Méthylprednisolone 16 mg comprimé
Indications et autres usages documentés
- angiome
- anémie hémolytique auto-immune
- asthme aigu grave
- asthme persistant
- bronchopneumopathie chronique obstructive
- dermatose neutrophilique
- exophtalmie œdémateuse
- fibrose pulmonaire interstitielle diffuse
- forme grave de la tuberculose
- glomérulonéphrite extracapillaire primitive
- hypercalcémie
- hémopathie maligne lymphoïde
- hépatite alcoolique
- hépatite auto-immune
- laryngite
- lichen plan
- lupus érythémateux systémique
- maladie de Crohn
- maladie de Horton
- maladie du greffon contre l'hôte (GVHD)
- myasthénie
- neuropathie optique
- néphropathie lupique
- névralgie cervico-brachiale
- otite séreuse
- pemphigoïde bulleuse
- pemphigus
- pneumocystose
- polyarthrite
- polyarthrite rhumatoïde
- polymyosite
- polypose nasosinusienne
- polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique
- poussée œdémateuse et inflammatoire
- pseudo polyarthrite rhizomélique
- purpura thrombopénique immunologique
- péricardite tuberculeuse
- rectocolite hémorragique
- rejet du greffon
- rhinite allergique saisonnière
- rhumatisme articulaire
- sarcoïdose
- sarcoïdose granulomateuse intrarénale
- sclérose en plaques
- sinusite
- syndrome de Lennox-Gastaut
- syndrome de West
- syndrome néphrotique
- thyroïdite subaiguë de de Quervain
- urticaire
- uveite antérieure
- uvéite postérieure
- vascularite
- vomissement
- érythroblastopénie
- œdème cérébral
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Voie orale.
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 4 mg de méthylprednisolone.
Les comprimés seront avalés avec un peu d'eau au cours du repas.
RESERVE A L'ADULTE ET A L'ENFANT DE PLUS DE 6 ANS.
MEDROL 16 mg est plus particulièrement adapté aux traitements d'attaque ou aux traitements de courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes.
En traitement d'entretien, il existe des dosages plus appropriés.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, il existe des formes pharmaceutiques plus adaptées.
Adultes
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.
Traitement d'attaque : de 0,3 mg à 1,0 mg/kg/jour de méthylprednisolone (soit 0,35 mg à 1,2 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif : 1 à 4 comprimés chez un adulte de 60 kg.
Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,60 à 1,00 mg/kg/jour de méthylprednisolone (soit 0,75 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg.
Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées.
Enfants de plus de 6 ans (en raison de la forme pharmaceutique)
La posologie doit être adaptée à l'affection et au poids de l'enfant.
Traitement d'attaque : de 0,4 mg à 1,6 mg/kg/jour de méthylprednisolone (soit 0,5 mg à 2 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif : 1 à 4 comprimés chez un enfant de 40 kg.
Des comprimés de MEDROL à un dosage inférieur (4 mg) sont disponibles et devront être utilisés si nécessaire pour atteindre la posologie appropriée.
La prescription de la corticothérapie à jour alterné (un jour sans corticoïde et le deuxième jour avec une posologie double de la posologie quotidienne qui aurait été requise) s'utilise chez l'enfant pour tenter de limiter le retard de croissance. Ce schéma à jour alterné ne peut s'envisager qu'après le contrôle de la maladie inflammatoire par les fortes doses de corticoïdes, et lorsqu'au cours de la décroissance aucun rebond n'est observé.
En général
Le traitement « à la dose d'attaque » doit être poursuivi jusqu'au contrôle durable de la maladie. La décroissance doit être lente. L'obtention d'un sevrage est le but recherché. Le maintien d'une dose d'entretien (dose minimale efficace) est un compromis parfois nécessaire.
Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuvent être réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidienne peut être administrée en prise unique de préférence le matin au cours du repas.
Arrêt du traitement
Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de la dose de départ et de la maladie.
Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d'ACTH et de cortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage, l'arrêt doit se faire progressivement, par paliers en raison du risque de rechute : réduction de 10 % tous les 8 à 15 jours en moyenne.
Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l'arrêt du traitement ne nécessite pas de décroissance.
Lors de la décroissance des doses (cure prolongée) : à la posologie de 5 à 7 mg d'équivalent prednisone lorsque la maladie causale ne nécessite plus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde de synthèse par 20 mg/jour d'hydrocortisone jusqu'à la reprise de la fonction corticotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une dose inférieure à 5 mg d'équivalent prednisone par jour, il est possible d'y adjoindre une petite dose d'hydrocortisone pour atteindre un équivalent d'hydrocortisone de 20 à 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulement sous hydrocortisone, il est possible de tester l'axe corticotrope par des tests endocriniens. Ces tests n'éliminent pas à eux seuls, la possibilité de survenue d'insuffisance surrénale au cours d'un stress.
Sous hydrocortisone ou même à distance de l'arrêt, le patient doit être prévenu de la nécessité d'augmenter la posologie habituelle ou de reprendre un traitement substitutif (par exemple 100 mg d'hydrocortisone en intramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress : intervention chirurgicale, traumatisme, infection.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Hépatite virale
Infection
à l'exclusion des indications spécifiéesInfection par le virus de l'herpès
Infection par le virus varicelle-zona
Trouble psychotique non contrôlé
Virose en évolution
Source : ANSM
Interactions
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> vaccins vivants atténuésContre-indication
corticoïdes <> mifamurtideAssociation DECONSEILLEE
corticoïdes métabolisés, notamment inhalés <> inhibiteurs puissants du CYP3A4Association DECONSEILLEE
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> acide acétylsalicyliqueAssociation DECONSEILLEE
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticoagulants orauxPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiquesPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> cobimétinibPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> inducteurs enzymatiquesPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> isoniazidePrécaution d'Emploi
hypokaliémiants <> autres hypokaliémiantsPrécaution d'Emploi
hypokaliémiants <> digoxinePrécaution d'Emploi
hypokaliémiants <> substances susceptibles de donner des torsades de pointesPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anti-inflammatoires non stéroïdiensA prendre en compte
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> fluoroquinolonesA prendre en compte
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> héparinesA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène des corticostéroïdes lorsqu'ils sont administrés chez les femelles à fortes doses.
Cependant, les corticostéroïdes ne semblent pas causer d'anomalies congénitales lorsqu'ils sont administrés aux femmes enceintes.
Etant donné qu'aucune étude de reproduction humaine adéquate n'a été réalisée avec la méthylprednisolone, ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse qu'après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque pour la mère et le fœtus.
Certains corticostéroïdes traversent la barrière placentaire. Une étude rétrospective a détecté une plus grande incidence de faible poids à la naissance parmi les enfants nés de mères recevant des corticostéroïdes. Chez l'Homme, le risque de faible poids de naissance semble être dose-dépendante et peut être minimisé par l'administration de doses plus faibles de corticostéroïdes. Les enfants nés de mères ayant reçu des doses importantes de corticostéroïdes pendant la grossesse doivent être soigneusement observés et évalués pour des signes d'insuffisance surrénale, bien que l'insuffisance surrénale néonatale semble être rare chez les nourrissons qui ont été exposés in utero aux corticostéroïdes.
Il n'y a aucun effet connu des corticostéroïdes sur le travail et l'accouchement.
Des cas de cataracte ont été observés chez des nourrissons nés de mères sous traitement prolongé par corticostéroïdes pendant leur grossesse.
Allaitement
Les corticostéroïdes passent dans le lait maternel et peuvent inhiber la croissance et perturber la production endogène de glucocorticoïdes chez le nourrisson allaité.
Ce médicament ne devra être utilisé pendant l'allaitement qu'après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque pour la mère et le nourrisson.
En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.
Fertilité
Une altération de la fertilité a été mise en évidence lors de l'administration de corticostéroïdes dans les études menées chez l'animal (voir rubrique 5.3).
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : GLUCOCORTICOIDE - USAGE SYSTEMIQUE (H - HORMONES NON SEXUELLES), code ATC : H02AB04.
Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles.
Les corticoïdes synthétiques incluant MEDROL 16 mg comprimé, sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire.
A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l'hydrocortisone.
La méthylprednisolone est un anti-inflammatoire puissant. Sa puissance anti-inflammatoire est supérieure à celle de la prednisolone et elle entraîne moins de rétention hydrosodée que cette dernière.
La méthylprednisolone est 4 fois plus puissante que l'hydrocortisone.
Source : BDPM
Effets indésirables
acidose métabolique
acné
alcalose hypokaliémique
amnésie
angiœdème
anxiété
arthralgie
arthropathie neuropathique
aspartate aminotransférase augmentée
atrophie cutanée
atrophie musculaire
augmentation de l'appétit
augmentation de l'uricémie
augmentation de la calciurie
augmentation de la pression intracrânienne
augmentation de la pression intraoculaire
augmentation des besoins en hypoglycémiants oraux
augmentation des besoins en insuline
augmentation des enzymes hépatiques
augmentation des transaminases
cataracte
changement de personnalité
choriorétinopathie
comportement anormal
comportement psychotique
crise convulsive
cycle menstruel irrégulier
céphalée
diarrhée
diminution de la kaliémie
diminution de la tolérance glucidique
diminution des réactions
distension abdominale
douleur abdominale
dyslipidémie
dyspepsie
dépendance aux drogues
ecchymose
embolie pulmonaire
exophtalmie
faiblesse musculaire
fatigue
fracture pathologique
fracture rachidienne par compression
glaucome
hallucination
hirsutisme
hoquet
humeur dépressive
humeur euphorique
hyperhidrose
hypersensibilité
hypertension
hypopituitarisme
hypotension
hémorragie gastro-intestinale
idée suicidaire
illusion
infection
infection opportuniste
insomnie
insuffisance cardiaque congestive
irritabilité
labilité affective
leucocytose
lipomatose
lipomatose épidurale
malaise
manie
myalgie
myopathie
nausée
ostéonécrose
ostéoporose
pancréatite
perforation gastro-intestinale
phosphatase alcaline augmentée
prurit
péritonite
pétéchie
rash
retard de cicatrisation
retard de croissance
rupture d'un tendon
réaction anaphylactique
réaction anaphylactoïde
rétention hydro-sodée
saute d'humeur
schizophrénie
syndrome cushingoïde
syndrome de sevrage des stéroïdes
thrombose
trouble affectif
trouble cognitif
trouble de la tolérance au glucose
trouble mental
trouble psychotique
ulcère gastroduodénal
urticaire
vergeture
vertige
vision floue
érythème
état confusionnel
étourdissement
événement thrombotique
œdème périphérique
œsophagite
œsophagite ulcéreuse
Source : ANSM
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