Nivestim 48 mu/0,5 ml, solution injectable/pour perfusion
Informations générales
Substance
Forme galénique
Solution injectable/pour perfusion
Voies d'administration
Voie intraveineuse, Voie sous-cutanée
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
- mobilisation des cellules souches hématopoïétiques dans le sang périphérique
- neutropénie
- neutropénie fébrile
Source : ANSM
Posologie
Un traitement par le filgrastim ne doit être administré qu’après avis d’un centre d’oncologie ayant l’expérience de l’utilisation des G-CSF et de l’hématologie, et disposant des équipements diagnostiques nécessaires. Les procédures de mobilisation et de cytaphérèse doivent être mises en œuvre en collaboration avec un centre d'onco-hématologie disposant de l'expérience adéquate, et capable de surveiller correctement le rendement en cellules souches.
Après chimiothérapie cytotoxique
Posologie
La dose recommandée de filgrastim est de 0,5 MU (5 mcg)/kg/jour. La première dose de filgrastim doit être administrée au plus tôt 24 heures après la fin de la chimiothérapie cytotoxique. Lors des essais cliniques randomisés, la dose utilisée était de 230 mcg/m2/j (4,0 à 8,4 mcg/kg/jour) par voie sous-cutanée.
L'administration quotidienne de filgrastim doit être poursuivie jusqu'à ce que le nadir attendu du nombre de neutrophiles soit dépassé et que ce nombre soit revenu à une valeur normale. Après traitement par une chimiothérapie validée dans les tumeurs solides, les lymphomes et la leucémie lymphoïde, la durée nécessaire de traitement par filgrastim pour satisfaire ces critères peut aller jusqu’à 14 jours. Après traitement d’induction et de consolidation pour une leucémie aiguë myéloïde, la durée de traitement peut être significativement plus longue (jusqu’à 38 jours) selon le type, la dose et le schéma de chimiothérapie cytotoxique utilisés.
Chez les patients traités par chimiothérapie cytotoxique, une augmentation transitoire du nombre des neutrophiles est typiquement observée 1 ou 2 jours après le début du traitement par filgrastim. Cependant, pour obtenir une réponse thérapeutique durable, il faut continuer le traitement par filgrastim jusqu'à ce que la date attendue du nadir soit dépassée et que le nombre des neutrophiles se soit normalisé. Il n'est pas recommandé d'interrompre prématurément le traitement avant la date attendue du nadir.
Mode d’administration
Le filgrastim peut être administré de façon quotidienne, soit par injection sous-cutanée, soit par perfusion intraveineuse une fois dilué dans une solution de glucose à 5 %, pendant 30 minutes, (voir rubrique 6.6). La préférence doit être donnée à la voie sous-cutanée dans la plupart des cas. D’après les résultats d’une étude à dose unique, l’administration par voie intraveineuse semble réduire la durée de l’effet du filgrastim. La pertinence clinique de ces données après des administrations multiples n’est pas clairement établie. Le choix de la voie d’administration doit se faire en fonction du contexte clinique individuel.
Chez les patients traités par une chimiothérapie myéloablative suivie d’une greffe de moelle osseuse
Posologie
La dose initiale recommandée de filgrastim est de 1,0 MU (10 mcg)/kg/jour. La première dose de filgrastim doit être administrée au plus tôt 24 heures après la fin de la chimiothérapie cytotoxique et au plus tôt 24 heures après la transfusion de moelle osseuse.
Une fois le nadir du nombre de neutrophiles dépassé, la dose quotidienne de filgrastim devra être adaptée en fonction de la réponse des neutrophiles comme suit :
Nombre de Polynucléaires Neutrophiles Ajustement de la dose de filgrastim 9
1,0 × 10 /l pendant 3 jours consécutifs Réduire à 0,5 MU (5 mcg)/kg/jour Puis, si le nombre absolu de PNN > 1,0 × 109/l pendant Arrêter le traitement par filgrastim 3 jours consécutifs supplémentaires Pendant la période de traitement, si le nombre absolu de PNN redescend en dessous de 1,0 × 109/l, la dose de filgrastim devra être ré-augmentée selon le schéma thérapeutique décrit ci-dessus. PNN = polynucléaires neutrophiles
Mode d’administration
Le filgrastim peut être administré en perfusion intraveineuse de 30 minutes ou 24 heures ou en perfusion sous-cutanée continue sur 24 heures. En cas de perfusion, le filgrastim doit être dilué dans 20 ml de solution de glucose à 5 % (voir rubrique 6.6).
Pour la mobilisation des CSP chez les patients traités par chimiothérapie myélosuppressive ou myéloablative suivie d’une autogreffe de ces CSP
Posologie
La dose de filgrastim recommandée pour la mobilisation des cellules souches progénitrices, utilisé seul, est de 1,0 MU (10 mcg)/kg/jour pendant 5 à 7 jours consécutifs. Période de cytaphérèse : une ou deux cytaphérèses aux jours 5 et 6 sont souvent suffisantes. Dans d'autres circonstances, des cytaphérèses supplémentaires peuvent être nécessaires. La dose de filgrastim doit être maintenue jusqu'à la dernière cytaphérèse.
Pour la mobilisation des CSP après une chimiothérapie myélosuppressive, la dose de filgrastim recommandée est de 0,5 MU (5 mcg)/kg/jour à partir du premier jour suivant la fin de la chimiothérapie et jusqu'à ce que la date attendue du nadir soit dépassée et que le taux de neutrophiles se soit normalisé. La cytaphérèse doit être réalisée dans l'intervalle de temps où le nombre absolu de PNN est compris entre 0,5 × 109/l et 5,0 × 109/l. Une seule cytaphérèse est en général suffisante pour les patients n'ayant pas reçu de chimiothérapie intensive. Dans les autres cas, il est recommandé de procéder à des cytaphérèses supplémentaires.
Mode d’administration
Dose de filgrastim pour la mobilisation des CSP, utilisé seul :
Le filgrastim peut être administré en perfusion sous-cutanée continue sur 24 heures ou en injection sous-cutanée. En cas de perfusion, le filgrastim doit être dilué dans 20 ml de solution de glucose à 5 % (voir rubrique 6.6).
Dose de filgrastim pour la mobilisation des CSP après une chimiothérapie myélosuppressive :
Le filgrastim doit être administré par injection sous-cutanée.
Pour la mobilisation des CSP dans le sang circulant chez les donneurs sains en vue d'une greffe allogénique de CSP
Posologie
Pour la mobilisation des CSP chez les donneurs sains, le filgrastim doit être administré à la dose de 1,0 MU (10 mcg)/kg/jour pendant 4 à 5 jours consécutifs. Les cytaphérèses doivent être commencées au jour 5 et poursuivies jusqu'au jour 6 si nécessaire, afin de collecter une quantité de 4 × 106 cellules CD34+/kg de poids corporel du receveur.
Mode d’administration
Le filgrastim doit être administré par injection sous-cutanée.
Chez les patients souffrant de neutropénie chronique sévère (NCS)
Posologie
Neutropénie congénitale : la dose initiale recommandée est de 1,2 MU (12 mcg)/kg/jour en dose unique ou en doses fractionnées.
Neutropénie idiopathique ou cyclique : la dose initiale recommandée est de 0,5 MU (5 mcg)/kg/jour en dose unique ou en doses fractionnées.
Ajustement des doses : Le filgrastim doit être administré tous les jours par injection sous-cutanée pour augmenter et maintenir le nombre des neutrophiles au-dessus de 1,5 × 109/l. Lorsque la réponse a été obtenue, la dose minimale efficace nécessaire pour maintenir le taux de neutrophiles, doit être recherchée. L'administration quotidienne au long cours est nécessaire pour maintenir un taux de neutrophiles adéquat. Après une ou deux semaines de traitement, la dose initiale peut être doublée ou diminuée de moitié selon la réponse du patient. Par la suite, la dose doit être ajustée à chaque individu toutes les une à deux semaines pour maintenir le taux moyen de neutrophiles entre 1,5 × 109/l et 10 × 109/l. Un protocole d'augmentation des doses plus rapide peut être envisagé chez les patients présentant des infections sévères. Lors des essais cliniques, 97% des patients répondeurs avaient une réponse complète à des doses ≤ 24 mcg/kg/jour. La tolérance à long terme de l'administration de filgrastim à des doses supérieures à 24 mcg/kg/jour chez des patients atteints de NCS n'a pas été établie.
Mode d’administration
Neutropénie congénitale, idiopathique ou cyclique : le filgrastim doit être administré par injection sous-cutanée.
Chez les patients infectés par le VIH
Posologie
Correction de la neutropénie :
La dose initiale recommandée de filgrastim est de 0,1 MU (1 mcg)/kg/jour ; elle peut être augmentée par paliers jusqu’à un maximum de 0,4 MU (4 mcg)/kg/jour pour obtenir et maintenir un taux normal de polynucléaires neutrophiles (nombre absolu de PNN > 2,0 × 109/l). Lors des essais cliniques, plus de 90% des patients ont été répondeurs à ces doses, avec une durée médiane de correction de la neutropénie de 2 jours.
Chez un nombre restreint de patients (moins de 10%), il a été nécessaire d’administrer des doses allant jusqu’à 1,0 MU (10 mcg)/kg/jour pour corriger la neutropénie.
Maintien d’un taux normal de polynucléaires neutrophiles :
Lorsque la correction de la neutropénie a été obtenue, la dose minimale efficace pour maintenir le taux de polynucléaires neutrophiles doit être recherchée. Il est recommandé d’ajuster la dose initiale en administrant, un jour sur deux, 30 MU (300 mcg)/jour. Selon la réponse du patient, un ajustement posologique pourra être nécessaire pour maintenir le nombre absolu de PNN à une valeur > 2,0 × 109/l. Lors des essais cliniques, des doses de 30 MU (300 mcg)/jour, administrées 1 à 7 jours par semaine, ont été nécessaires pour maintenir un nombre absolu de PNN > 2,0 × 109/l, avec une fréquence médiane d’administration de 3 jours par semaine. Une administration au long cours peut s’avérer nécessaire pour maintenir le nombre absolu de PNN > 2,0 × 109/l.
Mode d’administration
Correction de la neutropénie ou maintien d’un taux normal de polynucléaires neutrophiles : le filgrastim doit être administré par injection sous-cutanée.
Patients âgés
Les études cliniques du filgrastim ont inclus un nombre réduit de patients âgés mais aucune étude spécifique n’a été réalisée sur ce groupe. En conséquence, aucune recommandation posologique spécifique ne peut être faite.
Insuffisance rénale ou hépatique
Les études du filgrastim chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique sévère démontrent que les profils pharmacocinétique et pharmacodynamique sont similaires à ceux observés chez les sujets normaux. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans ces conditions.
Utilisation pédiatrique dans la NCS et en cancérologie
Lors des essais cliniques, 65% des patients étudiés lors du programme d’essai NCS avaient moins de 18 ans. L'efficacité du traitement est apparue clairement pour ce groupe qui comportait essentiellement des patients atteints de neutropénie congénitale. Il n'est pas apparu de différence dans le profil de tolérance chez les enfants traités pour une NCS.
Les données issues des études cliniques effectuées en pédiatrie indiquent que la tolérance et l’efficacité du filgrastim sont comparables chez les adultes et les enfants recevant une chimiothérapie cytotoxique.
Les doses recommandées chez l’enfant sont identiques à celles préconisées chez l’adulte après une chimiothérapie cytotoxique myélosuppressive.
Source : EMA
Fertilité, grossesse et allaitement
Il n’existe pas ou peu de données portant sur l’utilisation du filgrastim chez la femme enceinte. Les études animales ont montré une toxicité sur la reproduction. Une augmentation de l’incidence des pertes embryonnaires a été observée chez le lapin à une exposition nettement supérieure à l’exposition clinique, et en présence de toxicité maternelle (voir rubrique 5.3). Il a été rapporté dans la littérature des cas de passage transplacentaire du filgrastim chez des femmes enceintes.
Le filgrastim n’est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement
Il n’existe pas de données sur le passage du filgrastim/de ses métabolites dans le lait maternel humain. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. La décision d’interrompre l’allaitement ou d’interrompre le traitement par le filgrastim doit être prise en tenant compte du bénéfice de l’allaitement maternel pour l’enfant et du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Le filgrastim n’a pas eu d’effet sur les performances de reproduction ou la fertilité des rats mâles ou femelles (voir rubrique 5.3).
Source : EMA
Propriétés pharmacologiques
Nivestim est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
Le G-CSF humain est une glycoprotéine qui régule la production et la libération des polynucléaires neutrophiles fonctionnels à partir de la moelle osseuse. Nivestim, contenant du r-metHuG-CSF (filgrastim), entraîne une augmentation marquée du nombre des polynucléaires neutrophiles circulants et une augmentation mineure des monocytes dans les 24 heures. Chez certains patients atteints de NCS, le filgrastim peut aussi induire une faible augmentation du nombre des éosinophiles et des basophiles circulants par rapport aux valeurs initiales ; certains de ces patients peuvent déjà présenter une éosinophilie ou une basophilie avant le traitement. Aux posologies recommandées, l'augmentation du taux de polynucléaires neutrophiles est dose-dépendante. Les polynucléaires neutrophiles produits en réponse au filgrastim possèdent des fonctions normales ou activées, comme le démontrent les tests de chimiotactisme et de phagocytose. Après arrêt du traitement par le filgrastim, le nombre de polynucléaires neutrophiles circulants diminue de 50% en 1 à 2 jours et se normalise dans un délai de 1 à 7 jours.
L'utilisation du filgrastim chez les patients traités par chimiothérapie cytotoxique entraîne une réduction significative de l'incidence, de la sévérité et de la durée de la neutropénie et de la neutropénie fébrile. Le traitement par le filgrastim réduit significativement les durées des neutropénies fébriles, de l'utilisation d'antibiotiques et de l'hospitalisation, après chimiothérapie d'induction pour une leucémie aiguë myéloïde ou après chimiothérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse. L'incidence de la fièvre et des infections documentées n'a pas été réduite dans ces conditions. La durée de la fièvre n'a pas été réduite chez les patients sous chimiothérapie myélosuppressive suivie d’une greffe de moelle osseuse.
L'administration du filgrastim soit isolément, soit après une chimiothérapie entraîne un passage de cellules souches progénitrices de la moelle vers le sang circulant. Ces CSP autologues peuvent être recueillies par cytaphérèse et réinjectées après une cure de chimiothérapie à forte dose, soit à la place, soit en association avec une greffe de moelle osseuse. La perfusion de CSP accélère l'hématopoïèse en réduisant le risque de complications hémorragiques et le besoin de transfusion plaquettaire.
Les receveurs de CSP allogéniques, obtenues après mobilisation par le filgrastim, ont une reconstitution hématologique significativement plus rapide conduisant à un délai significativement plus court de récupération plaquettaire, non soutenue par transfusion plaquettaire, comparé à ceux recevant une greffe de moelle osseuse allogénique.
Une étude rétrospective européenne évaluant l’utilisation de G-CSF après une greffe allogénique de moelle osseuse chez des patients atteints de leucémie aiguë a suggéré un risque accru de réaction du greffon contre l’hôte (RGCH), de mortalité associée au traitement (MAT) ainsi que de mortalité, lorsque le G-CSF était administré. Dans une autre étude internationale rétrospective, conduite chez des patients atteints de leucémie myéloïde aiguë et de leucémie myéloïde chronique, aucun effet sur le risque de RGCH, MAT et mortalité n’a été observé. Une méta-analyse d’études portant sur des greffes allogéniques, incluant les résultats de 9 études prospectives randomisées, 8 études rétrospectives et 1 étude cas-témoins, n’a détecté aucun effet sur le risque de RGCH aiguë, de RGCH chronique ou de mortalité précoce associée au traitement.
Risque relatif (IC à 95%) de RGCH et de MAT à la suite d’un traitement par G-CSF après greffe de moelle osseuse Publication Période de n RGCH de RGCH MAT l’étude grade aigu chronique II - IV Méta-analyse (2003) a 1,08 1,02 0,70 1986 - 2001 1198 (0,87–1,33) (0,82–1,26) (0,38–1,31) Etude européenne b 1,33 1,29 1,73 rétrospective (2004) 1992 - 2002 1789 (1,08–1,64) (1,02–1,61) (1,30–2,32) Etude internationale b 1,11 1,10 1,26 rétrospective (2006) 1995 - 2000 2110 (0,86–1,42) (0,86–1,39) (0,95–1,67)
a L’analyse comprend des études impliquant des greffes de moelle osseuse au cours de cette période; dans certaines études, du GM-CSF était utilisé. b L’analyse comprend les patients ayant reçu une greffe de moelle osseuse au cours de cette période.
Utilisation du filgrastim pour la mobilisation de CSP chez les donneurs sains en vue d’une allogreffe de CSP
Chez les donneurs sains, la dose de 10 mcg/kg/jour administrée par voie sous-cutanée pendant 4 à 5 jours consécutifs permet de collecter, chez la majorité des donneurs, ≥ 4 × 106 cellules CD34+/kg de poids corporel du receveur après deux cytaphérèses.
L'utilisation du filgrastim chez des patients, enfants ou adultes, atteints de NCS (neutropénie congénitale sévère, neutropénie cyclique et neutropénie idiopathique) induit une augmentation prolongée du nombre absolu des polynucléaires neutrophiles dans la circulation périphérique et une réduction du risque infectieux et de ses conséquences.
L'utilisation du filgrastim chez des patients infectés par le VIH maintient un taux normal de polynucléaires neutrophiles rendant possible l'administration, aux doses prévues, des médicaments antiviraux et/ou autres médicaments myélosuppresseurs. Chez les patients infectés par le VIH ayant reçu du filgrastim, aucune augmentation de la réplication du VIH n'a été mise en évidence.
Comme pour d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques, le G-CSF a montré in vitro des propriétés stimulantes des cellules endothéliales humaines.
Source : EMA
Effets indésirables
alopécie
anémie
arthralgie
cervicalgie
céphalée
diarrhée
dorsalgie
douleur aux extrémités
douleur musculosquelettique
douleur osseuse
myalgie
nausée
thrombocytopénie
vomissement
état fébrile
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
Source : BDPM
Testez Posos gratuitement
Voir les risques d'une prescription
Trouver des alternatives thérapeutiques
Identifiez l'origine d'un effet indésirable