Géfitinib 250 mg comprimé

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Comprimé pelliculé

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Le traitement par IRESSA doit être initié et suivi par un médecin expérimenté dans l'utilisation des traitements anticancéreux.

<u>Posologie</u>

La posologie recommandée d'IRESSA est de un comprimé de 250 mg une fois par jour. Si une dose a été oubliée, elle doit être prise aussitôt que le patient s'en souvient. S'il reste moins de 12 heures avant la prise de la prochaine dose, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée. Les patients ne doivent pas prendre une double dose (deux doses en même temps) pour compenser une dose oubliée.

<i>Population pédiatrique</i>

La sécurité et l'efficacité d'IRESSA n'ont pas été établies chez les enfants et chez les adolescents âgés de moins de 18 ans. Il n'y a pas d'utilisation justifiée du géfitinib dans l'indication du CBNPC dans lapopulation pédiatrique.

<i>Insuffisance hépatique</i>

Les patients avec une insuffisance hépatique modérée à sévère (Child-Pugh B ou C) suite à une cirrhose ont une augmentation des concentrations plasmatiques du géfitinib. Une surveillance étroite des effets indésirables chez ces patients doit être effectuée. Les concentrations plasmatiques ne sontpas augmentées chez les patients qui ont une élévation de l'aspartate aminotransférase (ASAT), des phosphatases alcalines ou de la bilirubine liées à des métastases hépatiques (voir rubrique 5.2).

<i>Insuffisance rénale</i>

Aucun ajustement de dose n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale avec une clairance de la créatinine > 20 ml/min. Des données limitées sont disponibles chez les patients avec une clairance de la créatinine  20 ml/min et une attention est requise chez ces patients (voir rubrique 5.2).

<i>Patients âgés</i>

Aucun ajustement de dose n'est nécessaire en fonction de l'âge des patients (voir rubrique 5.2).

<i>CYP2D6 métaboliseurs lents</i>

Aucun ajustement spécifique de dose n'est recommandé chez les patients avec un génotype CYP2D6 métaboliseurs lents connus, mais une surveillance étroite des effets indésirables chez ces patients doit être effectuée (voir rubrique 5.2).

<i>Ajustement de la dose en fonction de la toxicité</i>

Les patients présentant une diarrhée mal tolérée ou des réactions indésirables cutanées, peuvent être pris en charge efficacement par une courte interruption du traitement (jusqu'à 14 jours) suivie de sa reprise à la dose de 250 mg (voir rubrique 4.8). Pour les patients ne supportant pas le traitement après une interruption de la thérapie, le géfitinib doit être arrêté et un traitement alternatif doit être envisagé.

<u>Mode d'administration</u>

Le comprimé peut être pris par voie orale avec ou sans aliment, chaque jour, approximativement vers la même heure. Le comprimé peut être entièrement avalé avec un peu d'eau ou si l'administration des comprimés entiers n'est pas possible, les comprimés peuvent être administrés après dispersion dans l'eau (non pétillante). Aucune autre boisson ne doit être utilisée. Sans l'écraser, le comprimé doit être mis dans un demi verre d'eau. Le verre doit être remué de temps en temps jusqu'à dissolution du comprimé (cela peut prendre jusqu'à 20 minutes). La dispersion doit être bue immédiatement après dissolution totale (i.e. avant 60 minutes). Le verre doit être rincé avec un demi-verre d'eau qui doit aussi être bu. La dispersion peut être également administrée par sonde naso-gastrique ou par sonde de gastrostomie.

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Grossesse

interactions

Interactions

inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés <> millepertuis
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité de l’inhibiteur de tyrosine kinase, par augmentation de son métabolisme par le millepertuis.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité de l’inhibiteur de tyrosine kinase, par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés <> apalutamide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution très importante des concentrations des inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés, et perte d‘efficacité, par augmentation de leur métabolisme hépatique par l’apalutamide.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés <> rifampicine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité de l’inhibiteur de tyrosine kinase, par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> crizotinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité de ces molécules par diminution de leur métabolisme et/ou augmentation de leur biodisponibilité par le crizotinib.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> idélalisib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du substrat par diminution de son métabolisme hépatique par l’idélalisib.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés (sauf axitinib, bosutinib, cabozantinib, céritinib, cobimétinib, dabrafénib, dasatinib, entrectinib, ibrutinib, nilotinib, osimertinib, ribociclib, sunitinib, vandétanib) <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
Surveillance clinique.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés (sauf entrectinib, imatinib, vandétanib) <> antisécrétoires inhibiteurs de la pompe à protons
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de la biodisponibilité de l’inhibiteur de tyrosine kinases, en raison de son absorption pH-dépendante.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés (sauf entrectinib, vandétanib) <> antisécrétoires antihistaminiques H2
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de la biodisponibilité de l’inhibiteur de tyrosine kinases, en raison de son absorption pH-dépendante.
Conduite à tenir
-
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
substrats à risque du CYP3A4 <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent être incitées à ne pas être enceintes pendant le traitement.
Grossesse
Il n'existe pas de données relatives à l'utilisation du géfitinib chez la femme enceinte. Des études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l'être humain est inconnu. IRESSA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf si indispensable.
Allaitement
Le passage de géfitinib dans le lait maternel est inconnu. Le géfitinib et ses métabolites s'accumulent dans le lait maternel chez la rate allaitante (voir rubrique 5.3). Le géfitinib est contre-indiqué en cas d'allaitement; de ce fait, l'allaitement doit être arrêté pendant le traitement par le géfitinib (voir rubrique 4.3).

Source : EMA

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : agents antinéoplastiques, inhibiteurs de protéine kinase ; code ATC : L01EB01
Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques
Le facteur de croissance épidermique (EGF) et son récepteur (EGFR [HER1; ErbB1]) ont été identifiés comme des facteurs importants dans le processus de croissance cellulaire et de prolifération des cellules normales et cancéreuses. La mutation activatrice de l'EGFR dans une cellule cancéreuse est un facteur important dans la croissance de la cellule tumorale en bloquant l'apoptose, en augmentant la production de facteurs angiogéniques et en facilitant les processus de métastases.
Le géfitinib est une petite molécule inhibitrice sélective de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique et est un traitement efficace pour les patients ayant une tumeur avec mutations activatrices de la tyrosine kinase de l'EGFR quelque soit la ligne de traitement. Aucune activité clinique significative n'a été montrée chez les patients ayant une tumeur sans mutation de
l'EGFR.
Les mutations activatrices de l'EGFR les plus fréquentes (délétions dans l'exon 19 ; L858R) confèrent des données de réponses robustes étayant la sensibilité au géfitinib ; par exemple une survie sans progression HR (IC à 95 %) de 0,489 (0,336 ; 0,710) pour le géfitinib versus doublet de chimiothérapie [WJTOG3405]. Les données de réponse du géfitinib sont plus rares chez les patients dont les tumeurs présentent les mutations les moins fréquentes ; les données disponibles indiquent que les mutations G719X, L861Q et S7681 ont un effet sensibilisant ; et que la mutation T790M seule ou des insertions dans l'exon 20 seules sont des mécanismes de résistance.
Résistance
Dans le CBNPC, la plupart des tumeurs qui présentent des mutations EGFR kinase activatrices vont développer une résistance au traitement par IRESSA, avec un temps médian jusqu'à progression de la maladie d'une durée d'un an. Dans environ 60 % des cas, la résistance est associée à à l'apparition d'une mutation secondaire : T790M pour laquelle un traitement par les ITKs EGFR ciblant cette mutation peut être envisagé comme possibilité de ligne de traitement suivante. Les autres mécanismes potentiels de résistance qui ont été rapportés après le traitement par des inhibiteurs de tyrosine kinases de l'EGFR incluent : contournement du signal telles que les amplifications de gène HER2 et MET et les mutations PIK3CA. Un changement phénotypique en cancer du poumon à petites cellules a aussiété rapporté dans 5 à 10 % des cas.
ADN tumoral circulant (ADNct)
Dans l'étude IFUM, le statut de la mutation a été évalué sur des échantillons de tumeur et d'ADNct obtenus à partir du plasma, en utilisant le kit TheraScreen EGFR RGQ PCR (Qiagen). Des échantillons provenant à la fois d'ADNct et de tumeur ont été analysables pour 652 patients sur les 1060 sélectionnés. Le taux de réponse objective (RO) chez les patients pour lesquels la mutation était positive dans la tumeur et dans l'ADNct était de 77 % (IC à 95 % : 66 % à 86 %) et chez ceux dont seule la mutation dans la tumeur était positive, le taux de RO était de 60 % (IC à 95 % : 44 % à 74 %).
Tableau 2 : Résumé du statut initial de la mutation pour les échantillons de tumeur et d'ADNct chez tous les patients sélectionnés pour lesquels les deux échantillons étaient analysables.
Mesure Définition Taux IFUM
(IC) %
IFUM
N
Sensibilité Proportion de tumeur M+ qui sont
M+ par ADNct
65,7 (55,8 ; 74,7) 105
Spécificité Proportion de tumeur M- qui sont
M- par ADNct
99,8 (99,0 ; 100,0) 547

Ces données sont cohérentes avec l'analyse exploratoire prévue dans les sous-groupes de patients Japonais dans l'étude IPASS (Goto 2012). Dans cette étude, l'ADNct obtenu à partir du sérum, et non à partir du plasma, a été utilisé pour l'analyse de la mutation de l'EGFR à l'aide du kit EGFR Mutation Test (DxS) (N=86). Dans cette étude, la sensibilité était de 43,1 %, et la spécificité de 100 %.
Efficacité et sécurité cliniques
Première ligne de traitement
L'étude clinique IPASS de phase III en première ligne, randomisée, a été réalisée en Asie1 chez des patients présentant un CBNPC avancé (stade IIIB ou IV), avec une histologie de type adénocarcinome, anciens fumeurs légers (arrêt  15 ans et moins de 10 paquets-années) ou non fumeurs (voir tableau 3).
1 Chine, Hong Kong, Indonésie, Japon, Malaisie, Philippines, Singapour, Taïwan et Thaïlande.
Tableau 3 : Résultats d'efficacité du géfitinib versus carboplatine/paclitaxel dans l'étude IPASS
Critère principal Survie globalea,bSurvie sans progression
(SSP)a,b
Totale 1217 43,0 % vs 32,2 % HR 0,74
[5,3 % ; 16,1 %] [0,65 ; 0,85]
5,7 m vs 5,8 m
p<0,0001
HR 0,90
[0,79 ; 1,02]
18,8 m vs 17,4 m
p=0,1087
EGFR muté 261 71,2 % vs 47,3 % HR 0,48
[12,0 % ; 34,9 %] [0,36 ; 0,64]
9,5 m vs 6,3 m
p<0,0001
HR 1,00
[0,76 ; 1,33]
21,6 m vs 21,9 m
EGFR non muté 176 1,1 % vs 23,5 % HR 2,85
[-32,5 % ; -13,3 %] [2,05 ; 3,98]
1,5 m vs 5,5 m
p<0,0001
HR 1,18
[0,86 ; 1,63]
11,2 m vs 12,7 m
EGFR mutation 780 43,3 % vs 29,2 % HR 0,68
inconnue [7,3 % ; 20,6 %] [0,58 à 0,81]
6,6 m vs 5,8 m
p<0,0001
HR 0,82[0,70 à 0,96]18,9 m vs 17,2 m
a Les données fournies comparent IRESSA à carboplatine/paclitaxel.
b “m” correspond à la médiane en mois. Les chiffres entre crochets représentent un HR avec un intervalle de confiance à 95 %
N Nombre de patients randomisés.
HR Hazard ratio (hazard ratios <1 en faveur d'IRESSA)
Les résultats de qualité de vie diffèrent selon le statut de la mutation de l'EGFR. Chez les patients avec mutation de l'EGFR, les patients traités par IRESSA ont une amélioration significative de la qualité de vie et des symptômes du cancer pulmonaire versus carboplatine/paclitaxel (voir tableau 4).
Tableau 4 : Résultats de qualité de vie pour le géfitinib versus carboplatine/paclitaxel dans l'étude IPASS
Population N FACT-L QdV LCS
taux d'améliorationa taux d'amélioration des symptômesa
% %
Totale 1151 (48,0 % vs 40,8 %) (51,5 % vs 48,5 %)
p=0,0148 p=0,3037
EGFR muté 259 (70,2 % vs 44,5 %) (75,6 % vs 53,9 %)
p<0,0001 p=0,0003
EGFR non muté 169 (14,6 % vs 36,3 %) (20,2 % vs 47,5 %)
p=0,0021 p=0,0002
Les résultats de l'index TOI (Trial Outcome Index) étaient en cohérence avec les données du FACT-L et du LCSa Les données fournies comparent IRESSA à carboplatine/paclitaxel
Population N Taux de réponse
objective et IC à
95 % de la
différence entre les
traitementsa
N Nombre de patients évaluables pour les analyses de la qualité de vie
QdV Qualité de vie
FACT-L (Functional Assessment of Cancer Therapy-Lung) Évaluation fonctionnelle dans le traitement du cancer du poumon
LCS (Lung Cancer Subscale) Échelle d'évaluation du cancer du poumon
Dans l'étude IPASS, IRESSA a démontré une supériorité sur la SSP, le taux de RO, la QdV et le soulagement symptomatique sans différence significative pour la survie globale par rapport au carboplatine/paclitaxel chez des patients non préalablement traités, présentant un CBNPC localement avancé ou métastatique, dont les tumeurs présentaient des mutations activatrices de la tyrosine kinase de l'EGFR.
Patients préalablement traités
L'étude clinique randomisée de phase III INTEREST a été conduite chez des patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique et ayant reçu préalablement une chimiothérapie à base de sels de platine. Dans la population totale, aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre le géfitinib et le docetaxel (75 mg/m2) pour la survie globale, la survie sans progression et le taux de réponse objective (voir tableau 5).
Tableau 5 : Résultats d'efficacité pour le géfitinib versus docetaxel dans l'étude INTEREST
Population Taux de réponse
N objective et IC à
95% de la
différence entre les
traitementsa
Survie sans progressionab Critère principal survie globaleab
Totale 1466 9,1% vs 7,6% HR 1,04
[-1,5% ; 4,5%] [0,93 ; 1,18]
2,2 m vs 2,7 m
p=0,4658
HR 1,020
[0,905 ; 1,150]c
7,6 m vs 8,0 m
p=0,7332
EGFR muté 44 42,1% vs 21,1% HR 0,16
[-8,2% ; 46,0%] [0,05 ; 0,49]
7,0 m vs 4,1 m
p=0,0012
HR 0,83
[0,41 ; 1,67]
14,2 m vs 16,6 m
p=0,6043
EGFR non muté 253 6,6% vs 9,8% HR 1,24
[-10,5% ; 4,4%] [0,94 ; 1,64]
1,7 m vs 2,6 m
p=0,1353
HR 1,02
[0,78 ; 1,33]
6,4 m vs 6,0 m
p=0,9131
Asiatiquesc 323 19,7% vs 8,7% HR 0,83
[3,1% ; 19,2%] [0,64 ; 1,08]
2,9 m vs 2,8 m
p=0,1746
HR 1,04
[0,80 ; 1,35]
10,4 m vs 12,2 m
p=0,7711
Non-Asiatiques 1143 6,2% vs 7,3% HR 1,12
[-4,3% ; 2,0%] [0,98 ; 1,28]
2,0 m vs 2,7 m
p=0,1041
HR 1,01
[0,89 ; 1,14]
6,9 m vs 6,9 m
p=0,9259
a Les données fournies comparent IRESSA à docetaxel.
b “m” correspond aux médianes en mois. Les chiffres entre crochets représentent un HR avec un intervalle de confiance à 96% pour la survie globale de la population totale ou sinon un HR avec un intervalle de confiance à 95% pour les autres paramètres.
c Intervalle de confiance intégralement en dessous de la borne de non infériorité de 1,154
N Nombre de patients randomisés.
HR Hazard ratio (hazard ratios <1 en faveur d'IRESSA)
Figures 1 et 2 : Résultats d'efficacité du sous groupe des patients non asiatiques dans l'étude IINTEREST (N patients = Nombre de patients randomisés)
Survie Globale
N patients
Totale
EGFR muté
EGFR non muté
Non fumeur
Fumeur
Adénocarcinome
Non adénocarcinome
Femme
Homme
1143
27
222
133
1010
600
543
369
774
Survie Sans Progression
6.2 v. 7.3 Totale
42.9 v. 20.0 EGFR muté
5.5 v. 9.1 EGFR non muté
23.7 v. 13.3 Non fumeur
3.9 v. 6.5 Fumeur
9.4 v. 9.4 Adénocarcinome
2.8 v. 5.0 Non adénocarcinome
9.8 v. 13.1 Femme
4.4 v. 4.6 Homme
1143
27
222
133
1010
600
543
369
774
N patients
0.5 1.0 1.5 2.0
Hazard Ratio (Géfitinibversus Docetaxel) et IC 95%
Analyse non ajustée Population en PP pour les facteurscliniques Population en ITT pour les biomarqueurs
Hazard Ratio (Géfitinib versus Docetaxel) et IC 95%
Analyse non ajustée Population évaluablepour la réponse
0.5 1.0 1.5 2.0
0
RO (%)
Géfitinib v. Docetaxel
L'étude clinique randomisée de phase III ISEL a été réalisée chez des patients ayant un CBNPC à un stade avancé qui avaient reçu préalablement une ou plusieurs lignes de chimiothérapie et étaient réfractaires ou intolérants à leur dernier traitement. Géfitinib plus traitement symptomatique optimal (Best Supportive Care) a été comparé au placebo plus traitement symptomatique optimal. IRESSA n'a pas prolongé la survie dans la population globale. Les résultats de survie diffèrent suivant le statut fumeur et l'origine ethnique (voir tableau 6).
Tableau 6 : Résultats d'efficacité pour le géfitinib versus placebo dans l'étude ISEL
Population Taux de réponse
N objective et IC à
95% de la
différence entre les
traitementsa
Temps jusqu'à échec du Critère principal traitementab survie globaleabc
Totale 1692 8,0% vs 1,3% HR 0,82
[4,7% ; 8,8%] [0,73 ; 0,92]
3,0 m vs 2,6 m
p=0,0006
HR 0,89
[0,77 ; 1,02]
5,6 m vs 5,1 m
p=0,0871
EGFR muté 26 37,5% vs 0% HR 0,79
[-15,1% ; 61,4%] [0,20 ; 3,12]
10,8 m vs 3,8 m NA vs 4,3 m
p=0,7382
HR NC
EGFR non muté 189 2,6% vs 0% HR 1,10
[-5,6% ; 7,3%] [0,78 ; 1,56]
2,0 m vs 2,6 m
p=0,5771
HR 1,16
[0,79 ; 1,72]
3,7 m vs 5,9 m
p=0,4449
Non fumeur 375 18,1% vs 0% HR 0,55
[12,3% ; 24,0%] [0,42 ; 0,72]
5,6 m vs 2,8 m
p<0,0001
HR 0,67
[0,49 ; 0,92]
8,9 m vs 6,1 m
p=0,0124
Fumeur 1317 5,3% vs 1,6% HR 0,89
[1,4% ; 5,7%] [0,78 ; 1,01]
2,7 m vs 2,6 m
p=0,0707
HR 0,92
[0,79 ; 1,06]
5,0 m vs 4,9 m
p=0,2420
Asiatiqued 342 12,4% vs 2,1% HR 0,69
[4,0% ; 15,8%] [0,52 ; 0,91]
4,4 m vs 2,2 m
p=0,0084
HR 0,66
[0,48 ; 0,91]
9,5 m vs 5,5 m
p=0,0100
Non asiatique 1350 6,8% vs 1,0% HR 0,86
[3,5% ; 7,9%] [0,76 ; 0,98]
2,9 m vs 2,7 m
p=0,0197
HR 0,92
[0,80 ; 1,07]
5,2 m vs 5,1 m
p=0,2942
a Les données fournies comparent IRESSA au placebo.
b “m” correspond aux médianes en mois. Les chiffres entre crochets représentent un HR avec un intervalle de confiance à 95%
c Test du log-rank stratifié pour la population totale, sinon utilisation du modèle de cox à hasards proportionnels
d L'origine asiatique exclut les patients d'origine indienne et se base sur l'origine raciale d'un groupe de patients et non nécessairement son lieu de naissance
N Nombre de patients randomisés.
NC Non calculé – pour le HR de la survie globale si le nombre d'événements est trop faible
NA Non atteint
HR Hazard ratio (hazard ratios <1 en faveur d'IRESSA)
L'étude IFUM était une étude à bras unique, multicentrique, menée chez des patients caucasiens (n=106) présentant un CBNPC avec mutations activatrices de l'EGFR, ayant pour but de confirmer que l'activité du géfitinib est similaire dans les populations caucasiennes et asiatiques. Le taux de RO, basé sur l'évaluation de l'investigateur, était de 70% et la médiane de survie sans progression était de 9,7 mois. Ces résultats sont similaires à ceux rapportés dans l'étude IPASS.
Statut de la mutation de l'EGFR et caractéristiques cliniques
Les caractérisques cliniques du patient telles que le statut non fumeur, une histologie de type adénocarcinome et le sexe féminin, sont des facteurs prédictifs indépendants de la présence d'une mutation de l'EGFR dans une analyse multivariée chez 786 patients caucasiens à partir des études réalisées avec le géfitinib* (voir tableau 7). Les patients asiatiques ont aussi une incidence plus élevée de tumeurs avec une mutation de l'EGFR.
Tableau 7 : Résumé de l'analyse multivariée par régression logistique pour l'identification des facteurs prédictifs indépendants de la présence de la mutation de l'EGFR chez 786 patients caucasiens*
Facteurs
prédictifs de la
présence de la
mutation EGFR
Valeur de Odds Ratio de la Valeur prédictive (9,5 % de la population p présence de la mutation totale présente la mutation de l'EGFR (M+))
EGFR
Tabagisme <0,0001 6,5 fois plus élevé chez 28/70 (40%) des non fumeurs sont mutés les non fumeurs que (M+)
chez les fumeurs 47/716 (7%) des fumeurs sont mutés (M+)
Histologie <0,0001 4,4 fois plus élevé chez
les adénocarcinomes que
chez les
non-adénocarcinomes
63/396 (16%) des patients avec une histologie de type adénocarcinome sont mutés (M+)
12/390 (3%) des patients avec unehistologie de type non-adénocarcinome sont mutés (M+)
Sexe 0,0397 1,7 fois plus élevé chez 40/235 (17%) des femmes sont mutées les femmes que chez les (M+)
hommes 35/551 (6%) des hommes sont mutés (M+)
*à partir des études suivantes : INTEREST, ISEL, INTACT 1&2, IDEAL 1&2, INVITE

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • alanine aminotransférase augmentée

  • anorexie

  • asthénie

  • diarrhée

  • démangeaison

  • fissure cutanée

  • nausée

  • réaction cutanée

  • stomatite

  • sécheresse cutanée

  • vomissement

  • éruption pustuleuse

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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