Isoniazide 50 mg + pyrazinamide 300 mg + rifampicine 120 mg comprimé
Informations générales
Substances
Forme galénique
Comprimé enrobé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Posologie
a) Principes de traitement :
La notion de traitement correct et bien suivi est, avec la négativation durable des examens bactériologiques, le critère de guérison essentiel.
Quel que soit le contexte, on ne commencera le traitement qu'une fois obtenue la preuve bactériologique de la tuberculose. L'examen bactériologique comprend systématiquement l'examen direct, la mise en culture et l'antibiogramme.
Toutefois, s'il y a urgence ou si les lésions sont typiques et la bacilloscopie négative malgré sa répétition (4 à 6 prélèvements), le traitement peut être institué et sera reconsidéré lorsque l'on disposera des résultats de la culture.
Pour être efficace, ce traitement doit :
- associer plusieurs antituberculeux :
-
trois ou quatre jusqu'aux résultats de l'antibiogramme pour tenir compte d'une éventuelle résistance primaire (et de toute façon pendant au moins 2 mois),
-
au moins deux ensuite pour éviter l'apparition d'une résistance acquise ;
- utiliser les antituberculeux les plus actifs (bactéricides) à des doses efficaces (mais adaptées, pour éviter tout surdosage).
Le schéma habituel recommandé pour le traitement de la tuberculose pulmonaire non compliquée, à bacilles sensibles, est une trithérapie initiale : rifampicine, pyrazinamide, isoniazide, pendant 2 mois. Celle-ci peut être remplacée par une quadrithérapie initiale incluant l'éthambutol en cas de rechute, de suspicion de résistance ou d'antécédents de tuberculose.
Ce traitement initial est suivi d'une phase de consolidation de 4 mois, associant rifampicine et isoniazide (durée totale du traitement : 6 mois).
Si le malade n'a pas reçu de pyrazinamide à la phase initiale, la phase de consolidation doit être poursuivie 7 mois (durée totale du traitement : 9 mois).
A la phase de consolidation (à partir du 3 mois), l'association rifampicine + isoniazide peut être prescrite de façon intermittente 2 ou 3 fois par semaine. Ce mode d'administration rentre surtout dans le cadre des traitements supervisés et nécessite l'augmentation de la prise unitaire d'isoniazide.
b) Posologie :
Les posologies et schémas posologiques peuvent différer selon les diverses recommandations officielles.
La posologie de RIFATER, comprimé enrobé chez l'adulte est établie en fonction du poids corporel :
<table> <tbody><tr> <td> Poids corporel </td> <td> Posologie </td> </tr> <tr> <td> 30 à 39 kg </td> <td> 3 comprimés par jour </td> </tr> <tr> <td> 40 à 49 kg </td> <td> 4 comprimés par jour </td> </tr> <tr> <td> 50 à 65 kg </td> <td> 5 comprimés par jour </td> </tr> <tr> <td> 65 kg et plus </td> <td> 6 comprimés par jour </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> La posologie ne doit pas dépasser 6 comprimés par jour </td> </tr> </tbody></table>La phase intensive du traitement doit être poursuivie pendant 2 mois. D'autres antituberculeux tels l'éthambutol ou la streptomycine peuvent être ajoutés au traitement.
Après cette phase intensive, le traitement doit être poursuivi avec l'association rifampicine-isoniazide.
Population pédiatrique
Compte tenu des recommandations posologiques pour chaque antituberculeux, RIFATER, comprimé enrobé n'apparait pas adapté à une utilisation chez l'enfant considérant la dose requise pour chaque substance active composant le comprimé.
RIFATER, comprimé enrobé ne devrait être utilisé chez l'enfant à partir de 6 ans que dans certains cas particuliers après un examen attentif des doses journalières recommandées pour chacun des composants.
Mode d'administration
Voie orale.
RIFATER, comprimé enrobé est réservé aux adultes et aux enfants à partir de 6 ans.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Altération de la fonction hépatique
Enfant: < 6 ans
Hyperuricémie
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Intervention chirurgicale
Porphyrie
Source : ANSM
Interactions
inducteurs enzymatiques <> dasabuvirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> grazoprévir + elbasvirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> isavuconazoleContre-indication
inducteurs enzymatiques <> lurasidoneContre-indication
inducteurs enzymatiques <> midostaurineContre-indication
inducteurs enzymatiques <> ombitasvir + paritaprévirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> rilpivirineContre-indication
rifampicine <> bictégravirContre-indication
rifampicine <> cobicistatContre-indication
rifampicine <> délamanidContre-indication
rifampicine <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirContre-indication
rifampicine <> lédipasvirContre-indication
rifampicine <> praziquantelContre-indication
rifampicine <> sofosbuvirContre-indication
rifampicine <> velpatasvirContre-indication
rifampicine <> voriconazoleContre-indication
inducteurs enzymatiques <> aprémilastAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> bédaquilineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> cyclophosphamideAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> docétaxelAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> estroprogestatifs contraceptifsAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> irinotécanAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> itraconazoleAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> ivacaftor (seul ou associé)Association DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> macitentanAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> miansérineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> naloxégolAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> nétupitantAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> olaparibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> oxycodoneAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> paclitaxelAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> progestatifs contraceptifsAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> rolapitantAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> régorafénibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> sertralineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> ténofovir alafénamideAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vinca-alcaloïdes cytotoxiquesAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vismodégibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vémurafénibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vénétoclaxAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> étoposideAssociation DECONSEILLEE
isoniazide <> carbamazépineAssociation DECONSEILLEE
isoniazide <> disulfirameAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> abiratéroneAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> apixabanAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> aprépitantAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> atorvastatineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> atovaquoneAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> bosentanAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> cannabidiolAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> dabigatranAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> darolutamideAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> dronédaroneAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> fentanylAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> fluconazoleAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> glasdégibAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> idélalisibAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> inhibiteurs de la 5-alpha réductaseAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisésAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> kétoconazoleAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> midazolamAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> nimodipineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> névirapineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> ozanimodAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> posaconazoleAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> quinineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> quétiapineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> raltégravirAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> ranolazineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> rivaroxabanAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> simvastatineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> ticagrélorAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> télithromycineAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> ténofovir alafénamideAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> ulipristalAssociation DECONSEILLEE
rifampicine <> zidovudineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> androgènesPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> aripiprazolePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> bazédoxifènePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> caspofunginePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> cyprotéronePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> disopyramidePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> dolutégravirPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)Précaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> hydrocortisonePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> immunosuppresseursPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> lévonorgestrelPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> maravirocPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> méthadonePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> progestatifs non contraceptifs, associés ou non à un œstrogènePrécaution d'Emploi
isoniazide <> anesthésiques volatils halogénésPrécaution d'Emploi
isoniazide <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)Précaution d'Emploi
isoniazide <> kétoconazolePrécaution d'Emploi
isoniazide <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)Précaution d'Emploi
isoniazide <> pyrazinamidePrécaution d'Emploi
isoniazide <> rifampicinePrécaution d'Emploi
isoniazide <> stavudinePrécaution d'Emploi
pyrazinamide <> isoniazidePrécaution d'Emploi
rifampicine <> afatinibPrécaution d'Emploi
rifampicine <> albendazolePrécaution d'Emploi
rifampicine <> antagonistes des canaux calciques (sauf nimodipine)Précaution d'Emploi
rifampicine <> antiarythmiques de classe IaPrécaution d'Emploi
rifampicine <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
rifampicine <> buspironePrécaution d'Emploi
rifampicine <> carbamazépinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> carvédilolPrécaution d'Emploi
rifampicine <> clarithromycinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> clozapinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> digoxinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> déférasiroxPrécaution d'Emploi
rifampicine <> eszopiclonePrécaution d'Emploi
rifampicine <> halopéridolPrécaution d'Emploi
rifampicine <> hormones thyroïdiennesPrécaution d'Emploi
rifampicine <> isoniazidePrécaution d'Emploi
rifampicine <> ivabradinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> linézolidePrécaution d'Emploi
rifampicine <> minéralocorticoïdesPrécaution d'Emploi
rifampicine <> montélukastPrécaution d'Emploi
rifampicine <> morphinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> métronidazolePrécaution d'Emploi
rifampicine <> nintédanibPrécaution d'Emploi
rifampicine <> pioglitazonePrécaution d'Emploi
rifampicine <> propafénonePrécaution d'Emploi
rifampicine <> terbinafinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)Précaution d'Emploi
rifampicine <> tiagabinePrécaution d'Emploi
rifampicine <> valproïque (acide) et, par extrapolation, valpromidePrécaution d'Emploi
rifampicine <> vitamine DPrécaution d'Emploi
rifampicine <> zolpidemPrécaution d'Emploi
rifampicine <> zopiclonePrécaution d'Emploi
rifampicine <> éfavirenzPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> bortézomibA prendre en compte
inducteurs enzymatiques <> cabazitaxelA prendre en compte
inducteurs enzymatiques <> tamoxifèneA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
rifampicine <> exémestaneA prendre en compte
rifampicine <> metformineA prendre en compte
rifampicine <> métoprololA prendre en compte
rifampicine <> propranololA prendre en compte
rifampicine <> pérampanelA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Rifampicine
L'expérimentation animale a mis en évidence un effet tératogène, chez le rat et la souris, à doses élevées.
En clinique, l'utilisation de la rifampicine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Bien que la rifampicine traverse la barrière placentaire et se retrouve dans le sang ombilical, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. En conséquence, l'utilisation de la rifampicine ne doit être envisagée, au cours de la grossesse, qu'en l'absence d'alternative thérapeutique.
Isoniazide
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'isoniazide. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation de l'isoniazide au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
Pyrazinamide
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du pyrazinamide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
Au total pour l'association, en raison de la présence de pyrazinamide, il est préférable de ne pas utiliser cette association, sauf s'il existe des facteurs de résistance. En conséquence, l'utilisation de cette association ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire, tout en sachant que, chez la femme enceinte, le traitement efficace d'une tuberculose active doit être maintenu tel qu'il était prescrit avant la grossesse.
Lorsqu'elle est administrée en fin de grossesse, cette association peut entraîner des hémorragies maternelles et néonatales précoces. Le risque hémorragique est augmenté en association avec la rifampicine. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l'accouchement, et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né, semblent efficaces. Une association avec la pyridoxine est souhaitable.
Allaitement
En raison du passage dans le lait maternel des composés de cette association, l'allaitement est déconseillé. L'isoniazide est faiblement lié aux protéines plasmatiques et le passage dans le lait maternel est démontré, avec des concentrations équivalentes aux concentrations plasmatiques maternelles.
Dans la mesure où il existe un risque potentiel de défaut d'acétylation chez le nouveau-né et compte tenu de la neurotoxicité et de l'hépatotoxicité de l'isoniazide, l'allaitement est déconseillé.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : antimycobactérien, antituberculeux, code ATC : J04AM05 (J : Anti-infectieux).
Les 3 principes actifs de ce médicament sont des antituberculeux bactéricides. Ils sont particulièrement actifs sur les bacilles extracellulaires à croissance rapide et ont également une activité bactéricide intracellulaire. La rifampicine est active sur le Mycobacterium tuberculosis en croissance lente et intermittente.
- La rifampicine agit sur la RNA polymérase DNA dépendante des souches sensibles. Elle interagit avec la RNA polymérase bactérienne sans inhiber les systèmes enzymatiques de l'hôte.
Sur le plan de la résistance du bacille tuberculeux :
-
Rareté des résistances primaires : de l'ordre de 0,25 % pour la rifampicine et 2 % pour l'isoniazide en France, négligeable pour le pyrazinamide.
-
Moindre risque de résistance acquise (faible taux de mutants résistants) en association.
-
Absence de résistance croisée avec les autres antituberculeux.
-
L'isoniazide est actif sur le bacille tuberculeux en croissance rapide.
-
Le pyrazinamide, dérivé comme l'isoniazide du nicotinamide, est actif sur les bacilles intracellulaires, localisés particulièrement dans l'environnement acide des macrophages.
SPECTRES D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
RIFAMPICINE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
Staphylococcus spp. S ≤ 0,5 mg/l et R > 16 mg/l
Autres bactéries S ≤ 4 mg/l et R > 16 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacillus anthracis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Listeria monocytogenes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Rhodococcus equi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus aureus méti-S </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-R \* </td> <td> 2 - 30 % </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus à coagulase négative </td> <td> 0 - 25 % </td> </tr> <tr> <td> Streptocoques A, B, C, G </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus viridans ou non groupables </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Brucella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus ducreyi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus influenzae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Neisseria gonorrhoeae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Neisseria meningitidis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pasteurella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacteroides </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Clostridium difficile </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Clostridium perfringens </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Fusobacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Peptostreptococcus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Propionibacterium acnes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia trachomatis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia psittaci </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Coxiella burnetii </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Legionella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium africanum </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium bovis </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium bovis BCG </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium kansasii </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium tuberculosis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérocoques </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérobactéries </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobactéries atypiques (sauf Mycobacterium kansasii) </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
ISONIAZIDE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium africanum </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium bovis </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium bovis BCG </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium tuberculosis </td> <td> 3 - 12 % </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium kansasii </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobactéries atypiques (sauf Mycobacterium kansasii) </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>PYRAZINAMIDE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium africanum </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium tuberculosis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium bovis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium bovis BCG </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobactéries atypiques </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>Source : BDPM
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