Risédronate sodique 75 mg comprimé

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Informations générales

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

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Posologie

La durée optimale du traitement par bisphosphonates pour l'ostéoporose n'a pas été établie. La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée régulièrement au cas par cas en fonction des bénéfices et des risques potentiels, particulièrement après 5 ans ou plus de traitement.

Posologie

Chez l'adulte, la dose recommandée est d'un comprimé à 75 mg par voie orale, deux jours consécutifs par mois.

  • Les patientes doivent être informées que si elles oublient une prise de RISEDRONATE VIATRIS, elles doivent la prendre le lendemain matin du jour où l'oubli est constaté, à moins qu'il ne reste que 7 jours au plus jusqu'à la prochaine prise mensuelle. Les patientes devront alors prendre du RISEDRONATE VIATRIS, 2 jours consécutivement par mois, le jour où le comprimé doit normalement être pris.

  • Si l'intervalle de la prise suivante est de moins de 7 jours, les patientes doivent attendre la date de la prochaine prise mensuelle initialement prévue et continuer de prendre le RISEDRONATE VIATRIS 2 jours consécutivement par mois aux dates prévues.

  • Les patientes ne doivent pas prendre 3 comprimés dans la même semaine.

Sujets âgés

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire car la biodisponibilité, la distribution et l'élimination sont identiques chez les sujets âgés (> 60 ans) et chez les sujets plus jeunes. Ceci a été démontré également chez les patientes ménopausées très âgées de 75 ans et plus.

Insuffisants rénaux

Aucune modification de posologie n'est nécessaire chez les patientes ayant une insuffisance rénale légère à modérée. L'utilisation du risédronate monosodique est contre-indiquée chez les patientes ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubriques 4.3 et 5.2).

Population pédiatrique

Le risédronate monosodique n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans en raison de données insuffisantes en termes de sécurité et d'efficacité (voir également rubrique 5.1).

Mode d'administration

Voie orale.

Le comprimé doit être avalé entier, sans être sucé ni mâché.

Pour faciliter le transit du comprimé jusqu'à l'estomac, le risédronate sodique doit être avalé en position assise ou debout, avec un grand verre d'eau plate (≥ 120 ml).

Les patientes ne doivent pas s'allonger au cours des 30 minutes qui suivent la prise du comprimé (voir rubrique 4.4.).

Le premier comprimé doit être pris le même jour chaque mois, suivi par le second comprimé le jour d'après. L'absorption du risédronate sodique est affectée par la nourriture et les cations polyvalents (voir rubrique 4.5), afin d'obtenir une absorption optimale, les patientes doivent prendre RISEDRONATE VIATRIS 75 mg, comprimé pelliculé avant le petit déjeuner : au moins 30 minutes avant l'absorption des premiers aliments, des autres médicaments ou boissons (autre que de l'eau plate) de la journée. L'eau plate est la seule boisson qui doit être prise avec RISEDRONATE VIATRIS 75 mg, comprimé pelliculé. Veuillez noter que certaines eaux minérales peuvent contenir une très forte concentration en calcium et ne doivent donc pas être utilisées (voir rubrique 5.2).

Une supplémentation en calcium et en vitamine D sera à envisager si l'apport alimentaire est insuffisant.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Grossesse

  • Hypocalcémie

  • Insuffisance rénale

interactions

Interactions

bisphosphonates <> calcium
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption digestive des bisphosphonates.
Conduite à tenir
Prendre les sels de calcium et antiacides à distance des bisphosphonates (de 30 minutes au minimum à plus de 2 heures, si possible, selon le bisphosphonate).
bisphosphonates <> fer
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption digestive des bisphosphonates.
Conduite à tenir
Prendre les sels de fer à distance des bisphosphonates (de 30 minutes au minimum à plus de 2 heures, si possible, selon le bisphosphonate).
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données disponibles sur l'utilisation du risédronate sodique chez la femme enceinte. Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez les femmes n'est pas connu.

Le risédronate sodique ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte.

Allaitement

Les études chez l'animal ont montré qu'une petite quantité de risédronate sodique passait dans le lait maternel.

Le risédronate sodique ne doit pas être utilisé chez la femme qui allaite.

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Médicaments affectant la structure et la minéralisation osseuse, bisphosphonates, code ATC : M05BA07

Mécanisme d'action

Le risédronate sodique est un pyridinil bisphosphonate qui se fixe sur l'hydroxyapatite osseuse et inhibe la résorption osseuse induite par l'ostéoclaste.

Le remodelage osseux est réduit alors que l'activité ostéoblastique et la minéralisation osseuse sont préservées.

Efficacité et sécurité clinique

Dans les études précliniques, le risédronate sodique a révélé une puissante activité anti-résorptive et anti‑ostéoclastique, et a augmenté, de façon dose-dépendante, la masse osseuse et la force biomécanique du squelette. L'activité du risédronate sodique a été confirmée en mesurant les marqueurs biochimiques du remodelage osseux lors d'études pharmacodynamiques et cliniques. Dans les études chez des femmes ménopausées, les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux ont été observées en 1 mois de traitement et ont atteint un pic maximal en 3 à 6 mois. Dans une étude à 2 ans, les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux (télopeptide N-terminal réticulé du collagène (NTX) dans les urines, phosphatases alcalines osseuses dans le sérum) ont été similaires avec le risédronate sodique à 75 mg pris 2 jours consécutifs par mois et le risédronate sodique 5 mg quotidien, à 24 mois.

Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique

Des facteurs de risque fréquemment associés à l'ostéoporose post-ménopausique incluent: masse osseuse basse, densité minérale osseuse basse, existence de fractures antérieures, ménopause précoce, antécédent de tabagisme, consommation d'alcool et antécédent familial d'ostéoporose. La fracture est la conséquence clinique de l'ostéoporose. Le risque de fracture s'accroît avec le nombre de facteurs de risque.

Basée sur les résultats de la variation moyenne de la DMO lombaire, l'équivalence du risédronate sodique 75 mg (n=524) à prendre 2 jours consécutifs par mois et du risédronate sodique 5 mg/jour (n=527) a été démontrée dans une étude multicentrique, en double-aveugle, d'une durée de 2 ans chez des femmes ménopausées ostéoporotiques.

Les deux groupes de traitement ont montré une augmentation statistiquement significative de la DMO lombaire versus inclusion, à 6, 12, 24 mois de traitement et à la fin de l'étude.

Le développement clinique du risédronate sodique administré quotidiennement a étudié l'effet du risédronate sodique sur le risque de fractures de hanche et de fractures vertébrales et a inclus des femmes récemment ménopausées ou ménopausées depuis longtemps, avec ou sans fracture.

Des doses journalières de 2,5 mg et 5 mg ont été étudiées et tous les groupes, y compris les groupes placebo, ont reçu du calcium et de la vitamine D (lorsque les taux, à l'inclusion, étaient bas).

Les risques absolu et relatif de nouvelles fractures vertébrales et de hanche ont été estimés par une analyse de type « date de survenue du premier événement ».

  • Deux essais contrôlés contre placebo (n=3 661) ont inclus des femmes ménopausées de moins de 85 ans présentant des fractures vertébrales à l'inclusion.

  • Le risédronate sodique 5 mg, administré quotidiennement pendant 3 ans a réduit le risque de nouvelles fractures vertébrales par rapport au groupe placebo. Chez les femmes ayant au moins soit 1, soit 2 fractures vertébrales, la réduction du risque relatif était respectivement de 41 et 49% (incidence des nouvelles fractures vertébrales sous risédronate sodique 11,3% et 18,1%, sous placebo 16,3% et 29,0%, respectivement).

  • L'efficacité du traitement a été observée tôt, dès la fin de la première année de traitement. Des effets bénéfiques ont aussi été démontrés chez les femmes présentant des fractures multiples à l'inclusion. Le risédronate sodique, à raison de 5 mg par jour, a aussi réduit la perte de taille annuelle, comparativement à la population du groupe contrôle.

  • Deux autres essais contrôlés contre placebo ont inclus des femmes ménopausées, de plus de 70 ans, avec ou sans fracture vertébrale à l'inclusion. Les femmes de 70 à 79 ans étaient incluses avec un T‑score < -3 DS (norme fabricant) au col fémoral soit T-score < -2,5 DS (NHANES III) et avec au moins un facteur de risque additionnel. Les femmes de 80 ans ou plus pouvaient être incluses sur la base de l'existence d'au moins un facteur de risque de fracture de hanche d'origine non osseuse ou d'une DMO basse au col fémoral.

  • L'efficacité du risédronate par rapport au placebo n'est statistiquement significative que lorsque les données issues des 2 groupes de traitement (risédronate 2,5 et 5 mg) sont combinées.

  • Les résultats suivants sont uniquement basés sur une analyse a posteriori de sous-groupes définis par la pratique clinique et les définitions actuelles de l'ostéoporose :

  • Dans le sous-groupe de patientes avec un T-score au col fémoral ≤ -2,5 DS (NHANES III) et au moins une fracture vertébrale à l'inclusion, le risédronate sodique administré pendant 3 ans a réduit le risque de fractures de hanche de 46% par rapport au groupe placebo (incidence des fractures de hanche dans les groupes risédronate sodique 2,5 et 5 mg combinés : 3,8%, dans le groupe placebo : 7,4%).

  • Les données suggèrent que cette protection peut être moindre chez les personnes très âgées (≥ 80 ans). Cela peut être dû, avec l'âge, à l'importance croissante des facteurs de risque de fractures de hanche, d'origine non osseuse.

  • Dans ces essais, les données issues des critères secondaires ont indiqué une diminution du risque de nouvelles fractures vertébrales chez les patientes avec une DMO basse au col fémoral, sans fracture vertébrale et chez les patientes avec une DMO basse au col fémoral, avec ou sans fracture vertébrale.

  • Le risédronate sodique 5 mg administré quotidiennement pendant 3 ans a augmenté la densité minérale osseuse (DMO) par rapport à la population placebo, au rachis lombaire, au col du fémur, au trochanter et au poignet et a maintenu la densité osseuse au radius distal.

  • Après 3 ans de traitement (administration quotidienne de risédronate sodique 5 mg), une année de suivi sans traitement a montré une réversibilité rapide de l'effet suppresseur du risédronate sodique sur le remodelage osseux.

  • Des prélèvements de biopsies osseuses réalisées chez des femmes ménopausées traitées quotidiennement avec du risédronate sodique 5 mg pendant 2 à 3 ans ont montré une réduction modérée attendue du remodelage osseux. L'os formé pendant le traitement par risédronate sodique était de structure lamellaire et de minéralisation osseuse normale. Ces données, associées à la réduction de l'incidence des fractures vertébrales chez les femmes ostéoporotiques semblent indiquer qu'il n'y a pas d'effet délétère sur la qualité osseuse.

  • Des résultats endoscopiques chez des patientes ayant présenté des effets indésirables gastro-intestinaux modérés à sévères, tant chez les sujets sous risédronate sodique que dans la population contrôle, n'ont pas mis en évidence d'ulcère gastrique, duodénal ou œsophagien lié au traitement dans aucun des groupes, bien qu'une duodénite ait été parfois observée dans le groupe de patientes sous risédronate sodique.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité du risédronate monosodique a été analysés au cours d'une étude de 3 ans (étude randomisée, en double aveugle, contre placebo, multicentrique, en groupes parallèles durant un an suivi de 2 ans de traitement en ouvert) chez des patients âgés de 4 à moins de 16 ans atteints d'ostéogenèse imparfaite légère à modérée. Dans cette étude, les patients pesant 10-30 kg ont reçu du 2,5 mg de risédronate par jour et les patients pesant plus de 30 kg ont reçu 5 mg de risédronate par jour.

A la fin de la première année de l'essai randomisé, en double-aveugle, contrôlé contre placebo, on a observé une augmentation statistiquement significative de la DMO du rachis lombaire dans le groupe traité avec le risédronate par comparaison au groupe traité avec le placebo; cependant, une augmentation d'au moins 1 du nombre de fractures vertébrales morphométriques identifiées par rayons X a été observée dans le groupe traité avec le risédronate par comparaison au groupe traité avec le placebo. Durant un an d'étude en double aveugle, le pourcentage de patients ayant rapporté des fractures cliniques était de 30,9% dans le groupe risédronate et de 49,0% dans le groupe placebo.

Durant la période en ouvert où tous les patients ont reçu le risédronate (12 à 36 mois), des fractures cliniques ont été rapportées par 65,3% des patients randomisés initialement dans le groupe placebo et par 52,9% des patients randomisés initialement dans le groupe risédronate. Dans l'ensemble, les résultats sont insuffisants pour permettre l'utilisation du risédronate monosodique chez des patients de la population pédiatrique atteints d'ostéogenèse imparfaite légère à modérée.

Source : BDPM

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Effets indésirables

  • arthralgie

  • constipation

  • céphalée

  • diarrhée

  • douleur abdominale

  • douleur aux extrémités

  • douleur musculosquelettique

  • douleur osseuse

  • dyspepsie

  • gastrite érosive

  • nausée

  • vomissement

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Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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