Protoxyde d'azote medicinal linde healthcare, gaz pour inhalation, en bouteille
Informations générales
Substance
Forme galénique
Gaz médicinal liquéfié
Voie d'administration
Voie inhalée
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Le protoxyde d'azote doit être administré par inhalation, en mélange avec l'oxygène, à des concentrations comprises entre 50 et 70 %.
Chez la femme enceinte, la concentration administrée est de 50 %.
Le protoxyde d'azote ne doit pas être administré pendant plus de 24 heures en raison de sa toxicité médullaire (voir rubrique 4.8).
Conformément à la réglementation, son utilisation nécessite :
-
un mélangeur protoxyde d'azote - oxygène assurant une FiO2 toujours supérieure ou égale à 21 %, offrant la possibilité d'une FiO2 à 100 %, muni d'un dispositif de valve anti-retour et d'un système d'alarme en cas de défaut d'alimentation en oxygène,
-
et un monitorage de la FiO2, dans l'air inspiré en cas de ventilation artificielle.
Population pédiatrique
Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Le protoxyde d'azote ne doit être administré qu'au bloc opératoire ou en salle de travail. En dehors de ces structures, l'utilisation de mélangeur O2 / N2O devrait être proscrite.
(En dehors du bloc opératoire et de la salle de travail, l'utilisation du protoxyde d'azote en analgésie doit faire appel à un mélange équimolaire préfabriqué protoxyde d'azote / oxygène 50 % / 50 %.)
Source : BDPM
Contre-indications
Emphysème bulleux
Epanchement aérique non drainé
Patient nécessitant une concentration élevée en oxygène
Pneumothorax
Traitement ophtalmologique et GAZ MEDICAUX
dans les 3 mois de l'intervention tant que persiste une bulle de gaz à l'intérieur de l'œilTraitement prolongé
plus de 24 heures
Source : ANSM
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Pendant la grossesse, il est recommandé de ne pas dépasser une concentration de 50 % en protoxyde d'azote dans le mélange inhalé.
Anesthésie obstétricale :
En raison du passage rapide de la barrière fœto-placentaire, il est recommandé :
-
d'interrompre l'administration de protoxyde d'azote si le délai séparant l'induction de l'anesthésie et l'extraction du fœtus dépasse 20 minutes,
-
et d'éviter l'utilisation du protoxyde d'azote en cas de souffrance fœtale.
Analgésie obstétricale en salle de travail :
L'utilisation du protoxyde d'azote dans cette indication ne peut être réalisée qu'en disposant d'un débitmètre de sécurité interdisant l'administration de protoxyde d'azote à une concentration supérieure à 50 %.
Exposition du patient
Un nombre important de données collectées chez des femmes enceintes (plus de 1000 grossesses exposées au premier trimestre) n'a pas mis en évidence d'effet malformatif. En outre, aucune toxicité fœtale ou néonatale n'a été spécifiquement associée à l'exposition du protoxyde d'azote durant la grossesse.
Par conséquent, le protoxyde d'azote peut être utilisé pendant la grossesse en cas de besoin clinique. Lorsque le protoxyde d'azote est utilisé près de l'accouchement, les nouveau-nés doivent être surveillés pour la survenue potentielle d'effets secondaires. (voir rubrique 4.8)
Allaitement
Il n'existe aucune donnée sur la présence de protoxyde d'azote dans le lait maternel. Cependant, après une courte période d'administration de protoxyde d'azote, et considérant sa courte demi-vie, l'interruption de l'allaitement n'est pas nécessaire.
Fertilité
Des études sur l'animal ont montré, à faible concentration de protoxyde d'azote (< 1 %), une légère altération de la fertilité (voir rubrique 5.3).
Les effets potentiels de doses cliniques du protoxyde d'azote sur la fertilité des patients ne sont pas connus. Aucune donnée pertinente n'est disponible chez l'humain. Le risque potentiel associé à une exposition professionnelle chronique ne peut être écarté.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANESTHESIQUES GENERAUX, code ATC : N01AX13.
Le protoxyde d'azote est un gaz incolore, presque inodore, comburant et plus lourd que l'air.
Le protoxyde d'azote est dépresseur du système nerveux central avec un effet dose-dépendant.
Son pouvoir anesthésique faible explique que, pour l'anesthésie, il doit être utilisé en association avec d'autres anesthésiques volatils ou administrés par voie intraveineuse.
De part un faible coefficient de solubilité dans le sang et dans l'huile, il a un effet anesthésique faible, un début d'action rapide et une élimination rapide à l'arrêt de l'administration.
Son pouvoir analgésique s'observe à dose faible (concentration basse).
Il agit en augmentant le seuil douloureux. Il est dépresseur de la transmission synaptique des messages nociceptifs et active le système nerveux sympathique dont les neurones noradrénergiques jouent un rôle dans la nociception.
Il a un effet amnésique faible et procure un très faible relâchement musculaire.
Au niveau respiratoire, on observe une augmentation du rythme avec diminution du volume courant sans hypercapnie.
Au niveau cardiaque, on observe une dépression myocardique, à prendre en compte en cas d'insuffisance ventriculaire gauche.
Il existe une baisse modérée de la contractilité, un effet mineur sur les conditions de charge ventriculaire gauche. Cette dépression circulatoire modérée est, en grande partie, compensée par l'élévation du tonus sympathique.
Source : BDPM
Effets indésirables
agranulocytose
anémie mégaloblastique
augmentation temporaire de pression volume des cavités aériques de l'organisme
augmentation temporaire de volume des cavités aériques de l'organisme
crise convulsive généralisée
dégénérescence subaiguë de la moelle épinière
dépendance
effet euphorisant
myélopathie
nausée
neuropathie
trouble hématologique
trouble psychodysleptique
vomissement
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
Source : BDPM
Testez Posos gratuitement
Voir les risques d'une prescription
Trouver des alternatives thérapeutiques
Identifiez l'origine d'un effet indésirable