Libmeldy 2-10 x 1 000 000 cellules / ml, dispersion pour perfusion

pill

Informations générales

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Libmeldy doit être administré dans un établissement de santé qualifié par un médecin expérimenté dans la greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH) et formé à l'administration et à la prise en charge des patients traités par le médicament.

Posologie

Libmeldy est destiné à un usage autologue (voir rubrique 4.4) et ne doit être administré qu'une seule fois.

La dose de Libmeldy doit être déterminée en fonction du poids du patient au moment de la perfusion.

Le traitement consiste en une seule dose pour perfusion contenant une dispersion de cellules CD34<sup>+ </sup>viables dans une ou plusieurs poches.

La dose minimale recommandée de Libmeldy est de 3 x 10<sup>6 </sup>cellules CD34<sup>+ </sup>par kg de poids corporel. Dans les études cliniques, des doses allant jusqu'à 30 x 10<sup>6 </sup>cellules CD34<sup>+ </sup>par kg ont été administrées. Le volume maximal de Libmeldy à administrer doit être inférieur à 20 % du volume plasmatique estimé du patient (voir rubriques 4.4 et 6.6).

Se reporter à la fiche d'information sur le lot (FIL) jointe pour toute information supplémentaire concernant la dose.

<i>Mobilisation de sang périphérique et aphérèse </i>

Les cellules autologues de CD34<sup>+ </sup>sont isolées à partir de sang périphérique mobilisé (SPm). Ceci est obtenu par une ou plusieurs procédures d'aphérèse après la mobilisation du sang périphérique.

Pour la fabrication de Libmeldy, le patient doit être en mesure de donner un minimum de

8 × 10<sup>6 </sup>CD34<sup>+ </sup>cellules/kg en sachant que l'intervalle idéal est entre 20-30 x 10<sup>6 </sup>CD34<sup>+ </sup>cellules/kg. La quantité minimale de cellules CD34<sup>+ </sup>peut être atteinte en utilisant un ou plusieurs cycles d'aphérèse.

Si, après la fabrication du médicament, la dose minimale de Libmeldy de 3 × 10<sup>6 </sup>cellules CD34<sup>+</sup>/kg n'est pas atteinte, le patient peut subir un nouveau protocole de mobilisation avec un ou plusieurs cycles d'aphérèse, afin d'obtenir plus de cellules pour une fabrication supplémentaire (voir <i>Mobilisation et aphérèse </i>à la rubrique 5.1).

Un prélèvement de secours de CSPH contenant au moins 2 x 10<sup>6 </sup>cellules CD34<sup>+</sup>/kg est également nécessaire pour être utilisé comme traitement de remplacement si la qualité de Libmeldy est compromise après le début du conditionnement myéloablatif et avant la perfusion de Libmeldy, en cas d'échec de la greffe primaire ou d'aplasie médullaire prolongée après le traitement par Libmeldy (voir rubrique 4.4).

Ces cellules doivent être prélevées chez le patient et doivent être cryoconservées selon des procédures institutionnelles préalablement au conditionnement myéloablatif. Le prélèvement de secours pourra être réalisé soit par prélèvement de MO ou par aphérèse du SPm.

<i>Mobilisation du sang périphérique </i>

Les patients doivent subir une mobilisation des CSPH avec du facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF) avec ou sans plérixafor, puis une aphérèse pour obtenir des cellules souches

CD34<sup>+ </sup>en vue de la fabrication du médicament (voir rubrique 5.1 pour une description du régime de mobilisation utilisé dans les études cliniques).

Prétraitement (traitement de conditionnement)

Le médecin traitant doit confirmer que l'administration d'une thérapie à base de CSPH autologues est cliniquement appropriée pour le patient avant le début du conditionnement myéloablatif (voir rubrique 4.4).

Un conditionnement myéloablatif est nécessaire avant la perfusion de Libmeldy afin de favoriser une prise de greffe efficace des cellules CD34<sup>+ </sup>autologues génétiquement modifiées (voir rubrique 5.1 pour une description du schéma myéloablatif utilisé lors des études cliniques).

Le busulfan est le médicament de conditionnement recommandé.

Le conditionnement myéloablatif ne doit pas commencer avant que le jeu complet de poche(s) de perfusion constituant la dose de Libmeldy ait été reçu et stocké au centre de traitement qualifié, et que la disponibilité du prélèvement de secours soit confirmée.

Parallèlement au traitement de conditionnement, et avant le traitement par Libmeldy, il est recommandé que les patients reçoivent un traitement pour la prophylaxie de la maladie veino-occlusive (MVO) et des complications liées aux lésions endothéliales associées, c'est-à-dire la microangiopathie thrombotique associée à une greffe (MAT-AG) ou le syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), conformément aux recommendations locales.

En fonction du schéma de conditionnement myéloablatif administré, une prophylaxie pour les convulsions doit également être envisagée. La phénytoïne n'est pas recommandée, car elle peut augmenter la clairance du busulfan.

Une utilisation prophylactique et empirique des anti-infectieux (bactériens, fongiques, viraux) doit être envisagée pour la prévention et la prise en charge des infections, en particulier pendant la période neutropénique consécutive au conditionnement. Une surveillance de routine des virus les plus couramment sujets à réactivation est recommandée conformément aux recommandations locales. Des mesures de lutte contre les infections et des procédures d'isolement doivent être employées pendant l'hospitalisation, conformément aux normes locales.

Prémédication

Afin de réduire le risque de réactions à la perfusion, une prémédication avec de la chlorphéniramine par voie intraveineuse (0,25 mg/kg, dose maximale de 10 mg), ou des médicaments équivalents, est recommandée 15 à 30 minutes avant la perfusion de Libmeldy.

Populations particulières

<i>Patients âgés </i>

Libmeldy n'a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 65 ans.

<i>Insuffisance rénale </i>

Libmeldy n'a pas été étudié chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale. Les patients doivent être évalués pour rechercher une insuffisance rénale afin de s'assurer que l'administration d'une thérapie génique autologue à base de CSPH est appropriée. Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire.

<i>Insuffisance hépatique </i>

Libmeldy n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Les patients doivent être évalués pour rechercher une insuffisance hépatique afin de s'assurer que l'administration d'une thérapie génique autologue à base de CSPH est appropriée. Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire.

<i>Population pédiatrique </i>

La sécurité et l'efficacité de Libmeldy n'ont pas encore été établies chez les patients atteints de la forme juvénile tardive de la maladie (qui se déclare généralement après l'âge de 7 ans). Aucune donnée n'est disponible.

Mode d'administration

Libmeldy doit être uniquement administré par perfusion intraveineuse.

<i>Précautions à prendre avant la manipulation ou l'administration du médicament </i>

Ce médicament contient des cellules humaines génétiquement modifiées. Les professionnels de santé doivent par conséquent prendre les précautions appropriées (porter des gants et des lunettes) pour éviter toute transmission potentielle de maladies infectieuses lors de la manipulation du produit. Pour les instructions concernant la préparation, l'exposition accidentelle et l'élimination de Libmeldy, voir la rubrique 6.6.

<i>Préparation pour perfusion </i>

Avant l'administration, il convient de confirmer que l'identité du patient correspond aux identifiants uniques du patient figurant sur la ou les poches de perfusion de Libmeldy et les documents qui l'accompagnent. Le nombre total de poches à administrer doit également être confirmé au regard des informations spécifiques au patient sur la fiche d'information du lot (FIL) (voir rubrique 4.4).

La décongélation et la perfusion de Libmeldy doivent être coordonnées. L'heure de début de la perfusion doit être confirmée à l'avance et la décongélation doit être ajustée de sorte que Libmeldy soit disponible pour la perfusion lorsque le patient est prêt. Afin de conserver la viabilité du produit, il est recommandé d'administrer Libmeldy immédiatement dès la fin de la décongélation. L'administration doit être terminée dans les deux heures suivant la décongélation.

<i>Administration </i>

Administrer le produit en perfusion intraveineuse à l'aide d'un cathéter veineux central. Lorsque plusieurs poches de Libmeldy sont nécessaires, une seule poche de médicament doit être administrée par heure. Chaque poche doit être administrée à un débit de perfusion qui ne dépasse pas 5 mL/kg/h, en moins de 30 minutes environ. Le dispositif d'administration recommandé est composé d'un kit de transfusion sanguine équipé d'un filtre de 200 µm (voir rubrique 6.6).

Pour des consignes détaillées sur la préparation, l'administration, les mesures à prendre en cas d'exposition accidentelle et l'élimination de Libmeldy, voir la rubrique 6.6.

Source : EMA

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Contre-indications

  • Thérapie génique par transplantation de cellules souches hématopoïétiques, antécédent

interactions

Interactions

Aucune donnée disponible pour l'instant.

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Fertilité, grossesse et allaitement

Comme Libmeldy n'est pas destiné à être utilisé chez les adultes, il n'existe pas de données humaines sur l'utilisation pendant la grossesse ou l'allaitement ni d'études sur la reproduction animale. Concernant la fertilité, consultez le résumé des caractéristiques du médicament de conditionnement myéloablatif. Il est à noter que le médecin traitant doit informer les parents/soignants du patient des options de cryoconservation des cellules souches spermatogoniales ou du tissu ovarien.

Source : EMA

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Propriétés pharmacologiques

Groupe pharmacothérapeutique : Autres agents hématologiques, code ATC : A16AB21.
Mécanisme d'action
Libmeldy est une thérapie génique ex vivo à base de cellules souches et progénitrices hématopoïétiques (CSPH) CD34+ autologues génétiquement modifiées. Les CSPH CD34+ autologues sont prélevées dans le sang périphérique mobilisé (SPm) du patient et transduites avec un vecteur lentiviral (VLV ARSA), qui insère une ou plusieurs copies de l'acide désoxyribonucléique
complémentaire (ADNc) de l'ARSA humain dans le génome de la cellule de sorte que les cellules génétiquement modifiées deviennent capables d'exprimer l'enzyme ARSA fonctionnelle. Lorsqu'elles sont administrées au patient suite à l'administration d'un régime de conditionnement myéloablatif, les cellules génétiquement modifiées se greffent et sont capables de reconstituer le compartiment hématopoïétique. Une sous-population des CSPH perfusées et/ou de leur progéniture myéloïde est capable de migrer à travers la barrière hémato-encéphalique vers le cerveau et de se greffer en tant que microglies résidentes du système nerveux central (SNC) et macrophages périvasculaires du SNC ainsi que macrophages endoneuraux du système nerveux périphérique (SNP). Ces cellules génétiquement modifiées peuvent produire et sécréter l'enzyme ARSA fonctionnelle, qui peut être absorbée par les cellules avoisinantes, selon un processus connu sous le nom de « correction croisée », et utilisée pour détruire ou empêcher l'accumulation de sulfatides nocifs.
Suite à une prise de greffe stable et réussie chez le patient, il est attendu que les effets du médicament soient persistants.
Effets pharmacodynamiques
Une prise de greffe périphérique durable et stable de cellules génétiquement modifiées a été observée à partir d'un mois après l'administration de Libmeldy chez tous les patients évaluables. Un nombre de copies du vecteur (« vector copy number », VCN) persistant a également été observé dans les cellules CD34+ isolées de la moelle osseuse tout au long de la période de suivi. Ces résultats biologiques montrent une prise prolongée en plusieurs lignées de cellules corrigées par des gènes, ce qui est essentiel pour soutenir la production à long terme de l'ARSA et le bénéfice clinique à long terme qui en résulte.
À l'année 1 après traitement, la proportion de colonies dérivées de la MO abritant le génome du VLV (% LV+) dans la population globale traitée était de 54,8 % (intervalle : 20,0 % à 100 %, [N = 23]). Lors de l'année 5, la proportion de colonies dérivées de la MO abritant le génome du VLV (% LV+), était de 45,0 % (intervalle : 18,8 % à 90,6 % [n = 6, 4 formes infantiles tardives/Late infantile (LI) et 2 dans la forme juvénile précoce/Early Juvenile (EJ)], indiquant une prise de greffe stable au fil du temps dans la population traitée.
Une reconstitution de l'activité de l'ARSA dans le système hématopoïétique a été observée chez tous les patients atteints de LDM traités, avec une reconstitution progressive des taux d'ARSA dans les cellules mononucléées du sang périphérique (Peripheral Blood Mononuclear Cells, PBMC) qui ont atteint des valeurs comprises dans la plage de référence normale dans les 3 mois suivant le traitement et sont restées dans cette plage normale pendant toute la durée du suivi (voir figure 1).
Figure 1 Activité de l'ARSA dans les PBMC au fil du temps (moyenne géométrique et IC de 95 %), par sous-type de maladie (ensemble des données intégrées d'efficacité; N = 29)
MG forme infantile tardive et IC de 95 % (n MG forme juvénile précoce et IC de 95 % (n
Intervalle de référence pour les donneurs adultes
Durée après thérapie génique (mois)
n
Forme infantile
Forme juvénile
Remarque: les valeurs < LIQ sont attribuées à la LIQ. La LIQ est de 25,79 nmol/mg/h. Les MG et les IC à 95 % sont présentés lorsqu' il existe au moins 3 patients pour lesquels il n'y a pas de données manquantes. ARSA : arylsulfatase A ; IC : intervalle de confiance ; MG : moyenne géométrique ; LIQ : limite inférieure de quantification ; PBMC : cellules mononucléées du sang périphérique (peripheral blood mononuclear cells).
L'activité de l'ARSA a également été mesurée dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) comme compartiment de substitution de la correction métabolique dans le cerveau. L'activité de l'ARSA dans le LCR est passée d'indétectable au moment de l'inclusion à détectable chez tous les patients évaluables dans le courant du 6e mois après traitement et a atteint des niveaux de référence à l'année 1 après traitement. Par la suite, la reconstitution centrale de l'activité enzymatique de l'ARSA est restée stable dans l'intervalle de référence.
Efficacité et sécurité clinique
L'efficacité clinique était basée sur l'analyse globale des résultats obtenus chez 29 patients atteints de la forme précoce de la LDM, traités par Libmeldy préparé sous forme d'une formulation fraîche (non cryoconservée). Ces résultats ont été obtenus chez vingt (20) patients traités dans le cadre de l'étude d'enregistrement (étude 201222 - essai clinique ouvert, non randomisé, de sécurité et d'efficacité à un seul bras) avec une durée médiane de suivi après traitement de 4,0 ans (intervalle : 0,6 à 7,5 ans) et neuf (9) patients traités dans le cadre de 3 programmes d'accès élargis avec un suivi médian de 1,5 ans (intervalle : 0,99 à 2,72 ans).
De plus, les résultats initiaux obtenus auprès de 9 patients traités dans le cadre d'une autre étude avec la formulation commerciale (cryoconservée) de Libmeldy (étude 205756) sont résumés ci-dessous.
Le spectre de la LDM peut se présenter sous diverses formes cliniques, essentiellement en fonction de l'âge lors de l'apparition des premiers symptômes de la maladie. Les patients présymptomatiques atteints d'une forme infantile tardive (LI) ou d'une forme juvénile précoce (EJ) de LDM et les patients EJ présentant des symptômes précoces de LDM avec mutations bialléliques dans le gène de l'ARSA responsables d'une diminution de l'activité enzymatique de l'ARSA ont été inclus dans le développement clinique du Libmeldy. Les « mutations bialléliques dans le gène de l'ARSA responsables d'une diminution de l'activité enzymatique de l'ARSA » sont des mutations responsables d'un arrêt partiel ou complet de l'activité enzymatique de l'ARSA entraînant une accumulation des sulfatides. Ces mutations bialléliques excluent les mutations neutres communes décrites en association avec les allèles d'ARSA de pseudo-déficience.
Caractéristiques des patients et de la maladie
Les formes (variantes) de LDM ont été définies par la présence des critères suivants au cours du développement clinique :
• forme infantile tardive (LI) : âge à l'apparition des symptômes chez le ou les frères et sœurs plus âgés inférieur ou égal à 30 mois et/ou 2 allèles ARSA mutants nuls (0) et/ou neuropathie périphérique à l'étude d'électroneurographie (ENG);
• forme juvénile précoce (EJ) : âge à l'apparition des symptômes (chez le patient ou chez le frère ou la sœur plus âgé[e]) entre 30 mois et avant 7 ans, et/ou un allèle ARSA mutant nul (0) et un allèle ARSA mutant résiduel (R) et/ou neuropathie périphérique à l'étude ENG.
Dans la définition ci-dessus, les allèles nuls (0) ou résiduels (R) font référence à des mutations connues ou nouvelles.
Le statut symptomatique des patients était défini comme suit:
• Pré-symptomatique : au moment de leur inclusion dans les études cliniques, les patients LI ou EJ ne présentaient pas d'insuffisance neurologique (symptômes liés à la maladie), avec ou sans signes de la maladie révélés par des évaluations instrumentales, c'est-à-dire l'étude électroneurographique (ENG) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) du cerveau.
Sur la base d'une analyse des caractéristiques initiales des patients LI et EJ pré-symptomatiques traités pendant le programme de développement clinique, la définition du statut pré-symptomatique a été affinée afin d'optimiser le bénéfice du traitement.
Compte tenu des résultats de cette analyse, le traitement par Libmeldy d'un patient pré-symptomatique doit être envisagé :
- Pour les patients présentant la forme infantile tardive de la maladie, en l'absence de retard dans la mise en place de la station debout indépendante ou de retard dans l'obtention de la marche indépendante, associés à des signes anormaux lors de l'évaluation neurologique.
- Pour un patient atteint de la forme juvénile précoce de la maladie, en l'absence de signes ou symptômes neurologiques de la maladie entraînant une altération ou une régression des fonctions cognitives, motrices ou comportementales (corroborée par un examen neurologique, une évaluation de la fonction motrice brute et/ou des tests neuropsychologiques adaptés à l'âge).
Présence de symptômes précoces : au moment de l'inclusion dans les études cliniques, les patients EJ présentant des symptômes précoces répondaient aux 2 critères suivants : quotient intellectuel (QI)
≥ 70 et capacité à marcher de manière autonome en faisant ≥ 10 pas.
Sur la base de l'analyse des bénéfices cliniquement pertinents sur les fonctions motrices et cognitives, l'efficacité n'a été démontrée que chez les patients traités avant l'apparition de la détérioration cognitive au moment où ils étaient encore capables de marcher de manière indépendante.
Compte tenu de ces résultats, le traitement par Libmeldy d'un patient souffrant d'une forme EJ avec symptômes précoces de la maladie doit être envisagé :
- Si ce patient est capable de marcher de manière indépendante, ce qui signifie que son score GMFC-MLD (Gross Motor Function Classification dans la LDM) est ≤ 1, et
- Si la fonction cognitive du patient n'a pas commencé à décliner, ce qui signifie que le patient a un QI ≥ 85.
Au moment de leur inclusion dans les études cliniques, sur les 29 patients atteints de LDM à apparition précoce, 20 étaient pré-symptomatiques et 9 présentaient des symptômes précoces, 16 présentaient un diagnostic de LDM LI et 13 présentaient un diagnostic de LDM EJ. Tous les patients LI de l'étude et certains patients EJ ont été identifiés après qu'un frère ou une sœur plus âgé(e) a développé des symptômes et reçu un diagnostic de LDM, ce qui a donné lieu à des tests chez d'autres membres de la famille.
Tableau 3 Résumé des caractéristiques démographiques par état symptomatique au moment de la thérapie génique et par sous-type de maladie (ensemble des données d'efficacité intégrées)
Patients pré-symptomatiques Patients présentant des
symptômes précoces
Sous-groupe
ayant une
forme
infantile
tardive
(N = 15)
Sous-groupe
ayant une
forme
juvénile
précoce
(N = 5)
Sous-groupe
ayant une
forme
infantile
tardive
(N = 1)
Sous-groupe
ayant une
forme
juvénile
précoce
(N = 8)
Sexe, n (%)
Féminin 5 (33) 2 (40) 1 (100) 5 (63)
Masculin 10 (67) 3 (60) 0 3 (38)
Âge au moment de la
thérapie génique, en mois
Médiane 13,1 48,9 23,3 77,9
Min 7,6 11,4 23,3 38,8
Max 17,8 66,8 23,3 139,9

Mobilisation et aphérèse
Au cours du développement clinique, tous les (dix) patients pour lesquels la décision a été prise d'utiliser le SPm comme source des cellules – et de ne pas effectuer de prélèvement de moelle osseuse- ont reçu du G-CSF (10-12,5 μg/kg/jour) pour mobiliser les cellules CD34+ avant la procédure d'aphérèse. À partir du 3e jour d'administration de G-CSF, un agent de mobilisation supplémentaire, le plérixafor, a été administré une fois par jour (0,24 mg/kg, par voie sous-cutanée), si cela était cliniquement indiqué en fonction de la numération des globules blancs et du nombre de cellules CD34+ dans le sang périphérique du patient. L'aphérèse a été effectuée dès que le nombre de cellules CD34+ a atteint un niveau adéquat, selon les procédures standard.
Si le nombre cible de cellules CD34+ collectées pour fabriquer Libmeldy et pour fournir les cellules du prélèvement de secours n'était pas atteint avec une seule aphérèse, une seconde procédure était effectuée. Pour tous les patients, le nombre minimum de cellules CD34+ nécessaire pour produire Libmeldy (8 x 106 cellules CD34+/kg) a été recueilli avec un cycle de mobilisation et 1 ou 2 aphérèses.
Conditionnement avant traitement
Tous les patients ont reçu un conditionnement systémique avec du busulfan avant le traitement par Libmeldy.
Treize patients (45 %) ont été traités par un régime de conditionnement submyéloablatif (SMAC), défini comme une ASC cumulée cible de 67 200 μg * h/l. Seize patients (55 %) ont été traités au moyen d'un régime de conditionnement myéloablatif (MAC), défini par une ASC cumulée cible de 85 000 μg * h/l.
Pour le schéma de conditionnement SMAC, les patients ont reçu au total 14 doses de busulfan (en fonction du poids du patient), en perfusion intraveineuse de 2 heures administrée toutes les 6 heures, du jour - 4 au jour - 1. Les taux plasmatiques de busulfan ont été surveillés par un prélèvement pharmacocinétique sanguin et ajustés à l'aide d'une ASC cible de 4 800 μg*h/l (intervalle : 4 200 à 5 600 μg*h/l), ce qui correspond à une ASC cumulée totale attendue de 67 200 µg*h/l (intervalle :
58 800 à 78 400 μg*h/l). L'ASC cumulée moyenne chez les patients ayant reçu un schéma SMAC était plus élevée que prévue, mais restait dans la plage cible (moyenne géométrique 71 923.53 [IC à 95 % : 68 751,04, à 75 242,41]).
Pour le schéma de conditionnement MAC, les patients ont reçu une dose de busulfan basée sur la surface corporelle en fonction de leur âge (80 mg/m2/dose si ≤ 1 an ; 120 mg/m2/dose si > 1 an) pour un total de 4 doses, administrées par perfusion intraveineuse de 3 heures toutes les 20 à 24 heures entre le jour - 4 et le jour - 1. Les taux plasmatiques de busulfan ont été surveillés au moyen d'un prélèvement pharmacocinétique en série et ajustées en utilisant une ASC totale cumulée cible
de 85 000 µg*h/l (intervalle : 76 500 - 93 500 µg*h/l).
Les analyses de sous-groupes par schéma de conditionnement, c'est-à-dire la comparaison des sous-groupes de patients ayant reçu le schéma MAC et de ceux ayant reçu le schéma SMAC, n'ont pas montré de différences notables dans le niveau de prise de greffe des cellules transduites ni dans l'activité enzymatique de l'ARSA (dans les PBMC totales et les cellules mononucléées dérivées de la MO). En outre, les profils de sécurité des deux schémas se sont avérés comparables.
Par conséquent, la décision d'utiliser le régime MAC ou SMAC pour le conditionnement préalable au traitement est laissée à la discrétion du médecin traitant, compte tenu des caractéristiques cliniques du patient telles que, sans s'y limiter, l'âge, la fonction hépatique, la prématurité et la thrombophilie.
Pendant le développement clinique, une prophylaxie de la maladie veino-occlusive (MVO) et des complications liées à une lésion endothéliale était requise selon la pratique de l'établissement avec l'acide ursodésoxycholique ou le défibrotide.
Administration de Libmeldy
Tous les patients (N = 29) ont reçu le médicament avec une dose moyenne (min, max) de 10,81 x 106 (4,2 ; 25,9) cellules CD34+/kg administrée en perfusion intraveineuse.
Résultats d'efficacité intégrés (N=29)
Les co-critères principaux d'évaluation de l'efficacité étaient les suivants :
• Mesure de la fonction motrice globale (Gross Motor Function Measure, GMFM) : Une amélioration de > 10 % du score GMFM total chez les patients traités par rapport aux scores GMFM dans une population de patients LDM du même âge non traités correspondant à un contrôle historique (c'est-à-dire l'étude TIGET sur l'histoire naturelle de la maladie [HN]), évaluée à l'Année 2 après le traitement (voir Tableau 4), et
• Activité de ARSA : Une augmentation significative (≥ 2 ET) de l'activité de l'ARSA résiduelle par rapport aux valeurs avant traitement, mesurée dans les cellules mononuclées du sang périphériques (PBMC) 2 ans après le traitement (voir Effets pharmacodynamiques, figure 1 et tableau 5).
Les patients atteints de LDM à apparition précoce et traités avant l'apparition des symptômes manifestes ont montré un développement moteur normal, une stabilisation ou un retard dans la vitesse de progression du dysfonctionnement moteur, mesuré par le score total GMFM (%) (voir tableau 4). Selon un modèle ANCOVA ajusté pour l'âge lors de l'évaluation de la GMFM et du traitement, la différence moyenne entre les patients LI pré-symptomatiques traités et les patients LI du même âge non traités provenant de l'étude HN était de 71,0 % à l'année 2 et de 79,8 % à l'année 3. De même, la différence moyenne entre les patients EJ pré-symptomatiques traités et les patients EJ du même âge non traités était de 52,4 % à l'année 2 et de 74,9 % à l'année 3. Ces différences de traitement étaient statistiquement significatives (p ≤ 0,008) en faveur de Libmeldy.
Bien qu'elle ne soit pas statistiquement significative, une différence nette dans le score total GMFM a également été notée entre les patients EJ présentant des symptômes précoces traités et les patients EJ non traités et appariés selon l'âge (28,7 % à l'année 2 ; p = 0,350 et 43,9 % à l'année 3 ; p = 0,054).
Tableau 4 Score total de la GMFM (%) à l'année 2 et l'année 3 chez les patients pré-symptomatiques et symptomatiques précoces (sous-groupes avec la forme infantile tardive et juvénile précoce) en comparaison avec les données d'histoire naturelle dans une population du même âge (ensemble des données d'efficacité intégrée).
Score total GMFM moyen ajusté Différence moyenne de traitement
quant au score GMFM total entre
les patients traités et les patients de
l'histoire naturelle non traités
appariés en fonction de l'âge
Patients traités Patients de
l'histoire
naturelle non
traités
Patients pré-
symptomatiques
Forme infantile tardive
Année 2* 79,5 %
(n = 10)
8,4%
(n=8)
71,0% (95% IC: 60,4 – 81,7) ; p<0.001
Année 3 82,6%
(n=9)
2,8%
(n=9)
79,8% (95% IC: 66,2 - 93,3);
p = 0,001).
Forme Juvénile précoce
Année 2* 96,7%
(n=4)
44,3%
(n=8)
52,4% (95% IC: 25,1 – 79,6) ; p=0.008
Année 3 93,2%
(n=4)
18,2%
(n=9)
74,9% (95% IC: 50,8 – 99,1) ; p<0.001
Patients
symptomatiques
précoces
Forme Juvénile précoce
Année 2* 60,7%
(n=6)
31,9%
(n=10)
28,7% (95% IC: -14,1 – 71,5) ;
p=0.350
Année 3 59,8%
(n=6)
15,9%
(n=10)
43,9% (95% IC: 9,2 – 78,5) ; p=0,054

* La mesure de la fonction motrice globale deux ans après le traitement constituait un co-critère principal d'évaluation de l'étude clinique d'enregistrement. Remarque : analyse de l'ajustement de la covariance en fonction du traitement et de l'âge. Les valeurs p proviennent d'un test d'hypothèse à 5 % à deux bornes avec hypothèse nulle d'une différence de 10 %. IC : intervalle de confiance ; EJ : juvénile précoce (early juvenile) ; GMFM : mesure de la fonction motrice motrice globale (gross motor function measurement) ; LI : infantile tardive (late infantile) ; LDM : leucodystrophie métachromatique.
La détérioration de la fonction motrice globale a été évaluée à partir de l'apparition de la maladie chez les patients EJ qui présentaient des symptômes précoces au moment de la thérapie génique. Quatre ans après l'apparition de la maladie, la proportion estimée de patients ayant survécu et conservé leur locomotion et leur capacité à s'asseoir sans soutien (niveau 5 ou supérieur de GMFC-LDM) était de 62,5 % dans le groupe traité, contre 26,3 % dans le groupe non traité, ce qui représente un retard de progression de la maladie après un traitement par Libmeldy.
Une augmentation statistiquement significative de l'activité ARSA dans les PBMC a également été observée 2 ans après la fin du traitement, par comparaison à la référence avant traitement, chez les patients pré-symptomatiques (20,0 fois plus ; p < 0,0001) et chez les patients à symptômes précoces (4,2 fois plus ; p = 0,004) (Voir tableau 5).
Tableau 5 Activité de l'ARSA, mesurée dans les PBMC (moyenne géométrique) au départ et 2 ans après traitement chez des patients pré-symptomatiques et les patients à symptômes précoces (ensemble des données d'efficacité intégrée).
Moyenne géométrique (coefficient de
variabilité interindividuelle, CV%))
Activité de l'ARSA dans les PBMC
Facteur de multiplication
entre la référence et
l'Année 2*
Valeur initiale Année 2:
Pré-
symptomatique
26,923 (16,72)
(n=19)
339,736 (270,85)
(n=14)
20,0
(95% IC: 9,0 - 44,0) p < 0,001
Symptomatique
précoce
26,025 (2,72)
(n=9)
134,056 (55,94)
(n=6)
4,2
(95% CI: 1,6 - 11,2) p = 0,004

* Ratio en moyennes ajustées à partir d'un modèle mixte pour mesures répétées des données sur l'échelle logarithmique, en ajustant pour la visite, référence référence par interaction visite, sous-type de maladie et sous-type de maladie par interaction visite
Un critère d'évaluation d'efficacité secondaire de l'analyse d'efficacité intégrée était la mesure d'un QI supérieur à 55 après le traitement par Libmeldy, le seuil de retard mental modéré (DSM-IV), à l'aide de tests neuropsychologiques. Les mesures du quotient intellectuel/quotient de développement (QI/QD), c'est-à-dire les capacités cognitives et linguistiques, complètent les résultats du score GMFM et fournissent des preuves supplémentaires que les niveaux élevés de prise de greffe et de reconstitution enzymatique se traduisent par des effets thérapeutiques pertinents sur les principaux domaines symptomatiques des patients atteints de LDM.
Dans le sous-groupe LI (tous les patients pré-symptomatiques au moment du traitement sauf un), 12 patients sur 15 évalués présentaient un QI/QD assez constant, dans l'intervalle normal (score QI/QD de 100 ± ET de 15) tout au long du suivi. Tous ces patients sauf 2 (un pré-symptomatique, un à symptômes précoces) sont restés au-dessus du seuil de handicap mental sévère (QI/QD > 55) à des âges chronologiques auxquels les 14 patients HN non traités ayant subi des évaluations neuropsychologiques ont montré des signes de handicap cognitif sévère (c'est-à-dire QI/QD inférieur à 55 et proche de 0).
Sur les 10 patients EJ qui ont survécu, les 4 patients pré-symptomatiques et 4 patients sur 6 présentant des symptômes précoces ont montré des valeurs normales du QI/QD tout au long du suivi. En revanche, au cours du suivi, 11 des 12 patients HN ayant fait l'objet d'évaluations neuropsychologiques ont présenté des signes de dysfonctionnement cognitif sévère.
Au moment de l'analyse des données intégrées, c'est-à-dire à une période de suivi médiane de 3,035 ans après le traitement (intervalle de 0,99 à 7,51 ans), aucun des 16 patients du sous-groupe LI traité, tous pré-symptomatiques au moment du traitement sauf un, n'était décédé (survie globale de 100 %). Quatre patients LI pré-symptomatiques étaient vivants 6 ans ou plus après le traitement et 2 patients LI pré-symptomatiques étaient en vie 7 ans ou plus après le traitement. En comparaison, 12 patients LI sur 19 (63,2 %) non traités dans l'étude HN étaient décédés au moment de l'analyse. Une survie globale comparable a été observée dans les groupes EJ traités ou non traités avec une durée de suivi médiane de 3,49 ans après traitement (intervalle de 0,64 à 6,55 ans). Un patient EJ sur
5 (20 %) traité à un stade pré-symptomatique est décédé à la suite d'un infarctus ischémique cérébral, qui n'a pas été considéré comme étant lié à Libmeldy. Deux décès ont été enregistrés parmi
les 8 (25,0 %) patients EJ traités au stade symptomatique précoce, les deux en raison d'une progression de la maladie. Eux non plus n'ont pas été considérés comme étant liés au traitement par Libmeldy. De même, 3 des 12 (25 %) patients EJ non traités dans l'étude HN étaient décédés au moment de l'analyse.
Une analyse de sensibilité réalisée pour identifier les facteurs cliniques qui auraient pu influencer le niveau de bénéfice du traitement avec Libmeldy et optimiser les recommandations d'utilisation du traitement, a identifié 4 échecs du traitement :
- Un patient LI a présenté des symptômes liés à la maladie entre l'étape de sélection et l'administration de Libmeldy et a été considéré comme symptomatique au moment du traitement. La progression de ce
patient après traitement était comparable à celle des patients HN non traités tant au niveau de la fonction cognitive que du développement moteur.
- Trois patients EJ symptomatiques précoces traités par Libmeldy ont présenté une détérioration des fonctions motrices et cognitives comparable à celle observée chez des patients HN non traités, et la progression de la maladie a entraîné le décès de deux d'entre eux. Deux des trois patients présentaient un QI inférieur à 85 (82 et 58) au moment du traitement. Deux des trois patients ont connu une détérioration entre les évaluations de sélection et les évaluations de référence (début du schéma de conditionnement).
Étude 205756 (formulation commerciale cryoconservée)
L'étude 205756 est une étude ouverte à un seul bras visant à évaluer la formulation cryoconservée (commerciale) de Libmeldy dans le traitement des patients atteints de LDM LI pré-symptomatiques et de LDM EJ pré-symptomatiques et à symptomes précoces. La gamme de doses de cellules utilisée chez les 9 premiers patients de l'étude 205756 (10,45-30,0 x 106 cellules CD34+/kg) est proche de celle utilisée chez les patients traités avec la formulation fraîche (expérimentale) du médicament (4,2-25,9 x 106 cellules CD34+).
Au moment de la date de fin de recueil des données, 6 patients (3LIs, 3EJs), tous pré-symptomatiques au moment du traitement, ont été traités, avec un suivi médian post-traitement de 0,87 an (intervalle : 0,0 à 1,47 an). Les données préliminaires d'efficacité montrent des niveaux de prise de greffe, de nombre de copies du vecteur, d'activité de l'ARSA dans les PBMC et le LCR à différents moments après la thérapie génique, qui sont de l'ordre de ceux observés dans l'analyse intégrée des données des patients traités avec la formulation fraîche de Libmeldy.
Les données préliminaires relatives à la sécurité indiquent que Libmeldy a été bien toléré. Le profil de sécurité observé dans cette étude avec la formulation cryoconservée est conforme au profil établi chez les patients traités avec la formulation fraîche en termes de nature, de délai d'apparition et de fréquence des effets indésirables signalés.
Population pédiatrique
Libmeldy a été étudié chez des nourrissons et des enfants âgés de 7,6 mois à 11,6 ans.
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec Libmeldy dans le sous-groupe de patients « juvénile tardif » (late juvenile) de la population pédiatrique atteinte de leucodystrophie métachromatique (c'est-à-dire les patients atteints de LDM âgés de 7 ans à moins de 17 ans au moment de l'apparition de la maladie) (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • acidose métabolique

  • hépatomégalie

  • insuffisance ovarienne

  • maladie hépatique veino-occlusive

  • neutropénie

  • neutropénie fébrile

  • stomatite

  • test des anticorps positif

  • vomissement

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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