Ocrevus 300 mg, solution à diluer pour perfusion
Informations générales
Substance
Forme galénique
Solution à diluer pour perfusion
Voie d'administration
Voie intraveineuse
Source : ANSM
Posologie
Le traitement doit être instauré et surveillé par des médecins spécialistes ayant l'expérience du diagnostic et du traitement des affections neurologiques et ayant accès au matériel nécessaire à la prise en charge des effets indésirables sévères tels que les réactions associées à la perfusion (RAP) graves.
Prémédication pour les réactions associées à la perfusion
Les deux prémédications suivantes doivent être administrées avant chaque perfusion d'ocrelizumab afin de réduire la fréquence et la sévérité des RAP (voir rubrique 4.4 pour les mesures additionnelles permettant de réduire les RAP) :
• 100 mg de méthylprednisolone par voie intraveineuse (ou un équivalent) environ 30 minutes avant chaque perfusion ;
• antihistaminique environ 30 à 60 minutes avant chaque perfusion ;
De plus, une prémédication par un antipyrétique (par exemple, paracétamol) peut également être envisagée environ 30 à 60 minutes avant chaque perfusion.
Posologie
<i>Dose initiale </i>
La dose initiale de 600 mg est administrée en deux perfusions intraveineuses séparées ; une première perfusion de 300 mg, suivie 2 semaines plus tard d'une seconde perfusion de 300 mg (voir Tableau 1).
<i>Doses suivantes </i>
Les doses suivantes d'ocrelizumab sont administrées en perfusion intraveineuse unique de 600 mg tous les 6 mois (voir Tableau 1). La première des doses suivantes de 600 mg doit être administrée
6 mois après la première perfusion de la dose initiale.
Un intervalle minimal de 5 mois doit être maintenu entre chaque dose d'ocrelizumab.
Ajustements de la perfusion en cas de RAP
<i>RAP engageant le pronostic vital </i>
En cas de signes d'une RAP engageant le pronostic vital ou d'une RAP invalidante au cours d'une perfusion, telle qu'une réaction d'hypersensibilité aiguë ou un syndrome de détresse respiratoire aiguë, la perfusion doit être immédiatement arrêtée et le patient doit recevoir un traitement approprié. La perfusion doit être définitivement arrêtée chez ces patients (voir rubrique 4.3).
<i>RAP sévères </i>
Si un patient présente une RAP sévère (telle que dyspnée) ou un ensemble de symptômes comprenant bouffées vasomotrices, fièvre et douleur pharyngée, la perfusion doit être immédiatement interrompue, et le patient doit recevoir un traitement symptomatique. La perfusion ne sera reprise qu'après la résolution de tous les symptômes. La vitesse de perfusion initiale à la reprise du traitement doit être réduite de moitié par rapport à la vitesse de perfusion au moment de l'apparition de la réaction. Aucun ajustement de la perfusion n'est nécessaire pour les perfusions suivantes sauf si le patient présente une
RAP.
<i>RAP légères à modérées </i>
Si un patient présente une RAP légère à modérée (par exemple céphalées), la vitesse de perfusion doit être réduite de moitié par rapport à la vitesse de perfusion lors de l'apparition de l'événement. Cette vitesse de perfusion réduite doit être maintenue pendant au moins 30 minutes. Si elle est tolérée, la vitesse de perfusion peut alors être augmentée conformément à la vitesse de perfusion initiale du patient. Aucun ajustement de la perfusion n'est nécessaire pour les perfusions suivantes sauf si le patient présente une RAP.
Modifications de la dose au cours du traitement
Les exemples ci-dessus d'interruption et de ralentissement de perfusion (pour les RAP légères à modérées et les RAP sévères) conduisent à un changement de la vitesse de perfusion et à une augmentation de la durée totale de perfusion, mais la dose totale n'est pas modifiée. Aucune réduction de dose n'est recommandée.
Doses retardées ou oubliées
Si une perfusion est oubliée, elle doit être administrée dès que possible ; ne pas attendre la dose planifiée suivante. L'intervalle de traitement de 6 mois (avec un minimum de 5 mois) doit être maintenu entre les doses (voir Tableau 1).
Populations particulières
<i>Adultes de plus de 55 ans </i>
Sur la base des données limitées disponibles (voir rubriques 5.1 et 5.2), aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients de plus de 55 ans. Les patients ayant participé aux études cliniques continuent de recevoir 600 mg d'ocrelizumab tous les six mois après avoir atteints l'âge de 55 ans.
<i>Insuffisance rénale </i>
La sécurité et l'efficacité d'ocrelizumab n'ont pas été formellement étudiées chez les patients présentant une insuffisance rénale. Des patients présentant une insuffisance rénale légère ont été inclus dans les études cliniques. Il n'y a pas d'expérience chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et sévère. Ocrelizumab est un anticorps monoclonal qui est éliminé par catabolisme (c'est-à-dire par dégradation en peptides et en acides aminés), et un ajustement de la dose ne devrait donc pas être nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).
<i>Insuffisance hépatique </i>
La sécurité et l'efficacité d'ocrelizumab n'ont pas été formellement étudiées chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Des patients présentant une insuffisance hépatique légère ont été inclus dans les études cliniques. Il n'y a pas d'expérience chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée et sévère. Ocrelizumab est un anticorps monoclonal qui est éliminé par catabolisme (plutôt que par métabolisme hépatique), et un ajustement de la dose ne devrait donc pas être nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2).
<i>Population pédiatrique </i>
La sécurité et l'efficacité d'ocrelizumab chez les enfants et adolescents âgés de 0 à 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Ocrevus 300 mg, solution à diluer pour perfusion n'est pas destiné à l'administration sous-cutanée et doit être administrée uniquement par perfusion intraveineuse.
Il est important de vérifier les informations présentes sur l'étiquette pour s'assurer que la forme médicamenteuse (intraveineuse ou sous-cutanée) administrée au patient soit bien celle prescrite.
Les patients peuvent commencer le traitement avec ocrelizumab par voie intraveineuse ou sous-cutanée.
Après dilution, le traitement est administré par perfusion intraveineuse réservée à ce seul produit. Les perfusions ne doivent pas être administrées en injection rapide ou en bolus.
Si les patients n'ont pas présenté de réaction associée à la perfusion (RAP) grave lors d'une précédente perfusion d'ocrelizumab, une perfusion plus rapide (2 heures) peut être réalisée pour les doses suivantes (voir Tableau 1, Option 2).
<b>Tableau 1 : Dose et schéma d'administration </b>
<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="2"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Quantité </b><br/><b>d'ocrelizumab à </b><br/><b>administrer</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Instructions relatives à la </b><br/><b>perfusion</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="2" colspan="1"><b>Dose initiale </b><br/><b>(600 mg) </b><br/>répartie en 2 perfusions</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Perfusion 1</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">300 mg dans <br/>250 mL</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="2" colspan="1">• Débuter la perfusion à <br/>une vitesse de <br/>30 mL/heure pendant <br/>30 minutes <br/>• La vitesse de perfusion <br/>peut être augmentée <br/>par paliers de <br/>30 mL/heure toutes les <br/>30 minutes jusqu'à une <br/>vitesse maximale de <br/>180 mL/heure <br/>• Chaque perfusion doit <br/>être administrée sur <br/>environ 2,5 heures</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Perfusion 2 <br/>(2 semaines plus <br/>tard)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">300 mg dans <br/>250 mL</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="2" colspan="1"><b>Doses suivantes </b><br/><b>(600 mg) </b><br/>perfusion unique <br/>une fois tous les 6 mois</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Option 1 <br/>Perfusion d'une <br/>durée d'environ <br/>3,5 heures</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">600 mg dans <br/>500 mL</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">• Débuter la perfusion à <br/>une vitesse de <br/>40 mL/heure pendant <br/>30 minutes <br/>• La vitesse de perfusion <br/>peut être augmentée <br/>par paliers de <br/>40 mL/heure toutes les <br/>30 minutes jusqu'à une <br/>vitesse maximale de <br/>200 mL/heure <br/>• Chaque perfusion doit <br/>être administrée sur <br/>environ 3,5 heures</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="3">OU</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Option 2 <br/>Perfusion d'une <br/>durée d'environ 2 <br/>heures</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">600 mg dans 500 <br/>mL</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">• Débuter la perfusion à une vitesse de 100 mL/heure pendant les 15 premières minutes <br/>• Augmenter la vitesse <br/>de perfusion à 200 <br/>mL/heure pendant les <br/>15 minutes suivantes</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="2"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Quantité </b><br/><b>d'ocrelizumab à </b><br/><b>administrer</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Instructions relatives à la </b><br/><b>perfusion</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">• Augmenter la vitesse <br/>de perfusion à 250 <br/>mL/heure pendant les <br/>30 minutes suivantes <br/>• Augmenter la vitesse <br/>de perfusion à 300 <br/>mL/heure pendant les <br/>60 minutes restantes <br/>• Chaque perfusion doit <br/>être administrée sur <br/>environ 2 heures</td> </tr> </table>Les solutions pour perfusion intraveineuse sont préparées par dilution de la solution à diluer dans une poche de perfusion contenant du chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %) en solution pour perfusion, jusqu'à une concentration finale d'ocrelizumab d'environ 1,2 mg/mL.
Pour des instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
Les patients doivent être surveillés pendant la perfusion et pendant au moins 1 heure après la fin de la perfusion (voir rubrique 4.4).
Source : EMA
Interactions
anticorps monoclonaux (hors anti-TNF alpha) <> vaccins vivants atténuésAssociation DECONSEILLEE
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception pendant le traitement par ocrelizumab et durant les 4 mois qui suivent la dernière dose administrée d'ocrelizumab.
Grossesse
Il existe une quantité limitée de données concernant l'utilisation d'ocrelizumab chez la femme enceinte. Ocrelizumab est une immunoglobuline G (IgG). L'IgG est connue pour traverser la barrière placentaire. Le report de la vaccination par vaccins vivants ou vivants atténués doit être envisagé chez les nouveau-nés et nourrissons nés de mères ayant été exposées à ocrelizumab lors de la grossesse. Aucune donnée sur le taux de lymphocytes B n'a été collectée chez les nouveau-nés et les nourrissons exposés à ocrelizumab et la durée potentielle d'une déplétion en lymphocytes B chez les nouveau-nés et les nourrissons n'est pas connue (voir rubrique 4.4).
Une déplétion transitoire en lymphocytes B périphériques et une lymphopénie ont été rapportées chez des nourrissons nés de mères exposées à d'autres anticorps anti-CD20 pendant la grossesse. Une déplétion en lymphocytes B in utero a aussi été détectée dans les études chez l'animal.
Les études chez l'animal (toxicité embryo-fœtale) n'indiquent pas d'effets tératogènes. Une toxicité sur la reproduction a été observée dans les études de développement pré- et post-natal (voir rubrique
5.3).
Ocrelizumab doit être évité pendant la grossesse sauf si le bénéfice potentiel pour la mère l'emporte sur le risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si ocrelizumab/ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Les données pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l'animal ont mis en évidence l'excrétion d'ocrelizumab dans le lait (voir rubrique 5.3). Un risque pour le nouveau-né et nourrisson ne peut être exclu. Il est conseillé aux femmes d'interrompre l'allaitement pendant le traitement par ocrelizumab.
Fertilité
Les données précliniques issues des études de fertilité chez le singe Cynomolgus mâle et femelle n'ont pas révélé de risque particulier pour l'être humain.
Source : EMA
Propriétés pharmacologiques
Mécanisme d'action
Ocrelizumab est un anticorps monoclonal humanisé recombinant qui cible sélectivement les lymphocytes B exprimant le CD20.
Le CD20 est un antigène de surface cellulaire présent sur les lymphocytes pré-B, les lymphocytes B matures et les lymphocytes B mémoires, mais qui n'est pas exprimé à la surface des cellules souches lymphoïdes et des plasmocytes.
Les mécanismes précis par lesquels ocrelizumab exerce ses effets cliniques thérapeutiques dans la SEP ne sont pas complètement élucidés, mais il est supposé qu'ils impliquent une immunomodulation par la réduction du nombre et de la fonction des lymphocytes B exprimant le CD20. Après liaison à la surface cellulaire, ocrelizumab entraîne une déplétion sélective en lymphocytes B exprimant le CD20 par phagocytose cellulaire dépendante des anticorps (antibody-dependent cellular phagocytosis, ADCP), cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps (antibody-dependent cellular cytotoxicity, ADCC), cytotoxicité dépendante du complément (complement-dependent cytotoxicity, CDC) et apoptose. La capacité de reconstitution des lymphocytes B et l'immunité humorale pré-existante sont préservées. De plus, l'immunité innée et le nombre total de lymphocytes T ne sont pas affectés.
Effets pharmacodynamiques
Le traitement par ocrelizumab entraîne une déplétion rapide en lymphocytes B CD19+ dans le sang dans les 14 jours suivant le traitement (premier temps d'évaluation), comme attendu en tant qu'effet pharmacologique. Cette déplétion s'est maintenue pendant toute la période de traitement. Pour la numération des lymphocytes B, le CD19 est utilisé car la présence d'ocrelizumab interfère avec la reconnaissance du CD20 lors du test.
Dans les études de phase III, entre chaque dose d'ocrelizumab, jusqu'à 5 % des patients ont montré une repopulation en lymphocytes B (au-dessus de la LIN ou au nombre à l'inclusion) à au moins un temps d'évaluation. L'ampleur et la durée de la déplétion en lymphocytes B ont été cohérentes dans les études conduites dans la SEP-PP et dans la SEP-R.
La durée de suivi la plus longue après la dernière perfusion (étude de phase II WA21493, N = 51) indique que le délai médian de repopulation en lymphocytes B (retour au nombre à l'inclusion/LIN, selon la première de ces éventualités) a été de 72 semaines (intervalle : 27 - 175 semaines). 90 % de tous les patients ont obtenu une repopulation en lymphocytes B atteignant la LIN ou le nombre à l'inclusion environ deux ans et demi après la dernière perfusion.
Efficacité et sécurité cliniques
Formes actives de sclérose en plaques récurrente (SEP-R)
L'efficacité et la sécurité d'emploi d'ocrelizumab ont été évaluées dans deux études cliniques randomisées, en double aveugle, double placebo, contrôlées versus un comparateur actif (études WA21092 et WA21093), avec des schémas d'études identiques, chez des patients présentant des formes récurrentes de SEP (conformément aux critères 2010 de McDonald) avec une activité de la maladie (définie par des paramètres cliniques ou d'imagerie) au cours des deux années précédant la sélection. Le plan de l'étude et les caractéristiques à l'inclusion de la population de l'étude sont résumés dans le Tableau 3.
Les caractéristiques démographiques et cliniques à l'inclusion étaient bien équilibrées entre les deux groupes de traitement. Les patients traités par ocrelizumab (Groupe A) ont reçu 600 mg tous les 6 mois (Dose 1 en 2 perfusions intraveineuses de 300 mg, administrées à 2 semaines d'intervalle, et les doses suivantes en une perfusion intraveineuse unique de 600 mg). Les patients du Groupe B ont reçu l'interféron bêta-1a 44 µg par injection sous-cutanée 3 fois par semaine.
Tableau 3 Plan de l'étude, caractéristiques démographiques et à l'inclusion
Etude 1 | Etude 2 | |||
Nom de l'étude | WA21092 (OPERA I) (n = 821) | WA21093 (OPERA II) (n = 835) | ||
Plan de l'étude | ||||
Population de l'étude | Patients avec des formes de SEP récurrente | |||
Anamnèse lors de la sélection | Au moins 2 poussées au cours des 2 années précédentes ou 1 poussée au cours de l'année précédente ; score EDSS* compris entre 0 et 5,5 inclus | |||
Durée de l'étude | 2 ans | |||
Groupes de traitement | Groupe A : Ocrelizumab 600 mg Groupe B : interféron bêta-1a, 44 µg SC (IFN) |
|||
Caractéristiques à l'inclusion | Ocrelizumab 600 mg (n = 410) |
IFN 44 µg (n = 411) |
Ocrelizumab 600 mg (n = 417) |
IFN 44 µg (n = 418) |
Age moyen (ans) | 37,1 | 36,9 | 37,2 | 37,4 |
Intervalle d'âge (ans) à l'inclusion | 18 – 56 | 18 – 55 | 18 – 55 | 18 – 55 |
Répartition des sexes (% d'hommes/% de femmes) | 34,1/65,9 | 33,8/66,2 | 35,0/65,0 | 33,0/67,0 |
Durée moyenne/médiane de la maladie depuis le diagnostic (ans) | 3,82/1,53 | 3,71/1,57 | 4,15/2,10 | 4,13/1,84 |
Patients naïfs de traitement de fond antérieur (%)** | 73,4 | 71,0 | 72,7 | 74,9 |
Nombre moyen de poussées l'année précédente | 1,31 | 1,33 | 1,32 | 1,34 |
Proportion de patients avec des lésions en T1 rehaussées par le Gd | 42,5 | 38,1 | 39,0 | 41,4 |
Score EDSS moyen* | 2,82 | 2,71 | 2,73 | 2,79 |
* Échelle Expanded Disability Status Scale (EDSS) = échelle d'évaluation du handicap
** Patients n'ayant été traités par aucun médicament de fond de la SEP (DMT) au cours des 2 ans précédant la randomisation.
Les principaux résultats d'efficacité cliniques et d'IRM sont présentés dans le Tableau 4 et la Figure 1.
Les résultats de ces études montrent qu'ocrelizumab a supprimé de manière significative les poussées, l'activité infraclinique de la maladie mesurée à l'IRM, et la progression de la maladie en comparaison à l'interféron bêta-1a 44 µg par voie sous-cutanée.
Tableau 4 Principaux résultats cliniques et IRM des études WA21092 et WA21093 (SEP-R)
Critères d'évaluation | Etude 1 : WA21092 (OPERA I) |
Etude 2 : WA21093 (OPERA II) |
||
Ocrelizumab 600 mg (n = 410) |
IFN 44 µg (n = 411) |
Ocrelizumab 600 mg (n = 417) |
IFN 44 µg (n = 418) |
|
Critères d'évaluation cliniques | ||||
Taux annualisé de poussées (TAP) (critère principal d'évaluation) Réduction relative |
0,156 | 0,292 | 0,155 | 0,290 |
46 % (p < 0,0001) | 47 % (p < 0,0001) | |||
Proportion de patients avec une progression du handicap confirmée à 12 semaines3 Réduction du risque (analyse poolée1) Réduction du risque (études individuelles2) |
9,8 % Ocrelizumab versus 15,2 % IFN 40 % (p = 0,0006)7 |
|||
43 % (p = 0,0139)7 | 37 % (p = 0,0169)7 | |||
Proportion de patients avec une progression du handicap confirmée (CDP) à 24 semaines3 Réduction du risque (analyse poolée1) Réduction du risque (études individuelles2) |
7,6 % Ocrelizumab versus 12,0 % IFN 40% (p = 0,0025)7 |
|||
43 % (p = 0,0278)7 | 37 % (p = 0,0370)7 | |||
Proportion de patients avec une amélioration du handicap confirmée à au moins 12 semaines4 Augmentation relative (analyse poolée1) Augmentation relative (études individuelles2) |
20,7 % Ocrelizumab versus 15,6 % IFN | |||
33 % (p = 0,0194) | ||||
61 % (p = 0,0106) | 14 % (p = 0,4019) | |||
Proportion de patients sans poussée à 96 semaines2 |
80,4 % | 66,7 % | 78,9 % | 64,3 % |
(p < 0,0001) | (p < 0,0001) | |||
Proportion de patients avec absence de signe d'activité de la maladie (No Evidence of Disease Activity, NEDA)5 Augmentation relative2 |
48% | 29% | 48% | 25% |
64 % (p < 0,0001) | 89% (p < 0,0001) | |||
Critères d'évaluation IRM | ||||
Nombre moyen de lésions en T1 rehaussées par le Gd à l'IRM Réduction relative |
0,016 | 0,286 | 0,021 | 0,416 |
94 % (p < 0,0001) | 95 % (p < 0,0001) | |||
Nombre moyen de lésions hyperintenses en T2 nouvelles et/ou élargies à l'IRM Réduction relative |
0,323 | 1,413 | 0,325 | 1,904 |
77 % (p < 0,0001) | 83 % (p < 0,0001) | |||
Critères d'évaluation | Etude 1 : WA21092 (OPERA I) |
Etude 2 : WA21093 (OPERA II) |
||
Ocrelizumab 600 mg (n = 410) |
IFN 44 µg (n = 411) |
Ocrelizumab 600 mg (n = 417) |
IFN 44 µg (n = 418) |
|
Variation en pourcentage du volume cérébral entre la semaine 24 et la semaine 96 Réduction relative de la perte de volume |
-0,572 | -0,741 | -0,638 | -0,750 |
22,8 % (p = 0,0042)6 | 14,9 % (p = 0,0900) |
1 Données poolées de manière prospective à partir des études 1 et 2
2 Analyse non confirmatoire de la valeur de p ; ne fait pas partie de la hiérarchie de test pré-spécifiée
3 CDP défini comme une augmentation ≥ 1,0 point du score EDSS (Expanded Disability Status Scale) par rapport à l'inclusion pour les patients avec un score à l'inclusion de 5,5 ou moins, ou une augmentation ≥ 0,5 lorsque le score à l'inclusion est > 5,5, estimations de Kaplan-Meier à la semaine 96
4 Définie comme une diminution ≥ 1,0 point du score EDSS par rapport à l'inclusion pour les patients avec un score EDSS à l'inclusion ≥ 2 et ≤ 5,5, ou une diminution ≥ 0,5 lorsque le score à l'inclusion est > 5,5. Les patients avec un score à l'inclusion < 2 n'ont pas été inclus dans l'analyse.
5 NEDA, défini comme l'absence de poussées (telles que définies par le protocole), CDP à 12 semaines et de toute activité IRM (soit lésions en T1 rehaussées par le Gd soit lésions en T2 nouvelles ou élargies) tout au long du traitement de 96 semaines. Résultat exploratoire basé sur la population ITT complète.
6 Analyse non confirmatoire de la valeur de p ; procédure de test hiérarchique terminée avant d'atteindre le critère d'évaluation.
7 Test log-rank.
8 Poussées confirmées (accompagnées d'une modification cliniquement pertinente de l'EDSS).
Figure 1 : Courbe de Kaplan-Meier du délai d'apparition d'une progression du handicap confirmée maintenue pendant au moins 12 semaines avec survenue de l'événement initial d'aggravation neurologique au cours de la période de traitement en double aveugle (population ITT poolée WA21092 et WA21093)*
*Analyse poolée pré-spécifiée des études WA21092 et WA21093.
Les résultats des analyses poolées pré-spécifiées du délai d'apparition d'une CDP maintenue pendant au moins 12 semaines (réduction de 40 % du risque avec ocrelizumab versus l'interféron bêta-1a,
p = 0,0006) ont été très cohérents avec les résultats du délai d'apparition d'une CDP maintenue pendant au moins 24 semaines (réduction de 40 % du risque avec ocrelizumab versus l'interféron bêta-1a, p = 0,0025).
Les études ont été menées chez des patients ayant une maladie active définie par des paramètres cliniques ou d'imagerie. Des patients naïfs de traitement et des patients précédemment traités mais n'ayant pas bien répondu au traitement ont été inclus dans ces études. L'analyse de populations de patients avec différents niveaux d'activité de la maladie à l'inclusion, incluant une maladie active et très active, a montré que l'efficacité d'ocrelizumab sur le taux annualisé de poussées et la CDP à
12 semaines était cohérente avec celle retrouvée dans la population globale.
Sclérose en plaques primaire progressive (SEP-PP)
L'efficacité et la sécurité d'emploi d'ocrelizumab ont également été évaluées dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo chez des patients atteints de SEP primaire progressive (étude WA25046) qui étaient à un stade précoce de la maladie selon les principaux critères d'inclusion de l'étude : âge entre 18 et 55 ans inclus ; score EDSS à la sélection entre 3,0 et 6,5 ; durée de la maladie depuis les premiers symptômes de SEP inférieure à 10 ans pour les patients avec un score EDSS ≤ 5,0 à la sélection, ou durée de la maladie inférieure à 15 ans pour les patients avec un score EDSS > 5,0 à la sélection. En ce qui concerne l'activité de la maladie, même dans la SEP progressive, les paramètres caractéristiques d'une activité inflammatoire peuvent être des paramètres d'imagerie (c'est-à-dire lésions en T1 rehaussées par le Gd et/ou lésions en T2 actives (nouvelles ou élargies)). Des résultats d'IRM doivent être utilisés pour confirmer l'activité inflammatoire chez tous les patients. Les patients de plus de 55 ans n'ont pas été étudiés. Le plan de l'étude et les caractéristiques à l'inclusion de la population de l'étude sont présentés dans le Tableau 5.
Les caractéristiques démographiques et cliniques à l'inclusion étaient bien équilibrées entre les deux groupes de traitement. L'IRM cérébrale a montré des paramètres caractéristiques d'une activité inflammatoire, soit par des lésions en T1 rehaussées par le Gd soit par des lésions en T2.
Au cours de l'étude de phase III dans la SEP-PP, les patients ont reçu 600 mg d'ocrelizumab tous les 6 mois en 2 perfusions de 300 mg, administrées à 2 semaines d'intervalle pendant toute la période de traitement. Les perfusions de 600 mg dans la SEP-R et les 2 perfusions de 300 mg dans la SEP-PP avaient des profils PK/PD cohérents. Les profils de RAP par perfusion ont aussi été similaires, que la dose de 600 mg ait été administrée en une perfusion unique de 600 mg ou en deux perfusions de
300 mg séparées de deux semaines (voir rubriques 4.8 et 5.2), mais compte tenu que le nombre de perfusions a été globalement plus important avec le schéma 2 x 300 mg, le nombre total de RAP a été plus élevé. Par conséquent, après la Dose 1, il est recommandé d'administrer ocrelizumab en perfusion unique de 600 mg (voir rubrique 4.2) afin de réduire le nombre total de perfusions (et l'exposition concomitante à la méthylprednisolone à visée prophylactique et à un antihistaminique) et de réactions associées à la perfusion.
Tableau 5 Plan de l'étude, caractéristiques démographiques et à l'inclusion pour l'étude WA25046.
Nom de l'étude | Etude WA25046 ORATORIO (n = 732) | ||
Plan de l'étude | |||
Population de l'étude | Patients avec une forme primaire progressive de SEP | ||
Durée de l'étude | Pilotée par les événements (minimum de 120 semaines et 253 événements de progression du handicap confirmée) (suivi médian : Ocrelizumab 3,0 ans, placebo 2,8 ans) |
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Anamnèse lors de la sélection | Age 18-55 ans, EDSS de 3,0 à 6,5 | ||
Groupes de traitement | Groupe A : Ocrelizumab 600 mg Groupe B : placebo, randomisation 2:1 |
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Caractéristiques à l'inclusion | Ocrelizumab 600 mg (n = 488) | Placebo (n = 244) | |
Age moyen (ans) | 44,7 | 44,4 | |
Intervalle d'âges (ans) à l'inclusion | 20 – 56 | 18 – 56 | |
Répartition des sexes (% d'hommes/% de femmes) |
51,4/48,6 | 49,2/50,8 | |
Durée moyenne/médiane de la maladie depuis le diagnostic de SEP-PP (ans) | 2,9/1,6 | 2,8/1,3 | |
Score EDSS moyen | 4,7 | 4,7 |
Les principaux résultats d'efficacité cliniques et d'IRM sont présentés dans le Tableau 6 et la Figure 2.
Les résultats de cette étude montrent qu'ocrelizumab retarde de manière significative la progression de la maladie et réduit la détérioration de la vitesse de marche versus placebo.
Tableau 6 Principaux résultats cliniques et IRM de l'étude WA25046 (SEP-PP)
Etude 3 | ||
Critères d'évaluation | WA25046 (Oratorio) | |
Ocrelizumab 600 mg (n = 488) |
Placebo (n = 244) |
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Critères d'évaluation cliniques | ||
Critère principal d'évaluation Proportion de patients avec une progression du handicap confirmée à 12 semaines1 (critère principal d'évaluation) Réduction du risque |
30,2 % | 34,0 % |
24 % (p = 0,0321) |
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Proportion de patients avec une progression du handicap confirmée à 24 semaines1 Réduction du risque |
28,3 % | 32,7 % |
25 % (p = 0,0365) |
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Variation en pourcentage du temps de marche sur une distance de 25 pieds (7,62 mètres) entre l'inclusion et la semaine 120 Réduction relative du taux de variation du temps de marche |
38,9 | 55,1 |
29,4% (p = 0,0404) |
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Critères d'évaluation IRM | ||
Variation en pourcentage du volume des lésions hyperintenses en T2 entre l'inclusion et la semaine 120 | -3,4 | 7,4 |
(p < 0,0001) | ||
Variation en pourcentage du volume cérébral entre la semaine 24 et la semaine 120 Réduction relative du taux de perte de volume cérébral |
-0,902 | -1,093 |
17,5 % (p = 0,0206) |
1 Définie comme une augmentation ≥ 1,0 point du score EDSS (Expanded Disability Status Scale) par rapport à l'inclusion pour les patients avec un score à l'inclusion de 5,5 ou moins, ou une augmentation ≥ 0,5 lorsque le score à l'inclusion est > 5,5, estimations de Kaplan-Meier à la semaine 120
Figure 2 : Courbe de Kaplan-Meier du délai d'apparition d'une progression du handicap confirmée maintenue pendant au moins 12 semaines avec survenue de l'événement initial d'aggravation neurologique au cours de la période de traitement en double aveugle (population ITT WA25046)*
* Tous les patients inclus dans cette analyse ont été suivis pendant au minimum 120 semaines. L'analyse principale est basée sur tous les événements survenus.
Une analyse en sous-groupe prédéterminée du critère principal d'évaluation, n'ayant pas une puissance suffisante, suggère que les patients les plus jeunes ou ceux avec des lésions en T1 rehaussées par le Gd à l'inclusion ont un bénéfice thérapeutique supérieur aux patients plus âgés ou sans lésion en T1 rehaussée par le Gd (≤ 45 ans : HR 0,64 [0,45 - 0,92] ; > 45 ans : HR 0,88 [0,62 - 1,26] ; avec des lésions en T1 rehaussées par le Gd à l'inclusion : HR 0,65 [0,40 - 1,06] ; sans lésions en T1 rehaussées par le Gd à l'inclusion : HR 0,84 [0,62 - 1,13]).
De plus, des analyses post-hoc ont suggéré que les patients les plus jeunes avec des lésions en T1 rehaussées par le Gd à l'inclusion ont le meilleur effet thérapeutique (≤ 45 ans : HR 0,52 [0,27 - 1,00]; ≤ 46 ans [âge médian de l'étude WA25046] : HR 0,48 [0,25 - 0,92]; < 51 ans : HR 0,53 [0,31- 0,89]).
Des analyses post-hoc ont été réalisées dans la période contrôlée prolongée, ce qui a inclus un traitement en double-aveugle et approximativement 9 mois additionnels de suivi contrôlé avant une phase d'extension en ouvert ou jusqu'à l'arrêt du traitement à l'étude. La proportion de patients ayant une progression du handicap avec un score EDSS ≥ 7,0 confirmée à 24 semaines (CDP à 24 semaines - score EDSS ≥ 7,0, délai d'avoir recours à une chaise roulante) était de 9,1 % dans le groupe placebo comparée à 4,8 % dans le groupe ocrelizumab à la semaine 144, donnant lieu à une réduction du risque de 47 % d'être en chaise roulante (HR 0,53, [0,31 - 0,92]) pendant la période contrôlée prolongée. Comme ces résultats étaient de nature exploratoires et qu'ils incluaient des données après la levée d'aveugle, les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Sous-étude perfusion plus rapide
La sécurité de la perfusion plus rapide (2 heures) d'ocrelizumab a été évaluée dans une sous-étude prospective, multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée, en bras parallèle de l'étude MA30143 (Ensemble) chez les patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente naïfs d'autres traitements de fond de la maladie. La première dose a été administrée selon deux perfusions de 300 mg (600 mg au total) séparées de 14 jours. Les patients ont été randomisés à partir de leur deuxième dose (Dose 2 à 6) selon un rapport 1:1, soit dans le groupe de perfusion classique avec ocrelizumab perfusé pendant environ 3,5 heures toutes les 24 semaines, soit dans le groupe de perfusion plus rapide avec ocrelizumab perfusé pendant environ 2 heures toutes les 24 semaines. La randomisation a été stratifiée par région et en fonction de la dose à laquelle les patients ont débuté la randomisation.
Le critère principal d'évaluation était la proportion de patients présentant des RAP survenant pendant ou dans les 24 heures suivant la première perfusion randomisée. L'analyse primaire a été réalisée lorsque 580 patients ont été randomisés. La proportion de patients présentant des RAP survenant pendant ou dans les 24 heures suivant la première perfusion randomisée était de 24,6% dans le groupe de perfusion plus rapide comparée à 23,1% dans le groupe de perfusion classique. La différence entre groupes stratifiés était similaire. Globalement, pour toutes les doses randomisées, la majorité des RAP étaient légères ou modérées et seules deux RAP étaient d'intensité sévère, avec une RAP sévère dans chaque groupe. Il n'y a pas eu de RAP mettant en jeu le pronostic vital, fatale ou grave.
Immunogénicité
Les patients des études dans la SEP (études WA21092, WA21093 et WA25046) ont été évalués à de multiples temps d'évaluation (à l'inclusion et tous les 6 mois après le traitement pendant toute la durée de l'étude) afin de détecter les anticorps anti-médicament (anti-drug antibodies, ADA). 12 des
1311 (~1 %) patients traités par ocrelizumab ont eu un test positif aux ADA apparus sous traitement, dont 2 patients testés positifs pour des anticorps neutralisants. L'impact des ADA apparus sous traitement sur la sécurité d'emploi et l'efficacité ne peut pas être évalué compte tenu de la faible incidence des ADA associés à ocrelizumab.
Immunisation
Dans une étude randomisée en ouvert, chez des patients atteints de SEP-R (N = 102), le pourcentage de patients ayant une réponse positive au vaccin antitétanique, 8 semaines après la vaccination, était de 23,9 % pour le groupe traité par ocrelizumab contre 54,5 % pour le groupe témoin (aucun médicament de fond de la SEP, excepté l'interféron bêta). Les moyennes géométriques des titres d'anticorps spécifiques à l'anatoxine tétanique à 8 semaines étaient de 3,74 et 9,81 UI/ml respectivement. Une réponse positive à au moins 5 sérotypes du vaccin VPP-23, 4 semaines après la vaccination, était de 71,6 % pour le groupe traité par ocrelizumab et de 100 % pour le groupe témoin. Chez les patients traités par ocrelizumab, un vaccin de rappel (PCV-13) administré 4 semaines après le vaccin VPP-23 n'a pas amélioré de façon significative la réponse aux 12 sérotypes communs entre les 2 vaccins. Le pourcentage de patients avec un titre séroprotecteur contre cinq souches du virus de la grippe était : avant la vaccination de 20,0 à 60,0 % chez les patients traités par ocrelizumab et de 16,7 à 43,8 % dans le groupe témoin, et 4 semaines après la vaccination de 55,6 à 80,0 % et de 75,0 à 97,0 % respectivement pour les groupes ocrelizumab et témoin. Voir rubriques 4.4 et 4.5.
Population pédiatrique
L'Agence Européenne du Médicament a différé l'obligation de soumettre des résultats d'études avec Ocrevus dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de la sclérose en plaques. Voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique.
Source : EMA
Effets indésirables
bouffée vasomotrice
céphalée
diminution du nombre de lymphocytes
diminution du taux sanguin d'immunoglobuline M
douleur oropharyngée
dyspnée
fatigue
grippe
hypotension
infection
infection des voies aériennes supérieures
irritation de la gorge
nausée
prurit
rash
rhinopharyngite
réaction liée à la perfusion
tachycardie
urticaire
érythème
état fébrile
étourdissement
œdème laryngé
œdème pharyngé
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
OCREVUS 300 mg, solution à diluer pour perfusion
Source : BDPM
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