Oxcarbazépine 60 mg/ml suspension buvable

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Suspension buvable

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Posologie

En monothérapie comme en association, le traitement par TRILEPTAL débute par une dose cliniquement efficace, répartie en deux prises par jour. La dose peut être augmentée selon la réponse clinique du patient. Lorsqu'on substitue TRILEPTAL à un autre antiépileptique, la dose de ce dernier doit être réduite progressivement lors de l'instauration du traitement. Lors d'associations, la charge médicamenteuse antiépileptique globale du patient étant accrue, il peut être nécessaire de réduire la dose de l'antiépileptique associé et/ou d'augmenter plus lentement la dose de TRILEPTAL (voir rubrique 4.5).

La prescription de TRILEPTAL, suspension buvable doit être donnée en millilitres (voir tableau de conversion ci-dessous qui donne la posologie en milligrammes et en millilitres). La dose prescrite en ml doit être arrondie au 0,5 ml le plus proche.

Les doses recommandées dans le tableau ci-dessous concernent uniquement les enfants âgés de 6 ans ou plus. Les doses doivent être administrées deux fois par jour.

<table> <tbody><tr> <td> Dose en milligrammes (à administrer deux fois/j) </td> <td> Dose en millilitres (à administrer deux fois/j) </td> </tr> <tr> <td> 45 - 75 mg </td> <td> 1.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 76 - 105 mg </td> <td> 1.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 106 - 135 mg </td> <td> 2.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 136 - 165 mg </td> <td> 2.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 166 - 195 mg </td> <td> 3.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 196 - 225 mg </td> <td> 3.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 226 - 255 mg </td> <td> 4.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 256 - 285 mg </td> <td> 4.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 286 - 315 mg </td> <td> 5.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 316 - 345 mg </td> <td> 5.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 346 - 375 mg </td> <td> 6.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 376 - 405 mg </td> <td> 6.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 406 - 435 mg </td> <td> 7.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 436 - 465 mg </td> <td> 7.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 466 - 495 mg </td> <td> 8.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 496 - 525 mg </td> <td> 8.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 526 - 555 mg </td> <td> 9.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 556 - 585 mg </td> <td> 9.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 586 - 615 mg </td> <td> 10.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 616 - 645 mg </td> <td> 10.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 646 - 675 mg </td> <td> 11.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 676 - 705 mg </td> <td> 11.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 706 - 735 mg </td> <td> 12.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 736 - 765 mg </td> <td> 12.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 766 - 795 mg </td> <td> 13.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 796 - 825 mg </td> <td> 13.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 826 - 855 mg </td> <td> 14.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 856 - 885 mg </td> <td> 14.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 886 - 915 mg </td> <td> 15.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 916 - 945 mg </td> <td> 15.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 946 - 975 mg </td> <td> 16.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 976 - 1 005 mg </td> <td> 16.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 1 006 - 1 035 mg </td> <td> 17.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 1 036 - 1 065 mg </td> <td> 17.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 1 066 - 1 095 mg </td> <td> 18.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 1 096 - 1 125 mg </td> <td> 18.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 1 126 - 1 155 mg </td> <td> 19.0 ml </td> </tr> <tr> <td> 1 156 - 1 185 mg </td> <td> 19.5 ml </td> </tr> <tr> <td> 1 186 - 1 215 mg </td> <td> 20.0 ml </td> </tr> </tbody></table>

Surveillance du traitement

L'effet thérapeutique de l'oxcarbazépine est principalement exercé par le métabolite actif de l'oxcarbazépine, le dérivé 10-monohydroxy (DMH) (voir rubrique 5).

La surveillance de la concentration plasmatique de l'oxcarbazépine ou du DMH n'est pas justifiée en pratique courante. Cependant, cela peut être utile dans les situations où une altération de la clairance du DMH est attendue (voir rubrique 4.4). Dans ces situations, la dose de TRILEPTAL peut être ajustée (en se basant sur les concentrations plasmatiques mesurées 2-4 heures après la prise de dose) pour maintenir un pic plasmatique de DMH < 35 mg/L.

Adultes

Monothérapie

Dose initiale recommandée

TRILEPTAL devrait être instauré avec une dose de 600 mg/jour (8-10 mg/kg/jour), répartie en deux prises.

Dose d'entretien

Si cela est cliniquement nécessaire, la dose initiale pourra être augmentée de 600 mg/jour au maximum, à intervalles d'environ une semaine, afin d'obtenir la réponse clinique souhaitée. Un effet thérapeutique est observé entre 600 mg/jour et 2 400 mg/jour.

Des essais cliniques contrôlés en monothérapie ont montré que la dose de 1 200 mg/jour est efficace chez des patients non traités par d'autres antiépileptiques. Néanmoins, une dose de 2 400 mg/jour s'est révélée efficace dans les épilepsies réfractaires de patients dont le traitement par d'autres antiépileptiques a été substitué par TRILEPTAL en monothérapie.

Dose maximale recommandée

Chez des patients hospitalisés, la posologie a pu être augmentée jusqu'à 2 400 mg/jour sur une période de 48 heures.

Traitement en association à un autre traitement antiépileptique

Dose initiale recommandée

TRILEPTAL devrait être instauré avec une dose de 600 mg/jour (8-10 mg/kg/jour), répartie en deux prises.

Dose d'entretien

Si cela est cliniquement nécessaire, la dose initiale pourra être augmentée de 600 mg/jour au maximum, à intervalles d'environ une semaine, afin d'obtenir la réponse clinique souhaitée. Un effet thérapeutique est observé entre 600 mg/jour et 2 400 mg/jour.

Dose maximale recommandée

Lors d'essais cliniques contrôlés avec des traitements associés, des posologies journalières de 600 à 2 400 mg se sont avérées efficaces. Cependant, la majorité des patients n'a pu tolérer la dose de 2 400 mg/jour sans une réduction de la posologie des antiépileptiques associés, essentiellement en raison des effets indésirables sur le système nerveux central. Dans les études cliniques, des posologies quotidiennes supérieures à 2 400 mg/jour n'ont pas été étudiées de façon systématique.

Sujets âgés (65 ans et plus)

Aucune recommandation spécifique de dose n'est nécessaire chez les sujets âgés car les doses thérapeutiques sont ajustées individuellement. Les ajustements de doses sont recommandés chez les sujets âgés présentant une altération de la fonction rénale (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) (voir les informations ci-dessous concernant le dosage en cas d'altération de la fonction rénale).

Une surveillance étroite des taux sériques de sodium est nécessaire chez les patients à risque d'hyponatrémie (voir rubrique 4.4).

Patients présentant une altération de la fonction hépatique

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'altération légère à modérée de la fonction hépatique. TRILEPTAL n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Une surveillance est donc nécessaire chez ces patients (voir rubrique 5.2).

Patients présentant une altération de la fonction rénale

En cas d'altération de la fonction rénale (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), le traitement par TRILEPTAL doit débuter à une posologie réduite de moitié par rapport à la posologie initiale habituelle (soit 300 mg/jour), la dose sera ensuite augmentée avec des intervalles d'au moins une semaine afin d'obtenir la réponse clinique souhaitée (voir rubrique 5.2).

L'augmentation de la posologie chez l'insuffisant rénal peut nécessiter une surveillance accrue.

Population pédiatrique

Dose initiale recommandée

En monothérapie comme en association, TRILEPTAL devrait être instauré avec une dose de 8-10 mg/kg/jour, répartie en deux prises.

Dose d'entretien

Lors d'essais cliniques avec une utilisation en association, une dose d'entretien de 30-46 mg/kg/jour, maintenue pendant plus de deux semaines, s'est montrée efficace et bien tolérée chez les enfants. Des effets thérapeutiques ont été observés avec une dose d'entretien médiane d'environ 30 mg/kg/jour.

Dose maximale recommandée

Si ceci est cliniquement nécessaire, la dose initiale pourra être augmentée de 10 mg/kg/jour au maximum, à intervalles d'environ une semaine, jusqu'à un maximum de 46 mg/kg/jour, afin d'obtenir la réponse clinique souhaitée (voir rubrique 5.2).

TRILEPTAL est recommandé chez l'enfant de 6 ans et plus. La sécurité d'emploi et l'efficacité ont été évaluées lors d'essais cliniques contrôlés incluant approximativement 230 enfants âgés de moins de 6 ans (à partir de 1 mois). TRILEPTAL n'est pas recommandé chez l'enfant de moins de 6 ans compte-tenu que la sécurité d'emploi et l'efficacité n'ont pas été suffisamment démontrées.

Toutes ces recommandations posologiques (adultes, sujets âgés, enfants) sont basées sur les doses étudiées lors des essais cliniques portant sur tous les groupes d'âge. Néanmoins, des doses initiales plus faibles peuvent être envisagées si adaptées.

Mode d'administration

Avant de prendre TRILEPTAL suspension buvable, secouer énergiquement le flacon pendant au moins 10 secondes et préparer la dose immédiatement après. La quantité prescrite de suspension buvable doit être prélevée dans le flacon à l'aide de la seringue pour administration orale fournie. TRILEPTAL suspension buvable peut être avalé directement à l'aide de la seringue ou mélangé dans un petit verre d'eau juste avant l'administration. Après chaque utilisation, fermer le flacon et essuyer l'extérieur de la seringue à l'aide d'un tissu propre et sec.

TRILEPTAL peut être pris avec ou sans aliments.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Allergies, antécédent

  • Altération de la fonction rénale

  • Arrêt du traitement

  • Atteinte rénale

    en particulier chez le sujet âgé
  • Convulsions

  • Enfant et Adolescent

  • Femme en âge de procréer

    de préférence non hormonale
  • Grossesse

    administration de vitamine K1 de façon préventive durant les dernières semaines de la grossesse
  • Hypervolémie

  • Insuffisance cardiaque

  • Insuffisance hépatique sévère

  • Insuffisance rénale

  • Projet conceptionnel

  • Présence de l'allèle HLA-A*3101

  • Présence de l'allèle HLA-B*1502

  • Trouble de la conduction

interactions

Interactions

anticonvulsivants métabolisés <> millepertuis
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'anticonvulsivant.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> dasabuvir
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du dasabuvir par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> grazoprévir + elbasvir
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations de grazoprévir et d’elbasvir par l’inducteur, avec possible retentissement sur l’efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> isavuconazole
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques d’isavuconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> lurasidone
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de la lurasidone par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> midostaurine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations de midostaurine par l’inducteur enzymatique.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> ombitasvir + paritaprévir
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de la bithérapie par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> rilpivirine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques (sauf rifampicine) <> bictégravir
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de perte d’efficacité par diminution, éventuellement importante, des concentrations de bictégravir.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques (sauf rifampicine, anticonvulsivants inducteurs enzymatiques) <> sofosbuvir
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de sofosbuvir par diminution de son absorption intestinale par l'inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> aprémilast
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques d’aprémilast par diminution de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> bédaquiline
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de bédaquiline par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> cyclophosphamide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif du cyclophosphamide par l'inducteur, et donc de sa toxicité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> docétaxel
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l’inducteur, avec risque de moindre efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> estroprogestatifs contraceptifs
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'efficacité contraceptive, par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'inducteur.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt de l’inducteur.
inducteurs enzymatiques <> irinotécan
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution probable des concentrations plasmatiques du métabolite actif de l'irinotécan, avec risque d'échec du traitement cytotoxique.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> itraconazole
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques d’itraconazole, avec risque de perte d’efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> ivacaftor (seul ou associé)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution importante des concentrations de l’ivacaftor, avec risque de perte d’efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> macitentan
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de macitentan par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> miansérine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’inefficacité de la miansérine.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> naloxégol
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations de naloxegol par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> nétupitant
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution très importante des concentrations de nétupitant avec risque de perte d'efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> olaparib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution, éventuellement très importante selon l’inducteur, des concentrations plasmatiques de l’olaparib par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> oxycodone
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de l’oxycodone par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
Adaptation éventuelle de la posologie d’oxycodone .
inducteurs enzymatiques <> paclitaxel
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l’inducteur, avec risque de moindre efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> progestatifs contraceptifs
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'efficacité contraceptive du contraceptif hormonal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Conduite à tenir
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
inducteurs enzymatiques <> rolapitant
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution très importante des concentrations de rolapitant avec risque de perte d’efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> régorafénib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de régorafenib par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> sertraline
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’inefficacité du traitement antidépresseur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> ténofovir alafénamide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par diminution de son absorption par l’inducteur.
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur.
inducteurs enzymatiques <> vinca-alcaloïdes cytotoxiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques du vinca-alcaloïde par l’inducteur, avec possible retentissement sur l’efficacité..
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> vismodégib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de vismodegib par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> vémurafénib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations du vémurafénib, avec moindre efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> vénétoclax
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution importante des concentrations de vénétoclax, avec risque de perte d’efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> étoposide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques d’étoposide par l’inducteur.
Conduite à tenir
Si l'association s'avère nécessaire, surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d’étoposide pendant l’association, et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur.
oxcarbazépine <> velpatasvir
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations de velpatasvir/sofosbuvir, avec possible retentissement sur l’efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques (sauf rifampicine, anticonvulsivants inducteurs enzymatiques) <> glasdégib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution, éventuellement importante selon l'inducteur, des concentrations de glasdégib par augmentation de son métabolisme, avec risque d'inefficacité.
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, augmenter la dose de glasdégib.
inducteurs enzymatiques <> androgènes
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'androgène et par conséquent de son efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur.
inducteurs enzymatiques <> aripiprazole
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de l’aripiprazole.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’aripiprazole pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur.
inducteurs enzymatiques <> bazédoxifène
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de bazédoxifène par l’inducteur.
Conduite à tenir
Surveillance d'éventuels signes évocateurs d’une perte d’efficacité (saignements).
inducteurs enzymatiques <> caspofungine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de caspofungine.
Conduite à tenir
En cas de traitement par inducteur, maintenir la posologie à 70 mg par jour dès le 2e jour.
inducteurs enzymatiques <> cyprotérone
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone.
Conduite à tenir
Dans ses indications comme anti-androgène: surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la cyprotérone pendant l'association et après son arrêt.
inducteurs enzymatiques <> disopyramide
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations du disopyramide par l’inducteur.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et éventuellement adaptation de la posologie du disopyramide pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur.
inducteurs enzymatiques <> dolutégravir
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de dolutégravir par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
Précaution d'emploi : - en l'absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase Adaptation de la posologie de dolutégravir à 50 mg 2 fois par jour pendant l'association et une semaine après son arrêt.
inducteurs enzymatiques <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
inducteurs enzymatiques <> hydrocortisone
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l'efficacité de l'hydrocortisone (augmentation de son métabolisme) ; les conséquences sont graves lorsque l'hydrocortisone est administrée en traitement substitutif ou en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie de l'hydrocortisone pendant l'association et après l'arrêt de l'inducteur enzymatique.
inducteurs enzymatiques <> immunosuppresseurs
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de l'immunosuppresseur, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Conduite à tenir
Augmentation de la posologie de l'immunosuppresseur sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie après l'arrêt de l'inducteur.
inducteurs enzymatiques <> lévonorgestrel
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec le lévonorgestrel utilisé dans l’indication contraception d’urgence, diminution importante des concentrations plasmatiques de lévonorgestrel, avec risque d’inefficacité.
Conduite à tenir
En cas de prise d’un médicament inducteur dans les 4 dernières semaines, l’utilisation d’une contraception d’urgence non hormonale (DIU au cuivre) devrait s’envisager. Si ce n’est pas possible, le doublement de la dose de lévonorgestrel est une autre option.
inducteurs enzymatiques <> maraviroc
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
En l’absence de co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, diminution des concentrations de maraviroc par l’inducteur (sauf la névirapine).
Conduite à tenir
La dose de maraviroc doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour dans cette situation.
inducteurs enzymatiques <> méthadone
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage, par augmentation de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Augmenter la fréquence des prises de méthadone (2 à 3 fois par jour au lieu d'une fois par jour).
inducteurs enzymatiques <> progestatifs non contraceptifs, associés ou non à un œstrogène
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'efficacité du progestatif.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'inducteur et après son arrêt.
oxcarbazépine <> estrogènes non contraceptifs
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l'efficacité du traitement hormonal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'oxcarbazépine.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant le traitement par l'oxcarbazépine et après son arrêt.
oxcarbazépine <> lamotrigine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations de la lamotrigine avec risque de moindre efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'oxcarbazépine.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques, avec adaptation de la posologie de la lamotrigine si besoin.
oxcarbazépine <> topiramate
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations du topiramate avec risque de moindre efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'oxcarbazépine.
Conduite à tenir
Surveillance clinique, et si besoin, adaptation posologique du topiramate pendant le traitement par l'oxcarbazépine et après son arrêt.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
hyponatrémiants <> autres médicaments hyponatrémiants
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque d’hyponatrémie.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> bortézomib
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l’inducteur, avec risque de moindre efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> cabazitaxel
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l’inducteur, avec risque de moindre efficacité.
Conduite à tenir
-
inducteurs enzymatiques <> tamoxifène
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’inefficacité du tamoxifène par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
oxcarbazépine <> pérampanel
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de moitié des concentrations de pérampanel et légère augmentation de celles de l’oxcarbazépine.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femme en âge de procréer et mesures contraceptives

TRILEPTAL peut entraîner une inefficacité des contraceptifs contenant de l'éthinylestradiol (EE) et du lévonorgestrel (LNG) (voir rubriques 4.4 et 4.5). Les femmes en âge de procréer doivent être informées d'utiliser une méthode de contraception très efficace (de préférence non-hormonale, par exemple un implant intra-utérin) pendant le traitement par TRILEPTAL.

Grossesse

Risque lié à l'épilepsie et aux antiépileptiques en général :

Chez les femmes traitées pour une épilepsie, une augmentation du nombre de malformations a été observée principalement en cas de polythérapie, particulièrement si elle inclut le valproate .

Par ailleurs, un médicament antiépileptique efficace ne doit pas être arrêté car l'aggravation de la maladie peut être préjudiciable pour la mère comme pour le fœtus.

Risque lié à l'oxcarbazépine :

Il existe un nombre modéré de données chez la femme enceinte (300-1000 issues de grossesse). Cependant, les données concernant les malformations congénitales liées à l'oxcarbazépine sont limitées. Les données disponibles n'ont pas mis en évidence d'augmentation du taux global de malformations avec TRILEPTAL par rapport au taux observé dans la population générale (2-3%). Néanmoins, les données relatives étaient encore limitées, un risque tératogène modéré ne peut pas être complètement exclu. Les résultats des études concernant le risque de troubles neurodéveloppementaux chez les enfants exposés à l'oxcarbazépine pendant la grossesse sont contradictoires et un risque ne peut être exclu.

Compte tenu de ces données :

  • En cas de grossesse ou si une grossesse est envisagée : il conviendra de réévaluer soigneusement l'utilisation du produit. La dose minimale efficace sera prescrite et de préférence une monothérapie sera utilisée au moins pendant le premier trimestre de la grossesse.

  • Pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par oxcarbazépine ne doit pas être interrompu, l'aggravation de la maladie étant préjudiciable à la fois à la mère et au fœtus.

Surveillance et prévention :

Certains médicaments antiépileptiques peuvent contribuer au déficit en acide folique, cause possible d'anomalies fœtales. Une supplémentation en acide folique est recommandée avant et pendant la grossesse. Compte tenu que l'efficacité de cette mesure n'est pas démontrée, un diagnostic anténatal spécifique doit être proposé aux femmes qu'elles soient supplémentées ou non en acide folique.

Des données provenant d'un nombre limité de femmes montrent que le taux plasmatique du métabolite actif de l'oxcarbazépine, le 10-monohydroxy-dérivé (DMH), peut diminuer progressivement pendant la grossesse. Il est recommandé de contrôler étroitement la réponse clinique chez les femmes recevant du TRILEPTAL pendant la grossesse pour s'assurer que le contrôle des crises est maintenu. Le dosage plasmatique du DMH peut être nécessaire. Si les doses ont été augmentées pendant la grossesse, le dosage plasmatique du DMH dans le post-partum peut être nécessaire pour la surveillance.

Chez le nouveau-né :

Des syndromes hémorragiques ont été rapportés chez les nouveau-nés avec des médicaments antiépileptiques inducteurs hépatiques. Par mesure de précaution, de la vitamine K1 devra être administrée de façon préventive durant les dernières semaines de la grossesse ainsi qu'au nouveau-né.

Allaitement

L'oxcarbazépine et son métabolite actif (DMH) sont présents dans le lait maternel. Des données limitées indiquent que les concentrations plasmatiques de DMH des nourrissons allaités sont de 0,2 - 0,8 µg/ml, ce qui correspond à 5 % au maximum de la concentration plasmatique de DMH maternelle. Bien que l'exposition semble faible, un risque pour le nourrisson ne peut être exclu. Par conséquent, la décision d'allaiter ou non pendant l'utilisation de TRILEPTAL doit tenir compte à la fois des avantages de l'allaitement et du risque potentiel d'effets secondaires chez le nourrisson. S'il est allaité, le nourrisson doit être surveillé pour détecter tout effet indésirable tel que somnolence et faible prise de poids.

Fertilité

Aucune donnée clinique relative à la fertilité n'est disponible. Chez les rats, l'oxcarbazépine n'a montré aucun effet sur la fertilité. Des effets sur les paramètres de la reproduction ont été observés chez les rates à des doses de DMH comparables aux doses chez l'Homme (voir rubrique 5.3).

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Anti-épileptiques, code ATC : N03AF02.

Effets pharmocodynamiques

L'activité pharmacologique de l'oxcarbazépine est liée essentiellement à son métabolite (DMH) (voir rubrique 5.2). Le mécanisme d'action de l'oxcarbazépine et du DMH serait essentiellement dû à un blocage des canaux sodiques voltage-dépendant, ce qui a pour effet de stabiliser les membranes neuronales hyperexcitées, d'inhiber les décharges neuronales répétitives et de diminuer la propagation des influx synaptiques. Il est possible qu'une augmentation de la conductance du potassium et une modulation des canaux calciques voltage-dépendant activés contribuent également aux effets anticonvulsivants. Il n'a pas été observé d'interactions significatives avec les neurotransmetteurs cérébraux ou les sites des récepteurs modulateurs.

L'oxcarbazépine et son métabolite actif (DMH) sont des antiépileptiques puissants et efficaces chez l'animal. Il a été montré qu'ils protégeaient les rongeurs contre les crises tonico-cloniques généralisées et, à moindre degré, contre les crises cloniques. Chez le singe Rhésus porteur d'implants en aluminium, ces substances actives abolissent ou réduisent la fréquence des crises partielles récurrentes chroniques. Chez des souris et rats traités quotidiennement pendant respectivement 5 jours ou 4 semaines par l'oxcarbazépine ou le DMH, il n'a pas été constaté de signe d'accoutumance (c'est-à-dire d'atténuation de l'effet anticonvulsivant) sur les crises tonico-cloniques.

Une étude observationnelle post-commercialisation prospective, ouverte, multicentrique et non comparative de 24 semaines a été menée en Inde. Sur une population étudiée de 816 patients, 256 patients pédiatriques (1 mois à 19 ans) avec des crises généralisées tonico-cloniques (secondaires ou primaires) ont été traités avec l'oxcarbazépine en monothérapie. La dose initiale d'oxcarbazépine administrée à tous les patients de plus de 6 ans était de 8 à 10 mg/kg/jour administrés en deux prises. Pour les 27 sujets âgés de 1 mois à 6 ans, la posologie initiale était de 4,62 - 27,27 mg/kg/jour et de 4,29 - 30,00 mg/kg/jour en dose d'entretien. Le critère d'évaluation principal était la réduction de la fréquence des crises par rapport aux valeurs initiales à la semaine 24.

Dans le groupe d'âge 1 mois à 6 ans (n ​​= 27), le nombre de crises changeait de 1 [intervalle] [1-12] à 0 [0-2], dans le groupe d'âge 7 ans à 12 ans (n ​​= 77), la fréquence est passée de 1 [1-22] à 0 [0-1] et dans la tranche d'âge 13-19 ans (n ​​= 152), la fréquence a changé de 1 [1-32] à 0 [0-3]. Aucun problème de sécurité spécifique chez les patients pédiatriques n'a été identifié. Les données concernant le rapport bénéfice/risque de l'étude concernant les enfants de moins de 6 ans ne sont pas concluantes (voir rubrique 4.2).

Sur la base des données des essais contrôlés randomisés, l'utilisation d'oxcarbazépine n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 6 ans, car la sécurité et l'efficacité n'ont pas été démontrées de manière adéquate (voir rubrique 4.2).

Population pédiatrique

Deux études d'efficacité randomisées, en aveugle et évaluées en fonction de la dose (étude 2339 et étude 2340) ont été menées chez des patients pédiatriques âgés de 1 mois à <17 ans (n = 31 patients âgés de 6 à <17 ans; n = 189 patients âgés <6 ans). De plus, un certain nombre d'études ouvertes qui ont recruté des enfants ont été menées. En général, le profil de tolérance de l'oxcarbazépine chez les jeunes enfants (<6 ans) était similaire à celui des enfants plus âgés (≥ 6 ans). Cependant, dans certaines études chez des enfants plus jeunes (<4 ans) et des enfants plus âgés (≥ 4 ans), une différence de l'ordre d'un facteur ≥ 5 a été observée dans la proportion de patients souffrant de convulsions (7,9% contre 1,0%, respectivement) et l'état de mal épileptique (5% contre 1%, respectivement).

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • asthénie

  • céphalée

  • diplopie

  • fatigue

  • nausée

  • sensation vertigineuse

  • somnolence

  • vomissement

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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