Ibuprofène 150 mg + paracétamol 500 mg comprimé
Informations générales
Substances
Forme galénique
Comprimé pelliculé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible (voir rubrique 4.4).
Adultes (poids > 50 kg)
La dose habituelle est d'un comprimé (500 mg de paracétamol et 150 mg d'ibuprofène) à deux comprimés (1 000 mg de paracétamol et 300 mg d'ibuprofène) par prise, à renouveler toutes les six heures, si nécessaire, sans dépasser six comprimés par 24 heures. La dose maximale recommandée est de 3 000 mg de paracétamol et de 900 mg d'ibuprofène par jour.
Adultes (poids < 50 kg)
La dose quotidienne maximale de paracétamol chez l'adulte pesant moins de 50 kg est de 60 mg/kg/jour.
Personnes âgées
Aucun ajustement spécifique de la dose n'est nécessaire (voir rubrique 4.4). Les personnes âgées présentent un risque accru d'effets indésirables graves. Si un AINS est nécessaire, la dose efficace la plus faible doit être utilisée pendant la durée la plus courte possible. Les patients doivent être suivis régulièrement en raison du risque d'hémorragie gastro-intestinale pendant un traitement par AINS.
Patients insuffisants rénaux
Ce médicament est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3).
Aucun ajustement spécifique de la dose n'est requis chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée. La fonction rénale doit être surveillée chez ces patients. Le traitement doit être arrêté chez les patients qui développent une insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.4).
Patients insuffisants hépatiques
Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, ainsi que chez les patients présentant un alcoolisme actif (voir rubrique 4.3).
Chez les patients dont la fonction hépatique est réduite, la dose doit être diminuée ou l'intervalle entre les prises doit être prolongé. La dose quotidienne de paracétamol ne doit pas dépasser 2000 mg dans les situations suivantes :
-
Insuffisance hépatique modérée
-
Syndrome de Gilbert (ictère familial non hémolytique).
Population pédiatrique
Enfants de moins de 18 ans
CETAFEN est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 18 ans (voir rubrique 4.3).
Mode d'administration
Ce médicament doit être pris avec un grand verre d'eau.
Source : BDPM
Contre-indications
Accident vasculaire cérébral hémorragique
Alcoolisme chronique
Enfant: < 18 ans
Grossesse
Grossesse
risque de malformation cardiaque, gastroschisisHémorragie digestive
Hémorragie digestive, antécédent
deux ou plusieurs épisodes distincts confirmés d'hémorragieHémorragie digestive, antécédent
Insuffisance cardiaque
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Perforation digestive, antécédent
Trouble de l'hématopoïèse
Ulcère gastro-duodénal, antécédent
deux ou plusieurs épisodes distincts confirmés d'ulcèrehémorragie
Source : ANSM
Interactions
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> mifamurtideContre-indication
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> acide acétylsalicyliqueAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> anticoagulants orauxAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> autres anti-inflammatoires non stéroïdiensAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses curatives et/ou sujet âgé)Association DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> lithiumAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> méthotrexateAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> nicorandilAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> pémétrexedAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antagonistes des récepteurs de l'angiotensine IIPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ciclosporinePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> cobimétinibPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> diurétiquesPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs de l'enzyme de conversionPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> tacrolimusPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ténofovir disoproxilPrécaution d'Emploi
paracétamol <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antiagrégants plaquettairesA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> déférasiroxA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses préventives)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonineA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiquesA prendre en compte
hyperkaliémiants <> autres hyperkaliémiantsA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte.
Pour l'ibuprofène
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir un effet délétère sur la grossesse et/ou le développement embryo-fœtal. Des données issues d'études épidémiologiques suggèrent un risque accru de fausses couches, de malformations cardiaques et de gastroschisis après l'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au début de grossesse.
Le risque absolu de malformations cardiovasculaires était augmenté de moins de 1% jusqu'à environ 1,5%. Le risque est vraisemblablement augmenté en fonction de la dose et la durée du traitement. Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraînait une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires et de la létalité embryo-fœtale. De plus, des augmentations des incidences de différentes malformations, y compris des malformations cardiovasculaires, ont été rapportées chez des animaux traités par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines pendant la période d'organogenèse.
A partir de la 20ème semaine de grossesse, l'utilisation de Cetafen peut provoquer un oligohydramnios résultant d'un dysfonctionnement rénal fœtal. Cela peut survenir peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt. De plus, des cas de constriction du canal artériel ont été rapportés, après le traitement au cours du deuxième trimestre, dont la plupart ont disparu après l'arrêt du traitement. Par conséquent, pendant les premier et deuxième trimestres de grossesse, Cetafen ne doit pas être administré sauf nécessité absolue. Si Cetafen est utilisé par une femme qui souhaite concevoir un enfant, ou durant le premier et le deuxième trimestres de la grossesse, la dose doit rester la plus faible possible et la durée du traitement doit être la plus courte possible. Une surveillance prénatale de l'oligohydramnios et de la constriction du canal artériel doit être envisagée après une exposition à Cetafen pendant plusieurs jours à partir de la 20ème semaine de gestation. Cetafen doit être interrompu en cas d'oligohydramnios ou de constriction du canal artériel.
Au cours du troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
- le fœtus à :
-
une toxicité cardiopulmonaire (constriction / fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;
-
un dysfonctionnement rénal (voir ci-dessus) ;
- la mère et le nouveau-né, à la fin de la grossesse, à :
-
un éventuel allongement du temps de saignement, un effet anti-agrégant susceptible de survenir même à de très faibles doses ;
-
une inhibition des contractions utérines retardant ou allongeant la durée du travail.
Par conséquent, CETAFEN est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 5.3).
Pour le paracétamol
Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrent l'absence de toute malformation ou de toute toxicité fœtale/néonatale. Les études épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfants exposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants. Si cela s'avère nécessaire d'un point de vue clinique, le paracétamol peut être utilisé pendant la grossesse ; cependant, il doit être utilisé à la dose la plus faible possible, pendant la durée la plus courte possible et à la fréquence la plus faible possible.
Allaitement
Le paracétamol est excrété dans le lait maternel, mais en quantités non cliniquement significatives, et les données publiées disponibles ne contre-indiquent pas l'allaitement.
L'ibuprofène et ses métabolites peuvent passer en très faibles quantités dans le lait maternel. Aucun effet nocif pour les nourrissons n'est connu.
Compte-tenu de ces observations, il n'est pas nécessaire d'interrompre l'allaitement si le traitement est pris à court terme à la dose recommandée pour ce médicament.
Fertilité
L'utilisation du produit peut altérer la fertilité de la femme et n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant. Chez les femmes qui ont des difficultés à concevoir un enfant ou qui sont en cours d'investigation d'une infertilité, l'arrêt du médicament doit être envisagé.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Code ATC : N02BE51 - Système nerveux, antalgiques, autres antalgiques et antipyrétiques, anilides, paracétamol en association sauf aux psycholeptiques.
Mécanisme d'action
Bien que le site exact et le mécanisme d'action antalgique du paracétamol ne soient pas clairement définis, il semble qu'il induise une analgésie en élevant le seuil de la douleur. Le mécanisme potentiel peut impliquer l'inhibition de la voie du monoxyde d'azote médiée par différents récepteurs de neurotransmetteurs, notamment la N-méthyl-D-aspartate et la substance P.
L'ibuprofène est un dérivé de l'acide propionique qui possède une activité antalgique, anti-inflammatoire et antipyrétique. Les effets thérapeutiques du médicament en tant qu'AINS proviennent de son effet inhibiteur sur l'enzyme cyclo-oxygénase, qui entraîne une réduction de la synthèse des prostaglandines.
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber de façon compétitive l'effet de l'acide acétylsalicylique à faible dose sur l'agrégation plaquettaire lorsqu'ils sont administrés de façon concomitante. Certaines études pharmacodynamiques montrent que lorsque des doses uniques d'ibuprofène de 400 mg étaient prises dans les 8 heures avant ou les 30 minutes après la prise d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire survenait. Bien qu'il existe des incertitudes sur l'extrapolation de ces données à la situation clinique, on ne peut exclure la possibilité que l'utilisation régulière à long terme de l'ibuprofène puisse réduire l'effet cardioprotecteur de l'acide acétylsalicylique à faible dose. Aucun effet cliniquement pertinent n'est susceptible de survenir lors d'une utilisation occasionnelle de l'ibuprofène (voir rubrique 4.5).
Essais cliniques
Des études randomisées en double aveugle ont été menées avec cette association fixe en utilisant le modèle de douleur dentaire aiguë post-opératoire. Les études ont montré les résultats suivants :
-
Sur les 48 heures, ce médicament (Maxigesic = CETAFEN) avait un délai d'action plus rapide que ses deux substances actives prises individuellement et apportait une analgésie plus importante que la même dose quotidienne de paracétamol (p = 0,007 au repos, p = 0,006 en activité) ou d'ibuprofène (p = 0,003 au repos, p = 0,007 en activité)
-
Les trois doses évaluées (un demi-comprimé ou un comprimé ou deux comprimés) étaient efficaces par rapport au placebo (p = 0,004-0,002). La dose la plus élevée (deux comprimés) avait le taux de réponse le plus élevé (50%), les scores de douleur EVA les plus faibles, le délai le plus long avant le recours à un autre traitement et le plus faible pourcentage de patients nécessitant un recours à un autre traitement. Les trois mesures différaient significativement du placebo (p < 0,05).
Source : BDPM
Effets indésirables
acouphène
alanine aminotransférase augmentée
anémie
augmentation de l'urémie
augmentation de la gamma-glutamyltransférase
bilan hépatique anormal
constipation
créatinine sanguine augmentée
céphalée
diarrhée
douleur abdominale
dyspepsie
flatulence
hémorragie gastro-intestinale patente
nausée
nervosité
prurit
rétention hydrique
trouble gastrique
vomissement
éruption cutanée de type maculopapulaire
étourdissement
œdème
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
CETAFEN 500 mg / 150 mg, comprimé pelliculé
Source : BDPM
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