Naltrexone chlorhydrate 50 mg comprimé
Informations générales
Substance
Forme galénique
Comprimé pelliculé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Posologie en traitement de soutien, dans le cadre d'une toxicomanie aux opiacés
Les cures de naltrexone doivent être conduites par des médecins bien entraînés à la prise en charge de toxicomanes.
L'administration de naltrexone ne peut être envisagée qu'après sevrage depuis 7 à 10 jours (voir rubrique 4.4).
Une dose orale de 50 mg de naltrexone a une action préventive et antagoniste de l'ordre de 24 heures.
La dose initiale de naltrexone est de 25 mg (un demi-comprimé). Le patient doit rester sous surveillance médicale pendant 1 heure. Si aucun syndrome de sevrage n'est observé, le patient peut recevoir une nouvelle dose de 25 mg.
La dose d'entretien de naltrexone est de 50 mg par jour (1 comprimé).
L'administration trihebdomadaire peut être envisagée si elle permet d'obtenir une meilleure compliance, soit par exemple 100 mg le lundi, 100 mg le mercredi et 150 mg le vendredi.
Une période initiale de 3 mois est conseillée. Elle peut être prolongée en fonction de l'appréciation clinique.
Compte tenu de l'état de dépendance psychique du toxicomane, il est conseillé de prolonger le traitement par naltrexone aussi longtemps que le patient en éprouvera le besoin.
Posologie en traitement de soutien dans le maintien de l'abstinence chez les alcoolo-dépendants
La posologie de naltrexone recommandée chez l'adulte est d'un comprimé de 50 mg par jour par voie orale.
La naltrexone n'est pas un traitement de la période de sevrage.
Le traitement par la naltrexone ne peut être institué qu'après la phase de sevrage alcoolique, et doit être associé à la prise en charge psychologique.
Ce traitement est adapté aux patients souffrant d'une alcoolo-dépendance psychique.
Les patients susceptibles de consommer des opiacés, qu'ils soient ou non dépendants aux opiacés, doivent subir un test à la naloxone (voir rubrique 4.4), à moins que l'absence de prise d'opiacés au cours des 7 à 10 jours précédant l'instauration du traitement par naltrexone ait pu être établie.
La durée du traitement est de 3 mois en l'absence de donnée clinique pour des durées supérieures.
Lors des essais cliniques, son efficacité a été montrée chez des patients présentant une alcoolo-dépendance psychique, sans autre dépendance associée (sauf nicotinique) ni comorbidité psychiatrique telle que psychose, démence, dépression sévère.
Population pédiatrique
La naltrexone n'est pas recommandée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, en l'absence de données cliniques. La sécurité d'emploi n'est pas établie dans cette population.
Sujets âgés
Les données cliniques sur l'efficacité et la sécurité d'emploi de la naltrexone chez le sujet âgé dans cette indication sont insuffisantes. Par conséquent, l'utilisation de la naltrexone dans cette population n'est pas recommandée.
Mode d'administration
Sans objet.
Source : BDPM
Contre-indications
Dépendance aux opioïdes
Examen positif
pour le dépistage des opiacésHépatite aigüe
Insuffisance hépatique sévère
Insuffisance rénale
Sevrage aux opiacés
Source : ANSM
Interactions
morphiniques <> oxybate de sodiumContre-indication
morphiniques antagonistes partiels <> analgésiques morphiniques de palier IIIContre-indication
morphiniques antagonistes partiels <> morphiniques agonistes-antagonistesContre-indication
morphiniques antagonistes partiels <> morphiniques en traitement de substitutionContre-indication
morphiniques antagonistes partiels <> analgésiques morphiniques de palier IIAssociation DECONSEILLEE
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
morphiniques <> barbituriquesA prendre en compte
morphiniques <> benzodiazépines et apparentésA prendre en compte
morphiniques <> médicaments atropiniquesA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation de la naltrexone pendant la grossesse. Les données provenant d'études animales ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Les données sont insuffisantes pour établir la pertinence clinique. Le risque potentiel chez l'homme est inconnu.
La naltrexone ne sera administrée chez la femme enceinte que si, de l'avis du prescripteur, les effets bénéfiques potentiels surpassent les risques éventuels. L'utilisation de la naltrexone chez les patientes alcooliques et traitées par ailleurs au long cours par des opiacés ou en traitement de substitution aux opiacés ou dépendantes aux opiacés, expose à un risque de syndrome de sevrage aigu qui peut avoir des conséquences graves pour la mère et le fœtus (voir rubrique 4.4).
En cas de prescription d'antalgiques opiacés, le traitement par naltrexone devra être interrompu (voir rubrique 4.5).
Allaitement
Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation de la naltrexone durant l'allaitement.
La naltrexone et son métabolite actif le 6 bêta-naltrexol ont été détectés dans le lait maternel.
La naltrexone ne sera administrée pendant l'allaitement que si, de l'avis du prescripteur, les effets bénéfiques potentiels surpassent les risques éventuels.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : médicaments utilisés dans les phénomènes de dépendance, code ATC : N07BB04.
La naltrexone est un antagoniste des opiacés. Elle agit par compétition stéréospécifique avec la morphine et les opiacés sur les récepteurs localisés principalement dans le système nerveux central et périphérique.
Administré seul, le produit a des actions pharmacologiques minimes : élévation modérée transitoire de la pression diastolique, baisse de la température, diminution de la fréquence respiratoire.
Le mécanisme d'action de la naltrexone chez le sujet alcoolo-dépendant n'est pas complètement élucidé.
Il a été montré, chez des rats, que l'alcool entraîne une secrétions d'opiacés endogènes qui met en jeu le système limbique. La naltrexone bloquerait ce phénomène de renforcement.
La naltrexone n'est pas un antidote et ne provoque pas de réaction de type antabuse en cas de consommation d'alcool.
La naltrexone est susceptible de prévenir ou de supprimer les effets habituels des opiacés:
- dépendance, euphorie, myosis.
Source : BDPM
Effets indésirables
anxiété
arthralgie
asthénie
céphalée
douleur abdominale
impatience
insomnie
myalgie
nausée
nervosité
vomissement
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
NALTREXONE ACCORD 50 mg, comprimé pelliculé sécable
- Commercialisé
NALTREXONE VIATRIS 50 mg, comprimé pelliculé sécable
- Non commercialisé
REVIA 50 mg, comprimé pelliculé sécable
Source : BDPM
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