Minocycline (chlorhydrate) 2 % (20 mg/g) gel périodontal
Informations générales
Substance
Forme galénique
Gel dentaire
Voie d'administration
Voie dentaire
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Le traitement commencera par des applications tous les 14 jours, jusqu'à un total de 3 ou 4 applications (4 à 6 semaines). Ensuite, les applications seront faites tous les 3 mois.
Population pédiatrique
Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Insérer le bout de l'applicateur dans les poches parodontales de chaque dent le plus profondément possible, avant l'administration d'une quantité suffisante de gel pour remplir les poches. Approximativement 25 mg de gel sont administrés dans les poches de 5 à 7 mm de profondeur.
Un traitement préalable - détartrage et polissage radiculaire - est toujours conseillé ; il devra être le moins traumatique possible.
La mesure de la profondeur moyenne des poches sera effectuée à l'aide d'une sonde parodontale.
L'application du gel sera faite en dehors de la présence de la salive : l'isolement des dents est impératif.
Une anesthésie pourra être nécessaire.
Source : BDPM
Interactions
cyclines <> rétinoïdesContre-indication
cyclines <> vitamine AContre-indication
cyclines <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
cyclines <> calciumPrécaution d'Emploi
cyclines <> ferPrécaution d'Emploi
cyclines <> strontiumPrécaution d'Emploi
cyclines <> zincPrécaution d'Emploi
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
La minocycline passe dans le placenta et le lait maternel : son emploi doit être évité chez les femmes enceintes ou celles qui allaitent (risques d'anomalie du bourgeon dentaire ou de dyschromie dentaire chez l'enfant).
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des tétracyclines, code ATC : J01AA08.
Ce gel, de par son principe actif, la minocycline, a une activité antimicrobienne qui porte sur la majeure partie de la flore responsable des parodontites.
SPECTRE D'ACTIVITÉ ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S ≤ 4 mg/l et R > 8 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacillus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérocoques </td> <td> 40-80% </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-S </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-R\* </td> <td> 70-80% </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus A </td> <td> 20% </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus B </td> <td> 80-90% </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td> 20-40% </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Brucella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Escherichia coli </td> <td> 20-40% </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus influenzae </td> <td> 10% </td> </tr> <tr> <td> Klebsiella </td> <td> 10-30% </td> </tr> <tr> <td> Neisseria gonorrhoeae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pasteurella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Vibrio cholerae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Propionibacterium acnes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Borrelia burgdorferi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Coxiella burnetti </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Leptospira </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycoplasma pneumoniae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Rickettsia </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Treponema pallidum </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Ureaplasma urealyticum </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Acinetobacter </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Proteus mirabilis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Proteus vulgaris </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Serratia </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de la minocycline. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Source : BDPM
Effets indésirables
abcès dentaire
dermatite exfoliatrice
diarrhée
douleur gastrique
douleur locale
ecchymose
gonflement gingival
hypersensibilité
hépatite
lymphadénopathie
myocardite
néphrite
pneumopathie
péricardite
réaction cutanée
trouble gingival
éosinophilie
éruption cutanée allergique
état fébrile
Source : ANSM
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