Ibuprofène (sodique) 3 mg/ml + paracétamol 10 mg/ml solution injectable/pour perfusion

pill

Informations générales

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Posologie

Pour une administration intraveineuse et une utilisation de courte durée, limitée à un maximum de deux jours. Les effets indésirables peuvent être minimisés en prenant la dose minimale efficace pendant la plus courte durée nécessaire pour contrôler les symptômes (voir rubrique 4.4).

Adultes (pesant > 50 kg)

Administrer un flacon (100 mL) de CETAFEN 10 mg/3 mg par mL, solution pour perfusion, en perfusion de 15 minutes toutes les 6 heures, à la demande. Ne pas dépasser une dose quotidienne totale de quatre flacons (400 mL), équivalant à 4 000 mg (4 g) de paracétamol et 1 200 mg d'ibuprofène.

Adultes (pesant ≤ 50 kg)

Les adultes pesant 50 kg ou moins doivent être traités en fonction de leur poids corporel, à une posologie de 1,5 mL/kg, en perfusion de 15 minutes toutes les 6 heures, à la demande. Cela équivaut à une dose unique maximale de 75 mL (jeter le reliquat de produit restant dans le flacon) et à une dose quotidienne totale de 3 000 mg (3 g) de paracétamol et 900 mg d'ibuprofène.

Population pédiatrique

CETAFEN 10 mg/3 mg par mL, solution pour perfusion est contre-indiqué pour les patients de moins de 18 ans (voir rubrique 4.3).

Populations particulières

Sujets âgés

Chez les patients âgés, la sélection de la dose doit être prudente, en commençant généralement à la plus faible dose de l'éventail posologique, compte tenu de la plus grande fréquence des insuffisances hépatique, rénale ou cardiaque, ainsi que des comorbidités ou des autres traitements médicamenteux concomitants.

Les personnes âgées sont à risque majoré de conséquences graves des effets indésirables. Si un AINS est considéré nécessaire, la dose minimale efficace doit être administrée pendant la plus courte durée possible. Le traitement doit être revu à intervalles réguliers et arrêté si aucun bénéfice n'est observé ou en cas d'intolérance. Pendant le traitement par AINS, le patient doit être surveillé régulièrement à la recherche de saignements gastro-intestinaux.

Insuffisance rénale

Des précautions doivent être prises avec la posologie d'ibuprofène chez les patients souffrant d'atteinte rénale. Ce médicament est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3).

La posologie doit être évaluée au cas par cas. La dose initiale doit être réduite chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée. La dose doit être maintenue aussi faible que possible et prise pendant la durée la plus courte possible requise pour contrôler les symptômes. La fonction rénale doit être surveillée (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).

Insuffisance hépatique

L'usage de paracétamol à des doses supérieures à celles recommandées peut induire une hépatotoxicité, voire une insuffisance hépatique et le décès. Chez les patients présentant des facteurs de risques additionnels d'hépatotoxicité, comme une insuffisance hépatocellulaire, un alcoolisme chronique, une malnutrition chronique (faibles réserves de glutathion dans le foie), ou une déshydratation, la dose quotidienne totale de 3 000 mg (3 g) de paracétamol ne doit pas être dépassée.

Ce médicament est contre-indiqué chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3). Un patient présentant des signes et/ou des symptômes suggérant une atteinte hépatique ou ayant des résultats anormaux aux tests hépatiques doit être évalué à la recherche de signes de développement d'une réaction hépatique plus grave pendant le traitement par ibuprofène, et CETAFEN 10 mg/3 mg par mL, solution pour perfusion doit être arrêté. En cas de survenue de signes cliniques et de symptômes évoquant une maladie hépatique, ou de manifestations systémiques (éosinophilie, rash, etc.), CETAFEN 10 mg/3 mg par mL, solution pour perfusion doit être arrêté.

Mode d'administration

CETAFEN 10 mg/3 mg par mL, solution pour perfusion doit être administré en perfusion intraveineuse de 15 minutes.

Pour prélever la solution, utiliser une aiguille de 0,8 mm (aiguille 21 G) et perforer verticalement le bouchon au point indiqué.

Chez les patients pesant moins de 50 kg pour lesquels un flacon complet (100 mL) n'est pas nécessaire, le volume adéquat doit être perfusé et le reliquat de solution éliminé (voir également rubrique 6.6).

Comme avec toutes les solutions pour perfusion délivrées en flacon de verre, il convient de rappeler qu'une étroite surveillance est requise, en particulier en fin de perfusion, indépendamment de la voie d'administration. Cette surveillance en fin de la perfusion s'applique particulièrement pour la perfusion par voie centrale, afin d'éviter une embolie gazeuse.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Accident vasculaire cérébral hémorragique

  • Alcoolisme chronique

  • Déshydratation

  • Enfant: < 18 ans

  • Grossesse

  • Grossesse

    risque de malformation cardiaque, gastroschisis
  • Hémorragie digestive

  • Hémorragie digestive, antécédent

  • Hémorragie digestive, antécédent

    deux ou plusieurs épisodes distincts confirmés d'hémorragie
  • Insuffisance cardiaque

  • Insuffisance hépatique

  • Insuffisance rénale

  • Perforation digestive, antécédent

  • Tendance aux saignements

  • Trouble de la coagulation

  • Ulcère gastro-duodénal évolutif

  • Ulcère gastro-duodénal, antécédent

    deux ou plusieurs épisodes distincts confirmés d'ulcère
  • hémorragie

interactions

Interactions

anti-inflammatoires non stéroïdiens <> mifamurtide
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide.
Conduite à tenir
-
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> acide acétylsalicylique
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Conduite à tenir
Association déconseillée avec : - des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>=1g par prise et/ou >=3g par jour) - des doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par prise et/ou <3g par jour)
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> anticoagulants oraux
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite, voire biologique.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> autres anti-inflammatoires non stéroïdiens
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Conduite à tenir
-
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses curatives et/ou sujet âgé)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> lithium
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'anti-inflammatoire non stéroïdien.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> méthotrexate
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Conduite à tenir
Association déconseillée: - pour des doses de méthotrexate supérieures à 20 mg par semaine. - avec le kétoprofène et le méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaines, respecter un intervalle d'au moins 12 heures entre l'arrêt ou le début d'un traitement par kétoprofène et la prise de méthotrexate.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> nicorandil
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Conduite à tenir
-
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> pémétrexed
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de sa clairance rénale par les AINS).
Conduite à tenir
Association déconseillée : - en cas de fonction rénale faible à modérée.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé, déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de la fonction rénale), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.
Conduite à tenir
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ciclosporine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
Conduite à tenir
Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> cobimétinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> diurétiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.
Conduite à tenir
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l'association.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.
Conduite à tenir
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> tacrolimus
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
Conduite à tenir
Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ténofovir disoproxil
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec des doses élevées de l'anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risque d'insuffisance rénale.
Conduite à tenir
En cas d’association, surveiller la fonction rénale.
paracétamol <> antivitamines K
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours.
Conduite à tenir
Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antiagrégants plaquettaires
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique, notamment gastro-
Conduite à tenir
-
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Conduite à tenir
-
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> déférasirox
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Conduite à tenir
-
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.
Conduite à tenir
-
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses préventives)
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
hyperkaliémiants <> autres hyperkaliémiants
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de l’hyperkaliémie, potentiellement létale.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas d'expérience sur l'utilisation de ce produit chez l'homme pendant la grossesse. En raison de la composante ibuprofène, CETAFEN est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de grossesse (voir ci-dessous).

Pour l'ibuprofène

L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter défavorablement la grossesse et/ou le développement embryo-fœtal. Les données des études épidémiologiques suggèrent un risque accru de fausse couche, ainsi que de malformation cardiaque et de gastroschisis après l'utilisation d'un inhibiteur de synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire était augmenté, passant de moins de 1% à environ 1,5 %. Le risque serait majoré avec la dose et la durée du traitement. Chez l'animal, l'administration d'un inhibiteur de synthèse des prostaglandines a démontré produire une augmentation des pertes pré et post-implantation, ainsi que de la létalité embryo-fœtale. En outre, des incidences accrues de malformations diverses, y compris cardiovasculaires, ont été rapportées chez des animaux recevant un inhibiteur de synthèse des prostaglandines pendant la période organogénétique.

A partir de la 20ème semaine de grossesse, l'utilisation de CETAFEN peut provoquer un oligo-hydramnios résultant d'un dysfonctionnement rénal fœtal. Cela peut survenir peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt. De plus, des cas de constriction du canal artériel ont été rapportés, après le traitement au cours du deuxième trimestre, dont la plupart ont disparu après l'arrêt du traitement. Par conséquent, pendant les premier et deuxième trimestres de grossesse, CETAFEN ne doit être administré que s'il est clairement nécessaire. Si CETAFEN est utilisé par une femme essayant de concevoir, ou pendant les premier et second trimestres de grossesse, la dose doit être maintenue aussi faible et la durée du traitement aussi courte que possible. Une surveillance prénatale de l'oligohydramnios et de la constriction du canal artériel doit être envisagée après une exposition à CETAFEN pendant plusieurs jours à partir de la 20ème semaine de gestation. CETAFEN doit être interrompu en cas d'oligohydramnios ou de constriction du canal artériel.

Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus aux effets suivants :

  • toxicité cardiopulmonaire (constriction / obturation prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;

  • dysfonction rénale (voir ci-dessus) ;

la mère et le nouveau-né aux effets suivants à la fin de la grossesse :

  • prolongation possible du temps de saignement, un effet antiagrégant pouvant survenir même à de très faibles doses ;

  • inhibition des contractions utérines entraînant un travail retardé ou prolongé.

En conséquence, CETAFEN est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de grossesse (voir rubriques 4.3 et 5.3).

Pour le paracétamol

Un grand nombre de données chez les femmes enceintes utilisant du paracétamol ne suggère aucune toxicité malformative ni foeto/néonatale. Les études épidémiologiques sur le neurodéveloppement chez les enfants exposés au paracétamol in utero révèlent des résultats peu concluants. En cas de nécessité clinique, le paracétamol peut être utilisé pendant la grossesse ; cependant, il doit être utilisé à la dose minimale efficace pendant la plus courte durée possible et le moins fréquemment possible.

Allaitement

Le paracétamol est excrété dans le lait maternel, mais pas en quantité cliniquement significative, et les données publiées disponibles ne suggèrent pas de contre-indication de l'allaitement tant que la posologie recommandée n'est pas dépassée.

L'ibuprofène et ses métabolites peuvent passer en très faibles quantités dans le lait maternel. Avec des doses thérapeutiques lors d'un traitement de courte durée, le risque d'effet sur le nouveau-né semble peu probable.

À la lueur des données susmentionnées, il n'est pas nécessaire d'interrompre l'allaitement lors d'un traitement à court terme à la dose recommandée de ce produit.

Fertilité

L'utilisation du produit peut altérer la fertilité féminine et n'est pas recommandée chez les femmes essayant de concevoir. Chez les femmes ayant des difficultés à concevoir ou en cours d'investigations sur l'infertilité, le retrait de ce produit doit être envisagé.

Source : BDPM

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Autres analgésiques et antipyrétiques, Anilides ; code ATC : N02BE51.

Mécanisme d'action

Bien que le site exact et le mécanisme de l'action analgésique du paracétamol ne soient pas clairement définis, il semble que la substance induise une analgésie par le biais d'une élévation du seuil de la douleur. Le mécanisme potentiel peut impliquer l'inhibition de la voie de l'oxyde nitrique médiée par divers récepteurs des neurotransmetteurs, incluant les récepteurs N-méthyl-D-aspartate et la substance P.

L'ibuprofène est un dérivé de l'acide propionique ayant une activité analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique. Les effets thérapeutiques du médicament en tant qu'AINS résultent de son effet inhibiteur sur l'enzyme cyclo-oxygénase, entraînant une réduction de la synthèse des prostaglandines.

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène pourrait inhiber compétitivement l'effet de l'acide acétylsalicylique à faible dose sur l'agrégation plaquettaire lorsqu'ils sont administrés concomitamment. Des études pharmacodynamiques ont démontré que lorsque des doses uniques d'ibuprofène à 400 mg étaient prises dans les 8 h précédant ou dans les 30 min suivant la libération immédiate de la dose d'acide acétylsalicylique (81 mg), l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation de thromboxane ou l'agrégation plaquettaire était diminué. Malgré des incertitudes concernant l'extrapolation de ces données en situation clinique, la possibilité que l'utilisation régulière au long cours de l'ibuprofène puisse réduire l'effet cardioprotecteur de l'acide acétylsalicylique à faible dose ne peut être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas de prise occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 4.5).

Études cliniques

Les études cliniques sur CETAFEN 10 mg/3 mg par mL, solution pour perfusion n'ont pas inclus de patients de 65 ans et plus pour déterminer s'ils répondaient différemment des sujets plus jeunes.

Dans une étude d'efficacité de phase III menée chez 276 patients présentant des douleurs légères à modérées après une bunionectomie, CETAFEN 10 mg/3 mg par mL, solution pour perfusion apportait un soulagement de la douleur supérieur au placebo ou à des doses comparables de paracétamol ou d'ibuprofène seuls.

L'analyse de la somme des différences d'intensité de la douleur en fonction du temps (SPID) de 0-48 heures a démontré que CETAFEN 10 mg/3 mg par mL, solution pour perfusion (moyenne = 23,41, ET = 2,50) produisait un soulagement plus efficace de la douleur que le placebo (moyenne = -1,30, ET = 3,07), le paracétamol (moyenne = 10,42, ET = 2,50) ou l'ibuprofène (moyenne = 9,51, ET = 2,49), avec un haut degré de signification statistique (p < 0,001).

Tableau 1 : Résumé de la SPID (0-48 heures) en fonction du temps par groupe de traitement.

<table> <tbody><tr> <td rowspan="2"></td> <td> CETAFEN 10 mg/3 mg par mL, solution pour perfusion </td> <td> Ibuprofène </td> <td> Paracétamol </td> <td> Placebo </td> </tr> <tr> <td> N=75 </td> <td> N=76 </td> <td> N=75 </td> <td> N=50 </td> </tr> <tr> <td> N </td> <td> 75 </td> <td> 76 </td> <td> 75 </td> <td> 50 </td> </tr> <tr> <td> Moyenne (ET) </td> <td> 23,41 (2,89) </td> <td> 9,51 (2,53) </td> <td> 10,42 (2,49) </td> <td> -1,30 (2,08) </td> </tr> <tr> <td> Médiane </td> <td> 23,10 </td> <td> 5,40 </td> <td> 3,45 </td> <td> -4,00 </td> </tr> <tr> <td> Min. ; Max. </td> <td> -34,08 ; 74,17 </td> <td> -30,68 ; 79,98 </td> <td> -26,78 ; 65,43 </td> <td> -22,42 ; 47,50 </td> </tr> <tr> <td> Estimation de la moyenne (ET) </td> <td> 23,41 (2,50) </td> <td> 9,51 (2,49) </td> <td> 10,42 (2,50) </td> <td> -1,30 (3,07) </td> </tr> <tr> <td> Intervalle de confiance 95 % </td> <td> 18,48 ; 28,34 </td> <td> 4,61 ; 14,40 </td> <td> 5,49 ; 15,35 </td> <td> -7,33 ; 4,74 </td> </tr> <tr> <td> Estimation de la différence (ET) </td> <td> - </td> <td> 13,90 (3,53) </td> <td> 12,99 (3,54) </td> <td> 24,71 (3,96) </td> </tr> <tr> <td> Intervalle de confiance 95 % </td> <td> - </td> <td> 6,95 ; 20,85 </td> <td> 6,02 ; 19,96 </td> <td> 16,92 ; 32,50 </td> </tr> <tr> <td> Valeur de p </td> <td> - </td> <td> &lt;0,001 </td> <td> &lt;0,001 </td> <td> &lt;0,001 </td> </tr> </tbody></table>

Figure 1 : SPID48 en fonction du temps jusqu'à la première dose du médicament de secours.

Remarque : Acétaminophène = paracétamol.

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • acouphène

  • alanine aminotransférase augmentée

  • anomalie de test de la fonction hépatique

  • augmentation de l'urémie

  • augmentation de la créatininémie

  • augmentation de la gamma-glutamyltransférase

  • constipation

  • céphalée

  • diarrhée

  • douleur abdominale

  • dyspepsie

  • flatulence

  • hémorragie gastro-intestinale

  • nausée

  • nervosité

  • prurit

  • rash

  • rétention hydrique

  • sensation de gêne gastrique

  • vertige

  • vomissement

  • œdème

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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