Néomycine sulfate 3 500 ui/g + triamcinolone acétonide 1 mg/g pommade ophtalmique
Informations générales
Substances
Forme galénique
Pommade ophtalmique
Voie d'administration
Voie ophtalmique
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
1 ruban d'un demi-centimètre dans l'oeil traité, 1 à 2 fois par jour selon la gravité pendant 7 jours en moyenne.
Un traitement plus long peut être prescrit sous surveillance ophtalmique stricte.
Source : BDPM
Contre-indications
Glaucome, antécédent
Glaucome, antécédent familial
Kératite fongique
Kératite herpétique épithéliale
Kératoconjonctivite virale
Tuberculose oculaire
Source : ANSM
Interactions
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> vaccins vivants atténuésContre-indication
corticoïdes <> mifamurtideAssociation DECONSEILLEE
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> acide acétylsalicyliqueAssociation DECONSEILLEE
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiquesPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> cobimétinibPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> inducteurs enzymatiquesPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> isoniazidePrécaution d'Emploi
hypokaliémiants <> autres hypokaliémiantsPrécaution d'Emploi
hypokaliémiants <> digoxinePrécaution d'Emploi
hypokaliémiants <> substances susceptibles de donner des torsades de pointesPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anti-inflammatoires non stéroïdiensA prendre en compte
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> fluoroquinolonesA prendre en compte
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> héparinesA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
En cas d'administration oculaire, le passage systémique est non négligeable. Toutefois, par rapport à la forme collyre, le passage systémique de la forme pommade est vraisemblablement très faible.
La présence de néomycine conditionne la conduite à tenir en cas de grossesse et d'allaitement.
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une atteinte cochléovestibulaire après administration parentérale de la néomycine. En clinique, quelques cas d'atteinte cochléovestibulaire foetale ont été décrits avec d'autres aminosides après administration parentérale. En conséquence, l'utilisation de Cidermex, pommade ophtalmique, est à éviter par prudence au cours de la grossesse.
Allaitement
Cidermex, pommade ophtalmique peut être prescrit au cours de l'allaitement.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : corticoïde et anti infectieux en association, code ATC : S01CA01.
La triamcinolone est un antiinflammatoire stéroïdien.
La néomycine est un antibiotique bactéricide de la famille des aminosides.
Spectre d'activité anti-bactérienne de la néomycine
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Corynebacterium </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Listeria monocytogenes </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-S </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) </td> <td> 50 - 75 % </td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Campylobacter </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Citrobacter freundii </td> <td> 20 - 25 % </td> </tr> <tr> <td> Citrobacter koseri </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Enterobacter aerogenes </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Enterobacter cloacae </td> <td> 10 - 20 % </td> </tr> <tr> <td> Escherichia coli </td> <td> 15 - 25 % </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus influenzae </td> <td> 25 - 35 % </td> </tr> <tr> <td> Klebsiella </td> <td> 10 - 15 % </td> </tr> <tr> <td> Morganella morganii </td> <td> 10 - 20 % </td> </tr> <tr> <td> Proteus mirabilis </td> <td> 20 - 50 % </td> </tr> <tr> <td> Proteus vulgaris </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Providencia rettgeri </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Salmonella </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Serratia </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Shigella </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Yersinia </td> <td> ? </td> </tr> </tbody></table> <table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES </td> <td></td> </tr> <tr> <td> (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Pasteurella </td> <td></td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Entérocoques </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Nocardia asteroides </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-R \* </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Streptococcus </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Alcaligenes denitrificans </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Burkholderia </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Flavobacterium sp. </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Providencia stuartii </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas aeruginosa </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Stenotrophomonas maltophilia </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Bactéries anaérobies strictes </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Chlamydia </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Mycoplasmes </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Rickettsies </td> <td></td> </tr> </tbody></table>* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques d'antibiotique appartenant à la famille des aminosides. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Source : BDPM
Effets indésirables
brûlure
gêne
hypersensibilité oculaire
hypertonie oculaire
hyperémie conjonctivale
irritation au site d'administration
kératite superficielle
opacités du cristallin
retard de cicatrisation
surinfection
état larmoyant
Source : ANSM
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