Riociguat 1 mg comprimé

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Comprimé pelliculé

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Le traitement doit être exclusivement initié et surveillé par un médecin expérimenté dans le traitement de l'HTP-TEC ou de l'HTAP.

<b>Posologie </b>

Dose initiale

La dose initiale recommandée est de 1 mg 3 fois par jour pendant 2 semaines en respectant un intervalle d'environ 6 à 8 heures entre chaque prise (voir rubrique 5.2).

Phase d'adaptation de la posologie

<i>Patients adultes </i>

La dose doit ensuite être augmentée de 0,5 mg 3 fois par jour toutes les 2 semaines jusqu'à la dose maximale de 2,5 mg 3 fois par jour, si la pression artérielle systolique est ≥ 95 mmHg et si le patient ne présente aucun signe ou symptôme d'hypotension. Chez certains patients présentant une HTAP, la dose de 1,5 mg 3 fois par jour peut suffire pour obtenir une réponse adéquate en termes de distance parcourue au test de marche de 6 minutes (TDM6) (voir rubrique 5.1).

En cas de diminution de la pression artérielle systolique en dessous de 95 mmHg, si le patient ne présente aucun signe ou symptôme d'hypotension, la dose doit être maintenue. Si, à tout moment pendant la phase d'ajustement de la dose, le patient présente une pression artérielle systolique inférieure à 95 mmHg, et des signes ou des symptômes d'hypotension, la dose doit être réduite de 0,5 mg lors des 3 prises journalières.

<i>Enfants et adolescents âgés de 6 ans et plus </i>

Adempas, comprimé est disponible pour une utilisation pédiatrique chez les patients pesant ≥ 50 kg. La dose de riociguat doit être ajustée en fonction de la pression artérielle systolique du patient et de la tolérance qui sera évaluée par le médecin traitant/professionnel de santé. Si la pression artérielle systolique est ≥ 90 mmHg chez les enfants âgés de 6 à < 12 ans ou ≥ 95 mmHg chez les adolescents âgés de 12 à < 18 ans et que le patient ne présente aucun signe ou symptôme d'hypotension, la dose pourra être augmentée de 0,5 mg toutes les 2 semaines jusqu'à la dose maximale de 2,5 mg 3 fois par jour.

En cas de baisse de la pression artérielle systolique en dessous de ces valeurs, et si le patient ne présente aucun signe ou symptôme d'hypotension, la dose sera maintenue. Si à tout moment au cours de la phase d'ajustement de la dose le patient présente une pression artérielle systolique inférieure aux valeurs mentionnées ci-dessus, ou des signes ou symptômes d'hypotension, la dose doit être réduite de 0,5 mg lors des 3 prises journalières.

<i>(Voir ci-dessous pour plus d'informations concernant les autres indications et les autres groupes </i><i>d'âge.) </i>

Dose d'entretien

La dose individuelle établie après la phase d'adaptation posologique doit être maintenue, sauf si des signes et symptômes d'hypotension apparaissent, auquel cas elle doit être diminuée.

La dose quotidienne ne doit pas dépasser 7,5 mg (soit 2,5 mg 3 fois par jour) chez les adultes et les patients pédiatriques pesant au moins 50 kg.

En cas d'oubli, le traitement doit être poursuivi en prenant la dose suivante à l'heure habituelle.

En cas d'intolérance, une réduction de la dose doit être envisagée.

Interruption du traitement

En cas d'interruption pendant 3 jours ou plus, le traitement doit être réinstauré à la dose de 1 mg 3 fois par jour pendant 2 semaines et doit être poursuivi en augmentant progressivement la dose selon le schéma préconisé lors de la phase d'adaptation posologique du traitement (voir ci-dessus).

Relai entre les traitements par les inhibiteurs de la phosphodiestérase-5 (PDE-5) et le riociguat

Le sildénafil doit être arrêté au moins 24 heures avant l'administration de riociguat chez les adultes, les adolescents et les enfants.

Le tadalafil doit être arrêté au moins 48 heures avant l'administration de riociguat chez les adultes et au moins 72 heures avant chez les adolescents et enfants.

Le riociguat doit être arrêté au moins 24 heures avant l'administration d'un inhibiteur de la PDE-5 chez les adultes et les enfants.

Il est recommandé de surveiller les signes et les symptômes d'hypotension à chaque changement de traitement (voir rubriques 4.3, 4.5 et 5.1).

<i>Populations particulières </i>

L'adaptation posologique individuelle lors de l'initiation du traitement permet d'ajuster la dose pour chaque patient.

<i>Sujets âgés </i>

Chez les sujets âgés (65 ans ou plus), le risque d'hypotension est plus élevé. Par conséquent, l'adaptation posologique individuelle doit être effectuée avec prudence (voir rubrique 5.2).

<i>Insuffisance hépatique </i>

Le riociguat n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C). Par conséquent, son utilisation est contre-indiquée chez ces patients (voir

rubrique 4.3).

Une augmentation de l'exposition systémique au riociguat a été observée chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh classe B) (voir rubrique 5.2). Par conséquent, l'adaptation posologique individuelle doit être effectuée avec prudence chez ces patients.

Aucune donnée clinique n'est disponible concernant les enfants présentant une insuffisance hépatique.

<i>Insuffisance rénale </i>

Les données sont limitées chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) et aucune donnée n'est disponible chez les patients dialysés. En conséquence, l'utilisation du riociguat n'est pas recommandée chez ces patients (voir rubrique 4.4).

Chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère ou modérée (clairance de la créatinine de < 80 à 30 ml/min), l'exposition systémique au riociguat observée est plus élevée (voir rubrique 5.2). Le risque d'hypotension est plus élevé chez les patients ayant une insuffisance rénale. L'adaptation posologique individuelle doit être effectuée avec prudence.

Aucune donnée clinique n'est disponible concernant les enfants présentant une insuffisance rénale.

<i>Traitements concomitants en doses stables par les inhibiteurs puissants des cytochromes P, de la P-</i><i>glycoprotéine (P-gp) et de la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP) </i>

L'administration concomitante de riociguat et d'inhibiteurs puissants des cytochromes P, de la P-gp ou de la BCRP, tels que les antifongiques azolés (ex : kétoconazole, itraconazole) ou les inhibiteurs de la protéase du VIH (ex : ritonavir), entraîne une augmentation de l'exposition du riociguat (voir rubrique 4.5). Chez les patients traités à doses stables avec des inhibiteurs puissants des cytochromes P, de la P-gp ou de la BCRP, il est recommandé d'initier le traitement par riociguat à la dose de 0,5 mg 3 fois par jour afin de réduire le risque d'hypotension. Les signes et les symptômes d'hypotension doivent être surveillés à l'initiation et pendant le traitement.

Il est également recommandé de réduire la dose chez les patients traités avec des doses de riociguat supérieures ou égales à 1,0 mg en cas d'apparition de signes ou de symptômes d'hypotension (voir rubriques 4.4 et 4.5).

Aucune donnée clinique n'est disponible concernant les enfants recevant un traitement systémique concomitant avec des inhibiteurs puissants des cytochromes P, de la P‑gp ou de la BCRP.

<i>Population pédiatrique </i>

La tolérance et l'efficacité du riociguat n'ont pas été établies dans les populations pédiatriques suivantes :

• Enfants âgés de < 6 ans (voir rubrique 4.1), pour des raisons de sécurité. Des données non cliniques ont mis en évidence des effets indésirables sur la croissance osseuse (voir rubrique 5.3). • Enfants âgés de 6 à < 12 ans présentant une HTAP et une pression artérielle systolique < 90 mmHg lors de l'initiation du traitement (voir rubrique 4.3)

• Enfants et adolescents âgés de 12 à < 18 ans présentant une HTAP et une pression artérielle systolique < 95 mmHg lors de l'initiation du traitement (voir rubrique 4.3)

• Enfants et adolescents âgés de < 18 ans présentant une HTP-TEC (voir rubrique 4.1).

Aucune donnée issue d'essai clinique n'est disponible. Par conséquent, l'utilisation du riociguat n'est pas recommandée dans ces populations.

<i>Tabagisme </i>

Il doit être conseillé aux fumeurs d'arrêter de fumer en raison du risque de réponse plus faible au traitement. Les concentrations plasmatiques de riociguatsont réduites chez les fumeurs comparativement aux non-fumeurs. Une augmentation de la posologie jusqu'à la dose maximale de 2,5 mg 3 fois par jour peut être nécessaire chez les fumeurs ou les patients qui commencent à fumer pendant le traitement (voir rubriques 4.5 et 5.2).

Une diminution de la posologie peut être nécessaire chez les patients qui arrêtent de fumer.

<b>Mode d'administration </b>

Voie orale.

<i>Prise alimentaire </i>

Les comprimés peuvent être pris au cours ou en dehors des repas. Néanmoins, les concentrations plasmatiques de riociguat peuvent être plus élevées en cas de prise à jeun comparativement à une prise au cours du repas. Par conséquent, par mesure de précaution, les alternances entre une prise à jeun de riociguat et une prise au cours du repas de riociguat ne sont pas recommandées chez les patients sujets à l'hypotension (voir rubrique 5.2).

<i>Comprimés écrasés </i>

Pour les patients ne pouvant pas avaler les comprimés entiers, les comprimés d'Adempas peuvent être écrasés et mélangés à de l'eau ou à des aliments semi liquides, comme de la compote de pomme, juste avant leur administration par voie orale (voir rubrique 5.2).

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Embolisation d'artère bronchique

  • Grossesse

  • Hémoptysie, antécédent

  • Insuffisance hépatique sévère

    Child-Pugh classe C
  • Pneumopathie interstitielle

  • Pression artérielle systolique < 95 mmHg

interactions

Interactions

riociguat <> dérivés nitrés et apparentés
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'hypotension importante (effet synergique).
Conduite à tenir
-
riociguat <> inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'hypotension importante (effet synergique).
Conduite à tenir
-
riociguat <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique (sauf inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5) <> dapoxétine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
Conduite à tenir
-
médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique <> médicaments abaissant la pression artérielle
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer / contraception
Les femmes et les adolescentes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace lors du traitement par riociguat.
Grossesse
Il n'existe pas de données concernant l'utilisation de riociguat chez la femme enceinte. Les études menées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction et un passage placentaire (voir rubrique 5.3). Par conséquent, l'utilisation du riociguat est contre-indiquée pendant la grossesse (voir rubrique 4.3). Des tests de grossesse mensuels sont recommandés.
Allaitement
Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de riociguat pendant l'allaitement. Les données recueillies chez l'animal indiquent que le riociguat est excrété dans le lait maternel. En raison du risque potentiel d'effets indésirables graves chez l'enfant allaité, le riociguat ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. L'existence d'un risque potentiel pour l'enfant allaité n'est pas exclue. L'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par riociguat.
Fertilité
Aucune étude spécifique n'a été menée chez l'homme pour évaluer les effets de riociguat sur la fertilité. Lors d'une étude de toxicité sur la reproduction conduite chez des rats, une diminution du poids des testicules a été observée, mais aucun effet sur la fertilité n'a été décrit (voir rubrique 5.3). La pertinence de ces résultats chez l'homme n'est pas connue.

Source : EMA

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Antihypertenseurs (antihypertenseurs pour l'hypertension artérielle pulmonaire)
Code ATC : C02KX05
Mécanisme d'action
Le riociguat est un stimulateur direct de la guanylate cyclase soluble (sGC), enzyme présente dans le système cardio-pulmonaire et récepteur du monoxyde d'azote (NO). Lorsque le NO se lie à la sGC, l'enzyme catalyse la synthèse du guanosine monophosphate cyclique (GMPc). Le GMPc intracellulaire joue un rôle important au niveau de la régulation de processus qui influencent le tonus vasculaire, la prolifération, la fibrose et l'inflammation.
L'hypertension pulmonaire est associée à un dysfonctionnement endothélial, une altération de la synthèse du NO et une stimulation insuffisante de la voie NO-sGC-GMPc.
Le riociguat a un double mode d'action. Il sensibilise la sGC au NO endogène en stabilisant la liaison NO-sGC. Le riociguat stimule également directement la sGC indépendamment du NO.
Le riociguat rétablit la voie NO-sGC-GMPc et aboutit à une production intracellulaire accrue de
GMPc.
Effets pharmacodynamiques
Le riociguat rétablit la voie NO-sGC-GMPc, entrainant une amélioration significative des paramètres hémodynamiques vasculaires pulmonaires et une augmentation de la capacité à l'effort.
Une corrélation a été mise en évidence entre la concentration plasmatique de riociguat et les paramètres hémodynamiques tels que les résistances vasculaires systémique et pulmonaire, la pression artérielle systolique et le débit cardiaque.
Efficacité et sécurité cliniques
Efficacité chez les patients adultes présentant une HTP-TEC
Une étude de phase III, internationale, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo (étude CHEST-1) a été menée chez 261 patients adultes présentant une hypertension pulmonaire thromboembolique chronique (HTP-TEC) inopérable (72 %) ou une HTP-TEC persistante ou récurrente après thromboendartériectomie (28 %).
Pendant les 8 premières semaines, la dose de riociguat a été progressivement augmentée par palier de 2 semaines en fonction de la pression artérielle systolique du patient et des signes ou symptômes d'hypotension, jusqu'à atteindre la dose individuelle optimale (comprise entre 0,5 mg et 2,5 mg 3 fois par jour), laquelle a ensuite été maintenue pendant 8 semaines supplémentaires. Le critère principal d'évaluation de l'étude était l'évolution de la distance parcourue au test de marche de 6 min (TDM6) entre la valeur de base à l'inclusion et la dernière visite (semaine 16), ajustée au placebo.
Lors de la dernière visite, chez les patients traités par riociguat, l'augmentation de la distance parcourue au cours du TDM6 était de 46 m (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 25 m à 67 m ;
p < 0,0001), comparativement au placebo. Les résultats ont été cohérents dans les principaux sous-groupes évalués (analyse en ITT, voir tableau 2).
Tableau 2 : Effets du riociguat sur le test de marche de 6 minutes (TDM6) lors de la dernière visite de l'étude CHEST-1 (semaine 16)
Population globale de l'étude Riociguat Placebo
(n = 173) (n = 88)
TDM6 en début d'étude (m)
[ET]
342
[82]
356 [75]
Variation moyenne du TDM6 par
rapport au début de l'étude (m)
[ET]
39
[79]
-6
[84]
Variation ajustée au placebo (m)
IC à 95 %, [valeur de p]
46
25 à 67 [< 0,0001]
Patients en classe fonctionnelle Riociguat Placebo
III (n = 107) (n = 60)
TDM6 en début d'étude (m)
[ET]
326
[81]
345
[73]
Variation moyenne du TDM6 par
rapport au début de l'étude (m)
[ET]
38
[75]
-17
[95]
Variation ajustée au placebo (m)
IC à 95 %
56
29 à 83
Patients en classe fonctionnelle II Riociguat Placebo
(n = 55) (n = 25)
TDM6 en début d'étude (m)
[ET]
387
[59]
386
[64]
Variation moyenne du TDM6 par
rapport au début de l'étude (m)
[ET]
45
[82]
20
[51]
Variation ajustée au placebo (m)
IC à 95 %
25
-10 à 61
Patients inopérables Riociguat Placebo
(n = 121) (n = 68)
TDM6 en début d'étude (m)
[ET]
335
[83]
351
[75]
Variation moyenne du TDM6 par
rapport au début de l'étude (m)
[ET]
44
[84]
-8
[88]
Variation ajustée au placebo (m)
IC à 95 %
54
29 à 79
Patients atteints d'HTP-TEC Riociguat Placebo
post-thromboendartériectomie (n = 52) (n = 20)
TDM6 en début d'étude (m)
[ET]
360
[78]
374
[72]
Variation moyenne du TDM6 par
rapport au début de l'étude (m)
[ET]
27
[68]
1,8
[73]
Variation ajustée au placebo (m)
IC à 95 %
27
-10 à 63

ET : écart type
L'amélioration de la capacité à l'effort s'est accompagnée d'une amélioration sur plusieurs critères d'évaluation secondaires cliniquement pertinents. Ces résultats ont été conformes aux améliorations observées au niveau des autres paramètres hémodynamiques.
Tableau 3 : Effets du riociguat sur les résistances vasculaires pulmonaires (RVP), le taux de NT-proBNP et la classe fonctionnelle OMS, lors de la dernière visite de l'étude CHEST-1
(semaine 16)
Riociguat
(n = 151)
Placebo
(n = 82)
RVP
Début d'étude (dyn·s·cm-5)
[ET]
790,7
[431,6]
779,3
[400,9]
Variation moyenne par rapport au
début de l'étude (dyn·s·cm-5)
[ET]
-225,7
[247,5]
23,1
[273,5]
Variation ajustée au placebo
(dyn·s·cm-5)
IC à 95 %, [valeur de p]
-246,4
-303,3 à -189,5 [< 0,0001]
NT-proBNP Riociguat
(n = 150)
Placebo
(n = 73)
Début d'étude (ng/L)
[ET]
1 508,3
[2 337,8]
1 705,8
[2 567,2]
Variation moyenne par rapport au
début de l'étude (ng/L)
[ET]
-290,7
[1 716,9]
76,4
[1 446,6]
Variation ajustée au placebo (ng/L)
IC à 95 %, [valeur de p]
-444,0
-843,0 à -45,0 [< 0,0001]
Évolution de la classe fonctionnelle Riociguat
(n = 173)
Placebo
(n = 87)
OMS
Amélioration 57 (32,9 %) 13 (14,9 %)
Maintien 107 (61,8 %) 68 (78,2 %)
Détérioration 9 (5,2 %) 6 (6,9 %)
Valeur de p 0,0026

RVP = résistance vasculaire pulmonaire
ET = écart type
La fréquence de survenue des effets indésirables (EI) ayant entraîné l'arrêt du traitement a été similaire dans les deux groupes de traitement (adaptation posologique individuelle du riociguat 1 mg – 2,5 mg, 2,9 % ; placebo, 2,3 %).
Traitement à long terme de HTP-TEC
Une étude d'extension en ouvert (CHEST-2) a inclus 237 patients adultes ayant terminé
l'étude CHEST-1. A la fin de l'étude, la durée moyenne (ET) de traitement dans l'ensemble du groupe était de 1285 (709) jours et la durée médiane était de 1174 jours (compris entre 15 et 3512 jours). Au total, 221 patients (93,2 %) avaient une durée de traitement d'environ 1 an (au moins 48 semaines), 205 patients (86,5%) d'environ 2 ans (au moins 96 semaines) et 142 patients (59,9%) d'environ 3 ans (au moins 144 semaines). L'exposition au traitement était de 834 personnes-années au total.
Le profil de tolérance dans l'étude CHEST-2 était similaire à celui observé dans les études pivots. Après traitement par riociguat, la distance moyenne parcourue au test de marche de 6 min (TDM6) s'est améliorée dans la population globale de 53 m à 12 mois (n = 208), de 48 m à 24 mois (n = 182) et
de 49 m à 36 mois (n = 117) comparativement à la valeur de base à l'inclusion. Les améliorations de la distance parcourue au TDM6 se sont maintenues jusqu'à la fin de l'étude.
Le tableau 4 montre la proportion de patients* présentant des changements dans la classe fonctionnelle OMS pendant le traitement par riociguat par rapport à l'inclusion.
Tableau 4 : CHEST-2 : Changements de statut dans la classe fonctionnelle OMS
Changements de statut dans la classe fonctionnelle
OMS (n (%) de patients)
Durée de traitement dans
l'étude CHEST-2
Amélioré Stable Aggravé
1 an (n=217) 100 (46%) 109 (50%) 6 (3%)
2 ans (n=193) 76 (39%) 111 (58%) 5 (3%)
3 ans (n=128) 48 (38%) 65 (51%) 14 (11%)
*Les patients ont participé à l'étude jusqu'à ce que le médicament soit autorisé et
disponible sur le marché dans leur pays.

La probabilité de survie était de 97% après 1 an, de 93% après 2 ans et de 89% après 3 ans de traitement par riociguat.
Efficacité chez les patients adultes présentant une HTAP
Une étude internationale de phase III, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo (étude PATENT-1) a été menée chez 443 patients adultes présentant une HTAP (adaptation posologique individuelle de riociguat jusqu'à un maximum de 2,5 mg 3 fois par jour chez 254 patients, placebo chez 126 patients, et une adaptation posologique de riociguat plafonnée (APP) à un maximum de 1,5 mg 3 fois par jour [correspondant à un groupe exploratoire de la dose sans analyse statistique réalisée ; n = 63]). Les patients étaient soit naïfs de tout traitement (50 %), soit traités préalablement par un antagoniste des récepteurs de l'endothéline (43 %) ou par un analogue de la prostacycline (inhalé (iloprost), oral (béraprost) ou sous-cutané (tréprostinil) ; 7 %), et présentaient un diagnostic d'HTAP idiopathique ou héritable (63,4 %), d'HTAP associée à une connectivite (25,1 %) ou à une affection cardiaque congénitale (7,9 %).
Pendant les 8 premières semaines, la dose de riociguat a été progressivement augmentée par palier de 2 semaines en fonction de la pression artérielle systolique du patient et des signes ou symptômes d'hypotension, jusqu'à atteindre la dose individuelle optimale (comprise entre 0,5 mg et 2,5 mg 3 fois par jour), laquelle a ensuite été maintenue pendant 4 semaines supplémentaires. Le critère principal d'évaluation de l'étude était l'évolution de la distance parcourue au TDM6 entre la valeur de base à l'inclusion et la dernière visite (semaine 12), ajustée au placebo.
Lors de la dernière visite, l'augmentation de la distance parcourue au TDM6 avec l'adaptation posologique individuelle de riociguat a été de 36 m (IC à 95 % : 20 m à 52 m ; p  0,0001) comparativement au placebo. Le TDM6 s'est amélioré en moyenne de 38 m dans le groupe de patients naïfs de tout traitement (n = 189) et de 36 m dans le groupe de patients traités préalablement (n = 191) (analyse en ITT, voir tableau 5). L'analyse des sous-groupes a révélé un effet-traitement de 26 m (IC à 95 % : 5 m à 46 m) chez les patients traités préalablement par antagonistes des récepteurs de l'endothéline (n = 167) et de 101 m (IC à 95 % : 27 m à 176 m) chez les patients traités préalablement par des analogues de la prostacycline (n = 27).
Tableau 5 : Effets du riociguat sur le test de marche de 6 minutes (TDM6) lors de la dernière visite de l'étude PATENT-1 (semaine 12)
Population globale de Riociguat API* Placebo Riociguat APP**
l'étude (n = 254) (n = 126) (n = 63)
Début d'étude (m)
[ET]
361
[68]
368
[75]
363
[67]
Variation moyenne par
rapport au début de l'étude
(m)
[ET]
30
[66]
-6
[86]
31
[79]
Variation ajustée au placebo
(m)
IC à 95 %, [valeur de p]
36
20 à 52 [< 0,0001]
Patients en classe Riociguat API* Placebo Riociguat APP**
fonctionnelle III (n = 140) (n = 58) (n = 39)
Début d'étude (m)
[ET]
338
[70]
347
[78]
351
[68]
Variation moyenne par
rapport au début de l'étude
(m)
[ET]
31
[64]
-27
[98]
29
[94]
Variation ajustée au placebo
(m)
IC à 95 %
58
35 à 81
Patients en classe Riociguat API* Placebo Riociguat APP**
fonctionnelle II (n = 108) (n = 60) (n = 19)
Début d'étude (m)
[ET]
392
[51]
393
[61]
378
[64]
Variation moyenne par
rapport au début de l'étude
(m)
[ET]
29
[69]
19
[63]
43
[50]
Variation ajustée au placebo
(m)
IC à 95 %
10
-11 à 31
Patients naïfs de Riociguat API* Placebo Riociguat APP**
tout traitement (n = 123) (n = 66) (n = 32)
Début d'étude (m)
[ET]
370
[66]
360
[80]
347
[72]
Variation moyenne par
rapport au début de l'étude
(m)
[ET]
32
[74]
-6
[88]
49
[47]
Variation ajustée au placebo
(m)
IC à 95 %
38
14 à 62
Patients traités Riociguat API* Placebo Riociguat APP**
préalablement (n = 131) (n = 60) (n = 31)
Début d'étude (m)
[ET]
353
[69]
376
[68]
380
[57]
Variation moyenne par
rapport au début de l'étude
(m)
[ET]
27
[58]
-5
[83]
12
[100]

Variation ajustée au placebo
(m)
IC à 95 %
36
15 à 56

ET : écart type
*API : Adaptation posologique individuelle
**APP : Adaptation posologique plafonnée
L'amélioration de la capacité à l'effort s'est accompagnée d'une amélioration comparable sur plusieurs critères d'évaluation secondaires cliniquement pertinents. Ces résultats ont été conformes aux améliorations observées au niveau des autres paramètres hémodynamiques (voir tableau 6).
Tableau 6 : Effets du riociguat sur les résistances vasculaires pulmonaires (RVP) et le taux de NT-proBNP lors de la dernière visite de l'étude PATENT-1 (semaine 12)
Riociguat API* Placebo Riociguat APP**
RVP (n = 232) (n = 107) (n = 58)
Début d'étude
(dyn·s·cm-5)
[ET]
791
[452,6]
834,1
[476,7]
847,8
[548,2]
Variation moyenne des
RVP par rapport au
début de l'étude
(dyn·s·cm-5)
[ET]
-223
[260,1]
-8,9
[316,6]
-167,8
[320,2]
Variation ajustée au
placebo (dyn·s·cm-5)
IC à 95 %, [valeur de p]
-225,7
-281,4 à -170,1 [< 0,0001]
NT-proBNP Riociguat API* Placebo Riociguat APP**
(n = 228) (n = 106) (n = 54)
Début d'étude (ng/L)
[ET]
1 026,7
[1 799,2]
1 228,1
[1 774,9]
1 189,7
[1 404,7]
Variation moyenne par
rapport au début de
l'étude (ng/L)
[ET]
-197,9
[1 721,3]
232,4
[1 011,1]
-471,5
[913,0]
Variation ajustée au
placebo (ng/L)
IC à 95 %, [valeur de p]
-431,8
-781,5 à -82,1 [< 0,0001]
Évolution de la classe Riociguat API* Placebo Riociguat APP**
fonctionnelle OMS (n = 254) (n = 125) (n = 63)
Amélioration 53 (20,9 %) 18 (14,4 %) 15 (23,8 %)
Maintien 192 (75,6 %) 89 (71,2 %) 43 (68,3 %)
Détérioration 9 (3,6 %) 18 (14,4 %) 5 (7,9 %)
Valeur de p 0,0033

ET : écart type
*API : Adaptation posologique individuelle
**APP : Adaptation posologique plafonnée
Chez les patients traités par riociguat, le délai avant aggravation clinique a été significativement plus important que chez les patients ayant reçu le placebo (p = 0,0046 ; test du log-rank stratifié) (voir tableau 7).
Tableau 7 : Effets du riociguat sur les événements d'aggravation clinique dans l'étude PATENT-1
Événements Riociguat API* Placebo Riociguat APP**
d'aggravation clinique (n = 254) (n = 126) (n = 63)
Patients avec aggravation
clinique, tout évènement
confondu
3 (1,2 %) 8 (6,3 %) 2 (3,2 %)
Décès 2 (0,8 %) 3 (2,4 %) 1 (1,6 %)
Hospitalisations dues
à l'HTAP
1 (0,4 %) 4 (3,2 %) 0
Diminution de la
distance parcourue au
TDM6 due à l'HTAP
1 (0,4 %) 2 (1,6 %) 1 (1,6 %)
Dégradation
persistante de la classe
fonctionnelle due à
l'HTAP
0 1 (0,8 %) 0
Instauration d'un
nouveau traitement
pour l'HTAP
1 (0,4 %) 5 (4,0 %) 1 (1,6 %)

*API : Adaptation posologique individuelle
**APP : Adaptation posologique plafonnée
Les patients traités par riociguat ont présenté une amélioration significative du score de dyspnée de Borg CR 10 (évolution moyenne par rapport au début d'étude [écart type] : riociguat -0,4 [2], placebo 0,1 [2] ; p = 0,0022).
Des effets indésirables (EI) ayant entrainé l'arrêt du traitement ont été observés moins fréquemment dans les deux groupes traités par riociguat que dans le groupe placebo (riociguat API 1 mg – 2,5 mg, 3,1 % ; riociguat APP, 1,6 % ; placebo, 7,1 %).
Traitement à long terme de l'HTAP
Une étude d'extension en ouvert (PATENT-2) a inclus 396 patients adultes ayant terminé
l'étude PATENT-1. Dans l'étude PATENT-2, la durée moyenne (ET) de traitement dans l'ensemble du groupe (sans inclure l'exposition dans l'étude PATENT-1) était de 1375 (772) jours et la durée médiane était de 1331 jours (compris entre 1 et 3565 jours). Au total, l'exposition au traitement était d'1 an environ (au moins 48 semaines) pour 90% des patients, de 2 ans (au moins 96 semaines) pour 85%, et de 3 ans (au moins 144 semaines) pour 70% des patients. L'exposition au traitement était de 1491 personnes-années au total.
Le profil de tolérance dans l'étude PATENT-2 était similaire à celui observé dans les études pivots. Après traitement par riociguat, la distance moyenne parcourue au test de marche de 6 min (TDM6) s'est améliorée dans la population globale de 50 m à 12 mois (n=347), de 46 m à 24 mois (n=311) et de 46 m à 36 mois (n=238) comparativement à la valeur de base à l'inclusion. Les améliorations de la distance parcourue au TDM6 se sont maintenues jusqu'à la fin de l'étude.
Le tableau 8 montre la proportion de patients* présentant des changements dans la classe fonctionnelle OMS pendant le traitement par riociguat par rapport à l'inclusion.
Tableau 8 : PATENT-2 : Changements de statut dans la classe fonctionnelle OMS
Changements de statut dans la classe fonctionnelle
OMS (n (%) de patients)
Durée de traitement dans l'étude
PATENT-2
Amélioré Stable Aggravé
1 an (n=358) 116 (32%) 222 (62%) 20 (6%)
2 ans (n=321) 106 (33%) 189 (59%) 26 (8%)
3 ans (n=257) 88 (34%) 147 (57%) 22 (9%)
*Les patients ont participé à l'étude jusqu'à ce que le médicament soit autorisé et
disponible sur le marché dans leur pays.

La probabilité de survie était de 97% après 1 an, de 93% après 2 ans et de 88% après 3 ans de traitement par riociguat.
Efficacité chez les patients pédiatriques présentant une HTAP
Étude PATENT-CHILD
La sécurité et la tolérance du riociguat administré 3 fois par jour pendant 24 semaines ont été évaluées dans le cadre d'une étude non contrôlée en ouvert chez 24 patients pédiatriques âgés de 6 à moins de 18 ans (âge médian de 9,5 ans) présentant une HTAP. Seuls des patients recevant des doses stables d'antagoniste des récepteurs de l'endothéline (n = 15 ; 62,5 %) ou d'antagoniste des récepteurs de l'endothéline + analogue de la prostacycline (n = 9 ; 37,5 %) ont été inclus. Ils ont poursuivi leur traitement de l'HTAP pendant l'étude. Dans cette étude, le principal critère exploratoire d'efficacité était la capacité à l'effort (TDM6).
Les étiologies de l'hypertension pulmonaire étaients réparties en HTAP idiopathique (n = 18 ;
75,0 %), HTAP congénitale persistante malgré la fermeture du shunt (n = 4 ; 16,7 %), HTAP héréditaire (n = 1 ; 4,2 %) et hypertension artérielle pulmonaire associée à des anomalies du développement (n = 1 ; 4,2 %). Deux groupes d'âge distincts ont été inclus (≥ 6 à < 12 ans [n = 6] et > 12 à < 18 ans [n = 18]).
À l'inclusion, la majorité des patients était en classe fonctionnelle OMS II (n = 18 ; 75 %), un patient (4,2 %) était en classe fonctionnelle OMS I et 5 patients (20,8 %) étaient en classe fonctionnelle OMS III. La distance moyenne parcourue au TDM6 à l'inclusion était de 442,12 m.
Au total, 21 patients ont terminé la période de traitement de 24 semaines, et 3 patients ont quitté l'étude en raison d'événements indésirables.
Parmi les patients pour lesquels des évaluations étaient disponibles à l'inclusion et à la semaine 24 : • l'évolution moyenne de la distance parcourue au TDM6 par rapport à l'inclusion a été de +23,01 m (ET : 68,8) (n = 19) ;
• la classe fonctionnelle OMS est restée stable par rapport à l'inclusion (n = 21) ;
• la variation médiane du taux de NT-proBNP a été de ‑12,05 pg/mL (n = 14).
Deux patients ont été hospitalisés pour une insuffisance cardiaque droite.
Des données à long terme ont été générées sur la base des 21 patients ayant terminé les 24 premières semaines de traitement de l'étude PATENT-CHILD. Tous les patients ont continué à recevoir le riociguat en association avec un antagoniste des récepteurs de l'endothéline ou un antagoniste des récepteurs de l'endothéline + un analogue de la prostacycline. La durée d'exposition globale moyenne au traitement par le riociguat a été de 109,79 ± 80,38 semaines (durée maximale : 311,9 semaines) ; 37,5 % (n = 9) des patients ont été traités pendant au moins 104 semaines, et 8,3 % (n = 2) pendant au moins 208 semaines.
Pendant la phase d'extension à long terme, les améliorations ou la stabilisation des scores du TDM6 se sont maintenues chez les patients traités, avec une variation moyenne observée par rapport à l'inclusion (avant le début du traitement dans l'étude PATENT-CHILD) de +5,86 mètres au 6ème mois, -3,43 mètres au 12ème mois, +28,98 mètres au 18ème mois et -11,80 mètres au 24ème mois.
Chez la majorité des patients en classe fonctionnelle OMS II, la classe fonctionnelle est restée stable entre l'inclusion et le 24ème mois. Une aggravation clinique a été observée chez 8 patients (33,3 %) au total, phase principale comprise. Une hospitalisation pour insuffisance cardiaque droite a été rapportée chez 5 patients (20,8 %). Aucun décès n'est survenu pendant la période d'observation.
Patients atteints d'hypertension pulmonaire associée à une pneumopathie interstitielle idiopathique
(HTP-PII)
Une étude de phase II randomisée, menée en double aveugle et contrôlée par placebo (RISE-IIP) visant à évaluer l'efficacité et la sécurité d'emploi du riociguat chez des patients adultes atteints d'hypertension pulmonaire associée à une pneumopathie interstitielle idiopathique (HTP-PII) a été arrêtée précocement en raison d'une augmentation du risque de mortalité et des effets indésirables graves chez les patients traités avec le riociguat et de l'absence d'efficacité. Un plus grand nombre de patients traités par riociguat sont décédés (11% contre 4% dans le groupe placebo) et ont eu des effets indésirables graves (37% contre 23% dans le groupe placebo) au cours de la phase principale de l'étude. Au cours de la phase d'extension à long terme, les décès étaient plus nombreux parmi les patients du groupe placebo dont le traitement était relayé par la mise en route du traitement par le riociguat (21%), que chez les patients initialement sous riociguat et qui ont poursuivi le traitement par riociguat (3%).
Le riociguat est donc contre-indiqué chez les patients atteints d'hypertension pulmonaire associée à une pneumopathie interstitielle idiopathique (voir rubrique 4.3).

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • céphalée

  • diarrhée

  • dyspepsie

  • nausée

  • sensation vertigineuse

  • vomissement

  • œdème périphérique

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

Testez Posos gratuitement

L’outil d’aide à la prescription simple et personnalisé

Voir les risques d'une prescription

Trouver des alternatives thérapeutiques

Identifiez l'origine d'un effet indésirable

Vous avez déjà un compte ?Se connecter