Rifamycine sodique 100 000 ui/10 ml (10 000 ui/ml) collyre en solution
Informations générales
Substance
Forme galénique
Collyre en solution
Voie d'administration
Voie ophtalmique
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Voie locale.
EN INSTILLATION OCULAIRE.
1 à 2 gouttes de collyre, 4 à 6 fois par jour selon la gravité pendant 7 jours en moyenne.
Mode d'administration
Instiller les gouttes de collyre dans le cul de sac conjonctival inférieur de l'œil ou des yeux malade(s) en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas.
Ne pas toucher l'œil ou les paupières avec l'embout du flacon.
Reboucher le flacon après utilisation.
Source : BDPM
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
En cas d'administration oculaire, le passage systémique est non négligeable.
Il n'y a pas de données fiables de tératogénèse chez l'animal.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier de la rifamycine. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
En conséquence, l'utilisation de ce collyre ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement
En raison de l'absence de données du passage de ce médicament dans le lait maternel, l'utilisation de celui-ci est à éviter pendant l'allaitement.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : MEDICAMENT OPHTALMOLOGIQUE - ANTI-INFECTIEUX : ANTIBIOTIQUES, code ATC : S01AA16.
Antibiotique antibactérien actif par voie locale sur la plupart des germes pathogènes à Gram positif et à Gram négatif.
L'activité de la rifamycine s'exerce au niveau de l'ARN polymérase ADN dépendante par formation d'un complexe stable provoquant l'inhibition de la croissance des bactéries.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
Staphylococcus spp. S ≤ #0,5 mg/l et R > 16 mg/l
Autres bactéries S ≤ 4 mg/l et R > 16 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Bacillus anthracis </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Listeria monocytogenes </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Rhodococcus equi </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus aureus méti-S </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-R \* </td> <td> 2 - 30 % </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus à coagulase négative </td> <td> 0 - 25 % </td> </tr> <tr> <td> Streptocoques A, B, C, G </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Streptocoques viridans ou non groupables </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Brucella </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Haemophilus influenzae </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Haemophilus ducreyi </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Neisseria gonorrhoeae </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Neisseria meningitidis </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Pasteurella </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Bacteroides </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Clostridium difficile </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Clostridium perfringens </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Fusobacterium </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Peptostreptococcus </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Propionibacterium acnes </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Chlamydia trachomatis </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Chlamydia psittaci </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Coxiella burnetii </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Legionella </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium kansasii </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium tuberculosis </td> <td> 1 - 7 % </td> </tr> <tr> <td> Autres mycobactéries du complexe tuberculosis </td> <td></td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES </td> <td></td> </tr> <tr> <td> (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Entérocoques </td> <td></td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Entérobactéries </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Mycobactéries atypiques (sauf Mycobacterium kansasii) </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas </td> <td></td> </tr> </tbody></table>* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque: ce spectre correspond à celui des formes systémiques de la rifamycine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Type de résistance:
-
il n'a jamais été signalé à ce jour de résistance plasmidique transférable, ni d'enzyme inactivante;
-
la résistance est de type chromosomique en un seul échelon;
-
l'apparition de mutants résistants sous monothérapie rend obligatoire l'association à un autre antibiotique actif (une monothérapie ne pourrait être envisagée qu'en cas d'administration de très courte durée, n'excédant pas 2 jours, comme dans le cas de la prophylaxie de la méningite à méningocoque).
Source : BDPM
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Source : BDPM
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