Reanutriflex omega, émulsion pour perfusion
Informations générales
Substances
Forme galénique
Emulsion pour perfusion
Voie d'administration
Voie intraveineuse
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
La posologie doit être ajustée en fonction des besoins spécifiques du patient.
Il est recommandé d'administrer REANUTRIFLEX OMEGA en continu. Une augmentation du débit de perfusion par paliers au cours des 30 premières minutes jusqu'à atteindre le débit de perfusion souhaité permet d'éviter d'éventuelles complications.
Adultes
La dose quotidienne maximale est de 35 mL/kg de masse corporelle, soit :
2,0 g d'acides aminés /kg de masse corporelle par jour
5,04 g de glucose /kg de masse corporelle par jour
1,4 g de lipides /kg de masse corporelle par jour
Le débit de perfusion maximal est de 1,7 mL/kg de masse corporelle par heure, soit :
0,1 g d'acides aminés /kg de masse corporelle par heure
0,24 g de glucose /kg de masse corporelle par heure
0,07 g de lipides /kg de masse corporelle par heure
Pour un patient pesant 70 kg, ceci correspond à un débit de perfusion maximal de 119 mL par heure. Les quantités de substrat administrées sont alors de 6,8 g d'acides aminés par heure, 17,1 g de glucose par heure et 4,8 g de lipides par heure.
Population pédiatrique
Nouveau-nés, nourrissons et jeunes enfants âgés de moins de deux ans
REANUTRIFLEX OMEGA est contre-indiqué chez les nouveau-nés, les nourrissons et les jeunes enfants âgés de moins de 2 ans chez lesquels l'acide aminé cystéine peut être considéré comme essentiel sous certaines conditions (voir rubrique 4.3).
Enfants âgés de 2 ans à 18 ans
Aucune étude clinique n'a été réalisée dans la population pédiatrique.
REANUTRIFLEX OMEGA ne peut fournir qu'un apport nutritionnel et énergétique de base aux patients pédiatriques.
Selon les besoins individuels, une supplémentation en carnitine peut être envisagée chez les patients pédiatriques sensés recevoir une NP pendant plus de 4 semaines.
La posologie exacte dépend des dépenses énergétiques du patient et de sa capacité à métaboliser les principes actifs contenus dans REANUTRIFLEX OMEGA. Elle doit donc être adaptée individuellement en fonction de l'âge, du poids corporel, de l'état clinique et de la maladie sous-jacente.
Étant donné que REANUTRIFLEX OMEGA ne contient pas d'électrolytes, ces nutriments doivent être administrés séparément, le cas échéant.
Compte tenu des besoins individuels des patients pédiatriques, REANUTRIFLEX OMEGA pourrait ne pas couvrir suffisamment la totalité des besoins en énergie, en nutriments, en électrolytes et en liquides. Dans de tels cas, des acides aminés, des glucides et/ou des lipides, des minéraux et/ou des liquides supplémentaires doivent être apportés en complément, le cas échéant.
Le niveau d'hydratation du patient pédiatrique doit être pris en compte dans le calcul de la posologie. La taille de la poche doit être choisie en conséquence.
De plus, les besoins quotidiens en liquides, en glucose et en énergie diminuent avec l'âge. C'est pourquoi deux groupes d'âge, de 2 à 12 ans et de 12 à 18 ans, sont pris en compte.
Dose journalière maximale
Selon les recommandations pédiatriques, la dose dépend non seulement de l'âge, mais aussi de l'état de santé (affection en phase aiguë, stable, de récupération) du patient pédiatrique.
Pour REANUTRIFLEX OMEGA, dans le groupe d'âge de 2 à 12 ans, la concentration en glucose est le facteur limitant dans la phase aiguë et la concentration en acides aminés dans les phases stable et de récupération.
Dans le groupe d'âge de 12 à 18 ans, la dose journalière maximale est limitée par la concentration en glucose, quel que soit le stade de l'affection.
Les doses journalières maximales sont détaillées dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> </td> <td colspan="4"> 2 à ≤ 12 ans </td> <td colspan="5"> 12 à 18 ans </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> Recommandé </td> <td colspan="3"> REANUTRIFLEX OMEGA </td> <td> Recommandé </td> <td colspan="4"> REANUTRIFLEX OMEGA </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> <td> Phase aiguë </td> <td> Phase stable </td> <td> Phase de récupération </td> <td> </td> <td> Phase aiguë </td> <td> Phase stable </td> <td colspan="2"> Phase de récupération </td> </tr> <tr> <td> Dose journalière maximale [mL/kg/j] </td> <td> </td> <td> 25 </td> <td colspan="2"> 35,5 </td> <td> </td> <td> 9,5 </td> <td> 20 </td> <td colspan="2"> 30 </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> <td colspan="3"> correspondant à </td> <td> </td> <td colspan="4"> correspondant à </td> </tr> <tr> <td> Liquides [mL/kg/j] </td> <td> 60‑100 </td> <td> 25 </td> <td colspan="2"> 35,5 </td> <td> 50‑70 </td> <td> 9,5 </td> <td colspan="2"> 20 </td> <td> 30 </td> </tr> <tr> <td> Acides aminés [g/kg/j] </td> <td> 1,0‑2,0 (2,5) </td> <td> 1,4 </td> <td colspan="2"> 1,99 </td> <td> 1,0‑2,0 </td> <td> 0,53 </td> <td colspan="2"> 1,12 </td> <td> 1,68 </td> </tr> <tr> <td> Glucose [g/kg/j] </td> <td> </td> <td colspan="3"> </td> <td> </td> <td colspan="4"> </td> </tr> <tr> <td> Phase aiguë </td> <td> 1,4‑3,6 </td> <td> 3,6 </td> <td colspan="2"> - </td> <td> 0,7‑1,4 </td> <td> 1,37 </td> <td colspan="2"> - </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td> Phase stable </td> <td> 2,2‑5,8 </td> <td> - </td> <td colspan="2" rowspan="2"> 5,11 </td> <td> 1,4‑2,9 </td> <td> - </td> <td colspan="2"> 2,88 </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td> Phase de récupération </td> <td> 4,3‑8,6 </td> <td> - </td> <td> 2,9‑4,3 </td> <td> - </td> <td colspan="2"> - </td> <td> 4,3 </td> </tr> <tr> <td> Lipides [g/kg/j] </td> <td> ≤ 3 </td> <td> 1,0 </td> <td colspan="2"> 1,42 </td> <td> ≤ 3 </td> <td> 0,38 </td> <td colspan="2"> 0,8 </td> <td> 1,2 </td> </tr> <tr> <td> Énergie [kcal/kg/j] </td> <td> </td> <td colspan="3"> </td> <td> </td> <td colspan="4"> </td> </tr> <tr> <td> Phase aiguë </td> <td> 30‑45 </td> <td> 29,5 </td> <td colspan="2"> - </td> <td> 20‑30 </td> <td> 11,2 </td> <td colspan="2"> - </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td> Phase stable </td> <td> 40‑60 </td> <td> - </td> <td colspan="2" rowspan="2"> 41,9 </td> <td> 25‑40 </td> <td> - </td> <td colspan="2"> 23,6 </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td> Phase de récupération </td> <td> 55‑75 </td> <td> - </td> <td> 30‑55 </td> <td> - </td> <td colspan="2"> - </td> <td> 35,4 </td> </tr> <tr> <td colspan="10"> Phase aiguë = phase de réanimation lorsque le patient nécessite un soutien de ses organes vitaux (sédation, ventilation mécanique, vasopresseurs, réanimation liquidienne) ; phase stable = le patient est stable ou peut être sevré de ce soutien vital ; phase de récupération = le patient est mobilisé.Pour prévenir un déficit en acides gras essentiels (AGE), une émulsion lipidique procurant un apport minimum en acide linoléique de 0,1 g/kg/j peut être administrée, ce qui constitue également un apport adéquat en acide linoléique avec toutes les émulsions lipidiques à 20 % enregistrées pour une utilisation pédiatrique (Lapillonne et al. 2018).
</td> </tr> <tr> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> </tr> </tbody></table>Chez les enfants, il peut être nécessaire de débuter la thérapie nutritionnelle à la moitié de la posologie ciblée. La dose doit ensuite être augmentée par paliers en fonction de la capacité métabolique du patient jusqu'à atteindre la posologie maximale.
Vitesse de perfusion maximale
Selon les recommandations pédiatriques, la vitesse de perfusion maximale dépend non seulement de l'âge, mais aussi de l'état de santé (affection en phase aiguë, stable, de récupération) du patient pédiatrique.
Pour REANUTRIFLEX OMEGA, la vitesse de perfusion du glucose est le facteur limitant pour les deux groupes d'âge pédiatrique, quel que soit le stade de l'affection.
Les vitesses de perfusion maximales par heure sont détaillées dans le tableau ci-dessous.
<table> <tbody><tr> <td> </td> <td colspan="4"> 2 à ≤ 12 ans </td> <td colspan="4"> 12 à 18 ans </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> Recommandé </td> <td colspan="3"> REANUTRIFLEX OMEGA </td> <td> Recommandé </td> <td colspan="3"> REANUTRIFLEX OMEGA </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> <td> Phase aiguë </td> <td> Phase stable </td> <td> Phase de récupération </td> <td> </td> <td> Phase aiguë </td> <td> Phase stable </td> <td> Phase de récupération </td> </tr> <tr> <td> Vitesse de perfusion maximale [mL/kg/h] </td> <td> </td> <td> 0,63 </td> <td> 1,25 </td> <td> 1,67 </td> <td> </td> <td> 0,42 </td> <td> 0,83 </td> <td> 1,25 </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> <td colspan="3"> correspondant à </td> <td> </td> <td colspan="3"> correspondant à </td> </tr> <tr> <td> Acides aminés [g/kg/h] </td> <td> ≤ 0,1 </td> <td> 0,035 </td> <td> 0,07 </td> <td> 0,094 </td> <td> ≤ 0,1 </td> <td> 0,024 </td> <td> 0,046 </td> <td> 0,07 </td> </tr> <tr> <td> Glucose [g/kg/h] </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Phase aiguë </td> <td> 0,09 </td> <td> 0,09 </td> <td> - </td> <td> - </td> <td> 0,03‑0,06 </td> <td> 0,06 </td> <td> - </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td> Phase stable </td> <td> 0,09‑0,18 </td> <td> - </td> <td> 0,18 </td> <td> - </td> <td> 0,06‑0,12 </td> <td> - </td> <td> 0,12 </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td> Phase de récupération </td> <td> 0,18‑0,24 </td> <td> - </td> <td> - </td> <td> 0,24 </td> <td> 0,12‑0,18 </td> <td> - </td> <td> - </td> <td> 0,18 </td> </tr> <tr> <td> Lipides [g/kg/h] </td> <td> ≤ 0,15 </td> <td> 0,025 </td> <td> 0,05 </td> <td> 0,067 </td> <td> ≤ 0,15 </td> <td> 0,017 </td> <td> 0,033 </td> <td> 0,05 </td> </tr> </tbody></table>Patients atteints d'insuffisance rénale/hépatique
La posologie doit être ajustée individuellement chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale (voir également rubrique 4.4).
Patients sous nutrition parentérale per-dialytique
La nutrition parentérale per-dialytique s'adresse aux patients sous dialyse n'étant pas en état de dénutrition aiguë, lorsque les conseils nutritionnels ou le traitement par des compléments nutritionnels oraux se sont révélés inefficaces. La sélection de volume adapté de REANUTRIFLEX OMEGA à utiliser pour une nutrition parentérale per-dialytique doit reposer sur l'intervalle de temps séparant les prises spontanées des prises recommandées. Il convient également de prendre en compte la tolérance métabolique. Pour l'utilisation de REANUTRIFLEX OMEGA chez des patients sous nutrition parentérale per-dialytique, la vitesse de perfusion maximale par heure est de 2,3 mL/kg/heure, ce qui correspond à 0,13 g/kg/heure d'acides aminés, 0,33 g/kg/heure de glucose et 0,092 g/kg/heure de lipides administrés pendant 4 heures. En tenant compte des pertes connues en acides aminés (taux de rétention de 73 %) et en glucose (25 g/session de dialyse de 4 heures) pendant la dialyse, le patient recevra au final 0,095 g/kg/heure d'acides aminés, 0,24 g/kg/heure de glucose et 0,092 g/kg/heure de lipides pendant une session de dialyse de 4 heures. Pour un patient de 70 kg, cela correspond à 27 g d'acides aminés, 67 g de glucose, 26 g de lipides et 644 mL de liquide.
Durée du traitement
La durée du traitement dans le cadre des indications spécifiées n'est pas limitée. Lors de l'administration de REANUTRIFLEX OMEGA, il est nécessaire d'assurer un apport en quantités appropriées en oligo-éléments et en vitamines.
Durée de la perfusion pour une poche unique
La durée de perfusion recommandée pour une poche de nutrition parentérale est de 24 h maximum.
Mode d'administration
Voie intraveineuse. À administrer exclusivement en perfusion dans une voie veineuse centrale.
Pendant la nutrition parentérale per-dialytique, la poche doit être administrée par la chambre veineuse compte-gouttes des lignes de circulation extracorporelle.
Source : BDPM
Contre-indications
Accident thrombo-embolique
Accident vasculaire cérébral
Acidose
Allaitement
Anomalie congénitale du métabolisme des acides aminés
Anomalie métabolique instable
Apport cellulaire en oxygène insuffisant
Choc
Cholestase intrahépatique
Collapsus cardiovasculaire
Coma
Diathèse hémorragique non contrôlée
Embolie graisseuse
Grossesse
Hyperglycémie
ne répondant pas à des doses d'insuline allant jusqu'à 6 unités d'insuline/heureHypertriglycéridémie
Infarctus du myocarde phase aigüe
Insuffisance cardiaque décompensée
Insuffisance hépatique sévère
Insuffisance rénale
en l'absence de traitement de substitution rénaleNouveau-né, Nourrisson et Enfant, Jusqu'à 2 ans
Syndrome post-agression
Trouble circulatoire
avec menace pour le pronostic vitalTrouble de la coagulation
Trouble hydro-électrolytique
Œdème aigu pulmonaire
Source : ANSM
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de REANUTRIFLEX OMEGA chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur la toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Une nutrition parentérale peut s'avérer nécessaire pendant la grossesse. REANUTRIFLEX OMEGA ne doit être utilisé chez la femme enceinte qu'après une évaluation soigneuse.
Allaitement
Les composants/métabolites de REANUTRIFLEX OMEGA sont excrétés dans le lait maternel mais, à doses thérapeutiques, aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Néanmoins, l'allaitement est déconseillé chez les mères recevant une nutrition parentérale.
Fertilité
Aucune donnée n'est disponible en lien avec l'utilisation de REANUTRIFLEX OMEGA.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : solutions pour nutrition parentérale, associations. code ATC : B 05BA10.
Mécanisme d'action
L'objectif de la nutrition parentérale est d'apporter les nutriments et l'énergie nécessaires à la croissance et/ou à la régénération des tissus, ainsi qu'au maintien de l'ensemble des fonctions de l'organisme.
Les acides aminés jouent un rôle particulièrement important dans la mesure où certains d'entre eux sont des composants essentiels à la synthèse des protéines. L'administration simultanée de sources d'énergie (glucides/lipides) est nécessaire afin de réserver les acides aminés à la régénération des tissus et à l'anabolisme et afin d'éviter leur utilisation comme source d'énergie.
Le glucose est métabolisé de façon ubiquitaire dans l'organisme. Certains tissus et organes, tels que le système nerveux central, la moelle osseuse, les érythrocytes, l'épithélium tubulaire, couvrent leurs besoins énergétiques exclusivement à partir du glucose. En outre, le glucose joue un rôle d'élément constitutif structurel de base de certaines substances cellulaires.
Grâce à leur forte valeur énergétique, les lipides constituent une source efficace d'énergie. Les triglycérides à chaîne longue apportent à l'organisme les acides gras essentiels à la synthèse des composants cellulaires. Dans ces buts, l'émulsion lipidique contient des triglycérides à chaîne moyenne et à chaîne longue (dérivés de l'huile de soja et de l'huile de poisson).
La fraction des triglycérides à longue chaîne contient des triglycérides oméga 6 et oméga 3 pour l'apport en acides gras polyinsaturés. Ils sont principalement destinés à prévenir et traiter le déficit en acides gras essentiels, mais constituent également une source d'énergie. REANUTRIFLEX OMEGA contient des acides gras oméga 6 essentiels, majoritairement sous la forme d'acide linoléique, et des acides gras oméga 3 essentiels sous la forme d'acide alpha‑linolénique, d'acide eicosapentaénoïque et d'acide docosahexaénoïque. Le rapport entre acides gras oméga 6 et oméga 3 contenus dans REANUTRIFLEX OMEGA est d'environ 2,5/1.
Les triglycérides à chaîne moyenne sont plus rapidement hydrolysés, éliminés de la circulation et complètement oxydés, par comparaison avec les triglycérides à chaîne longue. Ils sont le substrat énergétique privilégié, en particulier lorsqu'un trouble de la dégradation et/ou de l'utilisation des triglycérides à longue chaîne est présent, p. ex. en cas de déficit en lipoprotéine lipase et/ou de déficit en cofacteurs de la lipoprotéine lipase.
Source : BDPM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
REANUTRIFLEX OMEGA, émulsion pour perfusion
Source : BDPM
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