Métronidazole 500 mg + néomycine sulfate 65 000 ui + nystatine 100 000 ui comprimé vaginal
Informations générales
Substances
Forme galénique
Comprimé vaginal
Voie d'administration
Voie vaginale
Source : ANSM
Posologie
RESERVE A L'ADULTE
Posologie
Voie vaginale.
Un comprimé vaginal 1 à 2 fois par jour pendant 10 jours consécutifs, en association avec un traitement par voie orale si nécessaire.
Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plus de 10 jours et ne doit pas être répété plus de 2 à 3 fois par an.
Population pédiatrique
Sans objet.
Mode d'administration
Après un lavage complet des mains, mouiller le comprimé en le trempant dans l'eau pendant 2 à 3 secondes. Afin de bien se dissoudre au niveau vaginal, le comprimé nécessite un minimum d'hydratation au niveau local. En cas de sécheresse vaginale, il est possible que le comprimé ne se désagrège pas complètement.
Après humidification, le comprimé doit être introduit profondément dans le vagin, de préférence en position allongée. La façon la plus facile de procéder est de vous allonger sur le dos, les genoux repliés et écartés.
Rester ensuite allongée pendant un quart d'heure environ.
Conseils pratiques :
Toilette avec un savon à pH neutre ou alcalin.
Le traitement s'accompagnera de conseils d'hygiène (port de sous-vêtements en coton, éviter les douches vaginales, le port de tampon interne pendant le traitement...) et dans la mesure du possible, de la suppression des facteurs favorisants.
Ne pas interrompre le traitement pendant les règles.
Il est impératif de traiter simultanément le partenaire, qu'il présente ou non des signes cliniques.
Source : BDPM
Interactions
antabuse (réaction) <> alcool (boisson ou excipient)Association DECONSEILLEE
métronidazole <> busulfanAssociation DECONSEILLEE
métronidazole <> disulfirameAssociation DECONSEILLEE
spermicides <> médicaments utilisés par voie vaginaleAssociation DECONSEILLEE
métronidazole <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiquesPrécaution d'Emploi
métronidazole <> lithiumPrécaution d'Emploi
métronidazole <> rifampicinePrécaution d'Emploi
métronidazole <> fluorouracile (et, par extrapolation, autres fluoropyrimidines)A prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Compte tenu de la présence dans cette spécialité d'un aminoside, la néomycine, à l'origine d'un risque ototoxique, et de l'éventualité d'un passage systémique, l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte est déconseillée.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage de ce médicament dans le lait maternel, l'utilisation de ce médicament est à éviter.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-INFECTIEUX ET ANTISEPTIQUES A USAGE GYNECOLOGIQUE. , code ATC : G01AA51.
Le métronidazole est un anti-infectieux de la famille des nitro-imidazolés.
La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
La nystatine est un antifongique de la famille des polyènes essentiellement actif sur le genre Candida.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE
- METRONIDAZOLE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPECES SENSIBLES Aérobies à Gram négatif Helicobacter pyloriAnaérobies Bacteroides fragilis Bifidobacterium Bilophila Clostridium Clostridium difficile Clostridium perfringens Eubacterium Fusobacterium Peptostreptococcus Porphyromonas Prevotella Veillonella
</td> <td>30%
60-70%
20-30%
</td> </tr> <tr> <td> ESPECES RESISTANTES Aérobies à Gram positif ActinomycesAnaérobies Mobiluncus Propionibacterium acnes
</td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ACTIVITE ANTIPARASITAIRE Entamoeba histolytica Giardia intestinalis Trichomonas vaginalis </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>- NEOMYCINE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPECES SENSIBLESAérobies à Gram positif Corynebacterium Listeria monocytogenes Staphylococcus méti-S
Aérobies à Gram négatif Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) Branhamella catarrhalis Campylobacter Citrobacter freundii Citrobacter koseri Enterobacter aerogenes Enterobacter cloacae Escherichia coli Haemophilus influenzae Klebsiella Morganella morganii Proteus mirabilis Proteus vulgaris Providencia rettgeri Salmonella Serratia Shigella Yersinia
</td> <td>50-75%
20-25%
? 10-20% 15-25% 25-35% 10-15% 10-20% 20-50% ? ? ? ? ? ?
</td> </tr> <tr> <td> ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) Aérobies à Gram négatif Pasteurella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPECES RESISTANTES Aérobies à Gram positif Entérocoques Nocardia asteroides Staphylococcus méti-R\* StreptococcusAérobies à Gram négatif Alcaligenes denitrificans Burkholderia Flavobacterium sp. Providencia stuartii Pseudomonas aeruginosa Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies Bactéries anaérobies strictes
Autres Chlamydia Mycoplasmes Rickettsies
</td> <td> </td> </tr> </tbody></table>* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques d'antibiotique appartenant à la famille des aminosides. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Source : BDPM
Effets indésirables
anorexie
crampe épigastrique
diarrhée
goût métallique
nausée
trouble gastro-intestinal
vomissement
Source : ANSM
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