Piroxicam 20 mg gélule
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
La prescription de spécialités contenant du piroxicam doit être initiée par des médecins expérimentés dans le diagnostic et le traitement de patients atteints de maladies rhumatismales inflammatoires ou dégénératives.
La dose journalière maximale recommandée est de 20 mg.
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose nécessaire au soulagement des symptômes la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte. Le bénéfice et la sécurité d'emploi du traitement doivent être réévalués dans les 14 jours. Si la poursuite du traitement s'avère nécessaire, ce dernier devra être accompagné de réévaluations fréquentes.
Dans la mesure où le piroxicam a été associé à une augmentation du risque de complications gastro-intestinales, la possibilité de recourir à un traitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être sérieusement envisagée, en particulier pour les patients âgés.
Fréquence d'administration
La gélule doit être prise au cours d'un repas.
Métaboliseurs lents du CYP2C9
Le risque d'effets indésirables dose-dépendants étant plus élevé, il convient d'administrer avec précaution le piroxicam aux patients connus ou suspectés être des métaboliseurs lents du CYP2C9, sur la base du génotypage ou des antécédents/expériences antérieures avec d'autres substrats du CYP2C9. Une réduction de la dose est à envisager (voir rubrique 5.2).
Mode d'administration
Voie orale.
La gélule est à avaler telle quelle avec un grand verre d'eau.
Source : BDPM
Contre-indications
> 80 ans
Allaitement
Allergies, antécédent
érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell)Atteinte gastrointestinale
Atteinte gastrointestinale, antécédent
Cancer gastro-intestinal, antécédent
Diverticulite,antécédent
Enfant: < 15 ans
Grossesse
Grossesse
malformations cardiaques, gastroschisis, atteinte fonctionnelle rénaleHémorragie digestive
Hémorragie digestive, antécédent
Insuffisance cardiaque
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Maladie de Crohn, antécédent
Perforation digestive, antécédent
Pontage aorto-coronarien
Projet conceptionnel
Rectocolite hémorragique, antécédent
Ulcère gastro-duodénal évolutif
Ulcère gastro-duodénal, antécédent
Source : ANSM
Interactions
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> mifamurtideContre-indication
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> acide acétylsalicyliqueAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> anticoagulants orauxAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> autres anti-inflammatoires non stéroïdiensAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses curatives et/ou sujet âgé)Association DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> lithiumAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> méthotrexateAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> nicorandilAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> pémétrexedAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antagonistes des récepteurs de l'angiotensine IIPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ciclosporinePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> cobimétinibPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> diurétiquesPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs de l'enzyme de conversionPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> tacrolimusPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ténofovir disoproxilPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antiagrégants plaquettairesA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> déférasiroxA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses préventives)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonineA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiquesA prendre en compte
hyperkaliémiants <> autres hyperkaliémiantsA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du fœtus.
Risques associés à l'utilisation au cours du 1 trimestre
Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 % dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-fœtale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogénèse de la gestation.
Risques associés à l'utilisation à partir de la 12 semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance
A partir de la 12 semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance, tous les AINS, par l'inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :
-
in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (peut survenir peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée ;
-
à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).
La constriction du canal artériel peut survenir au cours du deuxième trimestre (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement).
Risques associés à l'utilisation au-delà de la 24 semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance
Au-delà de la 24 semaine d'aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire) et conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.
En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter
-
Un allongement du temps de saignement du fait d'une action antiagrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
-
une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.
En conséquence
Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d'aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
Une prise à partir de la 20 semaine d'aménorrhée justifie une surveillance cardiaque et rénale. En cas de survenue d'oligoamnios, ou de constriction du canal artériel, le traitement par PIROXICAM BIOGARAN doit être interrompu
A partir du début du 6 mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée) : toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.
Allaitement
Les AINS passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.
Fertilité
Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l'ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS, code ATC : M01AC01.
Le piroxicam est un anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des oxicams. Il possède les propriétés suivantes :
-
activité antalgique,
-
activité antipyrétique,
-
activité anti-inflammatoire,
-
inhibition des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Source : BDPM
Effets indésirables
acouphène
anorexie
augmentation de l'azote uréique sanguin (BUN)
augmentation des transaminases
constipation
céphalée
diarrhée
diminution de l'hémoglobine et de l'hématocrite
douleur abdominale
dyspepsie
flatulence
gêne abdominale
gêne épigastrique
indigestion
nausée
prurit
sensation vertigineuse
somnolence
stomatite ulcéreuse
ulcère gastroduodénal peptique
vertige
vomissement
éruption cutanée
œdème
œdème des membres inférieurs
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
FELDENE 20 mg, gélule
- Commercialisé
PIROXICAM BIOGARAN 20 mg, gélule
- Commercialisé
PIROXICAM EG 20 mg, gélule
- Commercialisé
PIROXICAM TEVA 20 mg, gélule
- Non commercialisé
PIROXICAM VIATRIS 20 mg, gélule
Source : BDPM
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