Primidone 250 mg comprimé
Indications et autres usages documentés
- crise clonique
- crise tonico-clonique généralisée
- crise tonique
- crise épileptique partielle
- crise épiléptique généralisée
Source : ANSM
Posologie
Le traitement par la primidone doit être instauré à la dose la plus faible possible, administrée le soir, afin de minimiser les effets indésirables neurologiques et digestifs susceptibles de survenir au cours des premières semaines de traitement.
Si la première dose est bien tolérée, la dose journalière doit être répartie en 2 prises égales, une le matin et l'autre le soir.
La concentration sérique en primidone est ainsi maintenue au-dessus du seuil thérapeutique pendant toute la journée.
Le traitement doit systématiquement être personnalisé. Chez de nombreux patients, la primidone peut être administrée en monothérapie. Mais, dans certains cas, la primidone doit être associée à d'autres antiépileptiques ou à autre traitement symptomatique.
Chez certains patients, il peut être recommandé d'administrer une dose plus importante lorsque les crises sont plus fréquentes. Par exemple :
-
si les crises sont nocturnes, la totalité ou la plus grande partie de la dose journalière peut être administrée le soir ;
-
si les crises sont associées à un événement particulier tels que la survenue des règles, une légère augmentation de la dose appropriée est souvent bénéfique.
Posologie
Dose initiale : elle est généralement de 125 mg en une prise unique le soir. Puis tous les 3 jours, la dose journalière est augmentée par paliers de 125 mg jusqu'à ce que le patient reçoive 500 mg par jour. Puis, tous les 3 jours, la dose journalière est augmentée de 250 mg, jusqu'au contrôle des crises ou jusqu'à la dose maximale tolérée qui peut atteindre 1,5 g par jour.
Dose d'entretien :
<table> <tbody><tr> <td> </td> <td> Comprimés (250 mg) </td> <td> Milligrammes </td> </tr> <tr> <td> Adultes </td> <td> 3 - 6 </td> <td> 750 - 1 500 </td> </tr> </tbody></table>Population pédiatrique
Dose initiale : elle est généralement de 125 mg en une prise unique le soir. Puis tous les 3 jours, la dose journalière est augmentée par paliers de 125 mg jusqu'à ce que le patient reçoive 500 mg par jour. Puis, tous les 3 jours, la dose journalière est augmentée de 125 mg jusqu'au contrôle des crises ou jusqu'à la dose maximale tolérée chez l'enfant.
Dose d'entretien :
<table> <tbody><tr> <td> </td> <td> Comprimés (250 mg) </td> <td> Milligrammes </td> </tr> <tr> <td> Enfants de moins de 2 ans </td> <td> 1 - 2 </td> <td> 250 - 500 </td> </tr> <tr> <td> Enfants de 2 à 5 ans </td> <td> 2 - 3 </td> <td> 500 - 750 </td> </tr> <tr> <td> Enfants de 6 à 10 ans </td> <td> 3 - 4 </td> <td> 750 - 1 000 </td> </tr> <tr> <td> Enfants de plus de 10 ans </td> <td> 3 - 6 </td> <td> 750 - 1 500 </td> </tr> </tbody></table>Populations particulières :
Patients insuffisants rénaux
L'élimination rénale de la primidone étant réduite chez les patients présentant une insuffisance rénale, la posologie doit être adaptée en fonction de la réponse clinique et de la surveillance des paramètres biologiques.
Patients insuffisants hépatiques
Le métabolisme hépatique de la primidone étant réduit chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, la posologie doit être adaptée en fonction de la réponse clinique et de la surveillance des paramètres biologiques.
Mode d'administration
Voie orale.
Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d'eau.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, les comprimés doivent être écrasés avant administration.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Sédation pouvant entraîner des difficultés de succion à l'origine d'une mauvaise courbe pondéraleGrossesse
Grossesse
Supplémenter en acide folique pendant la grossesse. Risque de syndrome hémorragique : prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédent l'accouchement et administration par voie parentérale chez le nouveau-né à la naissance. Risque de perturbations du métabolisme phosphocalcique : supplémenter la mère en vitamine D.Insuffisance respiratoire
Porphyrie aigüe intermittente
Source : ANSM
Interactions
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> cobicistatContre-indication
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> délamanidContre-indication
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> lédipasvirContre-indication
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> sofosbuvirContre-indication
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> velpatasvirContre-indication
anticonvulsivants métabolisés <> millepertuisContre-indication
barbituriques <> oxybate de sodiumContre-indication
inducteurs enzymatiques <> dasabuvirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> grazoprévir + elbasvirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> isavuconazoleContre-indication
inducteurs enzymatiques <> lurasidoneContre-indication
inducteurs enzymatiques <> midostaurineContre-indication
inducteurs enzymatiques <> ombitasvir + paritaprévirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> rilpivirineContre-indication
phénobarbital (et, par extrapolation, primidone) <> acide choliqueContre-indication
primidone <> voriconazoleContre-indication
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> abiratéroneAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> apixabanAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> aprépitantAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> bosentanAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> cannabidiolAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> dabigatranAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> darolutamideAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> dronédaroneAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> fentanylAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> glasdégibAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> idélalisibAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> inhibiteurs de la 5-alpha réductaseAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisésAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> nimodipineAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> ozanimodAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> praziquantelAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> quétiapineAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> ranolazineAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> rivaroxabanAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> ticagrélorAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> télithromycineAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> ulipristalAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques (sauf rifampicine) <> bictégravirAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> aprémilastAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> bédaquilineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> cyclophosphamideAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> docétaxelAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> estroprogestatifs contraceptifsAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> irinotécanAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> itraconazoleAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> ivacaftor (seul ou associé)Association DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> macitentanAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> miansérineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> naloxégolAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> nétupitantAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> olaparibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> oxycodoneAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> paclitaxelAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> progestatifs contraceptifsAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> rolapitantAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> régorafénibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> sertralineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> ténofovir alafénamideAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vinca-alcaloïdes cytotoxiquesAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vismodégibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vémurafénibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vénétoclaxAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> étoposideAssociation DECONSEILLEE
médicaments sédatifs <> alcool (boisson ou excipient)Association DECONSEILLEE
phénobarbital (et, par extrapolation, primidone) <> ifosfamideAssociation DECONSEILLEE
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (sauf carbamazépine) <> clozapinePrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> afatinibPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> albendazolePrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> antagonistes des canaux calciques (sauf nimodipine)Précaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> antiarythmiques de classe IaPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> doxycyclinePrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> déférasiroxPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> estrogènes non contraceptifsPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)Précaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> halopéridolPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> hormones thyroïdiennesPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> ivabradinePrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> minéralocorticoïdesPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> montélukastPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> métronidazolePrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> posaconazolePrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> propafénonePrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> quininePrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> stiripentolPrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)Précaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> tiagabinePrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> vitamine DPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> androgènesPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> aripiprazolePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> bazédoxifènePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> caspofunginePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> cyprotéronePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> disopyramidePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> dolutégravirPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)Précaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> hydrocortisonePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> immunosuppresseursPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> lévonorgestrelPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> maravirocPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> méthadonePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> progestatifs non contraceptifs, associés ou non à un œstrogènePrécaution d'Emploi
phénobarbital (et, par extrapolation, primidone) <> felbamatePrécaution d'Emploi
phénobarbital (et, par extrapolation, primidone) <> folatesPrécaution d'Emploi
phénobarbital (et, par extrapolation, primidone) <> valproïque (acide) et, par extrapolation, valpromidePrécaution d'Emploi
primidone <> afatinibPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> midazolamA prendre en compte
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> procarbazineA prendre en compte
anticonvulsivants inducteurs enzymatiques <> pérampanelA prendre en compte
barbituriques <> benzodiazépines et apparentésA prendre en compte
barbituriques <> morphiniquesA prendre en compte
inducteurs enzymatiques <> bortézomibA prendre en compte
inducteurs enzymatiques <> cabazitaxelA prendre en compte
inducteurs enzymatiques <> tamoxifèneA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium) <> autres médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium)A prendre en compte
phénobarbital (et, par extrapolation, primidone) <> carbamazépineA prendre en compte
phénobarbital (et, par extrapolation, primidone) <> métoprololA prendre en compte
phénobarbital (et, par extrapolation, primidone) <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)A prendre en compte
phénobarbital (et, par extrapolation, primidone) <> propranololA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception
La primidone est largement métabolisée en phénobarbital. Le phénobarbital ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer, sauf si le bénéfice potentiel est jugé supérieur aux risques, après évaluation attentive des autres options thérapeutiques appropriées.
Un test de grossesse pour exclure une grossesse doit être envisagé avant de commencer le traitement par MYSOLINE chez les femmes en âge de procréer.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive hautement efficace pendant le traitement et pendant 2 mois après la dernière prise. Suite à une induction enzymatique, le phénobarbital peut entraîner un échec de l'effet thérapeutique des contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone. Il faut conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser d'autres méthodes contraceptives.
Les femmes en âge de procréer doivent être informées et comprendre le risque d'effet nocif potentiel pour le fœtus associé à l'utilisation de phénobarbital (principal métabolite de la primidone) pendant la grossesse et l'importance de la planification d'une grossesse.
Il convient de conseiller aux femmes qui envisagent une grossesse de consulter leur médecin au préalable afin de pouvoir bénéficier d'un avis médical spécialisé et de discuter d'autres options thérapeutiques appropriées avant la conception et avant l'arrêt de la contraception.
Le traitement antiépileptique doit être régulièrement réévalué, surtout lorsqu'une femme prévoit une grossesse.
Il faut conseiller aux femmes en âge de procréer de contacter immédiatement leur médecin en cas de grossesse ou de suspicion de grossesse pendant le traitement par primidone.
Grossesse
Risques liés aux médicaments antiépileptiques en général
Un avis médical spécialisé sur les risques potentiels pour le fœtus, liés aux crises convulsives ainsi qu'au traitement antiépileptique, doit être donné à toutes les femmes en âge de procréer qui prennent un traitement antiépileptique, et particulièrement aux femmes qui planifient une grossesse et à celles qui sont enceintes.
Il faut éviter d'arrêter brusquement un traitement antiépileptique car cela peut entraîner des crises convulsives avec des conséquences graves pour la femme et l'enfant à naître.
Dans la mesure du possible, une monothérapie est préférable pour traiter l'épilepsie pendant la grossesse, car un traitement par plusieurs antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations congénitales qu'une monothérapie, en fonction de l'association d'antiépileptiques.
Risques liés à la primidone et au phénobarbital, son principal métabolite
Le phénobarbital (principal métabolite de la primidone) traverse le placenta. Des études animales (données bibliographiques) ont montré une toxicité pour la reproduction chez les rongeurs (voir rubrique 5.3).
Les données issues de méta-analyses et d'études observationnelles ont montré un risque de malformations majeures environ 2 à 3 fois plus élevé que le risque de base de malformations majeures dans la population générale (qui est de 2 à 3 %). Le risque est dose-dépendant ; cependant, aucune dose ne s'est avérée dépourvue de risque. La monothérapie par phénobarbital) est associée à une augmentation du risque de malformations congénitales majeures, notamment de fentes labiales et palatines, et de malformations cardiovasculaires. D'autres malformations impliquant divers systèmes corporels ont également été signalées : notamment des cas d'hypospadias, de dysmorphies faciales, d'effets sur le tube neural, de dysmorphies cranio-faciales (microcéphalie) et d'anomalies digitales.
Les données d'une étude de registre suggèrent une augmentation du risque de nouveau-nés petits pour l'âge gestationnel ou avec une diminution de la taille corporelle, par rapport à une monothérapie par lamotrigine.
Des troubles du développement neurologique ont été rapportés chez des enfants exposés au phénobarbital pendant la grossesse. Les études relatives au risque de troubles du développement neurologique chez les enfants exposés au phénobarbital pendant la grossesse sont contradictoires, et un risque ne peut être exclu. Des études précliniques ont également rapporté des effets indésirables sur le développement neurologique (voir rubrique 5.3).
La primidone ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si le bénéfice potentiel est jugé supérieur aux risques, après évaluation des autres options thérapeutiques appropriées.
Après réévaluation du traitement par primidone, si aucune autre option thérapeutique ne convient, il convient d'utiliser la dose efficace la plus faible de primidone. La femme doit être complètement informée des risques liés à l'utilisation de la primidone pendant la grossesse et comprendre ces risques.
En cas d'utilisation au cours du troisième trimestre de la grossesse, des symptômes de sevrage peuvent survenir chez le nouveau-né, notamment une sédation, une hypotonie et un trouble de la succion.
Les patientes traitées par primidone doivent recevoir un supplément adéquat en acide folique avant la conception et pendant la grossesse.
Avant l'accouchement / Chez le nouveau-né :
Les antiépileptiques inducteurs enzymatiques peuvent parfois provoquer chez le nouveau-né de mère traitée :
-
un syndrome hémorragique pouvant survenir lors de l'accouchement ou dans les premiers jours de vie. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l'accouchement et l'administration de vitamine K1 par voie parentérale (IM ou IV lente) à la naissance, chez le nouveau-né, semblent efficaces. Un bilan d'hémostase normal chez la mère ne permet pas d'éliminer des anomalies de l'hémostase chez le nouveau-né.
-
des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu'une supplémentation de la mère en vitamine D au cours du 3ème trimestre semble pouvoir prévenir.
-
des symptômes liés à l'imprégnation du nouveau-né par ce médicament, notamment une sédation, une hypotonie et une mauvaise succion.
-
rarement : un syndrome de sevrage modéré (mouvements anormaux, succion inefficace).
Suivi post-natal / Chez l'enfant :
En cas d'exposition pendant la grossesse, un suivi rapproché du développement neurocomportemental de l'enfant est à instaurer et une prise en charge adaptée doit être mise en place au plus tôt en cas de nécessité.
Allaitement
Déconseillé, car possibilité de sédation pouvant entraîner des difficultés de succion à l'origine d'une mauvaise courbe pondérale dans la période immédiatement néonatale.
Fertilité
Chez la souris, la primidone a entraîné une augmentation du nombre de spermatozoïdes anormaux et de la durée des cycles œstraux (voir rubrique 5.3).
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIEPILEPTIQUES (barbituriques et dérivés). Code ATC: N03AA03.
L'activité de ce médicament s'explique par les propriétés antiépileptiques de trois substances actives, la primidone elle-même et ses deux principaux métabolites (phénobarbital et phényl-éthyl-malondiamide).
Source : BDPM
Testez Posos gratuitement
Voir les risques d'une prescription
Trouver des alternatives thérapeutiques
Identifiez l'origine d'un effet indésirable