Ibuprofène 5 % (50 mg/g) + lévomenthol 3 % (30 mg/g) gel
Posologie
Posologie
Appliquer une mince couche sur la zone douloureuse et masser légèrement jusqu'à absorption. Répéter si nécessaire jusqu'à 3 fois par jour maximum, en respectant un minimum de 4 heures entre chaque application.
Pour chaque application, appliquer environ 10 à 40 mm de gel si vous utilisez les tubes de 20, 30 ou 50 g et appliquer 40 à 100 mm de gel, si vous utilisez le tube de 15 g, soit 50 à 125 mg d'ibuprofène par application.
Mode d'administration
Usage externe.
Source : BDPM
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'inhibition de la synthèse de prostaglandines peut nuire à la grossesse et/ou au développement embryonnaire/fœtal. Les données issues des études épidémiologiques suggèrent un risque accru de fausse couche et de malformation cardiaque et de gastrochisis après utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% à environ 1,5%. Il semblerait que le risque augmente avec la dose et la durée du traitement. Chez l'animal, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation des pertes pré et post-implantatoires et de la létalité embryo-fœtal. De plus, des incidences accrues de diverses malformations, y compris cardiovasculaires, ont été signalées chez les animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines pendant la période d'organogénèse.
Au cours du premier et second trimestre de la grossesse, l'ibuprofène ne doit pas être administré à moins que cela ne soit clairement nécessaire. Si l'ibuprofène est utilisé par une femme essayant de concevoir, ou pendant le premier et le second trimestre de la grossesse, la dose doit être la plus faible possible avec une durée de traitement la plus courte possible.
Au cours du troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à :
· Une toxicité cardiopulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;
· Un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligo-hydroamniose ;
La mère et le nouveau-né, en fin de grossesse, à :
· Un allongement éventuel du temps de saignement, effet anti-agrégant pouvant survenir même à très faibles doses.
· Une inhibition des contractions utérines entraînant un travail retardé ou prolongé.
Par conséquent, l'ibuprofène est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de grossesse.
Allaitement
L'ibuprofène est excrété dans le lait maternel en quantités minimes et aucun effet sur le nourrisson allaité n'est attendu. L'ibuprofène topique seul peut être utilisé pendant l'allaitement. Cependant, les informations sur l'excrétion du lévomenthol et de ses métabolites dans le lait maternel sont insuffisantes. En l'absence de données suffisantes, l'utilisation pendant l'allaitement n'est pas recommandée.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : TOPIQUE POUR DOULEURS ARTICULAIRE ET MUSCULAIRE, code ATC : M02AA13.
L'ibuprofène inhibe la synthèse des prostaglandines. Sous forme de gel, il possède une activité anti-inflammatoire et antalgique.
Le menthol appliqué localement est rubéfiant et révulsif. Il apaise les douleurs musculaires, tendineuses et articulaires. L'activité du menthol s'exerce sur les terminaisons nerveuses de la peau.
Source : BDPM
Effets indésirables
angiœdème
asthme
asthme grave
bronchospasme
dermatite de contact
douleur abdominale
dyspepsie
dyspnée
hypersensibilité
insuffisance rénale
photosensibilité au site d'application
prurit
purpura
rash
réaction anaphylactique
sensation de brûlure
syndrome de Lyell
sécheresse cutanée
urticaire
érythème au site d'application
érythème polymorphe
Source : ANSM
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