td> 709 (5,65) </td> <td> 0,93 (0,83-1,03) 0,158 </td> </tr> <tr> <td> AVC </td> <td> 253 (1,99) </td> <td> 281 (2,22) </td> <td> 0,90 (0,76-1,07) 0,221 </td> </tr> <tr> <td> Embolies systémiques hors SNC </td> <td> 20 (0,16) </td> <td> 27 (0,21) </td> <td> 0,74 (0,42-1,32) 0,308 </td> </tr> <tr> <td> Infarctus du myocarde </td> <td> 130 (1,02) </td> <td> 142 (1,11) </td> <td> 0,91 (0,72-1,16) 0,464 </td> </tr> </tbody></table>

Tableau 5 : Données de sécurité de l'étude de phase III ROCKET AF

<table> <tbody><tr> <td> Population de l'étude </td> <td colspan="3"> Patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire </td> </tr> <tr> <td> Posologie </td> <td> Rivaroxaban 20 mg en une seule prise par jour (15 mg en une seule prise par jour chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée) Fréquence des événements (pour 100 patients-années) </td> <td> Ajustement de la dose de warfarine pour l'obtention d'un INR cible de 2,5 (intervalle thérapeutique : 2,0 à 3,0) Fréquence des événements (pour 100 patients-années) </td> <td> RR (IC à 95 %) Valeur de p </td> </tr> <tr> <td> Evénements hémorragiques majeurs et saignements non majeurs cliniquement pertinents </td> <td> 1 475 (14,91) </td> <td> 1 449 (14,52) </td> <td> 1,03 (0,96-1,11) 0,442 </td> </tr> <tr> <td> Evénements hémorragiques majeurs </td> <td> 395 (3,60) </td> <td> 386 (3,45) </td> <td> 1,04 (0,90-1,20) 0,576 </td> </tr> <tr> <td> Décès par hémorragie\* </td> <td> 27 (0,24) </td> <td> 55 (0,48) </td> <td> 0,50 (0,31-0,79) 0,003 </td> </tr> <tr> <td> Hémorragie affectant un organe critique\* </td> <td> 91 (0,82) </td> <td> 133 (1,18) </td> <td> 0,69 (0,53-0,91) 0,007 </td> </tr> <tr> <td> Hémorragie intracrânienne\* </td> <td> 55 (0,49) </td> <td> 84 (0,74) </td> <td> 0,67 (0,47-0,93) 0,019 </td> </tr> <tr> <td> Chute du taux d'hémoglobine\* </td> <td> 305 (2,77) </td> <td> 254 (2,26) </td> <td> 1,22 (1,03-1,44) 0,019 </td> </tr> <tr> <td> Transfusion de 2 unités ou plus de concentrés de globules rouges ou de sang total\* </td> <td> 183 (1,65) </td> <td> 149 (1,32) </td> <td> 1,25 (1,01-1,55) 0,044 </td> </tr> <tr> <td> Saignements non majeurs cliniquement pertinents </td> <td> 1 185 (11,80) </td> <td> 1 151 (11,37) </td> <td> 1,04 (0,96-1,13) 0,345 </td> </tr> <tr> <td> Mortalité toutes causes confondues </td> <td> 208 (1,87) </td> <td> 250 (2,21) </td> <td> 0,85 (0,70-1,02) 0,073 </td> </tr> </tbody></table>

Population d'évaluation de la sécurité, sous traitement

* Nominalement significatif

En plus de l'étude de phase III ROCKET AF, une étude de cohorte en ouvert, prospective, mono-bras, post-autorisation, non interventionnelle (XANTUS) a été menée, avec adjudication centralisée des critères d'évaluation dont les événements thromboemboliques et les événements hémorragiques majeurs. 6 704 patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire ont été recrutés pour la prévention des accidents vasculaires cérébraux et des embolies systémiques hors système nerveux central (SNC) en pratique clinique. Dans l'étude XANTUS, le score CHADS2 moyen était de 1,9 et le score HAS-BLED moyen était de 2,0 tandis que dans l'étude ROCKET AF, ces scores moyens étaient de 3,5 et 2,8, respectivement. L'incidence des événements hémorragiques majeurs a été de 2,1 pour 100 patients-années. Des hémorragies fatales ont été observées avec un taux de 0,2 pour 100 patients-années et des hémorragies intracrâniennes avec un taux de 0,4 pour 100 patients-années. Des accidents vasculaires cérébraux et des embolies systémiques hors SNC ont été observés avec un taux de 0,8 pour 100 patients-années.

Ces observations en pratique clinique sont cohérentes avec le profil de sécurité établi dans cette indication.

Dans une étude post-autorisation, non interventionnelle, menée chez plus de 162 000 patients dans quatre pays, le rivaroxaban a été prescrit pour la prévention des AVC et des embolies systémiques chez des patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire. Le taux d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques était de 0,70 (IC 95 % : 0,44 - 1,13) pour 100 patients-années. Les hémorragies conduisant à une hospitalisation sont survenues à des taux d'événements pour 100 années-patients de 0,43 (IC 95 % 0,31 - 0,59) pour les hémorragies intracrâniennes, de 1,04 (IC 95 % 0,65 - 1,66) pour les hémorragies gastro-intestinales, de 0,41 (IC 95 % 0,31 - 0,53) pour les hémorragies urogénitales et de 0,40 (IC 95 % 0,25 - 0,65) pour les autres hémorragies.

Patients bénéficiant d'une cardioversion

Une étude exploratoire, prospective, randomisée, en ouvert, multicentrique avec évaluation en aveugle du critère principal (X-VERT), a été menée chez 1 504 patients (naïfs d'anticoagulants oraux et prétraités) atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire devant bénéficier d'une cardioversion. Cette étude a comparé le rivaroxaban à un AVK à dose ajustée (randomisés selon un rapport de 2/1), dans la prévention d'événements cardiovasculaires. Des stratégies de cardioversion guidée par ETO (1-5 jours de prétraitement) ou conventionnelle (au moins trois semaines de prétraitement) ont été employées.

Le critère principal d'évaluation de l'efficacité (tout accident vasculaire cérébral [AVC], accident ischémique transitoire, embolie systémique hors SNC, infarctus du myocarde |IDM] et décès cardiovasculaire) est survenu chez 5 patients (0,5 %) dans le groupe rivaroxaban (n = 978) et chez 5 patients (1,0 %) dans le groupe AVK (n = 492 ; RR 0,50 ; IC à 95 % 0,15-1,73 ; population en ITT modifiée). Le critère principal d'évaluation de la sécurité (saignement majeur) est survenu chez 6 patients (0,6 %) et 4 patients (0,8 %) dans le groupe rivaroxaban (n = 988) et le groupe AVK (n = 499), respectivement (RR 0,76 ; IC à 95 % 0,21-2,67 ; population d'évaluation de la sécurité). Cette étude exploratoire a montré une efficacité et une sécurité comparables entre le groupe rivaroxaban et le groupe AVK dans le cadre de la cardioversion.

Patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire qui bénéficient d'une ICP avec pose de stent

Une étude multicentrique, randomisée, en ouvert (PIONEER AF-PCI) a été menée chez 2 124 patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire qui ont bénéficié d'une ICP avec pose de stent pour le traitement d'une maladie athérosclérotique primitive afin de comparer la sécurité de deux schémas thérapeutiques du rivaroxaban et un schéma thérapeutique d'un AVK. Les patients ont été randomisés selon un rapport de 1/1/1 pour une durée de traitement globale de 12 mois. Les patients ayant des antécédents d'AVC ou d'AIT ont été exclus.

Le groupe 1 a reçu du rivaroxaban 15 mg une fois par jour (ou 10 mg une fois par jour chez les patients avec une clairance de la créatinine comprise entre 30 et 49 mL/min) associé à un inhibiteur du récepteur P2Y12. Le groupe 2 a reçu du rivaroxaban 2,5 mg deux fois par jour associé à une BAP (bithérapie antiplaquettaire, c.-à-d. du clopidogrel 75 mg [ou un autre inhibiteur du récepteur P2Y12] associé à l'acide acétylsalicylique [AAS] à faible dose) pendant 1, 6 ou 12 mois, suivi du rivaroxaban 15 mg (ou 10 mg chez les patients avec une clairance de la créatinine de 30 à 49 mL/min) une fois par jour associé à l'AAS à faible dose. Le groupe 3 a reçu un AVK à dose ajustée associé à une BAP pendant 1, 6 ou 12 mois, suivi d'un AVK à dose ajustée associé à l'AAS à faible dose.

Le critère principal d'évaluation de la sécurité, les saignements cliniquement significatifs, est survenu chez 109 (15,7 %), 117 (16,6 %) et 167 (24,0 %) sujets dans les groupes 1, 2 et 3, respectivement (RR 0,59 ; IC à 95 % 0,47-0,76 ; p < 0,001 et RR 0,63 ; IC à 95 % 0,50-0,80 ; p < 0,001, respectivement). Le critère d'évaluation secondaire (critère composite incluant les événements cardiovasculaires, les décès d'origine CV, l'IDM ou l'AVC) est survenu chez 41 (5,9 %), 36 (5,1 %) et 36 (5,2 %) patients dans les groupes 1, 2 et 3, respectivement. Chacun des schémas thérapeutiques du rivaroxaban a montré une réduction significative du risque de saignement cliniquement significatif par rapport au schéma avec AVK chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire ayant bénéficié d'une ICP avec pose de stent.

L'étude PIONEER AF-PCI avait pour objectif principal d'évaluer la sécurité. Les données d'efficacité (y compris les événements thromboemboliques) dans cette population sont limitées.

Traitement des TVP, des EP et prévention des récidives de TVP et d'EP

Le programme clinique de rivaroxaban a été conçu pour démontrer l'efficacité du rivaroxaban dans le traitement initial et la poursuite du traitement de la TVP aiguë et de l'EP et pour la prévention des récidives.

Plus de 12 800 patients ont été évalués dans le cadre de quatre études cliniques contrôlées, randomisées, de phase III (Einstein DVT, Einstein PE, Einstein Extension et Einstein Choice) et une analyse combinée prédéfinie des études Einstein DVT et Einstein PE a également été réalisée. La durée globale de traitement combinée dans l'ensemble des études a atteint 21 mois.

Dans l'étude Einstein DVT, 3 449 patients atteints de TVP aiguë ont été étudiés dans le cadre du traitement de la TVP et de la prévention des récidives de TVP et d'EP (les patients présentant une EP symptomatique ont été exclus de cette étude). La durée de traitement était de 3, 6 ou 12 mois, selon l'évaluation clinique de l'investigateur.

Au cours des 3 premières semaines de traitement de la TVP aiguë, le rivaroxaban a été administré en deux prises par jour de 15 mg. Par la suite, la dose a été de 20 mg de rivaroxaban en une seule prise par jour.

Dans l'étude Einstein PE, 4 832 patients atteints d'une EP aigüe ont été étudiés dans le cadre du traitement de l'EP et de la prévention des récidives de TVP et d'EP. La durée de traitement était de 3, 6 ou 12 mois, selon l'évaluation clinique de l'investigateur.

Pour le traitement initial de l'EP aigüe, la dose a été de 15 mg de rivaroxaban deux fois par jour pendant trois semaines. Par la suite, la dose a été de 20 mg de rivaroxaban en une seule prise par jour.

Dans les deux études Einstein DVT et Einstein PE, le traitement comparateur était l'énoxaparine administrée pendant au moins 5 jours, en association avec un anti-vitamine K, jusqu'à atteindre un TQ/INR compris dans l'intervalle thérapeutique (≥ 2,0). Le traitement a ensuite été poursuivi avec un anti-vitamine K dont la dose a été ajustée de façon à maintenir les valeurs du TQ/INR dans l'intervalle thérapeutique de 2,0 à 3,0.

Dans l'étude Einstein Extension, 1 197 patients atteints de TVP ou d'EP ont été étudiés dans le cadre de la prévention des récidives de TVP et d'EP. La durée de traitement était, selon l'évaluation clinique de l'investigateur, de 6 ou 12 mois supplémentaires chez des patients préalablement traités pendant 6 à 12 mois pour une thrombose veineuse. Le traitement par rivaroxaban 20 mg en une seule prise par jour a été comparé à un placebo.

Les critères principaux et secondaires prédéfinis d'efficacité étaient identiques dans les études Einstein DVT, PE et Extension. Le critère principal d'efficacité était la récidive symptomatique d'événements thromboemboliques veineux (ETEV), critère composite réunissant les récidives de TVP ou les EP fatales ou non fatales. Le critère secondaire d'efficacité était un critère composite réunissant les récidives de TVP, les EP n'ayant pas conduit au décès et la mortalité toutes causes confondues.

Dans l'étude Einstein Choice, 3 396 patients présentant une TVP et/ou une EP symptomatique confirmée et ayant reçu 6-12 mois de traitement anticoagulant ont été étudiés dans le cadre de la prévention des EP fatales ou des récidives de TVP ou d'EP symptomatique non fatale. Les patients chez lesquels la poursuite d'un traitement anticoagulant à dose thérapeutique était indiquée ont été exclus de l'étude. La durée du traitement était de 12 mois maximum, selon la date de randomisation de chacun (durée médiane : 351 jours). Les traitements par rivaroxaban 20 mg en une prise par jour et par rivaroxaban 10 mg en une prise par jour ont été comparés au traitement par 100 mg d'acide acétylsalicylique une fois par jour.

Le critère principal d'efficacité était la récidive symptomatique d'ETEV, critère composite réunissant les récidives de TVP ou les EP fatales ou non fatales.

Dans l'étude Einstein DVT (voir tableau 6), la non-infériorité du rivaroxaban par rapport à l'énoxaparine/AVK a été démontrée pour le critère principal d'efficacité (p < 0,0001 [test de non-infériorité] ; RR : 0,680 [0,443-1,042] ; p = 0,076 [test de supériorité]). Le bénéfice clinique net tel que prédéfini (critère principal d'efficacité plus événements hémorragiques majeurs) a été en faveur du rivaroxaban, avec un RR de 0,67 (IC à 95 % : 0,47-0,95, valeur nominale de p = 0,027). Les valeurs de l'INR ont été comprises dans l'intervalle thérapeutique durant 60,3 % du temps en moyenne pour une durée moyenne de traitement de 189 jours et durant 55,4 %, 60,1 % et 62,8 % du temps, respectivement, pour chacun des groupes de traitement de durée prévue de 3, 6 et 12 mois. Dans le groupe énoxaparine/AVK, il n'a pas été établi de relation claire entre le niveau moyen des différents centres classés en fonction du niveau de TTR (temps passé dans l'intervalle thérapeutique pour l'INR : 2,0-3,0) en tertiles de taille égale et l'incidence des récidives de TVP (P d'interaction = 0,932). Concernant les centres du tertile le plus élevé, le RR du rivaroxaban versus warfarine était de 0,69 (IC à 95 % : 0,35-1,35).

Les taux d'incidence du critère principal de sécurité (événements hémorragiques majeurs ou saignements non majeurs cliniquement pertinents) et du critère secondaire de sécurité (événements hémorragiques majeurs), ont été similaires dans les deux groupes de traitement.

Tableau 6 : Données d'efficacité et de sécurité de l'étude de phase III Einstein DVT

<table> <tbody><tr> <td> Population de l'étude </td> <td colspan="2"> 3 449 patients atteints de thrombose veineuse profonde aiguë symptomatique </td> </tr> <tr> <td> Posologie et durée du traitement </td> <td> Rivaroxaban 3, 6 ou 12 mois N = 1 731 </td> <td> Enoxaparine/AVK 3, 6 ou 12 mois N = 1 718 </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'ETEV\* symptomatique </td> <td> 36 (2,1 %) </td> <td> 51 (3,0 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'EP symptomatique </td> <td> 20 (1,2 %) </td> <td> 18 (1,0 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive de TVP symptomatique </td> <td> 14 (0,8 %) </td> <td> 28 (1,6 %) </td> </tr> <tr> <td> EP et TVP symptomatiques </td> <td> 1 (0,1 %) </td> <td> 0 </td> </tr> <tr> <td> EP ayant conduit au décès/décès pour lequel une EP ne peut être exclue </td> <td> 4 (0,2 %) </td> <td> 6 (0,3 %) </td> </tr> <tr> <td> Evénements hémorragiques majeurs ou saignements non majeurs cliniquement pertinents </td> <td> 139 (8,1 %) </td> <td> 138 (8,1 %) </td> </tr> <tr> <td> Evénements hémorragiques majeurs </td> <td> 14 (0,8 %) </td> <td> 20 (1,2 %) </td> </tr> </tbody></table>

Rivaroxaban 15 mg deux fois par jour pendant 3 semaines, puis 20 mg en une seule prise par jour.

Enoxaparine pendant au moins 5 jours, puis administration concomitante d'AVK, puis AVK seul.

* p < 0,0001 (non-infériorité avec un RR prédéfini de 2,0) ; RR : 0,680 (0,443-1,042), p = 0,076 (supériorité)

Dans l'étude Einstein PE (voir tableau 7), la non-infériorité du rivaroxaban par rapport à l'énoxaparine/AVK a été démontrée pour le critère principal d'efficacité (p = 0,0026 [test de non-infériorité] ; RR : 1,123 [0,749-1,684]. Le bénéfice clinique net tel que prédéfini (critère principal d'efficacité plus événements hémorragiques majeurs) a été rapporté avec un RR de 0,849 (IC à 95 % : 0,633-1,139, valeur nominale de p = 0,275). Les valeurs de l'INR ont été comprises dans l'intervalle thérapeutique durant 63 % du temps en moyenne pour une durée moyenne de traitement de 215 jours et durant 57 %, 62 % et 65 % du temps, respectivement, pour chacun des groupes de traitement de durée prévue de 3, 6 et 12 mois. Dans le groupe énoxaparine/AVK, il n'a pas été établi de relation claire entre le niveau moyen des différents centres classés en fonction du niveau de TTR (temps passé dans l'intervalle thérapeutique pour l'INR : 2,0-3,0) en tertiles de taille égale et l'incidence des récidives de TVP (p d'interaction = 0,082). Concernant les centres du tertile le plus élevé, le RR du rivaroxaban versus warfarine était de 0,642 (IC à 95 % : 0,277-1,484).

Les taux d'incidence du critère principal de sécurité (événements hémorragiques majeurs ou saignements non majeurs cliniquement pertinents) ont été légèrement plus faibles dans le groupe de traitement rivaroxaban (10,3 % [249/2 412]) que dans le groupe de traitement énoxaparine/AVK (11,4 % [274/2 405]). Le taux d'incidence du critère secondaire de sécurité (événements hémorragiques majeurs) a été plus faible dans le groupe rivaroxaban (1,1 % [26/2 412] que dans le groupe énoxaparine/AVK (2,2 % [52/2 405]) avec un RR de 0,493 (IC à 95 % : 0,308-0,789).

Tableau 7 : Données d'efficacité et de sécurité de l'étude de phase III Einstein PE

<table> <tbody><tr> <td> Population de l'étude </td> <td colspan="2"> 4 832 patients atteints d'une EP aiguë symptomatique </td> </tr> <tr> <td> Posologie et durée du traitement </td> <td> Rivaroxaban 3, 6 ou 12 mois N = 2 419 </td> <td> Enoxaparine/AVK 3, 6 ou 12 mois N = 2 413 </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'ETEV\* symptomatique </td> <td> 50 (2,1 %) </td> <td> 44 (1,8 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'EP symptomatique </td> <td> 23 (1,0 %) </td> <td> 20 (0,8 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive de TVP symptomatique </td> <td> 18 (0,7 %) </td> <td> 17 (0,7 %) </td> </tr> <tr> <td> EP et TVP symptomatiques </td> <td> 0 </td> <td> 2 (&lt;0,1 %) </td> </tr> <tr> <td> EP ayant conduit au décès/décès pour lequel une EP ne peut être exclue </td> <td> 11 (0,5 %) </td> <td> 7 (0,3 %) </td> </tr> <tr> <td> Evénements hémorragiques majeurs ou saignements non majeurs cliniquement pertinents </td> <td> 249 (10,3 %) </td> <td> 274 (11,4 %) </td> </tr> <tr> <td> Evénements hémorragiques majeurs </td> <td> 26 (1,1 %) </td> <td> 52 (2,2 %) </td> </tr> </tbody></table>

Rivaroxaban 15 mg deux fois par jour pendant 3 semaines, puis 20 mg en une seule prise par jour.

Enoxaparine pendant au moins 5 jours, puis administration concomitante d'AVK, puis AVK seul.

* p < 0,0026 (non-infériorité avec un RR prédéfini de 2,0) ; RR : 1,123 (0,749-1,684)

Une analyse combinée prédéfinie des résultats des études Einstein DVT et Einstein PE a été réalisée (voir tableau 8).

Tableau 8 : Données d'efficacité et de sécurité de l'analyse combinée de phase III Einstein DVT et Einstein PE

<table> <tbody><tr> <td> Population de l'étude </td> <td colspan="2"> 8 281 patients atteints d'une TVP ou EP aiguë symptomatique </td> </tr> <tr> <td> Posologie et durée du traitement </td> <td> Rivaroxaban 3, 6 ou 12 mois N = 4 150 </td> <td> Enoxaparine/AVK 3, 6 ou 12 mois N = 4 131 </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'ETEV\* symptomatique </td> <td> 86 (2,1 %) </td> <td> 95 (2,3 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'EP symptomatique </td> <td> 43 (1,0 %) </td> <td> 38 (0,9 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive de TVP symptomatique </td> <td> 32 (0,8 %) </td> <td> 45 (1,1 %) </td> </tr> <tr> <td> EP et TVP symptomatiques </td> <td> 1 (&lt; 0,1 %) </td> <td> 2 (&lt; 0,1 %) </td> </tr> <tr> <td> EP ayant conduit au décès/décès pour lequel une EP ne peut être exclue </td> <td> 15 (0,4 %) </td> <td> 13 (0,3 %) </td> </tr> <tr> <td> Evénements hémorragiques majeurs ou saignements non majeurs cliniquement pertinents </td> <td> 388 (9,4 %) </td> <td> 412 (10,0 %) </td> </tr> <tr> <td> Evénements hémorragiques majeurs </td> <td> 40 (1,0 %) </td> <td> 72 (1,7 %) </td> </tr> </tbody></table>

Rivaroxaban 15 mg deux fois par jour pendant 3 semaines, puis 20 mg en une seule prise par jour.

Enoxaparine pendant au moins 5 jours, puis administration concomitante d'AVK, puis AVK seul.

* p < 0,0001 (non-infériorité avec un RR prédéfini de 1,75) ; RR : 0,886 (0,661-1,186)

Le bénéfice clinique net tel que prédéfini (critère principal d'efficacité plus événements hémorragiques majeurs) dans l'analyse combinée a été rapporté avec un RR de 0,771 (IC à 95 % : 0,614-0,967) ; valeur nominale de p = 0,0244.

Dans l'étude Einstein Extension (voir tableau 9), le rivaroxaban a été supérieur au placebo pour les critères principaux et secondaires d'efficacité. Concernant le critère principal de sécurité (événements hémorragiques majeurs), une incidence numériquement plus élevée non significative a été observée chez les patients traités par rivaroxaban 20 mg en une seule prise par jour par rapport au placebo. Concernant le critère secondaire de sécurité (événements hémorragiques majeurs ou saignements non majeurs cliniquement pertinents), les taux ont été plus élevés chez les patients traités par rivaroxaban 20 mg en une seule prise par jour que chez les patients sous placebo.

Tableau 9 : Données d'efficacité et de sécurité de l'étude de phase III Einstein Extension

<table> <tbody><tr> <td> Population de l'étude </td> <td colspan="2"> 1 197 patients, poursuite du traitement et prévention des récidives d'événements thromboemboliques veineux </td> </tr> <tr> <td> Posologie et durée du traitement </td> <td> Rivaroxaban 6 ou 12 mois N = 602 </td> <td> Placebo 6 ou 12 mois N = 594 </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'ETEV\* symptomatique </td> <td> 8 (1,3 %) </td> <td> 42 (7,1 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'EP symptomatique </td> <td> 2 (0,3 %) </td> <td> 13 (2,2 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive de TVP symptomatique </td> <td> 5 (0,8 %) </td> <td> 31 (5,2 %) </td> </tr> <tr> <td> EP ayant conduit au décès/décès pour lequel une EP ne peut être exclue </td> <td> 1 (0,2 %) </td> <td> 1 (0,2 %) </td> </tr> <tr> <td> Evénements hémorragiques majeurs </td> <td> 4 (0,7 %) </td> <td> 0 (0,0 %) </td> </tr> <tr> <td> Saignements non majeurs cliniquement pertinents </td> <td> 32 (5,4 %) </td> <td> 7 (1,2 %) </td> </tr> </tbody></table>

Rivaroxaban 20 mg en une seule prise par jour.

* p < 0,0001 (supériorité), RR : 0,185 (0,087-0,393)

Dans l'étude Einstein Choice (voir tableau 10), les traitements par rivaroxaban 20 mg et 10 mg ont tous deux été supérieurs au traitement par 100 mg d'acide acétylsalicylique concernant le critère principal d'efficacité. Le critère principal de sécurité (événements hémorragiques majeurs) a engendré des résultats similaires chez les patients traités par rivaroxaban 20 mg et 10 mg une fois par jour par rapport au traitement par 100 mg d'acide acétylsalicylique.

Tableau 10 : Données d'efficacité et de sécurité de l'étude de phase III Einstein Choice

<table> <tbody><tr> <td> Population de l'étude </td> <td colspan="3"> 3 396 patients, poursuite de la prévention des récidives d'événements thromboemboliques veineux </td> </tr> <tr> <td> Posologie </td> <td> Rivaroxaban 20 mg une fois par jour N = 1 107 </td> <td> Rivaroxaban 10 mg une fois par jour N = 1 127 </td> <td> AAS 100 mg une fois par jour N = 1 131 </td> </tr> <tr> <td> Durée médiane du traitement [intervalle interquartile] </td> <td> 349 [189-362] jours </td> <td> 353 [190-362] jours </td> <td> 350 [186-362] jours </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'ETEV symptomatique </td> <td> 17 (1,5 %)\* </td> <td> 13 (1,2 %)\*\* </td> <td> 50 (4,4 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'EP symptomatique </td> <td> 6 (0,5 %) </td> <td> 6 (0,5 %) </td> <td> 19 (1,7 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive de TVP symptomatique </td> <td> 9 (0,8 %) </td> <td> 8 (0,7 %) </td> <td> 30 (2,7 %) </td> </tr> <tr> <td> EP ayant conduit au décès/décès pour lequel une EP ne peut être exclue </td> <td> 2 (0,2 %) </td> <td> 0 (0,0 %) </td> <td> 2 (0,2 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'ETEV symptomatique, IDM, AVC ou embolie systémique hors SNC </td> <td> 19 (1,7 %) </td> <td> 18 (1,6 %) </td> <td> 56 (5,0 %) </td> </tr> <tr> <td> Evénements hémorragiques majeurs </td> <td> 6 (0,5 %) </td> <td> 5 (0,4 %) </td> <td> 3 (0,3 %) </td> </tr> <tr> <td> Saignements non majeurs cliniquement pertinents </td> <td> 30 (2,7 %) </td> <td> 22 (2,0 %) </td> <td> 20 (1,8 %) </td> </tr> <tr> <td> Récidive d'ETEV symptomatique ou saignement majeur (bénéfice clinique net) </td> <td> 23 (2,1 %) </td> <td> 17 (1,5 %) </td> <td> 53 (4,7 %) </td> </tr> </tbody></table>

* p < 0,001 (supériorité) rivaroxaban 20 mg une fois par jour versus AAS 100 mg une fois par jour ; RR = 0,34 (0,20-0,59)

** p < 0,001 (supériorité) rivaroxaban 10 mg une fois par jour versus AAS 100 mg une fois par jour ; RR = 0,26 (0,14-0,47)

Rivaroxaban 20 mg une fois par jour versus AAS 100 mg une fois par jour ; RR = 0,44 (0,27-0,71), p = 0,0009 (nominal)

Rivaroxaban 10 mg une fois par jour versus AAS 100 mg une fois par jour ; RR = 0,32 (0,18-0,55), p < 0,0001 (nominal)

En plus du programme de phase III EINSTEIN, une étude de cohorte prospective, en ouvert, non interventionnelle (XALIA) a été menée, avec adjudication centralisée des critères d'évaluation dont les récidives d'ETEV, les événements hémorragiques majeurs et les décès. Au total, 5 142 patients atteints de TVP en phase aiguë ont été recrutés pour étudier la sécurité à long terme du rivaroxaban par rapport au traitement anticoagulant conventionnel en pratique clinique.

Les taux des événements hémorragiques majeurs, de récidives d'ETEV et des décès toutes causes confondues observés avec le rivaroxaban ont été de 0,7 %, 1,4 % et 0,5 %, respectivement. Les caractéristiques des patients à l'inclusion étaient différentes, notamment l'âge, la présence d'un cancer et l'insuffisance rénale. Une analyse ajustée selon un score de propension pré-spécifié a été utilisée pour ajuster les différences à l'inclusion, malgré cela, des facteurs de confusion résiduels sont susceptibles d'influencer les résultats. Les RR ajustés comparant le rivaroxaban et le traitement conventionnel pour les événements hémorragiques majeurs, les récidives d'ETEV et les décès toutes causes confondues ont été de 0,77 (IC à 95 % : 0,40-1,50), 0,91 (IC à 95 % : 0,54-1,54) et 0,51 (IC à 95 % : 0,24-1,07) respectivement.

Ces résultats en pratique clinique sont cohérents avec le profil de sécurité établi dans cette indication.

Dans une étude post-autorisation, non interventionnelle, menée dans 4 pays chez plus de 40 000 patients sans antécédents de cancer, le rivaroxaban a été prescrit pour le traitement ou la prévention de la TVP et de l'EP. Les taux d'événements pour 100 patients-années pour les événements TEV/thromboemboliques symptomatiques/cliniquement apparents conduisant à une hospitalisation variaient de 0,64 (IC 95 % 0,40 - 0,97) au Royaume-Uni à 2,30 (IC 95 % 2,11 - 2,51) en Allemagne. Les hémorragies conduisant à une hospitalisation sont survenues à des taux d'événements pour 100 patients-années de 0,31 (IC 95 % 0,23 - 0,42) pour les hémorragies intracrâniennes, de 0,89 (IC 95 % 0,67 - 1,17) pour les hémorragies gastro-intestinales, de 0,44 (IC 95 % 0,26 - 0,74) pour les hémorragies urogénitales et de 0,41 (IC 95 % 0,31 - 0,54) pour les autres hémorragies.

Population pédiatrique

Traitement des ETEV et prévention des récidives sous forme d'ETEV chez les patients pédiatriques

727 enfants au total, présentant des ETEV aigus confirmés, parmi lesquels 528 avaient reçu du rivaroxaban, ont été étudiés dans 6 études pédiatriques multicentriques en ouvert. Une administration ajustée selon le poids à des patients âgés de 0 à moins de 18 ans a entraîné une exposition au rivaroxaban similaire à celle observée chez les adultes atteints de TVP traités par rivaroxaban 20 mg une fois par jour, comme le confirme l'étude de phase III (voir rubrique 5.2).

L'étude clinique de phase III, EINSTEIN Junior, était une étude clinique randomisée, contrôlée contre comparateur actif, en ouvert, multicentrique, menée auprès de 500 patients pédiatriques (âgés de 0 à < 18 ans) et présentant des ETEV aigus confirmés.

L'étude comptait 276 enfants âgés de 12 à < 18 ans, 101 enfants âgés de 6 à < 12 ans, 69 enfants âgés de 2 à < 6 ans et 54 enfants âgés de < 2 ans.

Les types d'ETEV ont été classés comme étant un ETEV lié au cathéter veineux central (ETEV-CVC ; 90/335 patients dans le groupe rivaroxaban, 37/165 patients dans le groupe comparateur), des thromboses des veines et des sinus cérébraux (TVSC ; 74/335 patients dans le groupe rivaroxaban, 43/165 patients dans le groupe comparateur) et tout autre événement y compris une TVP et une EP (ETEV-non CVC ; 171/335 patients dans le groupe rivaroxaban, 85/165 patients dans le groupe comparateur). Le type de thrombose le plus fréquemment représenté était un ETEV-non CVC chez les enfants âgés de 12 à < 18 ans (211 enfants, soit 76,4 %), une TVSC chez les enfants âgés de 6 à < 12 ans et les enfants âgés de 2 à < 6 ans (48 enfants, soit 47,5 %, et 35 enfants, soit 50,7 %, respectivement) et un ETEV-CVC chez les enfants âgés de < 2 ans (37 enfants, soit 68,5 %). Aucun enfant âgé de < 6 mois ne présentait une TVSC dans le groupe rivaroxaban. 22 des patients ayant une TVSC avaient une infection du SNC (13 patients dans le groupe rivaroxaban et 9 patients dans le groupe comparateur).

L'ETEV était provoqué par des facteurs de risque persistants, transitoires ou à la fois persistants et transitoires chez 438 enfants (87,6 %).

Les patients ont reçu un traitement initial par des doses thérapeutiques d'HNF, d'HBPM ou de fondaparinux pendant au moins 5 jours et ont été randomisés selon un rapport de 2/1 pour recevoir soit des doses de rivaroxaban ajustées en fonction du poids corporel, soit un comparateur (héparines, AVK) pendant une période de traitement principale de 3 mois (1 mois pour les enfants âgés de < 2 ans avec ETEV-CVC). Une fois la période de traitement principale terminée, l'examen d'imagerie diagnostique qui avait été réalisé à l'inclusion était répété, s'il était cliniquement envisageable. Le traitement à l'étude pouvait être arrêté à ce stade, ou poursuivi à la discrétion de l'investigateur pendant une durée pouvant aller jusqu'à 12 mois au total (jusqu'à 3 mois pour les enfants âgés de < 2 ans avec ETEV-CVC).

Le critère principal d'efficacité était la récidive sous forme d'ETEV symptomatiques. Le critère principal de sécurité était un critère composite associant saignement majeur et saignement non majeur cliniquement pertinent (SNMCP). Tous les critères d'efficacité et de sécurité ont été confirmés au niveau central par un comité indépendant soumis à l'aveugle quant à l'attribution du traitement. Les résultats d'efficacité et de sécurité sont présentés dans les tableaux 11 et 12 ci-dessous.

Des récidives sous la forme d'ETEV sont survenues chez 4 des 335 patients dans le groupe rivaroxaban et chez 5 des 165 patients dans le groupe comparateur. Le critère composite réunissant saignement majeur et SNMCP a été rapporté chez 10 des 329 patients traités par rivaroxaban (3 %) et chez 3 des 162 patients traités par le comparateur (1,9 %). Un bénéfice clinique net (récidive sous forme d'ETEV symptomatiques plus événements hémorragiques majeurs) a été rapporté chez 4 des 335 patients dans le groupe rivaroxaban et chez 7 des 165 patients dans le groupe comparateur. La normalisation de la charge thrombotique lors d'examens d'imagerie répétés est apparue chez 128 des 335 patients sous rivaroxaban et chez 43 des 165 patients recevant le comparateur. Ces résultats étaient généralement similaires entre les différents groupes d'âges.

Dans le groupe rivaroxaban, 119 enfants (36,2 %) ont présenté un saignement apparu sous traitement contre 45 enfants (27,8 %) dans le groupe comparateur.

Tableau 11 : Résultats d'efficacité à la fin de la période de traitement principale

<table> <tbody><tr> <td> Evénement </td> <td> Rivaroxaban N = 335\* </td> <td> Comparateur N = 165\* </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Récidive sous forme d'ETEV (critère principal d'efficacité) </td> <td> 4 </td> <td> 5 </td> </tr> <tr> <td> (1,2 %, IC à 95 % </td> <td> (3,0 %, IC à 95 % </td> </tr> <tr> <td> 0,4 %-3,0 %) </td> <td> 1,2 %-6,6 %) </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Composite : récidives sous forme d'ETEV symptomatique + détérioration asymptomatique lors d'examens d'imagerie répétés </td> <td> 5 </td> <td> 6 </td> </tr> <tr> <td> (1,5 %, IC à 95 % </td> <td> (3,6 %, IC à 95 % </td> </tr> <tr> <td> 0,6 %-3,4 %) </td> <td> 1,6 %-7,6 %) </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Composite : récidives sous forme d'ETEV symptomatique + détérioration asymptomatique + aucun changement lors d'examens d'imagerie répétés </td> <td> 21 </td> <td> 19 </td> </tr> <tr> <td> (6,3 %, IC à 95 % </td> <td> (11,5 %, IC à 95 % </td> </tr> <tr> <td> 4,0 %-9,2 %) </td> <td> 7,3 %-17,4 %) </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Normalisation lors d'examens d'imagerie répétés </td> <td> 128 </td> <td> 43 </td> </tr> <tr> <td> (38,2 %, IC à 95 % </td> <td> (26,1 %, IC à 95 % </td> </tr> <tr> <td> 33,0 %-43,5 %) </td> <td> 19,8 %-33,0 %) </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Composite : récidives sous forme d'ETEV symptomatique + saignement majeur (bénéfice clinique net) </td> <td> 4 </td> <td> 7 </td> </tr> <tr> <td> (1,2 %, IC à 95 % </td> <td> (4,2 %, IC à 95 % </td> </tr> <tr> <td> 0,4 %-3,0 %) </td> <td> 2,0 %-8,4 %) </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Embolie pulmonaire fatale ou non fatale </td> <td> 1 </td> <td> 1 </td> </tr> <tr> <td> (0,3 %, IC à 95 % </td> <td> (0,6 %, IC à 95 % </td> </tr> <tr> <td> 0,0 %-1,6 %) </td> <td> 0,0 %-3,1 %) </td> </tr> </tbody></table>

* FAS = ensemble complet d'analyse (Full Analysis Set), tous les enfants qui ont été randomisés.

Tableau 12 : Résultats de sécurité à la fin de la période de traitement principale

<table> <tbody><tr> <td> Evénement </td> <td> Rivaroxaban N = 329\* </td> <td> Comparateur N = 162\* </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Composite : saignement majeur + SNMCP (critère principal de sécurité) </td> <td> 10 </td> <td> 3 </td> </tr> <tr> <td> (3,0 %, IC à 95 % </td> <td> (1,9 %, IC à 95 % </td> </tr> <tr> <td> 1,6 %-5,5 %) </td> <td> 0,5 %-5,3 %) </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Saignement majeur </td> <td> 0 </td> <td> 2 </td> </tr> <tr> <td> (0,0 %, IC à 95 % </td> <td> (1,2 %, IC à 95 % </td> </tr> <tr> <td> 0,0 %-1,1 %) </td> <td> 0,2 %-4,3 %) </td> </tr> <tr> <td> Tout saignement apparu pendant le traitement </td> <td> 119 (36,2 %) </td> <td> 45 (27,8 %) </td> </tr> </tbody></table>

* SAF = ensemble d'analyse de sécurité (Safety Analysis Set), tous les enfants qui ont été randomisés et ont reçu au moins 1 dose du médicament à l'étude.

Le profil d'efficacité et de sécurité du rivaroxaban était largement similaire entre la population pédiatrique avec ETEV et la population adulte avec TVP/EP ; néanmoins, la proportion de sujets présentant un saignement était plus élevée dans la population pédiatrique avec ETEV par rapport à la population adulte avec TVP/EP.

Patients présentant un risque élevé de syndrome des antiphospholipides positif aux trois tests

Dans le cadre d'une étude sponsorisée, menée par un investigateur indépendant, multicentrique, randomisée, en ouvert, avec adjudication en aveugle des critères d'évaluation, le rivaroxaban a été comparé à la warfarine chez des patients présentant des antécédents de thrombose pour lesquels un syndrome des antiphospholipides a été diagnostiqué et présentant un risque élevé d'événements thromboemboliques (patients triple positifs à l'ensemble des 3 tests antiphospholipides : anticoagulant circulant lupique, anticorps anticardiolipine et anticorps anti-bêta 2-glycoprotéine I). L'étude a été arrêtée prématurément après le recrutement de 120 patients en raison d'un nombre excessif d'événements thromboemboliques survenus chez les patients du bras rivaroxaban. Le suivi moyen était de 569 jours. 59 patients ont été randomisés pour recevoir du rivaroxaban 20 mg (15 mg pour les patients avec une clairance de la créatinine [ClCr] < 50 mL/min) et 61 patients, de la warfarine (INR 2,0-3,0). Des événements thromboemboliques sont survenus chez 12 % des patients randomisés pour recevoir du rivaroxaban (4 accidents ischémiques cérébraux et 3 infarctus du myocarde). Aucun événement n'a été rapporté chez les patients randomisés pour recevoir de la warfarine. 4 patients (7 %) du groupe rivaroxaban et 2 patients (3 %) du groupe warfarine ont présenté des saignements majeurs.

Population pédiatrique

L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec le médicament de référence contenant du rivaroxaban dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans la prévention des événements thromboemboliques (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

Source : BDPM

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Effets indésirables

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