Noscapine (résinate) 5 mg/5 ml (1 mg/ml) + prométhazine (résinate) 2,5 mg/5 ml (0,5 mg/ml) sirop
Posologie
RESERVE A L'ADULTE ET A L'ENFANT DE PLUS DE 30 MOIS.
Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
En l'absence d'autre prise médicamenteuse apportant de la noscapine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne maximum de noscapine associée à un antihistaminique à ne pas dépasser est de:
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60 mg chez l'adulte réparties en 4 prises.
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0,5 mg/kg chez l'enfant réparties en 4 prises.
Les prises devront être espacées de 6 heures.
La posologie usuelle est de:
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Adulte: 1 cuillère à soupe par prise, à renouveler en cas de besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 4 cuillères à soupe par jour.
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Sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique: la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l'adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
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Enfant de plus de 30 mois, utiliser la cuillère mesure (graduation à 2,5 et 5 ml):
La posologie usuelle est de 1/2 cuillère-mesure (graduation à 2,5 ml) par 5 kg de poids de l'enfant.
La dose journalière sera répartie en 2 à 4 prises et seront espacées de 6 heures.
Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l'effet sédatif prononcé de la prométhazine.
Source : BDPM
Contre-indications
Agranulocytose, antécédent
Enfant: < 30 mois
Ingestion d'alcool
Insuffisance respiratoire
Patient à risque de glaucome par fermeture de l'angle
Patient à risque de rétention urinaire
Toux asthmatique
Source : ANSM
Interactions
morphiniques <> oxybate de sodiumContre-indication
médicaments sédatifs <> alcool (boisson ou excipient)Association DECONSEILLEE
noscapine <> antivitamines KAssociation DECONSEILLEE
neuroleptiques <> lithiumPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
antitussifs morphine-like <> analgésiques morphiniques agonistesA prendre en compte
antitussifs morphine-like <> méthadoneA prendre en compte
hypnotiques <> autres hypnotiquesA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
morphiniques <> barbituriquesA prendre en compte
morphiniques <> benzodiazépines et apparentésA prendre en compte
morphiniques <> médicaments atropiniquesA prendre en compte
médicaments abaissant le seuil épileptogène <> autres médicaments abaissant le seuil épileptogèneA prendre en compte
médicaments atropiniques <> anticholinestérasiquesA prendre en compte
médicaments atropiniques <> autres médicaments atropiniquesA prendre en compte
médicaments atropiniques <> morphiniquesA prendre en compte
médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium) <> autres médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium)A prendre en compte
médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique (sauf inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5) <> dapoxétineA prendre en compte
médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique <> médicaments abaissant la pression artérielleA prendre en compte
neuroleptiques <> bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaqueA prendre en compte
neuroleptiques <> orlistatA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
- Aspect malformatif (1 trimestre):
Chez l'animal, il n'y a pas de données fiables de tératogénèse pour la noscapine et la prométhazine.
En clinique:
-
Il n'y a pas de données épidémiologiques disponibles pour la noscapine et à ce jour, aucun effet nocif particulier n'a été signalé.
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L'utilisation de la prométhazine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
- Aspect fœtotoxique (2 et 3 trimestres):
Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d'un antihistaminique anticholinergique comme la prométhazine ont été rarement décrits:
-
des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale...),
-
des syndromes extrapyramidaux.
Compte tenu de ces données, l'utilisation de ce médicament est à éviter, par mesure de précaution, au cours du premier trimestre de la grossesse. Il ne sera prescrit par la suite, que si nécessaire (indication formelle relevant d'un antitussif central) en se limitant à un usage ponctuel.
Si l'administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
Allaitement
La prométhazine et la noscapine passent dans le lait maternel. La présence de prométhazine conditionne la conduite à tenir pendant l'allaitement. Compte tenu des possibilités de sédation ou d'excitation paradoxale du nouveau-né, et plus encore des risques d'apnée du sommeil évoqués avec les phénothiazines, ce médicament est contre-indiqué en cas d'allaitement (voir rubrique 4.3).
Fertilité
Il n'existe pas de données sur les effets de la noscapine ou de la prométhazine sur la fertilité chez l'Homme.. Les études noncliniques disponibles avec la prométhazine ont montré un effet sur la fertilité chez le rongeur (voir rubrique 5.3).
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTITUSSIF OPIACE, ANTIHISTAMINIQUE A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC : R (système respiratoire)
Noscapine: Dérivé opiacé, antitussif d'action centrale. Aux doses thérapeutiques, il n'entraîne ni dépression des centres respiratoires, ni accoutumance, ni toxicomanie.
Prométhazine : Antihistaminique H1, phénothiazine à chaîne latérale aliphatique, qui se caractérise par:
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un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d'origine histaminergique et adrénolytique centrale,
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un effet anticholinergique à l'origine d'effets indésirables périphériques,
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un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d'hypotension orthostatique).
Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s'opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l'histamine notamment sur la peau, les bronches, l'intestin, et les vaisseaux.
Ils possèdent pour la plupart une activité antitussive, qui est modeste par elle-même mais qui potentialise les effets des antitussifs centraux morphiniques ainsi que ceux d'autres bronchodilatateurs comme les aminés sympathomimétiques auxquelles ils sont souvent associés.
Source : BDPM
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