Rifampicine (sel de na) 600 mg/10 ml (60 mg/ml) poudre et solvant pour solution à diluer pour perfusion
Informations générales
Substance
Forme galénique
Poudre et solvant pour solution pour perfusion
Voie d'administration
Voie intraveineuse
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
- infection à bactérie gram négatif sensible
- infection à entérocoque
- infection à mycobactéries
- infection à staphylocoque
- tuberculose
Source : ANSM
Posologie
Posologie
1) TUBERCULOSE
a) Principes de traitement
La notion de traitement correct et bien suivi est, avec la négativation durable des examens bactériologiques, le critère de guérison essentiel.
Quel que soit le contexte, on ne commencera le traitement qu'une fois obtenue la preuve bactériologique de la tuberculose. L'examen bactériologique comprend systématiquement l'examen direct, la mise en culture et l'antibiogramme.
Toutefois, s'il y a urgence ou si les lésions sont typiques et la bacilloscopie négative malgré sa répétition (4 à 6 prélèvements), le traitement peut être institué et sera reconsidéré lorsque l'on disposera des résultats de la culture.
Pour être efficace, ce traitement doit :
- Associer plusieurs antituberculeux :
-
trois ou quatre jusqu'aux résultats de l'antibiogramme pour tenir compte d'une éventuelle résistance primaire (et, de toute façon, pendant au moins 2 mois),
-
au moins deux ensuite, pour éviter l'apparition d'une résistance acquise.
- Utiliser les antituberculeux les plus actifs (bactéricides) à des doses efficaces (mais adaptées pour éviter tout surdosage).
La chimiothérapie de la tuberculose associe habituellement la rifampicine (RMP), l'isoniazide (INH), le pyrazinamide (PZA) avec adjonction éventuelle d'éthambutol (EMB).
b) Posologie du traitement
Tuberculose
-
Adulte : en moyenne 10 mg/kg/jour en une seule perfusion quotidienne.
-
Enfant à partir de l'âge de 3 mois : 15 (10-20) mg/kg/j, en une prise, sans dépasser la dose de 600 mg/j.
Les doses les plus élevées sont recommandées pour le traitement des formes sévères de la maladie.
Ces posologies peuvent nécessiter d'être ajustées au cas par cas en tenant compte des facteurs pouvant influencer la pharmacocinétique des médicaments (statut nutritionnel, maturité enzymatique…).
Chez l'enfant de moins de 3 mois, aucune recommandation posologique ne peut être préconisée en l'absence de données disponibles. Si nécessaire, se référer à l'avis de médecins expérimentés dans la prise en charge pédiatrique de la tuberculose.
Infections à germes Gram + ou Gram -
-
Adulte : 20 à 30 mg/kg/jour en 2 perfusions.
-
Nouveau-né de 0 à 1 mois (prématuré ou non) : 15 à 20 mg/kg/jour en 2 perfusions.
-
Enfant à partir de 1 mois : 20 à 30 mg/kg/jour en 2 perfusions.
Le schéma habituel recommandé pour le traitement de la tuberculose pulmonaire non compliquée, à bacilles sensibles est une trithérapie initiale : rifampicine, pyrazinamide, isoniazide pendant 2 mois. Celle-ci peut être remplacée par une quadrithérapie initiale incluant l'éthambutol en cas de rechute, de suspicion de résistance ou d'antécédents de tuberculose.
Ce traitement initial est suivi d'une phase de consolidation de 4 mois associant rifampicine et isoniazide (durée totale du traitement : 6 mois).
Si le malade n'a pas reçu de pyrazinamide à la phase initiale, la phase de consolidation doit être poursuivie 7 mois (durée totale du traitement : 9 mois).
A la phase de consolidation (à partir du 3 mois), l'association rifampicine + isoniazide peut être prescrite de façon intermittente 2 ou 3 fois par semaine. Ce mode d'administration rentre surtout dans le cadre des traitements supervisés et nécessite l'augmentation de la prise unitaire d'isoniazide.
c) Insuffisance hépatique préexistante
La posologie devra être diminuée (par exemple, pour la tuberculose, 5 mg/kg/jour en 1 prise sans dépasser 900 mg/jour). On pourra s'aider du dosage de la rifampicinémie.
d) Insuffisance rénale
Aux posologies élevées dans les infections graves à germes Gram + ou Gram -, le degré d'insuffisance rénale peut imposer d'espacer les prises :
-
Insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 60 et 30 ml/mn) : vérifier la rifampicinémie au 2 ou 3 jour du traitement pour, éventuellement, espacer les prises.
-
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/mn): l'espacement des prises est indispensable.
-
Les jours de dialyse, la posologie à utiliser sera celle préconisée chez le sujet non insuffisant rénal.
Mode d'administration
Voie injectable intraveineuse en perfusion lente (en principe 1 h 30).
Préparation de la solution :
-
Mise en solution extemporanée de la poudre dans le solvant.
-
Ne pas injecter directement dans la veine.
-
Puis incorporation de cette solution dans le soluté pour perfusion de 250 ml de solution à 5 % de glucose.
Remarque : la perfusion ne devra contenir que ce produit. Les médicaments associés doivent être apportés séparément.
Source : BDPM
Interactions
inducteurs enzymatiques <> dasabuvirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> grazoprévir + elbasvirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> isavuconazoleContre-indication
inducteurs enzymatiques <> lurasidoneContre-indication
inducteurs enzymatiques <> midostaurineContre-indication
inducteurs enzymatiques <> ombitasvir + paritaprévirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> rilpivirineContre-indication
rifampicine <> bictégravirContre-indication
rifampicine <> cobicistatContre-indication
rifampicine <> délamanidContre-indication
rifampicine <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirContre-indication
rifampicine <> lédipasvirContre-indication
rifampicine <> praziquantelContre-indication
rifampicine <> sofosbuvirContre-indication
rifampicine <> velpatasvirContre-indication
rifampicine <> voriconazoleContre-indication
inducteurs enzymatiques <> aprémilastAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> bédaquilineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> cyclophosphamideAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> docétaxelAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> estroprogestatifs contraceptifsAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> irinotécanAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> itraconazoleAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> ivacaftor (seul ou associé)Association DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> macitentanAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> miansérineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> naloxégolAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> nétupitantAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> olaparibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> oxycodoneAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> paclitaxelAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> progestatifs contraceptifsAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> rolapitantAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> régorafénibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> sertralineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> ténofovir alafénamideAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vinca-alcaloïdes cytotoxiquesAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vismodégibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vémurafénibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vénétoclaxAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> étoposideAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> abiratéroneAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> apixabanAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> aprépitantAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> atorvastatineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> atovaquoneAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> bosentanAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> cannabidiolAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> dabigatranAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> darolutamideAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> dronédaroneAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> fentanylAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> fluconazoleAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> glasdégibAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> idélalisibAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> inhibiteurs de la 5-alpha réductaseAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisésAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> kétoconazoleAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> midazolamAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> nimodipineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> névirapineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> ozanimodAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> posaconazoleAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> quinineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> quétiapineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> raltégravirAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> ranolazineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> rivaroxabanAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> simvastatineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> ticagrélorAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> télithromycineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> ténofovir alafénamideAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> ulipristalAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> zidovudineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> androgènesPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> aripiprazolePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> bazédoxifènePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> caspofunginePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> cyprotéronePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> disopyramidePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> dolutégravirPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)Précaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> hydrocortisonePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> immunosuppresseursPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> lévonorgestrelPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> maravirocPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> méthadonePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> progestatifs non contraceptifs, associés ou non à un œstrogènePrécaution d'Emploi
rifampicine <> afatinibPrécaution d'Emploi
rifampicine <> albendazolePrécaution d'Emploi
rifampicine <> antagonistes des canaux calciques (sauf nimodipine)Précaution d'Emploi
rifampicine <> antiarythmiques de classe IaPrécaution d'Emploi
rifampicine <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
rifampicine <> buspironePrécaution d'Emploi
rifampicine <> carbamazépinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> carvédilolPrécaution d'Emploi
rifampicine <> clarithromycinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> clozapinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> digoxinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> déférasiroxPrécaution d'Emploi
rifampicine <> eszopiclonePrécaution d'Emploi
rifampicine <> halopéridolPrécaution d'Emploi
rifampicine <> hormones thyroïdiennesPrécaution d'Emploi
rifampicine <> isoniazidePrécaution d'Emploi
rifampicine <> ivabradinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> linézolidePrécaution d'Emploi
rifampicine <> minéralocorticoïdesPrécaution d'Emploi
rifampicine <> montélukastPrécaution d'Emploi
rifampicine <> morphinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> métronidazolePrécaution d'Emploi
rifampicine <> nintédanibPrécaution d'Emploi
rifampicine <> pioglitazonePrécaution d'Emploi
rifampicine <> propafénonePrécaution d'Emploi
rifampicine <> terbinafinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)Précaution d'Emploi
rifampicine <> tiagabinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> valproïque (acide) et, par extrapolation, valpromidePrécaution d'Emploi
rifampicine <> vitamine DPrécaution d'Emploi
rifampicine <> zolpidemPrécaution d'Emploi
rifampicine <> zopiclonePrécaution d'Emploi
rifampicine <> éfavirenzPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> bortézomibA prendre en compte
inducteurs enzymatiques <> cabazitaxelA prendre en compte
inducteurs enzymatiques <> tamoxifèneA prendre en compte
rifampicine <> exémestaneA prendre en compte
rifampicine <> metformineA prendre en compte
rifampicine <> métoprololA prendre en compte
rifampicine <> propranololA prendre en compte
rifampicine <> pérampanelA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'expérimentation animale a mis en évidence un effet tératogène chez le rat et la souris à doses élevées. En clinique, l'utilisation de la rifampicine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour. Bien que la rifampicine traverse la barrière placentaire et se retrouve dans le sang ombilical des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation de la rifampicine ne doit être envisagée au cours de la grossesse, qu'en l'absence d'alternative thérapeutique.
En cas d'utilisation pendant les dernières semaines de grossesse, des hémorragies maternelles et néonatales précoces ont été décrites. Un traitement préventif chez la mère et l'enfant à la naissance par la Vitamine K1 est proposé.
Allaitement
La rifampicine passe dans le lait maternel. Par conséquent, une suspension de l'allaitement doit être envisagée.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : antibiotiques antibactériens de la famille de rifamycines, antibuerculeux, antilépreux, code ATC : J04AB02 (J : Anti-infectieux).
La rifampicine est un antibiotique de la famille des rifamycines dont le mode d'action est la formation d'un complexe stable avec la RNA polymérase des bactéries.
1. Antituberculeux majeur, la rifampicine
-
Procure, à la posologie indiquée, des concentrations sériques bactéricides sur Mycobacterium tuberculosis quelles que soient les variations individuelles et les modalités de prise.
-
Exerce son effet bactéricide, à la fois sur les bacilles en phase de multiplication active et sur les bacilles quiescents (bacilles extracellulaires à multiplication lente et bacilles intracellulaires).
-
Est régulièrement active sur M. leprae et M. bovis et les mycobactéries atypiques du groupe I (M. Kansasii......) et fréquemment active sur les autres bactéries atypiques.
Sur le plan de la résistance du bacille tuberculeux :
-
Rareté des résistances primaires (de l'ordre de 0,25 % en France).
-
Absence de résistance croisée avec les autres antituberculeux.
-
Moindre risque de résistance acquise (faible taux de mutants résistants en association).
2. Activité antibactérienne
Son activité et en particulier son effet bactéricide est le même, que les germes soient en position extra ou intracellulaire.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
Staphylococcus spp. S≤0,5 mg/l et R > 16 mg/l
Autres bactéries S ≤4 mg/l et R > 16 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPECES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacillus anthracis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Listeria monocytogenes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Rhodococcus equi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus aureus méti-S </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-R \* </td> <td> 2 - 30 % </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus à coagulase négative </td> <td> 0 - 25 % </td> </tr> <tr> <td> Streptocoques A, B, C, G </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptocoques viridans ou non groupables </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Brucella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus influenzae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus ducreyi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Neisseria gonorrhoeae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Neisseria meningitidis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pasteurella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacteroides </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Clostridium difficile </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Clostridium perfringens </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Fusobacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Peptostreptococcus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Propionibacterium acnes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia trachomatis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia psittaci </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Coxiella burnetii </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Legionella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Myobacterium africanum </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Myobacterium bovis </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Myobacterium bovis BCG </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium kansasii </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium tuberculosis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérocoques </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPECES RESISTANTES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérobactéries </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Myobactéries atypiques (sauf Myobacterium kansasii) </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
3. Type de résistance :
-
il n'a jamais été signalé à ce jour de résistance plasmidique transférable, ni d'enzyme inactivante ;
-
la résistance est de type chromosomique en un seul échelon ;
-
l'apparition de mutants résistants sous monothérapie rend obligatoire l'association à un autre antibiotique actif (une monothérapie ne pourrait être envisagée qu'en cas d'administration de très courte durée, n'excédant pas 2 jours, comme dans le cas de la prophylaxie de la méningite à méningocoque).
Source : BDPM
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Source : BDPM
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