Linézolide 100 mg/5 ml (20 mg/ml) granulés pour suspension buvable

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Granulés pour suspension buvable

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

side-effect

Posologie

Posologie

ZYVOXID, solution pour perfusion, comprimés pelliculés ou granulés pour suspension buvable peuvent être utilisés en traitement initial.

Le traitement, après avoir été débuté par voie I.V., peut être relayé par voie orale, lorsque cette dernière est cliniquement indiquée. Dans ce cas, aucun ajustement de dose n'est nécessaire, la biodisponibilité orale du linézolide étant voisine de 100 %.

Posologie et durée de traitement recommandées chez l'adulte :

La durée du traitement dépend de l'agent pathogène, du site et de la sévérité de l'infection ainsi que de la réponse clinique du patient.

Les recommandations de durée du traitement données ci-dessous sont celles utilisées lors des essais cliniques. Des traitements plus courts pourraient convenir pour certains types d'infections, mais ils n'ont pas encore été évalués dans le cadre d'essais cliniques.

La durée maximale du traitement est de 28 jours. La tolérance et l'efficacité du linézolide n'ont pas été établies pour une durée d'utilisation supérieure à 28 jours (voir rubrique 4.4).

Il n'est pas nécessaire d'augmenter la posologie recommandée ou la durée de traitement pour les infections avec bactériémie.

Les doses recommandées, identiques pour la solution pour perfusion et les comprimés/granulés pour suspension buvable, sont les suivantes :

<table> <tbody><tr> <td> Infections </td> <td> Posologie </td> <td> Durée du traitement </td> </tr> <tr> <td> Pneumonie nosocomiale </td> <td rowspan="2"> 600 mg deux fois par jour </td> <td rowspan="3">

10-14 jours consécutifs

</td> </tr> <tr> <td> Pneumonie communautaire </td> </tr> <tr> <td> Infections compliquées de la peau et des tissus mous </td> <td> 600 mg deux fois par jour </td> </tr> </tbody></table>

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité du linézolide chez les enfants (<18 ans) n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

Personnes âgées

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Insuffisance rénale sévère (CLCR < 30 ml/min)

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire. Les conséquences cliniques d'une exposition plus élevée (jusqu'à 10 fois) aux deux principaux métabolites du linézolide chez le patient présentant une insuffisance rénale sévère étant inconnues, le linézolide devra être utilisé avec précaution chez ces patients et uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.

L'élimination du linézolide après 3 heures d'hémodialyse étant d'environ 30 %, il devra être administré après dialyse chez les patients soumis à ce type de traitement. Les principaux métabolites de linézolide sont en partie éliminés lors de l'hémodialyse, mais leur concentration après dialyse reste néanmoins bien plus élevée que chez les patients ayant une fonction rénale normale ou une insuffisance rénale légère à modérée.

En conséquence, le linézolide devra être utilisé avec prudence chez les patients hémodialysés, et uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.

On ne dispose pas à ce jour de données concernant l'administration du linézolide chez les patients ayant une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) ou sous traitements alternatifs pour traiter l'insuffisance rénale (autre que l'hémodialyse).

Insuffisance hépatique

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire. Cependant, les données cliniques sont limitées et il est recommandé d'utiliser le linézolide chez ces patients uniquement lorsque les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Mode d'administration

La dose recommandée de linézolide devra être administrée par voie orale deux fois par jour.

Voie d'administration : voie orale.

La suspension buvable peut être prise pendant ou en dehors des repas.

Une dose de 600 mg est fournie par 30 ml de suspension reconstituée (soit six cuillères-mesure de 5 ml).

Après reconstitution, la suspension apparaît blanche à jaune-orangé.

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant l'administration, voir la rubrique 6.6.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Confusion mentale

  • Dépression

  • Grossesse

  • Hypertension artérielle non contrôlée

  • Hyperthyroïdie

  • Infection de la peau et des tissus mous

  • Phéochromocytome

  • Syndrome carcinoïde

  • Trouble schizo-affectif

interactions

Interactions

IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> IMAO-B
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de poussée hypertensive, par absence de sélectivité sur la monoamine oxydase, notamment en cas d’alimentation riche en tyramine (fromage, bière,…).
Conduite à tenir
-
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> bupropion
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Conduite à tenir
-
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> péthidine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
Conduite à tenir
-
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> triptans métabolisés par la MAO
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
Conduite à tenir
-
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> dextrométhorphane
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
Conduite à tenir
-
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueur, confusion voire coma.
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> sympathomimétiques indirects (sauf bupropion)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Conduite à tenir
-
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> tramadol
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
Conduite à tenir
-
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> triptans non métabolisés par la MAO
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
Conduite à tenir
-
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> millepertuis
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène <> sympathomimétiques alpha et bêta (voie IM et IV)
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs : risque d'augmentation de l'action pressive.
Conduite à tenir
A n'utiliser que sous contrôle médical strict.
linézolide <> rifampicine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l'efficacité du linézolide par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et augmentation éventuelle de la posologie du linézolide pendant le traitement par la rifampicine.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
linézolide <> clarithromycine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables du linézolide par la clarithromycine, par augmentation de son absorption.
Conduite à tenir
-
médicaments à l'origine d'un syndrome sérotoninergique <> autres médicaments à l'origine d'un syndrome sérotoninergique
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'apparition ou de majoration d'un syndrome sérotoninergique en cas d'association de ces médicaments.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données sur l'utilisation du linézolide chez la femme enceinte sont limitées. Les études réalisées chez l'animal ont montré des effets toxiques sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Il existe un risque potentiel chez l'homme.

Le linézolide ne doit pas être administré lors de la grossesse sauf si cela est absolument nécessaire, et seulement si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques potentiels.

Allaitement

Les données obtenues chez l'animal indiquent que le linézolide et ses métabolites peuvent être excrétés dans le lait maternel, en conséquence, l'allaitement devra être interrompu avant et au cours du traitement par linézolide.

Fertilité

Dans des études animales, le linézolide a entraîné une diminution de la fertilité (voir rubrique 5.3).

Source : BDPM

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Autres antibactériens, code ATC : J 01 XX 08.

Propriétés générales

Le linézolide est un antibiotique de synthèse appartenant à une nouvelle classe d'antibactériens : les oxazolidinones. Il est actif in vitro sur les bactéries aérobies à Gram positif et quelques germes anaérobies. Le linézolide inhibe de façon sélective la synthèse des protéines bactériennes grâce à un mécanisme d'action unique.

Plus précisément, il se fixe sur le ribosome bactérien (partie 23S de la sous-unité 50S) et empêche la formation du complexe d'initiation fonctionnel 70S qui est un élément essentiel du processus de réplication de l'ADN.

L'effet post-antibiotique (EPA) in vitro du linézolide utilisé sur Staphylococcus aureus a été estimé à environ 2 heures. Mesuré sur des modèles animaux, l'effet post-antibiotique in vivo était respectivement de 3,6 et 3,9 heures pour Staphylococcus aureus et Streptococcus pneumoniae. Dans les études animales, le paramètre pharmacodynamique d'efficacité était la durée pendant laquelle la concentration plasmatique du linézolide était supérieure à la concentration minimale inhibitrice du germe causal.

Concentrations critiques

Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) établies par le European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) pour les staphylocoques et les entérocoques sont :

Sensible £ 4 mg/l et Résistant > 4 mg/l.

Pour les streptocoques (incluant S. pneumoniae) les concentrations critiques sont :

Sensible £ 2 mg/l et Résistant > 4 mg/l.

Les concentrations critiques non liées à l'espèce sont :

Sensible £ 2 mg/l et Résistant > 4 mg/l.

Les concentrations critiques non liées à l'espèce bactérienne ont été déterminées principalement sur la base des données pharmacocinétiques/pharmacodynamiques et sont indépendantes de la distribution des CMI d'espèces spécifiques. Elles ne sont à utiliser que pour les espèces n'ayant pas de concentration critique propre à l'espèce et ne doivent pas être utilisées vis-à-vis d'espèces pour lesquelles des critères d'interprétation restent encore à déterminer.

Sensibilité

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères.

Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.

<table> <tbody><tr> <td> Catégorie </td> </tr> <tr> <td> Espèces sensibles

Aérobies à Gram positif : Enterococcus faecalis Enterococcus faecium* Staphylococcus aureus* Staphylocoques à coagulase négative Streptococcus agalactiae* Streptococcus pneumoniae* Streptococcus pyogenes* Streptocoques du groupe C Streptocoques du groupe G

Anaérobies à Gram positif : Clostridium perfringens Peptostreptococcus anaerobius Peptostreptococcus sp.

</td> </tr> <tr> <td> Espèces résistantes Haemophilus influenzae Moraxella catarrhalis Neisseria sp. Enterobacteriaceae Pseudomonas sp. </td> </tr> </tbody></table>

* Efficacité clinique démontrée pour les souches sensibles dans les indications approuvées.

Bien que le linézolide montre une certaine activité in vitro sur Legionella, Chlamydia pneumoniae et Mycoplasma pneumoniae, les données sont insuffisantes pour démontrer son efficacité clinique.

Résistance

Résistance croisée

Le mécanisme d'action de linézolide est différent de celui des autres antibiotiques. Les études réalisées in vitro sur des souches cliniques (comprenant les staphylocoques résistants à la méticilline, les entérocoques résistants à la vancomycine et les streptocoques résistants à la pénicilline et à l'érythromycine) indiquent que le linézolide est généralement actif sur les micro-organismes résistants à une ou plusieurs classes d'antibiotiques.

La résistance au linézolide est associée à des mutations au niveau du 23S rRNA.

Comme documenté pour d'autres antibiotiques utilisés chez des patients atteints d'infections difficiles à traiter et/ou sur des périodes de traitement prolongées, l'émergence de souches de sensibilité diminuée a été observée avec le linézolide. Une résistance au linézolide a été rapportée chez les entérocoques, Staphylococcus aureus et les staphylocoques à coagulase négative.

Cette diminution de sensibilité au linézolide a généralement été associée à des durées de traitement prolongées et à la présence de matériel prothétique ou d'abcès non drainés. A l'hôpital, en cas de présence de souches résistantes aux antibiotiques, les mesures de contrôle des infections doivent être renforcées.

Informations issues des essais cliniques

Études menées dans la population pédiatrique :

Au cours d'une étude en ouvert, l'efficacité du linézolide (10 mg/kg toutes les 8 h) a été comparée à celle de la vancomycine (10-15 mg/kg toutes les 6-24 h) dans le traitement des infections dues à des agents pathogènes Gram positifs suspectés ou avérés résistants (y compris pneumonie nosocomiale, infections compliquées de la peau et des tissus mous, septicémies sur cathéter, septicémies d'origine inconnue et autres infections), chez des enfants jusqu'à 11 ans.

Les taux de guérison clinique dans la population cliniquement évaluable ont été de 89,3 % (134/150) et de 84,5 % (60/71) pour le linézolide et la vancomycine, respectivement (IC à 95 % : -4,9; 14,6).

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • anémie

  • anémie sévère

  • augmentation d'amylase

  • augmentation de l'urée

  • augmentation de la bicarbonate

  • augmentation de la glycémie à jeun

  • augmentation de la lactate déshydrogénase sanguine

  • augmentation de la lipase

  • augmentation de la numération des éosinophiles

  • augmentation de la numération leucocytaire

  • augmentation de la numération plaquettaire

  • augmentation de la phosphatase alcaline sanguine

  • augmentation des ALAT

  • augmentation des ASAT

  • augmentation des neutrophiles

  • candidose

  • candidose orale

  • candidose vaginale

  • constipation

  • créatine kinase augmentée

  • céphalée

  • diarrhée

  • diminution de bicarbonate

  • diminution de l'albuminémie

  • diminution de l'hématocrite

  • diminution de l'hémoglobine

  • diminution de la natrémie

  • diminution de la numération leucocytaire

  • diminution de la numération plaquettaire

  • diminution de la numération érythrocytaire

  • diminution du calcium sanguin

  • diminution du potassium

  • diminution du taux de protéines totales

  • douleur abdominale

  • douleur locale

  • dyspepsie

  • désordre du goût

  • goût métallique

  • hyperkaliémie

  • hypertension

  • insomnie

  • mycose

  • nausée

  • prurit

  • rash

  • sensation vertigineuse

  • test de la fonction hépatique anormal

  • thrombocytopénie

  • vomissement

  • état fébrile

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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