Quinofree 1,5 mg/0,5 ml, collyre en récipient unidose
Informations générales
Substance
Forme galénique
Collyre en solution
Voie d'administration
Voie ophtalmique
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
La posologie usuelle est de 2 gouttes 4 fois par jour dans l'œil ou les yeux atteints.
Un traitement de plus de 15 jours doit nécessiter un nouvel avis ophtalmologique.
Mode d'administration
Voie ophtalmique.
EN INSTILLATION OCULAIRE.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Conjonctivite néonatale à Chlamydia trachomatis
Conjonctivite néonatale à Neisseria gonorrheae
Source : ANSM
Interactions
fluoroquinolones <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
fluoroquinolones <> ferPrécaution d'Emploi
fluoroquinolones <> strontiumPrécaution d'Emploi
fluoroquinolones <> sucralfatePrécaution d'Emploi
fluoroquinolones <> zincPrécaution d'Emploi
fluoroquinolones <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)A prendre en compte
fluoroquinolones <> mycophénolate mofétilA prendre en compte
médicaments abaissant le seuil épileptogène <> autres médicaments abaissant le seuil épileptogèneA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Bien que les études effectuées chez l'animal n'aient pas mis en évidence d'effet tératogène, les données cliniques sur l'utilisation de l'ofloxacine par voie systémique sont encore insuffisantes.
Des atteintes articulaires ont été décrites chez des enfants traités par des quinolones, mais à ce jour, aucun cas d'arthropathie secondaire à une exposition in utero n'est rapporté.
En conséquence, l'utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement
L'administration de ce médicament fait contre-indiquer l'allaitement, en raison du passage des fluoroquinolones dans le lait maternel et du risque articulaire pour le nouveau-né allaité.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique: MEDICAMENTS OPHTALMOLOGIQUES, AUTRES ANTI-INFECTIEUX, code ATC: S01AE01.
L'ofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des quinolones, du groupe des fluoroquinolones. Son activité est fortement bactéricide par inhibition de l'ADN-gyrase bactérienne empêchant la synthèse de l'ADN chromosomique bactérien.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes :
S £ 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacillus anthracis \*\* </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-S </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) </td> <td> 50 - 75 % </td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bordetella pertussis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Campylobacter </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Citrobacter freundii </td> <td> 15 - 25 % </td> </tr> <tr> <td> Enterobacter cloacae </td> <td> 15 - 25 % </td> </tr> <tr> <td> Escherichia coli </td> <td> 0 - 10 % </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus influenzae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Klebsiella oxytoca </td> <td> 0 - 11 % </td> </tr> <tr> <td> Klebsiella pneumoniae </td> <td> 0 - 25 % </td> </tr> <tr> <td> Legionella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Morganella morganii </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Neisseria </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pasteurella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Proteus mirabilis </td> <td> 0 - 10 % </td> </tr> <tr> <td> Proteus vulgaris </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Providencia </td> <td> 45 - 70 % </td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas aeruginosa </td> <td> 45 - 85 % </td> </tr> <tr> <td> Salmonella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Serratia </td> <td> 40 - 45 % </td> </tr> <tr> <td> Shigella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Vibrio </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Yersinia </td> <td> </td> </tr> </tbody></table> <table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mobiluncus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Propionibacterium acnes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycoplasma hominis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Corynébactéries </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydiae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycoplasma pneumoniae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Ureaplasma urealyticum </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérocoques </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Listeria monocytogenes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Nocardia asteroïdes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-R \* </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> à l'exception de Mobiluncus et Propionibacterium acnes </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
** Bacillus anthracis : aucune étude animale d'infection expérimentale dans la maladie du charbon n'a été réalisée.
Mycobactéries atypiques : l'ofloxacine a in vitro une activité modérée sur certaines espèces de mycobactéries : Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium fortuitum, moindre sur Mycobacterium kansasii et encore moindre sur Mycobacterium avium.
Remarque: ce spectre correspond à celui des formes systémiques de l'ofloxacine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Source : BDPM
Effets indésirables
picotement oculaire
sensation de brûlure
syndrome de Lyell
syndrome de Stevens-Johnson
œdème palpébral
œdème péri-orbitaire
Source : ANSM
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Source : BDPM
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