Paclitaxel 6 mg/ml solution à diluer pour perfusion

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Solution à diluer pour perfusion

  • Voie d'administration

    Voie intraveineuse

Source : ANSM

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Posologie

Posologie

Le PACLITAXEL doit exclusivement être administré sous la supervision d'un oncologue qualifié, dans des unités spécialisées dans l'administration des produits cytotoxiques (voir rubrique 6.6).

Tous les patients doivent recevoir un traitement préalable par des corticostéroïdes, des antihistamines, et des antagonistes H2 avant de recevoir le PACLITAXEL 6 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, par exemple:

<table> <tbody><tr> <td> Médicament </td> <td> Dose </td> <td> Administration préalable au Paclitaxel </td> </tr> <tr> <td> Dexaméthasone </td> <td> 20 mg par voie orale\* ou IV </td> <td> Administration orale: approximativement entre 12 et 6 heures ou pour l'administration IV: entre 30 et 60 min. avant le paclitaxel </td> </tr> <tr> <td> Diphénhydramine\*\* </td> <td> 50 mg en IV </td> <td> 30 à 60 min </td> </tr> <tr> <td> Cimétidine ou ranitidine </td> <td> 300 mg en IV 50 mg en IV </td> <td> 30 à 60 min </td> </tr> </tbody></table>

*8-20 mg chez les patients souffrant du SK

**ou une antihistamine équivalente, par exemple, la chlorphéniramine

Chimiothérapie de première intention du cancer de l'ovaire: bien que d'autres schémas posologiques soient en cours d'étude, il est recommandé d'utiliser une association thérapeutique à base de paclitaxel et de cisplatine. Deux doses de paclitaxel sont recommandées en fonction de la durée de la perfusion: du paclitaxel 175 mg/m administré par voie intraveineuse sur 3 heures, suivi par du cisplatine à la dose de 75 mg/m toutes les trois semaines, ou bien du paclitaxel à 135 mg/m, dans une perfusion de 24 heures, suivi par du cisplatine 75 mg/m, avec un intervalle de 3 semaines entre les cycles de traitement (voir rubrique 5.1).

Chimiothérapie de deuxième intention du cancer de l'ovaire: la dose recommandée de paclitaxel est de 175 mg/m, administrée sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre les cycles de traitement.

Chimiothérapie adjuvante dans le cancer du sein: la dose recommandée de paclitaxel est de 175 mg/m, administrée sur une période de 3 heures toutes les 3 semaines pendant quatre cycles de traitement, après un traitement par AC.

Chimiothérapie de première intention du cancer du sein: lorsqu'il est utilisé en association avec la doxorubicine (50 mg/m), le paclitaxel doit être administré 24 heures après la doxorubicine. La dose recommandée de paclitaxel est 220 mg/m administrée par voie intraveineuse sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre cycles de traitement (voir rubriques 4.5 et 5.1). Lorsqu'il est utilisé en association avec le trastuzumab, la dose recommandée de paclitaxel est de 175 mg/m2, administrée par voie intraveineuse sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre les cycles de traitement (voir rubrique 5.1). La perfusion de PACLITAXEL peut être commencée le jour après l'administration de la première dose de trastuzumab ou immédiatement après les doses suivantes de trastuzumab si la dose précédente de trastuzumab a été bien tolérée (pour la posologie détaillée du trastuzumab, (voir le Résumé des caractéristiques du produit d'Herceptin).

Chimiothérapie de deuxième intention du cancer du sein: la dose recommandée de paclitaxel est de 175 mg/m, administrée sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre cycles de traitement.

Traitement du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé: la dose recommandée de paclitaxel est de 175 mg/m, administrée sur une période de 3 heures, suivie par du cisplatine à 80 mg/m, avec un intervalle de 3 semaines entre cycles de traitement.

Traitement du SK lié au SIDA: la dose recommandée de paclitaxel est de 100 mg/m, administrée dans une perfusion intraveineuse sur 3 heures toutes les deux semaines.

Les doses suivantes de paclitaxel doivent être administrées en fonction de la tolérance de chaque patient.

Le PACLITAXEL ne doit être réadministré que lorsque le nombre de neutrophiles est ≥ 1500/mm (≥ 1000/mm pour les patients souffrant du SK) et le nombre de plaquettes est ≥ 100 000/mm (≥ 75 000/mm pour les patients souffrant du SK). Chez les patients qui présentent une neutropénie sévère (nombre de neutrophiles < 500/mm3 pendant une semaine ou plus) ou une neuropathie périphérique sévère, la dose doit être diminuée de 20 % pour les cycles suivants (de 25 % pour les patients souffrant du SK) (voir rubrique 4.4).

Patients insuffisants hépatiques: les données disponibles sont insuffisantes pour recommander des altérations posologiques chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (voir rubriques 4.4 et 5.2). Les patients qui présentent une insuffisance hépatique sévère ne doivent pas être traités par le paclitaxel.

Population pédiatrique

L'utilisation du paclitaxel n'est pas recommandée chez les enfants âgés de moins de 18 ans en raison de l'absence de données en matière de tolérance et d'efficacité.

Mode d'administration

Précautions à prendre avant de manipuler ou d'administrer le médicament

La solution à diluer pour perfusion doit être diluée avant utilisation (voir rubrique 6.6) et doit uniquement être administrée par voie intraveineuse. Le Paclitaxel doit être administré par voie intraveineuse à travers un filtre en ligne comportant une membrane microporeuse ≤ 0,22 µm (voir rubrique 6.6).

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Femme en âge de procréer

  • Grossesse

  • Infection non contrôlée

  • Insuffisance hépatique sévère

  • Taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) < 1500 /mm3

interactions

Interactions

cytotoxiques <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
- Et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie. - Et, à l'exception de l'hydroxycarbamide dans son indication chez le patient drépanocytaire.
paclitaxel <> millepertuis
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de moindre efficacité du taxane par augmentation de son métabolisme par le millepertuis.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> olaparib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Conduite à tenir
-
paclitaxel <> inducteurs enzymatiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l’inducteur, avec risque de moindre efficacité.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> crizotinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité de ces molécules par diminution de leur métabolisme et/ou augmentation de leur biodisponibilité par le crizotinib.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> idélalisib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du substrat par diminution de son métabolisme hépatique par l’idélalisib.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> antivitamines K
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Conduite à tenir
Contrôle plus fréquent de l'INR.
paclitaxel <> amiodarone
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables du paclitaxel par diminution de son métabolisme hépatique par l’amiodarone.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du paclitaxel.
paclitaxel <> déférasirox
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du paclitaxel par inhibition de son métabolisme hépatique par le déférasirox.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique étroite.
paclitaxel <> gemfibrozil
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du paclitaxel par inhibition de son métabolisme hépatique par le gemfibrozil.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique étroite et adaptation de la posologie du paclitaxel pendant l’association.
paclitaxel <> triméthoprime
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du paclitaxel par inhibition de son métabolisme hépatique par le triméthoprime.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique étroite et adaptation de la posologie du paclitaxel pendant l’association.
cytotoxiques <> flucytosine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité hématologique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> immunosuppresseurs
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lympho-prolifératif.
Conduite à tenir
-
paclitaxel <> clopidogrel
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations du paclitaxel par le clopidogrel, avec risque de majoration des effets indésirables.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
Conduite à tenir
-
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Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/Contraception chez les hommes et les femmes

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par le paclitaxel et jusqu'à 6 mois après avoir reçu ce traitement.

Il doit être conseillé aux patients du sexe masculin traités par le paclitaxel de ne pas concevoir un enfant pendant le traitement et jusqu'à six mois après le traitement.

Grossesse

Il n'existe pas ou peu de données sur l'utilisation du paclitaxel chez la femme enceinte. Il est soupçonné que le paclitaxel entraîne des anomalies congénitales graves lorsqu'il est administré pendant la grossesse. Le paclitaxel est génotoxique et des études chez l'animal ont montré une toxicité pour la reproduction (voir section 5.3).. Le paclitaxel ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, ni chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace, sauf si l'état clinique de la mère nécessite un traitement par le paclitaxel.

Allaitement

Le paclitaxel et/ou ses métabolites ont été excrétés dans le lait de rates allaitantes (voir section 5.3). Le paclitaxel est également excrété dans le lait maternel. En raison du risque d'effets indésirables graves chez les nourrissons allaités, le paclitaxel est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique 4.3). Les mères doivent s'abstenir d'allaiter pendant au moins 6 à 10 jours après l'utilisation du paclitaxel..

Fertilité

Le paclitaxel a induit une stérilité chez des rats mâles (voir rubrique 5.3). La pertinence de cette observation pour l'homme est inconnue. Il doit être conseillé aux patients du sexe masculin de se renseigner à propos de la cryo-conservation du sperme avant le traitement par le paclitaxel du fait de la possibilité de stérilité irréversible.

Source : BDPM

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique: MEDICAMENTS ANTINEOPLASIQUES (TAXANES), Code ATC: L01CD01.

Le paclitaxel est un médicament antimicrotubulaire qui induit l'assemblage des microtubules à partir de dimères de tubuline et stabilise les microtubules en empêchant leur dépolymérisation. Cette stabilité a pour effet d'inhiber la réorganisation dynamique normale du réseau de microtubules qui est essentielle pour les fonctions cellulaires vitales que sont l'interphase et la mitose. En outre, le paclitaxel induit la formation de fuseaux ou de faisceaux anormaux de microtubules pendant tout le cycle cellulaire et d'asters multiples de microtubules pendant la mitose.

Cancer de l'ovaire

Dans la chimiothérapie de première intention du cancer de l'ovaire, la tolérance et l'efficacité du paclitaxel ont été évaluées lors de deux grandes études randomisées et contrôlées (par rapport au cyclophosphamide 750 mg/m/cisplatine 75 mg/m). Lors de l'étude Intergroupes (BMS CA139-209), plus de 650 patientes présentant un cancer de l'ovaire primitif au stade IIb-c, III ou IV ont reçu un maximum de 9 cycles de traitement à base de paclitaxel (175 mg/m sur 3 heures) suivis par du cisplatine (75 mg/m) ou un traitement témoin. La deuxième grande étude (GOG-111/BMS CA139-022) a évalué un maximum de 6 cycles soit, de paclitaxel (135 mg/m sur 24 heures) suivi par du cisplatine (75 mg/m) soit d'un traitement témoin, chez plus de 400 patientes présentant un cancer de l'ovaire primitif au stade III/IV, avec une tumeur résiduelle > 1 cm après une laparotomie de stadification, ou avec des métastases distantes. Bien que les deux posologies distinctes de paclitaxel n'aient pas été comparées directement l'une à l'autre, lors des deux études, les patientes traitées par le paclitaxel en association avec le cisplatine ont eu un taux de réponse significativement plus élevé, un délai jusqu'à progression significativement plus long, et un temps de survie significativement plus long par rapport au traitement standard. Une augmentation de la neurotoxicité, des arthralgies/myalgies, mais une diminution de la myélosuppression ont été observées chez les patientes souffrant d'un cancer avancé de l'ovaire ayant reçu une perfusion de 3 heures de paclitaxel/cisplatine par comparaison aux patientes qui avaient reçu l'association cyclophosphamide/cisplatine.

Cancer du sein

Dans le traitement adjuvant du cancer du sein, 3121 patientes présentant un cancer du sein à ganglions positifs ont été traitées par un traitement adjuvant à base de paclitaxel ou bien n'ont reçu aucune chimiothérapie après quatre cycles de doxorubicine et cyclophosphamide (CALGB 9344, BMS CA 139-223). La période de suivi médiane était de 69 mois. Globalement, les patientes sous paclitaxel ont présenté une diminution significative de 18 % du risque de récidive de la maladie par rapport aux patientes recevant le schéma AC seul (p = 0,0014), et une diminution significative de 19 % du risque de décès (p = 0,0044) par rapport aux patientes qui avaient reçu le schéma AC seul. Les analyses rétrospectives montrent un bénéfice dans tous les sous-groupes de patientes. Chez les patientes ayant des tumeurs à récepteurs hormonaux négatifs ou dont le statut est inconnu, la réduction du risque de récidive de la maladie était de 28 % (IC à 95 %: 0,59-0,86).

Dans le sous-groupe de patientes qui présentaient des tumeurs à récepteurs hormonaux positifs, la réduction du risque de récidive de la maladie était de 9 % (IC à 95 %: 0,78-1,07).

Toutefois, la conception de l'étude n'a pas évalué l'effet de la prolongation du traitement AC au-delà de 4 cycles. Cette étude ne peut pas à elle seule exclure que les effets observés puissent être en partie dus à la différence de durée de la chimiothérapie entre les deux bras (AC 4 cycles; AC + paclitaxel 8 cycles). Par conséquent, le traitement adjuvant par le paclitaxel doit être considéré comme une alternative au traitement AC prolongé.

Lors d'une deuxième grande étude clinique de conception similaire portant également sur le traitement adjuvant du cancer du sein à ganglions positifs, 3060 patientes ont été randomisées en vue de recevoir ou non quatre cycles de paclitaxel à une dose plus forte de 225 mg/m après quatre cycles d'AC (NSABP B-28, BMS CA139-270). A une période médiane de suivi de 64 mois, les patientes sous paclitaxel présentaient une réduction significative de 17 % du risque de récidive de la maladie par rapport aux patientes qui avaient reçu le schéma AC seul (p = 0,006); le traitement par le paclitaxel était associé à une diminution du risque de décès de 7 % (IC à 95 %: 0,78-1,12). Toutes les analyses de sous-groupes ont favorisé le bras paclitaxel. Lors de cette étude, les patientes qui avaient une tumeur à récepteurs hormonaux positifs présentaient une réduction du risque de récidive de la maladie de 23 % (IC à 95 %: 0,6-0,92); dans le sous-groupe de patientes qui avaient une tumeur à récepteurs hormonaux négatifs, la réduction du risque de récidive de la maladie était de 10 % (IC à 95 %: 0,7-1,11).

  • L'efficacité et la tolérance du paclitaxel dans le traitement de première intention du cancer du sein métastatique ont été évaluées lors de deux études pivot de phase III, randomisées, contrôlées, réalisées en ouvert. Lors de la première étude (BMS CA139-278), l'association de doxorubicine en bolus (50 mg/m) suivie après 24 heures par du paclitaxel (220 mg/m dans une perfusion de 3 heures) (AT), a été comparée au schéma FAC standard (5-FU 500 mg/m, doxorubicine 50 mg/m, cyclophosphamide 500 mg/m), ces deux schémas ayant tous deux été administrés toutes les trois semaines pendant huit cycles de traitement. Cette étude randomisée a recruté 267 patientes présentant un cancer du sein métastatique, qui, soit n'avaient reçu aucune chimiothérapie antérieure, soit avaient reçu uniquement une chimiothérapie adjuvante sans anthracycline.

Les résultats ont mis en évidence une différence significative au niveau du délai jusqu'à la progression pour les patientes qui avaient reçu le schéma AT par rapport à celles qui avaient reçu le schéma FAC (8,2 vs. 6,2 mois; p= 0,029). La survie médiane était en faveur de l'association paclitaxel/doxorubicine vs. FAC (23,0 vs. 18,3 mois; p= 0,004). Dans les bras de traitement par AT et FAC, respectivement, 44 % et 48 % avaient reçu une chimiothérapie de suivi qui incorporait des taxanes dans 7 % et 50 % des cas respectivement. Le taux de réponse globale était également significativement plus élevé dans le bras AT par rapport au bras FAC (68 % vs. 55 %). Des réponses complètes ont été observées chez 19 % des patientes du bras paclitaxel/doxorubicine contre 8 % des patientes du bras FAC. Tous les résultats d'efficacité ont été par la suite confirmés par une évaluation indépendante réalisée à l'aveugle.

  • La deuxième étude pivot a évalué l'efficacité et la tolérance de l'association paclitaxel et Herceptin lors d'une analyse planifiée de sous-groupes (patientes présentant un cancer du sein métastatique qui avaient auparavant reçu un traitement adjuvant à base d'anthracyclines) de l'étude HO648g. L'efficacité d'Herceptin en association avec le paclitaxel chez des patientes qui n'avaient pas reçu de traitement adjuvant antérieur par des anthracyclines n'a pas été prouvée. L'association du trastuzumab (dose de charge de 4 mg/kg suivie par 2 mg/kg par semaine) et du paclitaxel (175 mg/m) en perfusion de 3 heures, toutes les 3 semaines, a été comparée au paclitaxel en monothérapie (175 mg/m) en perfusion de 3 heures, toutes les trois semaines, chez 188 patientes qui étaient atteintes d'un cancer du sein métastatique surexprimant HER2 (2+ ou 3+ tel que mesuré par immunohistochimie), qui avaient reçu un traitement antérieur par des anthracyclines. Le paclitaxel a été administré toutes les trois semaines pendant au moins six cycles alors que le trastuzumab a été administré une fois par semaine jusqu'à la progression de la maladie. Cette étude a montré un bénéfice significatif pour l'association paclitaxel/trastuzumab en termes de délai jusqu'à la progression (6,9 vs. 3,0 mois), de taux de réponse (41 % vs. 17 %), et de durée de la réponse (10,5 vs. 4,5 mois) par comparaison au paclitaxel seul. La toxicité la plus significative observée avec l'association paclitaxel/trastuzumab était un dysfonctionnement cardiaque (voir rubrique 4.8).

Cancer bronchique non à petites cellules avancé

Le paclitaxel 175 mg/m suivi par du cisplatine 80 mg/m a été évalué dans le traitement du CBNPC avancé lors de deux études cliniques de phase III (367 patientes sous des schémas à base de paclitaxel). Il s'agissait dans les deux cas d'études randomisées, l'une portait sur une comparaison avec le traitement par le cisplatine 100 mg/m, l'autre utilisait comme comparateur le téniposide 100 mg/m suivi par du cisplatine 80 mg/m (367 patientes sous schéma comparateur). Les résultats étaient similaires dans chaque étude. Pour le critère d'efficacité principal, à savoir, la mortalité, aucune différence significative n'a été notée entre le schéma à base de paclitaxel et le schéma comparateur (temps médians de survie de 8,1 et 9,5 mois sous les schémas à base de paclitaxel, 8,6 et 9,9 mois sous les schémas comparateurs). De même, aucune différence significative n'a été observée entre les traitements pour ce qui était de la survie sans progression. Il y avait un bénéfice significatif en termes de taux de réponse clinique. Les résultats en matière de qualité de vie suggèrent un bénéfice sous les schémas à base de paclitaxel en termes de perte de l'appétit et ils apportent clairement la preuve de l'infériorité des schémas à base de paclitaxel pour ce qui est de la neuropathie périphérique (p < 0,008).

Sarcome de Kaposi lié au SIDA

L'efficacité et la tolérance du paclitaxel dans le traitement du SK lié au SIDA ont été évaluées lors d'une étude non comparative chez des patients présentant un SK avancé, qui avaient reçu un traitement antérieur par une chimiothérapie systémique. Le critère d'efficacité principal était la meilleure réponse tumorale. Sur les 107 patients recrutés dans l'étude, 63 étaient considérés résistants aux anthracyclines liposomales. Ce sous-groupe est considéré constituer la population de référence en terme d'efficacité. Le taux de succès global (réponse complète/partielle) après 15 cycles de traitement était de 57 % (IC 44 - 70 %) chez les patients résistants aux anthracyclines liposomales. Plus de 50 % des réponses étaient apparentes après les 3 premiers cycles. Chez les patients résistants aux anthracyclines liposomales, les taux de réponse étaient comparables pour les patients qui n'avaient jamais reçu d'inhibiteur de protéase (55,6 %) et pour ceux qui en avaient reçu un 2 mois au moins avant le traitement par le paclitaxel (60,9 %). Le délai médian jusqu'à la progression dans la population de référence était de 468 jours (IC à 95 % 257-NE). La survie médiane n'a pas pu être déterminée, mais la limite inférieure pour l'IC de 95 % était de 617 jours chez les patients de la population de référence.

Source : BDPM

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Effets indésirables

  • acné

  • alopécie

  • anomalie de la contraction cardiaque

  • anémie

  • anémie sévère

  • arthralgie

  • augmentation de la bilirubinémie

  • augmentation des ASAT

  • blessure accidentelle

  • bouffée vasomotrice

  • diarrhée

  • diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche

  • frisson

  • hypersensibilité

  • hypertonie

  • hypotension

  • hémorragie

  • infection

  • infection des voies aériennes supérieures

  • infection urinaire

  • inflammation muqueuse

  • insomnie

  • leucopénie

  • myalgie

  • myélosuppression

  • nausée

  • neuropathie périphérique

  • neurotoxicité

  • neutropénie

  • neutropénie fébrile

  • phosphatase alcaline augmentée

  • rash

  • rhinite

  • sinusite

  • tachycardie

  • thrombocytopénie

  • vomissement

  • épistaxis

  • état fébrile

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