Pristinamycine 500 mg comprimé
Informations générales
Substance
Forme galénique
Comprimé pelliculé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
- exacerbation de la bronchite chronique
- infection cutanée
- infection des tissus mous
- pneumonie communautaire
- sinusite maxillaire
Source : ANSM
Posologie
Posologie (voir rubriques 4.4 et 5.1)
Adultes
<table> <tbody><tr> <td> Indications </td> <td> Posologie quotidienne </td> <td> Durée de traitement </td> </tr> <tr> <td> sinusites maxillaires aiguës </td> <td> 1 g x2/jour </td> <td> 4 jours </td> </tr> <tr> <td> exacerbations aiguës de bronchites chroniques </td> <td> 1 g x 3/jour </td> <td> 4 jours </td> </tr> <tr> <td> pneumonies communautaires de gravité légère à modérée </td> <td> 1 g x 3/jour </td> <td> 7 à 14 jours </td> </tr> <tr> <td> infections de la peau et des tissus mous </td> <td> 1 g x 2/jour à 1 g x 3/jour </td> <td> 8 à 14 jours </td> </tr> <tr> <td colspan="3"> La posologie peut être portée à 4 g/jour dans des cas pouvant présenter des facteurs de sévérité. </td> </tr> </tbody></table>Enfants
La posologie est de 50 mg/kg/jour, en 2 ou 3 prises. Cette posologie peut être portée à 100 mg/kg/jour dans des cas pouvant présenter des facteurs de sévérité.
La posologie chez l'enfant ne doit pas dépasser la posologie de l'adulte.
Patients insuffisants rénaux
La pristinamycine étant peu éliminée par le rein, aucun ajustement posologique n'est jugé nécessaire chez les patients insuffisants rénaux.
Mode d'administration
VOIE ORALE.
Ce médicament est à prendre au moment des repas.
Les comprimés sont à avaler avec une boisson.
La barre de cassure de ce comprimé n'est là que pour faciliter la prise du comprimé car elle ne le divise pas en doses égales.
Il existe une autre présentation de pristinamycine sous forme de comprimé dosé à 250 mg qui peut être plus adaptée dans certains cas, notamment chez des enfants.
Lorsque l'administration chez un jeune enfant est envisagée, les comprimés peuvent être écrasés dans un peu de lait ou dans un excipient sucré (confiture) (voir rubrique 4.4).
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Atteinte cutanée, antécédent
pustulose exanthématique aiguë généralisée, nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome DRESS ou vascularite cutanéeEnfant: < 6 ans
Source : ANSM
Interactions
pristinamycine <> colchicineContre-indication
pristinamycine <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
pristinamycine <> immunosuppresseursPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
En raison du bénéfice attendu, l'utilisation de la pristinamycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin, malgré des données animales et cliniques insuffisantes.
Allaitement
Compte tenu du profil de tolérance de ce médicament, l'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement par ce médicament.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Streptogramines (synergistines), code ATC : J01FG01.
La pristinamycine est un antibiotique appartenant à la famille des streptogramines (synergistines).
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
Recommandations du Comité de l'Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CA-SFM) (version 2012)
S £ 1 mg/l et R > 2 mg/l
Streptococcus pneumoniae : S £ 1 mg/L et R > 1 mg/L
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'information sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.
<table> <tbody><tr> <td> Classes </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> </tr> <tr> <td> Bacillus anthracis </td> </tr> <tr> <td> Bacillus cereus </td> </tr> <tr> <td> Corynebacterium </td> </tr> <tr> <td> Enterococcus faecium ($) </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méticilline-sensible </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méticilline-résistant </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> </tr> <tr> <td> Bordetella pertussis </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus ($) </td> </tr> <tr> <td> Legionella </td> </tr> <tr> <td> Moraxella catarrhalis (Branhamella catarrhalis) </td> </tr> <tr> <td> Neisseria </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> </tr> <tr> <td> Actinomyces </td> </tr> <tr> <td> Clostridium perfringens </td> </tr> <tr> <td> Eubacterium </td> </tr> <tr> <td> Fusobacterium </td> </tr> <tr> <td> Mobiluncus </td> </tr> <tr> <td> Peptostreptococcus </td> </tr> <tr> <td> Porphyromonas </td> </tr> <tr> <td> Prevotella </td> </tr> <tr> <td> Propionibacterium acnes </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia trachomatis </td> </tr> <tr> <td> Chlamydophila pneumoniae </td> </tr> <tr> <td> Coxiella </td> </tr> <tr> <td> Mycoplasma hominis </td> </tr> <tr> <td> Mycoplasma pneumoniae </td> </tr> <tr> <td> Ureaplasma urealyticum </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES NATURELLEMENT RÉSISTANTES </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> </tr> <tr> <td> Enterococcus faecalis </td> </tr> <tr> <td> Rhodococcus equi </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> </tr> <tr> <td> Acinetobacter </td> </tr> <tr> <td> Entérobactéries </td> </tr> <tr> <td> Pasteurella </td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> </tr> <tr> <td> Clostridium difficile </td> </tr> <tr> <td> Veillonella </td> </tr> </tbody></table>($) Espèce naturellement intermédiaire en l'absence de mécanisme de résistance
Données de pharmacocinétique-pharmacodynamie
Une étude de Phase I, mono-centrique, randomisée, menée en ouvert en cross-over, réalisée en 2013, évaluant des données pharmacocinétiques-pharmacodynamiques de la pristinamycine a été menée sur 20 volontaires sains avec deux posologies quotidiennes différentes :
-
schéma A : 1 g x 3/jour (3 g/jour),
-
schéma B : 2 g x 2/jour (4 g/jour),
pendant 4 jours pour les deux schémas posologiques.
Les critères d'évaluation étaient des critères pharmacocinétiques (Tmax, Cmax, Cmin, AUC, T1/2 él), une évaluation de la bactéricidie par la mesure du pouvoir bactéricide du sérum sur S.pneumoniae (SP) (2 souches Ery-S, 1 souche Ery-R) et S.aureus (SA) (1 souche Ery-S et 1 souche Ery-R) à J1 et J4, des critères pharmacodynamiques prédictifs de succès thérapeutiques à J1 et à J4 : AUC/CMI, T > CMI, Cmax/CMI, Cmin/CMI. Les CMI pour la pristinamycine des souches utilisées étaient de 0,5 mg/l pour SA Ery-S et SP Ery-S1, et sont de 1 mg/l pour SA Ery-R, SP Ery-R et SP Ery-S2.
Sur la base des résultats disponibles avec des sérums dilués au 1/2 :
Avec le schéma A, seule une décroissance bactérienne d'un peu plus de 2 log est atteinte pour la souche SA Ery-S pendant 2-3 heures.
Il est observé avec le schéma B une décroissance de 4 log qui n'est atteinte qu'à J1 pendant 2 heures, une décroissance de 3 log et un peu plus de 2 log atteinte pour toutes les souches à J1 pendant 3 heures et pour la souche SA Ery-S à J4 pendant 3 heures, suggérant que le schéma B serait le plus conservateur et ce pour toutes les souches testées.
Source : BDPM
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