Ibuprofène 400 mg capsule molle
Informations générales
Substance
Forme galénique
Capsule molle
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
La dose minimale efficace doit être utilisée pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).
Posologie
Chez l'adulte et l'adolescent de plus de 12 ans (chez l'adolescent pesant ≥ 40 kg)
Une dose de 400 mg (1 capsule) à renouveler si nécessaire toutes les 6 à 8 heures.
Ne pas dépasser 1200 mg par 24 heures.
Patients âgés de plus de 65 ans
La posologie doit être évaluée car une réduction de la dose habituelle peut être nécessaire.
Patients insuffisants rénaux, hépatiques ou cardiaques
Une réduction de la dose est nécessaire (voir rubrique 4.4). L'ibuprofène ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance rénale, hépatique ou cardiaque sévère (voir rubrique 4.3).
Mode d'administration
Voie orale. La capsule molle ne doit pas être mâchée.
IBUPROFENE BIOGARAN CONSEIL doit être pris au cours des repas, en particulier en cas de problèmes digestifs.
Il est recommandé de ne pas prendre d'ibuprofène en même temps que de l'alcool pour éviter d'endommager l'estomac. La prise d'ibuprofène par des patients consommant régulièrement de l'alcool (3 verres ou plus par jour de bière, vin ou autre boisson alcoolisée) peut entraîner des saignements au niveau de l'estomac.
Si un adolescent de 12 à 18 ans a besoin de ce médicament pendant plus de 3 jours ou si les symptômes s'aggravent, un médecin doit être consulté.
Chez l'adulte, si la douleur dure plus de 5 jours, ou si la fièvre dure plus de 3 jours, ou si la douleur ou la fièvre s'aggravent ou d'autres symptômes apparaissent, un bilan clinique de la situation doit être effectué.
Source : BDPM
Contre-indications
Grossesse
Grossesse
Hémorragie digestive, antécédent
2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie ou d'ulcération objectivésInsuffisance cardiaque
NYHA Classe IVInsuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Perforation digestive, antécédent
Saignement gastro-intestinal, antécédent
Trouble de l'hématopoïèse
Trouble de la coagulation
Ulcère gastro-duodénal évolutif
Ulcère gastro-duodénal, antécédent
Source : ANSM
Interactions
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> mifamurtideContre-indication
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> acide acétylsalicyliqueAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> anticoagulants orauxAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> autres anti-inflammatoires non stéroïdiensAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses curatives et/ou sujet âgé)Association DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> lithiumAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> méthotrexateAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> nicorandilAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> pémétrexedAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antagonistes des récepteurs de l'angiotensine IIPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ciclosporinePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> cobimétinibPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> diurétiquesPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs de l'enzyme de conversionPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> tacrolimusPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ténofovir disoproxilPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antiagrégants plaquettairesA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> déférasiroxA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses préventives)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonineA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiquesA prendre en compte
hyperkaliémiants <> autres hyperkaliémiantsA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut nuire à la grossesse et/ou au développement de l'embryon/du fœtus. Des données issues d'études épidémiologiques suggèrent un risque accru de fausse couche ainsi que de malformation cardiaque et de gastroschisis après l'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 % à environ 1,5 %. Le risque semble augmenter avec la dose et la durée du traitement.
Chez l'animal, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraînait une augmentation des pertes pré et post-implantatoires et de la létalité embryonnaire/fœtale. De plus, des incidences accrues de diverses malformations, y compris des malformations cardiovasculaires, ont été rapportées chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines pendant la période d'organogenèse.
À partir de la 20e semaine d'aménorrhée, l'utilisation d'ibuprofène peut provoquer un oligoamnios résultant d'une dysfonction rénale fœtale. Cet effet peut survenir peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt de celui-ci. De plus, des cas de constriction du canal artériel ont été rapportés après un traitement au cours du deuxième trimestre, la plupart d'entre eux s'étant résolus après l'arrêt du traitement. Par conséquent, l'ibuprofène ne doit pas être administré au cours des premier et deuxième trimestres de la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue. Si l'ibuprofène est utilisé lorsqu'une femme planifie une grossesse ou au cours des deux premiers trimestres de la grossesse, il faut maintenir la dose à un niveau le plus faible possible, et le traitement doit être le plus court possible.
Une surveillance prénatale de l'oligoamnios et de la constriction du canal artériel doit être envisagée après une exposition à l'ibuprofène pendant plusieurs jours à partir de la 20 semaine d'aménorrhée. Le traitement par ibuprofène doit être interrompu en cas d'oligoamnios ou de constriction du canal artériel.
Pendant le troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à :
-
une toxicité cardiopulmonaire (constriction/fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;
-
une dysfonction rénale (voir ci-dessus).
La mère et le nouveau-né, en fin de grossesse à :
-
un possible allongement du temps de saignement, un effet antiagrégant pouvant survenir même à de très faibles doses ;
-
une inhibition des contractions utérines, entraînant un travail retardé ou allongé.
Par conséquent, l'ibuprofène est contre-indiqué pendant le dernier trimestre de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 5.3).
Allaitement
L'ibuprofène et ses métabolites peuvent se retrouver dans le lait maternel à de très faibles concentrations. Il n'existe pas d'effets nocifs connus sur les nourrissons ; il n'est donc pas nécessaire d'arrêter l'allaitement lors de traitements à court terme aux doses recommandées en cas de douleur et fièvre légères ou modérées.
Fertilité
Il existe des preuves suggérant que les médicaments qui inhibent la synthèse des cyclo-oxygénases et des prostaglandines peuvent altérer la fertilité féminine par un effet sur l'ovulation. Ce médicament est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement.
En cas d'utilisation d'ibuprofène chez une femme souhaitant débuter une grossesse, il convient d'utiliser les doses les plus faibles pendant la durée la plus courte possible. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoires et antirhumatismaux non stéroïdiens ; dérivés de l'acide propionique, code ATC : M01AE01.
Mécanisme d'action
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui possède des propriétés analgésiques et antipyrétiques et agit en inhibant la synthèse des prostaglandines par le biais de l'inhibition compétitive et réversible des diverses isoformes de la cyclo-oxygénase (COX), à la fois au niveau périphérique et dans le système nerveux central.
L'effet analgésique des AINS est lié à l'inhibition de la production excessive de prostaglandines (PG). Celles-ci semblent avoir un effet sensibilisant significatif sur les terminaisons des nocicepteurs au niveau périphérique, ce qui potentialise l'effet algogène de la bradykinine. Au niveau central, l'ibuprofène est capable d'inhiber la synthèse de la COX-3, qui est considérée comme la fraction catalytique de la COX-1 et l'isoforme la plus fréquente des PG dans le système nerveux central.
L'action anti-inflammatoire est également liée à l'inhibition de la synthèse des prostaglandines, dans la mesure où la réponse inflammatoire s'accompagne toujours de la libération de divers prostanoïdes, dotés de propriétés vasodilatatrices puissantes, provoquant une augmentation du calibre des artérioles pré-capillaires, responsable de la couleur rouge typique de la peau au niveau des zones d'inflammation. Ils potentialisent en outre l'effet de la bradykinine et de l'histamine sur la perméabilité vasculaire, favorisant la formation de l'œdème inflammatoire caractéristique.
L'action antipyrétique est liée à l'inhibition de la synthèse de PGE1 dans l'hypothalamus.
De plus, l'ibuprofène inhibe de façon réversible l'aggrégation plaquettaire.
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène pourrait inhiber de façon compétitive l'effet de l'acide acétylsalicylique à faible dose sur l'agrégation plaquettaire lorsque ces médicaments sont utilisés de manière concomitante. Certaines études pharmacodynamiques révèlent que lorsque des doses uniques d'ibuprofène 400 mg sont prises dans les 8 heures qui précèdent ou dans les 30 minutes qui suivent l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il y ait des incertitudes quant à l'extrapolation de ces données à la situation clinique, la possibilité que l'utilisation régulière prolongée de l'ibuprofène puisse réduire l'effet cardioprotecteur de l'acide acétylsalicylique à faible dose ne peut être exclue. La survenue d'un effet cliniquement pertinent est jugée peu probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 4.5).
Source : BDPM
Effets indésirables
céphalée
douleur abdominale
dyspepsie
nausée
prurit
urticaire
éruption cutanée
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
ADVILCAPS 400 mg, capsule molle
- Non commercialisé
IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle
- Commercialisé
IBUPROFENE ARROW CONSEIL 400 mg, capsule molle
- Non commercialisé
IBUPROFENE BIOGARAN CONSEIL 400 mg, capsule molle
- Commercialisé
NUROFENCAPS 400 mg, capsule molle
Source : BDPM
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