Pipéracilline (sodique) 1 g poudre pour solution injectable/pour perfusion
Informations générales
Substance
Forme galénique
Poudre pour solution injectable
Voies d'administration
Voie intramusculaire, Voie intraveineuse
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Adultes : la posologie moyenne est de 200 mg/kg/jour (soit 12 g par jour pour un adulte de poids moyen), en 3 ou 4 injections.
Enfants : la posologie moyenne est de 200 mg/kg/jour, elle pourra atteindre 300 mg /kg/jour dans les cas les plus sévères en particulier la mucoviscidose.
Insuffisant rénal : l'ajustement de la posologie est effectué en fonction de la clairance de la créatinine :
<table> <tbody><tr> <td> Clairance de créatinine (ml/min) </td> <td> Infections sans septicémie </td> <td> Infections avec septicémie </td> </tr> <tr> <td> 20 - 40 </td> <td> 9 g/jour (3 g x 8 h) </td> <td> 12 g/jour (4 g x 8 h) </td> </tr> <tr> <td> < 20 </td> <td> 6 g/jour (3 g x 12 h) </td> <td> 8 g/jour (4 g x 12 h) </td> </tr> </tbody></table>Lors d'une hémodialyse, la dose maximale quotidienne est de 6 g/jour (2 g x 8 h), ajouter 1 g de pipéracilline après chaque dialyse.
Lors d'une dialyse péritonéale continue ambulatoire, la posologie de la pipéracilline est de 1 g par poche de 2 litres renouvelée toutes les 6 heures.
Mode d'administration
Voie injectable (IM-IV).
L'administration se fait soit par injection intraveineuse directe (3-5 minutes), soit par perfusion veineuse d'une durée de 30 minutes et au-delà. Chaque gramme de pipéracilline est reconstitué au minimum avec 2 ml d'eau pour préparations injectables : cette solution est soit injectée directement, soit diluée dans une solution pour perfusion veineuse (Glucose 5 % ou NaCl 0.9%).
La forme intraveineuse peut être administrée, dans certains cas, par voie intramusculaire à l'aide d'une solution aqueuse de chlorhydrate de lidocaïne (0,5 à 1%) à raison de 2 ml par gramme de pipéracilline sans jamais dépasser 2 g de pipéracilline par point d'injection intramusculaire.
Source : BDPM
Interactions
pipéracilline/tazobactam <> vancomycineAssociation DECONSEILLEE
pénicillines <> méthotrexateAssociation DECONSEILLEE
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetoxique particulier de cet antibiotique. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibiotique Antibacterien - Anti-infectieux, code ATC : J01CA12.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
Entérobactéries : S £ 8 mg/l et R > 64 mg/l
Pseudomonas aeruginosa : S £ 16 mg/l et R > 64 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES Aérobies à Gram positif Corynebacterium diphtheriae Enterococcus faecalis Listeria monocytogenes Nocardia asteroïdes Streptococcus Streptococcus pneumoniae Aérobies à Gram négatif Acinetobacter Bordetella pertussis Citrobacter freundii Enterobacter Escherichia coli Haemophilus influenzae Morganella morganii Neisseria gonorrhoeae Neisseria meningitidis Pseudomonas aeruginosa Proteus mirabilis Proteus vulgaris Providencia Salmonella Serratia Shigella Vibrio cholerae Anaérobies Actinomyces Bacteroides fragilis Clostridium Fusobacterium Peptostreptococcus Prevotella Autres Bartonella </td> <td>50 - 80 %
30 - 70 %
20 - 80 %
20 - 30 % 10 - 30 % 25 - 45 % 20 - 35 % 10 - 30 %
20 - 40 % 10 - 40 % 10 - 30 % 20 - 40 % 0 - 40 % 10 - 30 % 0 - 30 %
20 - 30 %
</td> </tr> <tr> <td> ESPECES RESISTANTES Aérobies à Gram positif Enterococcus faecium Staphylococcus Aérobies à Gram négatif Branhamella catarrhalis Citrobacter koseri Klebsiella Legionella Yersinia enterocolitica Autres Chlamydia Mycobacterium Mycoplasma Rickettsia </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>Source : BDPM
Liste des spécialités disponibles
Source : BDPM
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