Midazolam 2 mg/ml solution buvable en récipient unidose
Posologie
La solution buvable OZALIN doit être administrée uniquement par des professionnels de santé.
Les règles de jeûne préopératoire doivent être respectées avant la sédation.
Posologie
La dose doit être adaptée en fonction du poids du patient.
OZALIN doit être administré par voie orale en dose unique de 0,25 mg/kg dans la population pédiatrique à partir de l'âge de six mois. L'administration d'une dose ultérieure immédiate n'est pas recommandée (voir rubrique 5.2).
La dose maximale ne doit pas dépasser 20 mg de midazolam (équivalent à 2 ampoules), même pour les enfants et les adolescents pesant plus de 80 kg.
OZALIN est indiqué pour une administration en dose unique. Il n'existe pas de données disponibles concernant une administration répétée d'OZALIN.
Chez les enfants et les adolescents obèses, la dose doit être déterminée en fonction du poids réel, sans excéder 20 mg.
La dose doit être adaptée en fonction du poids du patient. L'applicateur pour administration orale est gradué en kilogrammes de poids corporel, de 3 kg à 40 kg (voir rubrique 6.6, pictogramme n°6) et présente trois types de graduations :
-
Une petite graduation correspondant à 1 kg, soit 0,25 mg de midazolam,
-
Une graduation intermédiaire correspondant à 5 kg, soit 1,25 mg de midazolam,
-
Une grande graduation correspondant à 10 kg, soit 2,5 mg de midazolam.
Pour les patients pesant plus de 40 kg, 2 ampoules sont nécessaires. La dose minimale pouvant être prélevée par ampoule correspond à une dose pour 3 kg. Pour les patients pesant 41 et 42 kg, nécessitant plus d'une ampoule, prélevez une dose correspondant à moins de 40 kg dans la première ampoule et prélevez le complément de dose dans la seconde ampoule, selon les exemples ci-dessous :
- Pour un patient de 41 kg, il est recommandé de prélever une dose correspondant à 30 kg dans la première ampoule et à 11 kg dans la seconde ampoule,
Pour un patient de 42 kg, il est recommandé de prélever une dose correspondant à 30 kg dans la première ampoule et à 12 kg dans la seconde ampoule.
Populations particulières
Insuffisance rénale
OZALIN doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique car l'élimination du midazolam peut être retardée et ses effets peuvent être prolongés.
Insuffisance hépatique
L'insuffisance hépatique diminue la clairance du midazolam, ce qui augmente la demi-vie terminale (pour l'élimination) ainsi que la biodisponibilité. Une surveillance attentive de ces effets et des signes vitaux est nécessaire après l'administration de midazolam chez ces patients (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité d'OZALIN chez les enfants âgés de moins de six mois n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible (voir rubrique 5.1).
Mode d'administration
OZALIN doit être administré par voie orale uniquement et à l'aide de son applicateur spécifique pour administration orale, gradué en kilogrammes de poids corporel.
OZALIN doit être administré en moyenne 30 minutes avant la procédure ou l'anesthésie.
L'applicateur pour administration orale et la canule filtrante sont des dispositifs de prélèvement et d'administration à usage unique.
Il est indispensable de jeter, après utilisation, l'ampoule, l'applicateur pour administration orale et la canule filtrante.
Des instructions détaillées sont fournies à la rubrique 6.6.
Source : BDPM
Contre-indications
Insuffisance hépatique sévère
Insuffisance respiratoire sévère
Maladie pulmonaire
Myasthénie
Syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil
Source : ANSM
Interactions
midazolam <> ombitasvir + paritaprévirContre-indication
midazolam <> inhibiteurs puissants du CYP3A4Association DECONSEILLEE
midazolam <> rifampicineAssociation DECONSEILLEE
médicaments sédatifs <> alcool (boisson ou excipient)Association DECONSEILLEE
substrats à risque du CYP3A4 <> crizotinibAssociation DECONSEILLEE
substrats à risque du CYP3A4 <> idélalisibAssociation DECONSEILLEE
midazolam <> diltiazemPrécaution d'Emploi
midazolam <> fluconazolePrécaution d'Emploi
midazolam <> stiripentolPrécaution d'Emploi
midazolam <> vérapamilPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
benzodiazépines et apparentés <> barbituriquesA prendre en compte
benzodiazépines et apparentés <> buprénorphineA prendre en compte
benzodiazépines et apparentés <> clozapineA prendre en compte
benzodiazépines et apparentés <> morphiniquesA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
midazolam <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiquesA prendre en compte
midazolam <> millepertuisA prendre en compte
midazolam <> roxithromycineA prendre en compte
médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium) <> autres médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium)A prendre en compte
substrats à risque du CYP3A4 <> inhibiteurs puissants du CYP3A4A prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données sur le midazolam sont insuffisantes pour évaluer sa sécurité pendant la grossesse. Les études effectuées chez l'animal n'indiquent pas d'effet tératogène, mais une fœtotoxicité a été observée avec d'autres benzodiazépines. Il n'existe pas de données sur les expositions pendant les deux premiers trimestres de la grossesse.
Des effets indésirables pour la mère ou le fœtus ont été rapportés lors de l'administration de doses élevées de midazolam pendant le dernier trimestre de la grossesse, pendant l'accouchement ou lorsque le midazolam était utilisé en tant qu'agent pour l'induction de l'anesthésie lors d'une césarienne : risque d'inhalation chez la mère, irrégularités du rythme cardiaque du fœtus, hypotonie, mauvaise succion, hypothermie et détresse respiratoire du nouveau-né.
De plus, les nourrissons nés de mères ayant reçu des benzodiazépines de manière chronique à un stade plus avancé de la grossesse peuvent avoir acquis une dépendance physique et peuvent présenter un risque de développer des symptômes de sevrage pendant la période postnatale.
Par conséquent, le midazolam peut être utilisé pendant la grossesse s'il est clairement nécessaire, mais il est préférable d'éviter de l'utiliser lors d'une césarienne.
Le risque pour les nouveau-nés doit être pris en considération en cas d'administration de midazolam lors de toute intervention chirurgicale proche du terme.
Allaitement
Le midazolam est excrété en faibles quantités dans le lait maternel. Les mères qui allaitent doivent être avisées d'interrompre l'allaitement pendant 24 heures après l'administration du midazolam.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence de diminution de la fertilité (voir rubrique 5.3).
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : benzodiazépines, code ATC : N05CD08
Mécanisme d'action
Le midazolam est un dérivé du groupe des imidazobenzodiazépines. Les effets pharmacologiques des benzodiazépines résultent d'interactions réversibles avec le récepteur de l'acide γ-aminobutyrique (GABA) des benzodiazépines du système nerveux central, principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central.
Effets pharmacodynamiques
Les propriétés pharmacodynamiques du midazolam et de ses métabolites, similaires à celles des autres benzodiazépines, comprennent des effets sédatifs, anxiolytiques, amnésiques (amnésie antérograde), hypnotiques, myorelaxants et anticonvulsivants.
L'action pharmacologique du midazolam se caractérise par une courte durée d'action due à une transformation métabolique rapide. L'action du midazolam est facilement inversée par l'antagoniste des récepteurs des benzodiazépines : le flumazénil.
Efficacité et sécurité cliniques
Les données issues des rapports publiés sur les études menées chez des patients pédiatriques démontrent clairement que le midazolam oral agit comme un sédatif et un anxiolytique avant une intervention chirurgicale nécessitant une anesthésie ainsi que dans le cadre d'autres procédures médicales nécessitant une sédation sans anesthésie.
Plusieurs études ont été menées auprès de centaines d'enfants nécessitant une sédation modérée avant une prémédication anesthésique ou une intervention médicale. Ces enfants ont reçu une dose unique de midazolam par voie orale (sans qu'il soit associé à un autre dépresseur du système nerveux central). La sédation maximale a généralement été atteinte dans les 30 à 45 minutes suivant l'administration du midazolam pour une dose de midazolam comprise entre 0,25 et 1,0 mg/kg. En ce qui concerne l'effet anxiolytique, des données similaires ont été obtenues. Les effets sédatifs ont été obtenus pour des concentrations plasmatiques de midazolam comprises entre 30 et 160 ng/mL et une concentration plasmatique efficace pour 50 % des patients (CE50) comprise entre 18 et 171 ng/mL en fonction de la méthode utilisée pour évaluer la sédation (données pédiatriques et adultes).
Une étude portant sur OZALIN a été menée chez des patients pédiatriques âgés de 6 mois à 17 ans et nécessitant une prémédication anesthésique. Les résultats issus de cette étude correspondent à ceux issus de la littérature. Des effets sédatifs et anxiolytiques ont été observés dans les 30 minutes suivant l'administration orale d'une dose unique d'OZALIN de 0,269 mg/kg en moyenne et d'une concentration plasmatique de midazolam comprise entre 15 et 65 ng/mL. Une CE50 de 53,82 ng/mL a été observée après l'administration orale d'OZALIN à la dose de 15 mg (0,245 mg/kg en moyenne) chez des sujets adultes en bonne santé. Aucune donnée n'est disponible chez les enfants et adolescents non à jeun âgés de 6 mois à 17 ans et recevant une dose orale unique d'OZALIN.
Source : BDPM
Effets indésirables
agitation
agressivité
akathisie
altération du contrôle musculaire
amnésie antérograde
angiœdème
anxiété
ataxie
bouche sèche
bradycardie
bruit respiratoire
comportement indésirable
céphalée
diplopie
dysarthrie
dyskinésie
dysphorie
dyspnée
dépression respiratoire
désaturation transitoire
désinhibition
endormissement
excitation
fatigue
hallucination
hoquet
hypersensibilité
hypersialorrhée
hypoxémie
instabilité de la démarche
laryngospasme
nausée
obstruction des voies aeriennes
prurit
rash
ronchi
réaction paradoxale au médicament
sensation de faiblesse
sensation vertigineuse
somnolence
sédation
tachycardie
tremblement
trouble du sommeil
trouble visuel
urticaire
vertige
vomissement
énurésie
Source : ANSM
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Source : BDPM
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