Josamycine (propionate) 1 g comprimé dispersible
Informations générales
Substance
Forme galénique
Comprimé dispersible
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
- angine à streptocoque A bêta-hémolytique
- dermatose impétiginisée
- dermohypodermite infectieuse
- echtyma
- exacerbation de la bronchite chronique
- impétigo
- infection cutanée
- infection génitale non gonococcique
- infection stomatologique
- pneumopathie atypique
- pneumopathie communautaire
- rhumatisme articulaire
- sinusite bactérienne
- surinfection de bronchite aiguë
- érysipèle
- érythrasma
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Cette présentation est réservée à l'adulte et à l'enfant de plus de 40 kg.
La posologie est de 1 à 2 g/jour à répartir en deux prises par jour, selon le poids du sujet et la sévérité de l'infection.
Soit en pratique : ½ à 1 comprimé matin et soir.
Cas particuliers :
Angines : 2 g/jour, à répartir en 2 prises journalières.
Soit en pratique : 1 comprimé (1 g) le matin, 1 comprimé (1 g) le soir.
La durée du traitement des angines est de 5 jours.
Mode d'administration
VOIE ORALE.
Les comprimés doivent être dispersés préalablement dans l'eau avant ingestion. Bien agiter la suspension ainsi obtenue avant d'avaler.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Cardiopathie
en particulier chez les patients très jeunes et âgésDépression respiratoire
Grossesse
Insuffisance hépatique
Patient à risque d'arythmie
Trouble électrolytique
Source : ANSM
Interactions
josamycine <> ivabradineContre-indication
josamycine <> pimozideContre-indication
macrolides (sauf spiramycine) <> colchicineContre-indication
macrolides (sauf spiramycine) <> dihydroergotamineContre-indication
macrolides (sauf spiramycine) <> ergotamineContre-indication
josamycine <> halofantrineAssociation DECONSEILLEE
josamycine <> tacrolimusAssociation DECONSEILLEE
macrolides (sauf spiramycine) <> alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiquesAssociation DECONSEILLEE
josamycine <> carbamazépinePrécaution d'Emploi
josamycine <> ciclosporinePrécaution d'Emploi
josamycine <> disopyramidePrécaution d'Emploi
josamycine <> sildénafilPrécaution d'Emploi
macrolides (sauf spiramycine) <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
macrolides (sauf spiramycine) <> digoxinePrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
josamycine <> théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)A prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données cliniques chez la femme enceinte sont limitées. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à doses élevées. Il est préférable, par mesure de précaution, d'éviter l'utilisation de la josamycine au cours de la grossesse, sauf si nécessaire.
Allaitement
Le passage de la plupart des macrolides dans le lait maternel est documenté, avec des concentrations dans le lait égales ou supérieures aux concentrations plasmatiques. Cependant, les quantités ingérées par le nouveau-né restent faibles au regard des posologies pédiatriques. Le risque majeur consiste en une modification de la flore intestinale de l'enfant. En conséquence, l'allaitement est possible. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d'interrompre l'allaitement (ou le médicament).
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC : J01FA07.
Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacillus cereus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Corynebacterium diphtheriae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérocoques </td> <td> 50 - 70 % </td> </tr> <tr> <td> Rhodococcus equi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-S </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-R \* </td> <td> 70 - 80 % </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus B </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus non groupable </td> <td> 30 - 40 % </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td> 35 - 70 % </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pyogenes </td> <td> 16 - 31 % </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bordetella pertussis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Campylobacter </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Legionella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Moraxella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Actinomyces </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacteroides </td> <td> 30 - 60 % </td> </tr> <tr> <td> Eubacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mobiluncus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Peptostreptococcus </td> <td> 30 - 40 % </td> </tr> <tr> <td> Porphyromonas </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Prevotella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Propionibacterium acnes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Borrelia burgdorferi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Coxiella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Leptospires </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycoplasma pneumoniae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Treponema pallidum </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Neisseria gonorrhoeae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Clostridium perfringens </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Ureaplasma urealyticum </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Corynebacterium jeikeium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Nocardia asteroïdes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Acinetobacter </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérobactéries </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Fusobacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycoplasma hominis </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>La josamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Source : BDPM
Effets indésirables
arythmie
augmentation des transaminases
choc anaphylactique
colite pseudomembraneuse
dermatose bulleuse
diarrhée
diminution de l'appétit
douleur abdominale
gastralgie
gêne respiratoire
hypersensibilité
hépatite cholestatique
hépatite cytolytique
ictère
maladie sérique
nausée
phosphatase alcaline augmentée
prurit
purpura
réaction anaphylactique
syndrome de Lyell
syndrome de Stevens-Johnson
urticaire
vasculite cutanée
vomissement
éruption cutanée maculopapuleuse
éruption érythémateuse
érythème multiforme
œdème de Quincke
œdème facial
Source : ANSM
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