Rifamycine sodique 200 000 ui/10 ml (20 000 ui/ml) solution auriculaire en gouttes
Informations générales
Substance
Forme galénique
Solution auriculaire en gouttes
Voie d'administration
Voie auriculaire
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Adulte : 5 gouttes 2 fois par jour.
Instiller chaque matin 5 gouttes dans le conduit auditif de l'oreille atteinte et renouveler l'opération le soir.
Enfant : 3 gouttes 2 fois par jour.
Instiller chaque matin 3 gouttes dans le conduit auditif de l'oreille atteinte et renouveler l'opération le soir.
La durée de traitement est habituellement de 7 jours.
Mode d'administration
Voie locale. Instillation auriculaire.
Tiédir le flacon au moment de l'emploi en le maintenant quelques minutes dans la paume de la main, afin d'éviter le contact désagréable de la solution froide dans l'oreille.
Instiller, tête penchée, les gouttes dans l'oreille atteinte en tirant à plusieurs reprises sur le pavillon de l'oreille. Maintenir la tête penchée sur le côté pendant environ 5 minutes, afin de faciliter la pénétration des gouttes dans le conduit auditif. Répéter, si nécessaire, dans l'autre oreille.
Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament sous forte pression.
A la fin du traitement, le reste du flacon doit être jeté et ne doit pas être conservé en vue d'une réutilisation.
Eviter tout contact avec les vêtements, la solution pouvant tacher les textiles.
Source : BDPM
Contre-indications
Ne pas avaler
Ne pas injecter
Traitement à réévaluer en cas de persistance ou aggravation des symptômes
accident de sensibilisation
contamination microbienne
hypersensibilité
rash
réaction systémique
Source : ANSM
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Compte tenu du faible passage systémique et des données rassurantes pour les molécules appartenant à la classe des rifamycines, l'utilisation de la rifamycine est envisageable au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
Allaitement
Compte tenu du faible passage des rifamycines dans le lait maternel, l'allaitement est possible lors de l'administration de la rifamycine par voie auriculaire.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments otologiques, anti-infectieux, Code ATC : S02AA12.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
-
Staphylococcus spp : S ≤ 0,5 mg/l et R > 16 mg/l
-
Autres bactéries : S ≤ 4 mg/l et R > 16 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacillus anthracis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Listeria monocytogenes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Rhodococcus equi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphilococcus aureus méti- S\* </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphilococcus méti- R\*\* </td> <td> 2 - 30% </td> </tr> <tr> <td> Staphilococcus à coagulase négative </td> <td> 0 - 25% </td> </tr> <tr> <td> Streptocoques A, B, C, G </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus viridans ou non groupables </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis\* </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Brucella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus ducreyi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus influenzae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Neisseria gonorrhoeae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Neisseria meningitidis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pasteurella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacteroides </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Clostridium difficile </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Clostridium perfringens </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Fusobacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Peptostreptococcus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Propionibacterium acnes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia trachomatis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia psittaci </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Coxellia burnettii </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Legionella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium africanum </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium bovis </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium bovis BCG </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium kansasii </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium tuberculosis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérocoques </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérobactéries </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas aeruginosa </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobactéries atypiques (sauf Mycobacterium kansasii) </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>* Efficacité clinique démontrée pour les souches sensibles dans l'indication clinique approuvée.
** La fréquence de résistance à la méticilline est d'environ 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de la rifampicine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Source : BDPM
Effets indésirables
bronchospasme
coloration rose visible à l'otoscopie
hypersensibilité
réaction anaphylactique
Source : ANSM
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