Rivaroxaban 10 mg comprimé

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Comprimé pelliculé

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

side-effect

Posologie

Posologie

Prévention des ETEV chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou La dose recommandée est de 10 mg de rivaroxaban en une prise orale quotidienne. La dose initiale doit être prise 6 à 10 heures après l’intervention chirurgicale à condition qu’une hémostase ait pu être obtenue.

La durée du traitement dépend du risque d’ETEV individuel de chaque patient et du type d’intervention chirurgicale orthopédique. • Chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale majeure de la hanche, une durée de traitement de 5 semaines est recommandée. • Chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale majeure du genou, une durée de traitement de 2 semaines est recommandée.

En cas d’oubli d’une dose de Rivaroxaban Viatris, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement quotidien normalement dès le lendemain.

Traitement des TVP, traitement des EP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP La dose recommandée pour le traitement initial des TVP ou des EP en phase aiguë est de deux prises par jour de 15 mg pendant les trois premières semaines, puis de 20 mg en une seule prise par jour pour la poursuite du traitement et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP. Un traitement de courte durée (minimum 3 mois) doit être envisagé chez les patients présentant une TVP ou une EP provoquée par des facteurs de risque majeurs transitoires (c.-à-d. une intervention chirurgicale majeure récente ou un traumatisme). Une durée de traitement plus longue doit être envisagée chez les patients présentant une TVP ou une EP provoquée sans lien avec des facteurs de risque majeurs transitoires, une TVP ou une EP non provoquée, ou un antécédent de récidive sous forme de TVP ou d’EP.

Lorsqu’une prévention prolongée des récidives de TVP et d’EP est indiquée (à l’issue d’un traitement d’au moins 6 mois pour les TVP et les EP), la dose recommandée est de 10 mg en une prise quotidienne. Chez les patients pour lesquels le risque de récidive de TVP ou d’EP est jugé élevé, par exemple en présence de comorbidités complexes ou lorsqu’une récidive de TVP ou d’EP s’est produite au cours d’une prévention prolongée avec Rivaroxaban Viatris 10 mg en une prise quotidienne, la dose de 20 mg de Rivaroxaban Viatris en une prise quotidienne doit être envisagée.

La durée du traitement et la dose sélectionnée doivent être définies au cas par cas après évaluation approfondie du bénéfice du traitement par rapport au risque de saignement (voir rubrique 4.4).

                        Période de traitement       Posologie                  Dose quotidienne
                                                                               totale

Traitement et Jours 1 - 21 15 mg deux fois par 30 mg prévention des jour récidives sous forme de Jour 22 et suivants 20 mg une fois par jour 20 mg TVP et d’EP Prévention des À l’issue d’un 10 mg une fois par jour 10 mg récidives sous forme de traitement d’au moins ou ou 20 mg TVP et d’EP 6 mois pour les TVP et 20 mg une fois par jour les EP

Afin d’accompagner le changement de dose de 15 mg à 20 mg après le Jour 21, un kit d’initiation pour les 4 premières semaines de traitement par Rivaroxaban Viatris pour le traitement des TVP et des EP est disponible

En cas d’oubli d’une dose de Rivaroxaban Viatris pendant la phase de traitement à deux prises par jour de 15 mg (Jours 1 - 21), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié afin d’assurer une prise de 30 mg de Rivaroxaban Viatris par jour. Dans ce cas, il est possible de prendre simultanément deux comprimés de 15 mg. Le patient doit ensuite poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée de deux prises par jour de 15 mg.

En cas d’oubli d’une dose de Rivaroxaban Viatris pendant la phase de traitement à un comprimé par jour, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée.

Relais des anti-vitamine K (AVK) par Rivaroxaban Viatris Chez les patients traités pour une TVP, une EP et en prévention des récidives : le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par rivaroxaban doit être instauré une fois que l’INR est ≤ 2,5.

Lors du passage des AVK à Rivaroxaban Viatris, les valeurs du Rapport International Normalisé (INR) sont faussement élevées suite à la prise de Rivaroxaban Viatris. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Rivaroxaban Viatris et ne doit donc pas être utilisé (voir rubrique 4.5).

Relais de Rivaroxaban Viatris par les anti-vitamine K (AVK) Il existe un risque d’anticoagulation inadéquate lors du relais de Rivaroxaban Viatris par les AVK. Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Il est à noter que Rivaroxaban Viatris peut contribuer à l’élévation de l’INR. En cas de relais de Rivaroxaban Viatris par un AVK, l’AVK doit être administré conjointement jusqu’à ce que l’INR soit ≥ 2,0. Lors des deux premiers jours du relais, l’AVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard, puis la posologie doit être adaptée sur la base des mesures de l’INR. Lorsque les patients reçoivent simultanément Rivaroxaban Viatris et l’AVK, l’INR doit être mesuré à partir de 24 heures après la dernière dose de Rivaroxaban Viatris et avant la dose suivante. Une fois le traitement par Rivaroxaban Viatris interrompu, des mesures fiables de l’INR ne peuvent être obtenues que 24 heures après la dernière dose de Rivaroxaban Viatris (voir rubriques 4.5 et 5.2).

Relais des anticoagulants parentéraux par Rivaroxaban Viatris Chez les patients recevant un anticoagulant parentéral, arrêtez l’anticoagulant parentéral et initiez le traitement par Rivaroxaban Viatris 0 à 2 heures avant l’heure à laquelle l’administration suivante du médicament parentéral (héparines de bas poids moléculaires, par ex.) aurait été prévue ou au moment de l’arrêt du médicament parentéral en cas d’administration continue (héparine non fractionnée intraveineuse, par ex.).

Relais de Rivaroxaban Viatris par les anticoagulants parentéraux Arrêtez Rivaroxaban Viatris et administrez la première dose d’anticoagulant parentéral à l’heure à laquelle la dose suivante de Rivaroxaban Viatris aurait dû être prise.

Populations particulières Insuffisance rénale Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 mL/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation significative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Rivaroxaban Viatris doit donc être utilisé avec prudence. L'utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 mL/min (voir rubriques 4.4 et 5.2).

  • Pour la prévention des ETEV chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention
    chirurgicale programmée de la hanche ou du genou, aucun ajustement posologique n’est
    nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de
    50 à 80 mL/min) ou modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 mL/min) (voir rubrique 5.2).
    
  • Pour le traitement des TVP, le traitement des EP et la prévention des récidives sous forme de
    TVP et d’EP, aucun ajustement posologique par rapport à la dose recommandée n’est nécessaire
    chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de
    50 à 80 mL/min) (voir rubrique 5.2).
    Chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à
    49 mL/min) ou sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 mL/min) : les patients doivent être
    traités par deux prises par jour de 15 mg pendant les 3 premières semaines. Ensuite, lorsque la
    dose recommandée est de 20 mg en une seule prise par jour, une diminution de la dose de 20 mg
    en une seule prise par jour à la dose de 15 mg en une seule prise par jour doit être envisagée si
    le risque de saignement du patient prévaut sur le risque de récidive sous forme d’EP et de TVP.
    La dose de 15 mg est recommandée sur la base du modèle pharmacocinétique et n’a pas été
    étudiée dans cette situation clinique (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2).
    Dans les cas où la dose recommandée est de 10 mg en une seule prise par jour, aucun
    ajustement posologique par rapport à la dose recommandée n’est nécessaire.
    

Insuffisance hépatique L’utilisation de Rivaroxaban Viatris est contre-indiquée chez les patients présentant une atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif, y compris chez les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C (voir rubriques 4.3 et 5.2).

Personnes âgées Aucun ajustement posologique (voir rubrique 5.2)

Poids Aucun ajustement posologique (voir rubrique 5.2)

Sexe Aucun ajustement posologique (voir rubrique 5.2)

Population pédiatrique La sécurité et l’efficacité des comprimés de Rivaroxaban Viatris 10 mg chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. L’utilisation de Rivaroxaban Viatris 10 mg n’est donc pas recommandée chez l'enfant de moins de 18 ans.

Mode d’administration Rivaroxaban Viatris est pour usage par voie orale. Les comprimés peuvent être pris au cours ou en dehors des repas (voir rubriques 4.5 et 5.2).

Écrasement de comprimés Pour les patients qui sont dans l’incapacité d’avaler les comprimés entiers, les comprimés de Rivaroxaban Viatris peuvent être écrasés et mélangés à de l’eau ou à de la compote de pommes, juste avant administration par voie orale. Les comprimés écrasés de Rivaroxaban Viatris peuvent également être administrés au moyen d’une sonde gastrique (voir rubriques 5.2 et 6.6).

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Anomalie vasculaire intracérébrale

  • Anomalie vasculaire intrarachidienne

  • Anévrisme

  • Atteinte hépatique

  • Cirrhose

    score de Child Pugh classe B ou C
  • Grossesse

  • Hémorragie intracrânienne

  • Intervention chirurgicale cérébrale

  • Intervention chirurgicale ophtalmique

  • Intervention chirurgicale rachidienne

  • Lésion cérébrale

  • Maladie ulcéreuse gastro-intestinale

  • Malformation artério-veineuse

  • Remplacement valvulaire aortique

  • Saignement

  • Tumeur maligne

  • Varice œsophagienne

    connues ou suspectées
interactions

Interactions

anticoagulants oraux directs <> héparines
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Les anticoagulants oraux d'action directe ne doivent pas être administrés conjointement à l'héparine. Lors du relais de l'un par l'autre, respecter l'intervalle entre les prises.
anticoagulants oraux <> acide acétylsalicylique
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque hémorragique, notamment en cas d’antécédent d’ulcère gastro-duodénal.
Conduite à tenir
Association déconseillée avec : - des doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par prise et/ou <3g par jour) en l'absence d'antécédent d'ulcère gastro-duodénal - des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour) et en cas d'antécédent d'ulcère gastro-duodénal. Nécessité d'un contrôle le cas échéant, en particulier du temps de saignement.
anticoagulants oraux <> anti-inflammatoires non stéroïdiens
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite, voire biologique.
anticoagulants oraux <> défibrotide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque hémorragique accru.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> imatinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique. Pour l’apixaban et le rivaroxaban, risque de diminution de leur métabolisme par l’imatinib, se surajoutant au risque pharmacodynamique.
Conduite à tenir
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (pour les antivitamines K, contrôle plus fréquent de l’INR).
rivaroxaban <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
Conduite à tenir
-
rivaroxaban <> fluconazole
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du rivaroxaban par le fluconazole, avec majoration du risque de saignement.
Conduite à tenir
-
rivaroxaban <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement.
Conduite à tenir
-
rivaroxaban <> rifampicine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> crizotinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité de ces molécules par diminution de leur métabolisme et/ou augmentation de leur biodisponibilité par le crizotinib.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> idélalisib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du substrat par diminution de son métabolisme hépatique par l’idélalisib.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> cobimétinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et le cas échéant, contrôle plus fréquent de l'INR.
anticoagulants oraux <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'antivitamine K et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Conduite à tenir
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant, avec les antivitamines K, contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
anticoagulants oraux <> ibrutinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique, et le cas échéant, contrôle plus fréquent de l'INR.
anticoagulants oraux <> ipilimumab
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque d'hémorragies digestives.
Conduite à tenir
Surveillance clinique étroite.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
anticoagulants oraux <> antiagrégants plaquettaires
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> thrombolytiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux <> tramadol
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anticoagulants oraux directs <> antivitamines K
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des événements hémorragiques lors du relais d'un anticoagulant oral par un autre.
Conduite à tenir
Lors du relais anticoagulant oral direct/antivitamine K (nécessitant plusieurs jours), la co-administration doit être poursuivie jusqu'à ce que l'INR soit ≥ 2.
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
substrats à risque du CYP3A4 <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse La sécurité et l’efficacité de Rivaroxaban Viatris n’ont pas été établies chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Considérant le risque potentiel de toxicité sur la reproduction, le risque potentiel de saignement et le passage de la barrière placentaire par le rivaroxaban, Rivaroxaban Viatris est contre- indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.3). Les femmes en âge de procréer doivent éviter toute grossesse au cours du traitement par le rivaroxaban.
Allaitement La sécurité et l’efficacité de Rivaroxaban Viatris n’ont pas été établies chez les mères allaitantes. Les données recueillies chez l’animal indiquent que le rivaroxaban passe dans le lait maternel. En conséquence, Rivaroxaban Viatris est contre-indiqué pendant l’allaitement (voir rubrique 4.3). Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec Rivaroxaban Viatris.
Fertilité Aucune étude spécifique n’a été menée chez l’homme pour évaluer les effets du rivaroxaban sur la fertilité. Aucun effet n’a été observé dans une étude sur la fertilité des mâles et des femelles chez le rat (voir rubrique 5.3).
side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : agents antithrombotiques, inhibiteurs directs du facteur Xa, Code ATC : B01AF01
Mécanisme d’action Le rivaroxaban est un inhibiteur direct hautement sélectif du facteur Xa, doté d’une biodisponibilité par voie orale. L’inhibition du facteur Xa interrompt les voies intrinsèque et extrinsèque de la cascade de coagulation sanguine, inhibant ainsi la formation de thrombine et le développement du thrombus. Le rivaroxaban n’inhibe pas la thrombine (facteur II activé) et aucun effet sur les plaquettes n’a été démontré.
Effets pharmacodynamiques Une inhibition dose-dépendante de l’activité du facteur Xa a été observée chez l’être humain. Le temps de Quick (TQ) est influencé par le rivaroxaban de façon dose-dépendante et étroitement liée à la
concentration plasmatique en rivaroxaban (r = 0,98), lorsque la Néoplastine est utilisée comme réactif. Des résultats différents pourraient être observés avec d’autres réactifs. Le résultat du TQ doit être exprimé en secondes car l’INR est étalonné et validé uniquement pour les coumariniques et ne peut pas être utilisé avec les autres anticoagulants. Chez les patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale orthopédique majeure, les percentiles 5/95 du TQ (Néoplastine) 2 à 4 heures après la prise du comprimé (c.-à-d. au moment où l’effet est maximal) étaient compris entre 13 et 25 s (les valeurs de référence avant l’intervention étant comprises entre 12 et 15 s). Une étude de pharmacologie clinique portant sur l’antagonisation des effets pharmacodynamiques du rivaroxaban chez des sujets adultes sains (N = 22) a évalué les effets de doses uniques (50 UI/kg) de deux types de CCP différents : un CCP contenant 3 facteurs (facteurs II, IX et X) et un CCP contenant 4 facteurs (facteurs II, VII, IX et X). Le CCP contenant 3 facteurs a entraîné une réduction des valeurs moyennes du TQ (Néoplastine) d’environ 1,0 seconde dans les 30 minutes, par rapport à des réductions d’environ 3,5 secondes observées avec le CCP contenant 4 facteurs. En revanche, le CCP contenant 3 facteurs a eu un effet global plus rapide et plus important d’antagonisation des modifications de la génération de thrombine endogène par rapport au CCP à 4 facteurs (voir rubrique 4.9). Les valeurs du temps de céphaline activé (TCA) et du Hep test sont également allongées de manière dose-dépendante ; leur utilisation n’est toutefois pas recommandée pour évaluer les effets pharmacodynamiques du rivaroxaban. Il n’est pas nécessaire de surveiller en routine les paramètres de coagulation pendant le traitement par rivaroxaban. Cependant, si cela est cliniquement indiqué, les concentrations plasmatiques en rivaroxaban peuvent être mesurées à l’aide de tests quantitatifs anti- facteur Xa étalonnés (voir rubrique 5.2).
Efficacité et sécurité cliniques Prévention des ETEV chez les patients adultes bénéficiant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou Le programme clinique du rivaroxaban a été conçu pour montrer l’efficacité du rivaroxaban en prévention des ETEV, c.-à-d. des thromboses veineuses profondes (TVP) proximales et distales et des embolies pulmonaires (EP), chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale orthopédique majeure des membres inférieurs. Plus de 9 500 patients (7 050 arthroplasties totales de la hanche et 2 531 arthroplasties totales du genou) ont été évalués lors des essais cliniques de phase III, contrôlés, randomisés, en double aveugle, du programme RECORD. Le traitement par rivaroxaban 10 mg en une prise quotidienne, débuté au plus tôt 6 heures après l’intervention, a été comparé au traitement par énoxaparine 40 mg en une prise quotidienne débuté 12 heures avant l’intervention. Lors des trois études de phase III (voir tableau 4), le rivaroxaban a significativement réduit l’incidence des ETEV totaux (TVP symptomatiques ou détectées par phlébographie, EP non fatales et décès) et des ETEV majeurs (TVP proximales, EP non fatales et décès liés aux ETEV), c.-à-d. le critère d’évaluation principal et le critère d’évaluation secondaire majeur prédéfinis de l’efficacité. Par ailleurs, lors de ces trois études, la fréquence des ETEV symptomatiques (TVP symptomatiques, EP non fatales et, décès liés aux ETEV) a été inférieure chez les patients traités par rivaroxaban par rapport à celle observée chez les patients traités par énoxaparine. L’incidence d’événements hémorragiques majeurs, critère principal d’évaluation de la tolérance, a été comparable chez les patients, qu’ils soient traités par rivaroxaban 10 mg ou par énoxaparine 40 mg.
Tableau 4 : Données d’efficacité et de sécurité issues des études cliniques de phase III RECORD 1 RECORD 2 RECORD 3 Population de 4 541 patients ayant bénéficié d’une 2 509 patients ayant bénéficié d’une 2 531 patients ayant bénéficié d’une l’étude arthroplastie totale de hanche arthroplastie totale de hanche arthroplastie totale du genou Posologie et Rivaroxaban Énoxaparine p Rivaroxaban Énoxaparine p Rivaroxaban Énoxaparine p durée du 10 mg 1x/j 40 mg 1x/j 10 mg 1x/j 40 mg 1x/j 10 mg 1x/j 40 mg 1x/j traitement après 35 ± 4 jours 35 ± 4 jours 35 ± 4 jours 12 ± 2 jours 12 ± 2 jours 12 ± 2 jours l’opération ETEV globaux 18 (1,1 %) 58 (3,7 %) < 0,001 17 (2,0 %) 81 (9,3 %) < 0,001 79 (9,6 %) 166 (18,9 %) < 0,001 ETEV majeurs 4 (0,2 %) 33 (2,0 %) < 0,001 6 (0,6 %) 49 (5,1 %) < 0,001 9 (1,0 %) 24 (2,6 %) 0,01
ETEV 6 (0,4 %) 11 (0,7 %) 3 (0,4 %) 15 (1,7 %) 8 (1,0 %) 24 (2,7 %) symptomatiques Événements 6 (0,3 %) 2 (0,1 %) 1 (0,1 %) 1 (0,1 %) 7 (0,6 %) 6 (0,5 %) hémorragiques majeurs 1x/j : une fois par jour
L’analyse poolée des résultats des études de phase III confirme les données obtenues au cours des différentes études en termes de réduction des ETEV totaux, des ETEV majeurs et des ETEV symptomatiques avec rivaroxaban 10 mg par rapport à l’énoxaparine 40 mg, en une prise quotidienne.
En plus du programme de phase III RECORD, une étude de cohorte ouverte, non interventionnelle, post-autorisation (XAMOS) a été conduite chez 17 413 patients ayant bénéficié d’une chirurgie orthopédique majeure de la hanche ou du genou, afin de comparer le rivaroxaban à d’autres traitements médicamenteux thromboprophylactiques (traitement conventionnel) dans les conditions réelles d’utilisation. Des ETEV symptomatiques sont survenus chez 57 patients (0,6 %) dans le groupe rivaroxaban (N = 8 778) et chez 88 patients (1,0 %) dans le groupe traitement conventionnel (N = 8 635 ; HR 0,63 ; IC à 95 % : 0,43 - 0,91) ; population d’analyse de la sécurité). Des événements hémorragiques majeurs sont survenus chez 35 patients (0,4 %) et 29 patients (0,3 %) dans le groupe rivaroxaban et traitement conventionnel respectivement (HR 1,10 ; IC à 95 % : 0,67 - 1,80). Ainsi, les résultats de cette étude non interventionnelle sont cohérents avec ceux des études pivots randomisées.
Traitement des TVP, des EP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP Le programme clinique du rivaroxaban a été conçu pour démontrer l’efficacité du rivaroxaban dans le traitement initial et la poursuite du traitement de la TVP aiguë et de l’EP et pour la prévention des récidives. Plus de 12 800 patients ont été évalués dans le cadre de quatre études cliniques contrôlées, randomisées de phase III (Einstein DVT, Einstein PE, Einstein Extension et Einstein Choice) et une analyse poolée prédéfinie des études Einstein DVT et Einstein PE a également été conduite. La durée globale de traitement combinée dans l’ensemble des études a atteint 21 mois.
Dans l’étude Einstein DVT, 3 449 patients atteints de TVP aiguë ont été étudiés dans le cadre du traitement de la TVP et de la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP (les patients présentant une EP symptomatique ont été exclus de cette étude). La durée de traitement était de 3, 6 ou 12 mois, selon l’évaluation clinique de l’investigateur. Au cours des 3 premières semaines de traitement de la TVP aiguë, le rivaroxaban a été administré en deux prises par jour de 15 mg. Par la suite, la dose a été de 20 mg de rivaroxaban en une seule prise par jour.
Dans l’étude Einstein PE, 4 832 patients atteints d’une EP aiguë ont été étudiés dans le cadre du traitement de l’EP et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP. La durée de traitement était de 3, 6 ou 12 mois, selon l’évaluation clinique de l’investigateur. Pour le traitement initial de l’EP aiguë, la dose a été de 15 mg de rivaroxaban deux fois par jour pendant trois semaines. Par la suite, la dose a été de 20 mg de rivaroxaban en une seule prise par jour.
Dans les deux études Einstein DVT et Einstein PE, le traitement comparateur était l’énoxaparine administrée pendant au moins 5 jours en association avec un anti-vitamine K jusqu’à atteindre un TQ/INR compris dans l’intervalle thérapeutique (≥ 2,0). Le traitement a ensuite été poursuivi avec un anti-vitamine K dont la dose a été ajustée de façon à maintenir les valeurs du TQ/INR dans l’intervalle thérapeutique de 2,0 à 3,0.
Dans l’étude Einstein Extension, 1 197 patients atteints de TVP ou d’EP ont été étudiés dans le cadre de la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP. La durée de traitement était, selon l’évaluation clinique de l’investigateur, de 6 ou 12 mois supplémentaires chez des patients préalablement traités pendant 6 à 12 mois pour une thrombose veineuse. Le traitement par rivaroxaban à 20 mg en une seule prise par jour a été comparé à un placebo.
Les critères principaux et secondaires prédéfinis d’efficacité étaient identiques dans les études Einstein DVT, PE et Extension. Le critère principal d’efficacité était la récidive symptomatique d’événements thromboemboliques veineux (ETEV), critère composite réunissant les récidives de TVP ou les EP fatales ou non fatales. Le critère secondaire d’efficacité était un critère composite réunissant les récidives de TVP, les EP n’ayant pas conduit au décès et la mortalité toutes causes confondues. Dans l’étude Einstein Choice, 3 396 patients présentant une TVP et/ou une EP symptomatique confirmée et ayant reçu 6 - 12 mois de traitement anticoagulant ont été étudiés dans le cadre de la prévention des EP fatales ou des récidives sous forme de TVP ou d’EP symptomatique non fatale. Les patients chez lesquels la poursuite d’un traitement anticoagulant à dose thérapeutique était indiquée ont été exclus de l’étude. La durée du traitement était de 12 mois maximum, selon la date de randomisation de chacun (durée médiane : 351 jours). Les traitements par du rivaroxaban à 20 mg en une prise par jour et par du rivaroxaban à 10 mg en une prise par jour ont été comparés au traitement par 100 mg d’acide acétylsalicylique une fois par jour. Le critère principal d’efficacité était la récidive symptomatique d’ETEV, critère composite réunissant les récidives de TVP ou les EP fatales ou non fatales. Dans l’étude Einstein DVT (voir le Tableau 5), la non-infériorité du rivaroxaban par rapport à l’énoxaparine/AVK a été démontrée pour le critère principal d’efficacité (p < 0,0001 [test de non- infériorité] ; Hazard Ratio (HR) : 0,680 [0,443 - 1,042] ; p = 0,076 [test de supériorité]). Le bénéfice clinique net tel que prédéfini (critère principal d’efficacité plus événements hémorragiques majeurs) a été en faveur du rivaroxaban, avec un HR de 0,67 (IC à 95 % : 0,47 - 0,95, valeur nominale de p = 0,027). Les valeurs de l’INR ont été comprises dans l’intervalle thérapeutique durant 60,3 % du temps en moyenne pour une durée moyenne de traitement de 189 jours et durant 55,4 %, 60,1 % et 62,8 % du temps respectivement pour chacun des groupes de traitement de durée prévue de 3, 6 et 12 mois. Dans le groupe énoxaparine/AVK, il n’a pas été établi de relation claire entre le niveau moyen des différents centres classés en fonction du niveau de TTR (% temps passé dans l’intervalle thérapeutique pour l’INR : 2,0 - 3,0) en tertiles de taille égale et l’incidence des récidives de TVP (p d’interaction = 0,932). Concernant les centres du tertile le plus élevé, le HR du rivaroxaban vs warfarine était de 0,69 (IC à 95 % : 0,35 - 1,35).
Les taux d’incidence du critère principal de tolérance (événements hémorragiques majeurs ou saignements non majeurs cliniquement pertinents) et du critère secondaire de tolérance (événements hémorragiques majeurs), ont été similaires dans les deux groupes de traitement.
Tableau 5 : Données d’efficacité et de tolérance de l’étude de phase III Einstein DVT Population de l’étude 3 449 patients atteints de TVP aiguë symptomatique Rivaroxabana) Énoxaparine/AVKb) Posologie et durée du traitement 3, 6 ou 12 mois 3, 6 ou 12 mois N = 1 731 N = 1 718 36 51 Récidive d’ETEV* symptomatique (2,1 %) (3,0 %) Récidive sous forme d’EP 20 18 symptomatique (1,2 %) (1,0 %) Récidive sous forme de TVP 14 28 symptomatique (0,8 %) (1,6 %) 1 EP et TVP symptomatiques 0 (0,1 %) EP ayant conduit au décès/décès 4 6 pour lequel une EP ne peut être (0,2 %) (0,3 %) exclue Événements hémorragiques majeurs 139 138 ou saignements non majeurs (8,1 %) (8,1 %) cliniquement pertinents 14 20 Événements hémorragiques majeurs (0,8 %) (1,2 %) a) Rivaroxaban 15 mg deux fois par jour pendant 3 semaines, puis 20 mg en une seule prise par jour b) Énoxaparine pendant au moins 5 jours, puis administration concomitante d’AVK puis AVK seul * p < 0,0001 (non-infériorité avec un HR prédéfini de 2,0) ; HR : 0,680 (0,443 - 1,042), p = 0,076 (supériorité)
Dans l’étude Einstein PE (voir le tableau 6), la non-infériorité du rivaroxaban par rapport à l’énoxaparine/AVK a été démontrée pour le critère principal d’efficacité (p = 0,0026 (test de non- infériorité) ; HR : 1,123 [0,749 - 1,684]. Le bénéfice clinique net tel que prédéfini (critère principal d’efficacité plus événements hémorragiques majeurs) a été rapporté avec un HR de 0,849 (IC à 95 % : 0,633 - 1,139, valeur nominale de p = 0,275). Les valeurs de l’INR ont été comprises dans l’intervalle thérapeutique durant 63 % du temps en moyenne pour une durée moyenne de traitement de 215 jours et durant 57 %, 62 % et 65 % du temps respectivement pour chacun des groupes de traitement de durée prévue de 3, 6 et 12 mois. Dans le groupe énoxaparine/AVK, il n’a pas été établi de relation claire entre le niveau moyen des différents centres classés en fonction du niveau de TTR (% temps passé dans l’intervalle thérapeutique pour l’INR : 2,0 - 3,0) en tertiles de taille égale et l’incidence des récidives de TVP (p d’interaction = 0,082). Concernant les centres du tertile le plus élevé, le HR du rivaroxaban vs warfarine était de 0,642 (IC à 95 % : 0,277 - 1,484).
Le taux d’incidence du critère principal de tolérance (événements hémorragiques majeurs ou saignements non majeurs cliniquement pertinents) a été légèrement plus faible dans le groupe de traitement rivaroxaban (10,3 % (249/2 412)) que dans le groupe de traitement énoxaparine/AVK (11,4 % (274/2 405)). Le taux d’incidence du critère secondaire de tolérance (événements hémorragiques majeurs) a été plus faible dans le groupe rivaroxaban (1,1 % (26/2 412) que dans le groupe énoxaparine/AVK (2,2 % (52/2 405)) avec un HR de 0,493 (IC à 95 % : 0,308 - 0,789).
Tableau 6 : Données d’efficacité et de tolérance de l’étude de phase III Einstein PE 4 832 patients atteints d’une embolie pulmonaire aiguë Population de l’étude symptomatique Rivaroxabana) Énoxaparine/AVKb) Posologie et durée du traitement 3, 6 ou 12 mois 3, 6 ou 12 mois N = 2 419 N = 2 413 Récidive d’ETEV* 50 44 symptomatique (2,1 %) (1,8 %) Récidive sous forme d’EP 23 20 symptomatique (1 %) (0,8 %) Récidive sous forme de TVP 18 17 symptomatique (0,7 %) (0,7 %) 2 EP et TVP symptomatiques 0 (< 0,1 %) EP ayant conduit au décès/décès 11 7 pour lequel une EP ne peut être (0,5 %) (0,3 %) exclue Événements hémorragiques 249 274 majeurs ou saignements non (10,3 %) (11,4 %) majeurs cliniquement pertinents Événements hémorragiques 26 52 majeurs (1,1 %) (2,2 %) a) Rivaroxaban 15 mg deux fois par jour pendant 3 semaines, puis 20 mg en une seule prise par jour b) Énoxaparine pendant au moins 5 jours, puis administration concomitante d’AVK puis AVK seul * p < 0,0026 (non-infériorité avec un HR prédéfini de 2,0) ; HR : 1,123 (0,749 - 1,684) Une analyse poolée prédéfinie des résultats des études Einstein DVT et Einstein PE a été conduite (voir tableau 7).
Tableau 7 : Données d’efficacité et de tolérance de l’analyse poolée de phase III Einstein DVT et Einstein PE 8 281 patients atteints d’une TVP ou embolie pulmonaire Population de l’étude aiguë symptomatique Rivaroxabana) Énoxaparine/AVKb) Posologie et durée du traitement 3, 6 ou 12 mois 3, 6 ou 12 mois N = 4 150 N = 4 131 Récidive d’ETEV* 86 95 symptomatique (2,1 %) (2,3 %) Récidive sous forme d’EP 43 38 symptomatique (1 %) (0,9 %) Récidive sous forme de TVP 32 45 symptomatique (0,8 %) (1,1 %) EP et TVP symptomatiques 1 2 (< 0,1 %) (< 0,1 %)
EP ayant conduit au décès/décès 15 13 pour lequel une EP ne peut être (0,4 %) (0,3 %) exclue Événements hémorragiques 388 412 majeurs ou saignements non (9,4 %) (10,0 %) majeurs cliniquement pertinents Événements hémorragiques 40 72 majeurs (1,0 %) (1,7 %)
a) Rivaroxaban 15 mg deux fois par jour pendant 3 semaines, puis 20 mg en une seule prise par jour b) Énoxaparine pendant au moins 5 jours, puis administration concomitante d’AVK puis AVK seul * p < 0,0001 (non-infériorité avec un HR prédéfini de 1,75) ; HR : 0,886 (0,661 - 1,186)
Le bénéfice clinique net tel que prédéfini (critère principal d’efficacité plus événements hémorragiques majeurs) dans l’analyse poolée a été rapporté avec un HR de 0,771 (IC à 95 % : 0,614 - 0,967) ; valeur nominale de p = 0,0244.
Dans l’étude Einstein Extension (voir tableau 8), le rivaroxaban a été supérieur au placebo pour les critères principaux et secondaires d’efficacité. Concernant le critère principal de tolérance (événements hémorragiques majeurs), une incidence numériquement plus élevée non significative a été observée chez les patients traités par le rivaroxaban à 20 mg en une seule prise par jour en comparaison au placebo. Concernant le critère secondaire de tolérance (événements hémorragiques majeurs ou saignements non majeurs cliniquement pertinents), les taux ont été plus élevés chez les patients traités par le rivaroxaban à 20 mg en une seule prise par jour que chez les patients sous placebo.
Tableau 8 : Données d’efficacité et de tolérance de l’étude de phase III Einstein Extension 1 197 patients, poursuite du traitement et prévention Population de l’étude des récidives d’ETEV Placebo Rivaroxabana) 6 ou 12 mois Posologie et durée du traitement 6 ou 12 mois N = 602 N = 594 8 42 Récidive d’ETEV* symptomatique (1,3 %) (7,1 %) Récidive sous forme d’EP 2 13 symptomatique (0,3 %) (2,2 %) 5 31 Récidive de TVP symptomatique (0,8 %) (5,2 %) EP ayant conduit au décès/décès 1 1 pour lequel une EP ne peut être (0,2 %) (0,2 %) exclue 4 0 Événements hémorragiques majeurs (0,7 %) (0,0 %) Saignements non majeurs 32 7 cliniquement pertinents (5,4 %) (1,2 %) a) Rivaroxaban 20 mg en une seule prise par jour * p < 0,0001 (supériorité), HR : 0,185 (0,087 - 0,393)
Dans l’étude Einstein Choice (voir le tableau 9), les traitements par du rivaroxaban à 20 mg et à 10 mg ont tous deux été supérieurs au traitement par 100 mg d’acide acétylsalicylique concernant le critère principal d’efficacité. Le critère principal de tolérance (événements hémorragiques majeurs) a donné des résultats similaires chez les patients traités par du rivaroxaban à 20 mg et à 10 mg une fois par jour en comparaison au traitement par 100 mg d’acide acétylsalicylique.
Tableau 9 : Données d’efficacité et de tolérance de l’étude de phase III Einstein Choice 3 396 patients, poursuite de la prévention des Population de l’étude récidives d’ETEV Acide Rivaroxaban Rivaroxaban acétylsalicylique Posologie 20 mg 1x/j 10 mg 1x/j 100 mg 1x/j N = 1 107 N = 1 127 N = 1 131 Durée médiane du traitement [intervalle 349 [189- 353 [190- 350 [186- interquartile] 362] jours 362] jours 362] jours 17 13 50 Récidive d’ETEV symptomatique (1,5 %)* (1,2 %)** (4,4 %) 6 6 19 Récidive sous forme d’EP symptomatique (0,5 %) (0,5 %) (1,7 %) Récidive sous forme de TVP 9 8 30 symptomatique (0,8 %) (0,7 %) (2,7 %) EP ayant conduit au décès/décès pour 2 0 2 lequel une EP ne peut être exclue (0,2 %) (0,2 %) Récidive d’ETEV symptomatique, IDM, 19 18 56 AVC ou embolie systémique hors SNC (1,7 %) (1,6 %) (5,0 %) 6 5 3 Événements hémorragiques majeurs (0,5 %) (0,4 %) (0,3 %) Saignements non majeurs cliniquement 30 22 20 pertinents (2,7 %) (2,0 %) (1,8 %) Récidive d’ETEV symptomatique ou 23 17 53 saignement majeur (bénéfice clinique net) (2,1 %)+ (1,5 %)++ (4,7 %) 1x/j : une fois par jour * p < 0,001(supériorité) rivaroxaban 20 mg 1x/j vs acide acétylsalicylique 100 mg 1x/j ; HR = 0,34 (0,20 - 0,59) ** p < 0,001 (supériorité) rivaroxaban 10 mg 1x/j vs acide acétylsalicylique 100 mg 1x/j ; HR = 0,26 (0,14 - 0,47) + Rivaroxaban 20 mg 1x/j vs acide acétylsalicylique 100 mg 1x/j ; HR = 0,44 (0,27 - 0,71), p = 0,0009 (nominal) ++ Rivaroxaban 10 mg 1x/j vs acide acétylsalicylique 100 mg 1x/j ; HR = 0,32 (0,18 - 0,55), p < 0,0001 (nominal)
En plus du programme de phase III EINSTEIN, une étude de cohorte prospective, ouverte, non interventionnelle (XALIA) a été conduite, avec adjudication centralisée des critères d’évaluation dont les récidives d’ETEV, les événements hémorragiques majeurs et les décès. Au total, 5 142 patients atteints de TVP en phase aiguë ont été inclus pour étudier la tolérance à long terme du rivaroxaban par rapport au traitement anticoagulant conventionnel dans des conditions réelles d’utilisation. Les taux des événements hémorragiques majeurs, de récidives d’ETEV et des décès toutes causes confondues observés avec le rivaroxaban ont été de 0,7 %, 1,4 % et 0,5 % respectivement. Les caractéristiques des patients à l’inclusion étaient différentes notamment l’âge, la présence d’un cancer et d’insuffisance rénale. Une analyse ajustée selon un score de propension pré-spécifié a été utilisée pour ajuster les différences à l’inclusion, malgré cela, des facteurs de confusion résiduels sont susceptibles d’influencer les résultats. Les HRs ajustés comparant le rivaroxaban et le traitement conventionnel pour les événements hémorragiques majeurs, les récidives d’ETEV et les décès toutes causes
confondues ont été de 0,77 (IC à 95 % : 0,40 - 1,50), 0,91 (IC à 95 % : 0,54 - 1,54) et 0,51 (IC à 95 % : 0,24 - 1,07) respectivement. Ces résultats en pratique clinique sont cohérents avec le profil de sécurité établi dans cette indication.
Patients à haut risque d’événements thromboemboliques présentant un syndrome des antiphospholipides positif aux trois tests Dans le cadre d’une étude sponsorisée, menée par un investigateur indépendant, multicentrique, randomisée en ouvert avec adjudication en aveugle des critères d’évaluation, le rivaroxaban a été comparé à la warfarine chez des patients présentant des antécédents de thrombose auxquels a été diagnostiqué un syndrome des antiphospholipides et présentant un risque élevé d’événements thromboemboliques (patients triple-positifs à l’ensemble des 3 tests antiphospholipides : anticoagulant circulant lupique, anticorps anticardiolipine et anticorps anti-bêta 2-glycoprotéine I). L’essai a été arrêté prématurément après la participation de 120 patients en raison d’un nombre excessif d’événements thromboemboliques survenus chez les patients du groupe rivaroxaban. Le suivi moyen était de 569 jours. 59 patients ont été randomisés pour recevoir du rivaroxaban 20 mg [15 mg pour les patients avec une clairance de la créatinine (ClCr) < 50 mL/min] et 61, de la warfarine (INR de 2,0 à 3,0). Des événements thromboemboliques sont survenus chez 12 % des patients randomisés sous rivaroxaban (4 accidents ischémiques cérébraux et 3 infarctus du myocarde). Aucun événement n’a été signalé chez les patients randomisés sous warfarine. 4 patients (7 %) du groupe rivaroxaban et 2 patients (3 %) du groupe warfarine ont présenté des saignements majeurs.
Population pédiatrique L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec le rivaroxaban dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans la prévention des événements thromboemboliques (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • altération de l'état général

  • anémie

  • anémie post-opératoire

  • asthénie

  • augmentation de l'urée plasmatique

  • augmentation des saignements menstruel

  • augmentation des transaminases

  • constipation

  • contusion

  • créatinémie augmentée

  • céphalée

  • diarrhée

  • douleur abdominale

  • douleur aux extrémités

  • douleur gastrointestinale

  • dyspepsie

  • ecchymose

  • fatigue

  • hypotension

  • hématome

  • hématurie

  • hémoptysie

  • hémorragie conjonctivale

  • hémorragie cutanée

  • hémorragie d'une plaie opératoire

  • hémorragie gastro-intestinale

  • hémorragie oculaire

  • hémorragie post-opératoire

  • hémorragie sous-cutanée

  • hémorragie urogénitale

  • hémorragie vaginale

  • insuffisance rénale

  • ménorragie

  • nausée

  • plaie suintante

  • prurit

  • rectorragie

  • saignement gingival

  • sensation vertigineuse

  • vomissement

  • épistaxis

  • éruption cutanée

  • état fébrile

  • œdème périphérique

pill

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Source : BDPM

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