Fluticasone propionate 100 µg/dose + salmétérol (xinafoate) 50 µg/dose poudre pour inhalation en récipient unidose

pill

Informations générales

Source : ANSM

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Posologie

Posologie

Il conviendra d'informer le patient que pour observer un effet optimal du traitement, PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER doit être administré quotidiennement même lorsque les symptômes sont améliorés.

Le médecin devra vérifier régulièrement que le dosage prescrit de PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER est bien adapté à l'état clinique du patient. Il ne sera modifié que sur avis médical. Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace. Lorsque les symptômes sont contrôlés par la plus faible posologie recommandée en deux prises par jour, l'administration d'un corticoïde inhalé seul sera alors envisagée. Il pourra être également envisagé de réduire la posologie de PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER à une prise par jour, si le médecin estime nécessaire de maintenir un traitement par β2 mimétique de longue durée d'action pour le contrôle des symptômes. L'horaire de la prise de PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER sera alors fonction de la fréquence d'apparition des symptômes. Si la prédominance des symptômes est nocturne, PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER sera administré le soir ; si elle est diurne, PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER sera administré le matin.

Le dosage de PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER qui sera prescrit au patient devra correspondre à la dose de propionate de fluticasone adaptée à la sévérité de son asthme. Si les dosages disponibles de cette association fixe ne répondent pas aux nécessités pour ajuster les posologies en fonction de l'état du patient, des β2 agonistes et/ou des corticoïdes devront être prescrits individuellement.

Doses recommandées :

Asthme

Adultes et adolescents de 12 ans et plus :

  • Une inhalation de 100 microgrammes de propionate de fluticasone et 50 microgrammes de salmétérol deux fois par jour.

PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER peut être envisagé en traitement d'initiation pendant une courte période d'essai chez des adultes et adolescents ayant un asthme persistant modéré (défini par l'existence d'une symptomatologie diurne, l'utilisation quotidienne d'un bronchodilatateur de courte durée d'action en traitement symptomatique de secours et une obstruction bronchique modérée à sévère) et chez qui il apparaît essentiel d'obtenir un contrôle rapide de l'asthme. Dans ces cas, la dose initiale recommandée est d'une inhalation de 100 microgrammes de propionate de fluticasone et de 50 microgrammes de salmétérol, deux fois par jour. Lorsque le contrôle de l'asthme est obtenu, le traitement doit être réévalué afin d'envisager la réduction du traitement à un corticoïde inhalé seul. Il est important que les patients soient suivis régulièrement lors de la période de réduction du traitement.

Il n'a pas été établi de bénéfice évident par rapport à un traitement inhalé par propionate de fluticasone seul, lorsqu'un à deux des critères de sévérité évoqués ci-dessus ne sont pas présents. Dans la majorité des cas, le traitement de première intention demeure l'administration de corticoïdes inhalés seuls.

PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER n'est pas destiné au traitement de première intention de l'asthme léger. Le dosage 100 microgrammes/50 microgrammes de PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER ne convient pas aux adultes et aux enfants présentant un asthme sévère ; la dose appropriée de corticoïdes inhalés devra être ajustée individuellement avant d'instaurer un traitement par une association fixe chez des patients présentant un asthme sévère.

Population pédiatrique

PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 12 ans. La sécurité et l'efficacité de PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER chez les enfants âgés de moins de 12 ans n'ont pas été établies.

BPCO

Adultes :

  • Une inhalation de 500 microgrammes de propionate de fluticasone et 50 microgrammes de salmétérol deux fois par jour.

Groupes particuliers de patients

Il n'y a pas lieu d'ajuster les doses chez les sujets âgés ou présentant une insuffisance rénale.

Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de PROPIONATE DE FLUTICASONE/ SALMETEROL EG AIRMASTER chez les patients présentant une insuffisance hépatique.

Mode d'administration

Voie inhalée.

Formation requise

FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER doit être utilisé correctement pour permettre un traitement efficace. Il convient donc de recommander aux patients de lire attentivement la notice et de se conformer au mode d'emploi qui y est détaillé. Le professionnel de santé prescripteur doit fournir au patient les instructions adaptées pour une utilisation correcte de FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER, notamment s'il utilise le dispositif d'inhalation pour la première fois. Il s'agit de vérifier qu'il utilise correctement l'inhalateur.

L'utilisation de FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER consiste en trois étapes simples qui sont décrites ci-dessous :

1. Le dispositif doit être ouvert en appuyant sur le bouton de sécurité rouge et être amorcé en faisant glisser le couvercle de l'embout buccal rose clair jusqu'à entendre un déclic.

2. Le patient doit d'abord expirer. L'embout buccal doit être placé dans la bouche et les lèvres doivent être resserrées autour de lui. Il doit inspirer profondément par la bouche et aussi fort que cela est possible. Le patient doit ensuite retirer l'inhalateur de sa bouche et retenir sa respiration pendant 10 secondes ou aussi longtemps qu'il le peut sans être gêné(e).

3. Le patient doit ensuite expirer doucement et fermer le couvercle de l'inhalateur jusqu'à entendre un déclic.

Le patient doit ensuite se rincer la bouche avec de l'eau puis recracher cette eau et/ou se brosser les dents.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Arrêt du traitement

  • Arythmie cardiaque

  • Asthme

  • Asthme contrôlé

  • Atteinte cardiovasculaire

  • Bronchopneumopathie chronique obstructive

  • Bronchopneumopathie chronique obstructive

  • Crise d'asthme

  • Diabète

  • Dyspnée

  • Enfant et Adolescent, Jusqu'à 16 ans

  • Grossesse

  • Hyperthyroïdie

  • Hypokaliémie non corrigée

  • Infection

  • Infection des voies respiratoires

  • Intervention chirurgicale programmée

  • Patient à risque d'hypokaliémie

  • Sportif

  • Stress inhabituel

  • Traitement à doses élevées

  • Traitement à doses élevées

  • Traumatisme

  • Tuberculose pulmonaire

interactions

Interactions

salmétérol <> ombitasvir + paritaprévir
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations de salmétérol.
Conduite à tenir
-
corticoïdes métabolisés, notamment inhalés <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
En cas d’utilisation prolongée par voie orale ou inhalée : augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur, avec risque d’apparition d’un syndrome cushingoïde voire d’une insuffisance surrénalienne.
Conduite à tenir
Préférer un corticoïde non métabolisé.
salmétérol <> itraconazole
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation importante des concentrations de salmétérol par diminution de son métabolisme hépatique par l'itraconazole.
Conduite à tenir
-
salmétérol <> kétoconazole
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation importante des concentrations de salmétérol par diminution de son métabolisme hépatique par le kétoconazole.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Fertilité

Il n'existe pas de données chez l'Homme. Cependant, les études menées chez l'animal n'ont montré aucun effet du propionate de fluticasone ou du salmétérol sur la fertilité.

Grossesse

Une quantité importante de données obtenues chez la femme enceinte (plus de 1 000 cas de grossesses documentées) ne rapportent pas de toxicité malformative ou fœto-néonale en relation avec le propionate de fluticasone et le salmétérol. Les études menées chez l'animal sur les fonctions de reproduction ont mis en évidence une toxicité des β2 mimétiques et des glucocorticoïdes (voir rubrique 5.3).

L'utilisation de PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER au cours de la grossesse ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l'emporte sur tout risque éventuel pour le fœtus.

Chez la femme enceinte, il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace de propionate de fluticasone assurant un contrôle satisfaisant des symptômes de l'asthme.

Allaitement

Le passage dans le lait maternel du propionate de fluticasone et du salmétérol et de leurs métabolites n'est pas connu.

Des études ont mis en évidence que le propionate de fluticasone et le salmétérol, et leurs métabolites sont excrétés dans le lait des rates allaitantes.

Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons nourris au sein ne peut être exclu. La décision d'interruption de l'allaitement ou du traitement par PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER sera établie en fonction du bénéfice attendu de l'allaitement maternel pour l'enfant face à celui du traitement pour la femme qui allaite.

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Adrénergiques en association avec des corticoïdes ou d'autres médicaments, à l'exclusion des anticholinergiques, code ATC : R03AK06.

Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques

PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER contient du propionate de fluticasone et du salmétérol, qui ont des modes d'action différents. Les mécanismes d'action respectifs de ces deux substances actives sont présentés ci-après.

Salmétérol :

Le salmétérol est un agoniste sélectif de longue durée d'action (12 heures) des récepteurs β2 adrénergiques. Il possède une longue chaîne latérale qui le lie à l'exo-site du récepteur.

Le salmétérol produit une bronchodilatation qui persiste pendant au moins 12 heures. Cette durée est supérieure à celle observée généralement avec les β2 mimétiques de courte durée d'action, administrés aux posologies recommandées.

Propionate de fluticasone :

Le propionate de fluticasone administré par voie inhalée aux doses recommandées exerce une activité glucocorticoïde entraînant un effet anti-inflammatoire local au niveau de la muqueuse bronchique. En conséquence, les symptômes et les exacerbations d'asthme sont diminués alors que les effets systémiques sont limités comparativement à l'administration de corticoïdes par voie générale.

Efficacité clinique et tolérance

Les études décrites ci-dessous (GOAL, TORCH et SMART) ont été réalisées avec cette même association à doses fixes de propionate de fluticasone et de xinafoate de salmétérol, mais avec un produit préalablement autorisé ; les études décrites n'ont pas été réalisées avec la spécialité PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER.

Etudes cliniques conduites avec le propionate de fluticasone/salmétérol dans l'asthme

Une étude de 12 mois (Gaining Optimal Asthma controL, GOAL) réalisée chez 3 416 patients adultes et adolescents atteints d'asthme persistant, a comparé la tolérance et l'efficacité du propionate de fluticasone/salmétérol à une corticothérapie inhalée seule (propionate de fluticasone) afin d'évaluer la possibilité d'atteindre les objectifs de la prise en charge de l'asthme. La posologie du traitement était augmentée toutes les 12 semaines jusqu'à ce que le contrôle total** ait été obtenu ou que la posologie la plus forte de l'étude ait été atteinte.

GOAL a montré qu'il y avait plus de patients qui atteignaient le contrôle de l'asthme lorsqu'ils étaient traités par propionate de fluticasone/salmétérol que lors d'un traitement par corticoïdes inhalés (CI) seuls, ce contrôle étant obtenu avec une moindre dose de corticoïdes.

Un bon contrôle* de l'asthme a été obtenu plus rapidement chez les patients traités par propionate de fluticasone/salmétérol que chez les patients traités par un CI seul. Le temps nécessaire pour que 50 % des sujets inclus dans l'étude atteignent leur première semaine de bon contrôle* a été de 16 jours pour les sujets traités par propionate de fluticasone/salmétérol et de 37 jours pour ceux traités par CI. Dans le sous-groupe des patients asthmatiques non traités préalablement par des corticoïdes inhalés, ce temps était respectivement de 16 jours (propionate de fluticasone/salmétérol) et de 23 jours (CI).

Les résultats globaux de l'étude étaient les suivants :

<table> <tbody><tr> <td colspan="5"> Pourcentage de patients atteignant le Bon Contrôle (BC)\* et le Contrôle Total\*\* (CT) de l'asthme sur 12 mois </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Traitement avant inclusion dans l'étude </td> <td colspan="2"> PF/salmétérol </td> <td colspan="2"> PF </td> </tr> <tr> <td> BC </td> <td> CT </td> <td> BC </td> <td> CT </td> </tr> <tr> <td> Aucun CI (ß2 CDA seul) </td> <td> 78 % </td> <td> 50 % </td> <td> 70 % </td> <td> 40 % </td> </tr> <tr> <td> CI à faible dose (≤ 500 microgrammes de BDP ou équivalent par jour) </td> <td> 75 % </td> <td> 44 % </td> <td> 60 % </td> <td> 28 % </td> </tr> <tr> <td> CI à dose moyenne (&gt; 500 à 1 000 microgrammes de BDP ou équivalent par jour) </td> <td> 62 % </td> <td> 29 % </td> <td> 47 % </td> <td> 16 % </td> </tr> <tr> <td> Résultats globaux (quel que soit le traitement antérieur) </td> <td> 71 % </td> <td> 41 % </td> <td> 59 % </td> <td> 28 % </td> </tr> </tbody></table>

* Bon contrôle de l'asthme : 2 jours par semaine maximum avec un score des symptômes supérieur à 1 (un score des symptômes de 1 est défini comme « présence de symptômes pendant une courte période pendant la journée»), utilisation d'un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de courte durée d'action : 2 jours maximum par semaine et 4 fois maximum par semaine, valeur du débit expiratoire de pointe mesuré le matin ≥ 80 % de la valeur théorique, pas de réveil nocturne, ni exacerbation, ni effet indésirable entraînant une modification de traitement.

** Contrôle total de l'asthme : pas de symptômes, pas d'utilisation d'un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de courte durée d'action, valeur du débit expiratoire de pointe mesuré le matin supérieure ou égale à 80 % de la valeur théorique, pas de réveil nocturne, ni exacerbation, ni effet indésirable entraînant une modification de traitement.

Les résultats de cette étude suggèrent que le propionate de fluticasone/salmétérol 100/ 50 microgrammes/dose, deux fois par jour, peut être envisagé en initiation d'un traitement de fond chez des patients présentant un asthme persistant modéré chez qui il apparaît essentiel d'obtenir un contrôle rapide de l'asthme (voir rubrique 4.2).

Une étude en double aveugle, randomisée en groupes parallèles, conduite chez 318 patients d'au moins 18 ans, atteints d'asthme persistant, a évalué la sécurité et la tolérance de l'administration de deux inhalations deux fois par jour (double dose) de propionate de fluticasone/salmétérol pendant deux semaines.

Cette étude a montré que le doublement de la dose de propionate de fluticasone/salmétérol (quel que soit le dosage), sur une durée allant jusqu'à 14 jours, entraîne, par rapport à l'administration d'une inhalation deux fois par jour, une légère augmentation des événements indésirables liés à l'activité bêta-mimétique (tremblements : 1 patient [1 %] vs 0, palpitations : 6 [3 %] vs 1 [< 1 %], crampes musculaires : 6 [3 %] vs 1 [< 1 %]) et une incidence similaire des événements indésirables liés au corticoïde inhalé (candidose orale : 6 [6 %] vs 16 [8 %], raucité de la voix : 2 [2 %] vs 4 [2 %]). La faible augmentation des effets indésirables liés à l'activité bêta-mimétique doit être prise en considération s'il est envisagé de doubler la dose prescrite de propionate de fluticasone/salmétérol chez des patients adultes qui nécessiteraient une augmentation de la corticothérapie inhalée pendant une courte période (jusqu'à 14 jours).

Etudes cliniques menées avec le propionate de fluticasone/salmétérol dans la BPCO

TORCH est une étude qui avait pour objectif la comparaison du taux de mortalité globale sur 3 ans du traitement par propionate de fluticasone/salmétérol 500/50 microgrammes/dose deux fois par jour, par salmétérol 50 microgrammes/dose 2 fois par jour, par propionate de fluticasone (PF) 500 microgrammes/dose deux fois par jour ou par placebo chez des patients atteints de BPCO. Les patients atteints de BPCO présentant, à l'inclusion, un VEMS (pré-bronchodilatateur) < 60 % de la valeur théorique ont été randomisés pour recevoir les traitements médicamenteux en double aveugle. Pendant l'étude, les patients pouvaient utiliser leur traitement habituel de la BPCO à l'exception des autres corticoïdes inhalés, des bronchodilatateurs de longue durée d'action et des corticoïdes par voie systémique au long cours. La survie à 3 ans a été déterminée pour l'ensemble des patients, y compris ceux ayant arrêté le traitement en cours d'étude. Le critère d'évaluation principal était la réduction de la mortalité globale à 3 ans avec le propionate de fluticasone/salmétérol par rapport au placebo.

<table> <tbody><tr> <td></td> <td> Placebo N = 1 524 </td> <td> Salmétérol 50 N = 1 521 </td> <td> PF 500 N = 1 534 </td> <td> Propionate de fluticasone/salmétérol 500/50 N = 1 533 </td> </tr> <tr> <td colspan="5"> Mortalité globale à 3 ans </td> </tr> <tr> <td> Nombre de décès (%) </td> <td> 231 (15,2 %) </td> <td> 205 (13,5 %) </td> <td> 246 (16,0 %) </td> <td> 193 (12,6 %) </td> </tr> <tr> <td> Rapport de risque vs placebo (IC) Valeur de p </td> <td> N/A </td> <td> 0,879 (0,73 ; 1,06) 0,180 </td> <td> 1,060 (0,89 ; 1,27) 0,525 </td> <td> 0,825 (0,68 ; 1,00) 0,052 </td> </tr> <tr> <td> Rapport de risque propionate de fluticasone/salmétérol 500/50 vs chacune des substances actives (IC) Valeur de p </td> <td> N/A </td> <td> 0,932 (0,77 ; 1,13) 0,481 </td> <td> 0,774 (0,64 ; 0,93) 0,007 </td> <td> N/A </td> </tr> <tr> <td colspan="5"> 1. p = statistiquement non significatif - valeur déterminée après ajustement prenant en compte les 2 analyses intermédiaires sur le critère principal d'efficacité - Analyse log-rank stratifiée en fonction du degré de tabagisme </td> </tr> </tbody></table>

Il a été observé une tendance à une amélioration de la survie à 3 ans avec le propionate de fluticasone/salmétérol par rapport au placebo mais le seuil de significativité statistique (p ≤ 0,05) n'a pas été atteint.

Le pourcentage de patients décédés d'une cause liée à leur BPCO durant les 3 ans était de 6,0 % pour le placebo ; de 6,1 % pour le salmétérol ; de 6,9 % pour le PF et de 4,7 % pour le propionate de fluticasone/salmétérol.

Le taux annuel moyen d'exacerbations modérées à sévères était significativement diminué dans le groupe des sujets traités par propionate de fluticasone (PF)/salmétérol comparé aux groupes des sujets traités par salmétérol, par PF et ceux recevant le placebo (taux moyen dans le groupe propionate de fluticasone/salmétérol : 0,85 par rapport à 0,97 dans le groupe salmétérol ; 0,93 dans le groupe PF et 1,13 dans le groupe placebo). La réduction des taux observés d'exacerbations modérées à sévères était de 25 % (IC à 95 % [19 à 31 %], p < 0,001) par rapport au placebo, de 12 % par rapport au salmétérol (IC à 95 % [5 à 19 %], p = 0,002) et de 9 % par rapport au PF (IC à 95 % [1 à 16 %], p = 0,024). Le taux d'exacerbations avec le salmétérol et le PF était significativement diminué par rapport au placebo, respectivement de 15 % (IC à 95 % [7 à 22 %], p < 0,001) et de 18 % (IC à 95 % [11 % à 24 %], p < 0,001).

La qualité de vie liée à la santé, mesurée à l'aide du Questionnaire Respiratoire de l'Hôpital St George (SGRQ), a été améliorée dans chacun des groupes des traitements actifs comparativement au placebo. Dans le groupe de patients traités par propionate de fluticasone/salmétérol, l'amélioration moyenne sur 3 ans était de -3,1 unités (IC à 95 % [-4,1 à -2,1], p < 0,001) par rapport au placebo, de -2,2 unités (p < 0,001) par rapport au salmétérol et de -1,2 unité par rapport à PF (p = 0,017). Une diminution de 4 unités est considérée comme cliniquement pertinente.

La probabilité estimée dans l'étude sur 3 ans, de la survenue d'une pneumonie rapportée en tant qu'événement indésirable était de 12,3 % pour le placebo ; de 13,3 % pour le salmétérol ; de 18,3 % pour le PF et de 19,6 % pour le propionate de fluticasone/salmétérol (rapport de risque pour le propionate de fluticasone/salmétérol vs placebo : 1,64 (IC à 95 % [1,33 à 2,01], p < 0,001). Il n'a pas été mis en évidence d'augmentation de la mortalité en relation avec la survenue de pneumonies. Le nombre de cas où la cause principale du décès a été attribuée à la survenue d'une pneumonie était de 7 pour le placebo, de 9 pour le salmétérol, de 13 pour le PF et de 8 pour le propionate de fluticasone/salmétérol. Aucune différence significative n'a été mise en évidence concernant le pourcentage d'apparition de fracture osseuse (placebo : 5,1 % ; salmétérol : 5,1 % ; PF : 5,4 % et propionate de fluticasone/salmétérol : 6,3 % - Rapport de risque pour le propionate de fluticasone/salmétérol vs placebo : 1,22 (IC à 95 % [0,87 à 1,72], p = 0,248).

Les études cliniques contrôlées contre placebo, d'une durée de 6 ou 12 mois, ont montré qu'une prise régulière de propionate de fluticasone/salmétérol 500 microgrammes/50 microgrammes/dose améliore la fonction respiratoire et réduit la dyspnée et la consommation des médicaments destinés au traitement des symptômes aigus.

Les études SCO40043 et SCO100250 conduites selon un protocole identique, étaient des études randomisées, en groupes parallèles comparant en double aveugle, les effets du propionate de fluticasone/salmétérol 250 microgrammes/50 microgrammes/dose deux fois par jour (dose n'ayant pas été approuvée pour le traitement de la BPCO dans l'Union Européenne) à ceux de 50 microgrammes deux fois par jour de salmétérol sur le taux annuel d'exacerbations modérées/sévères chez des patients atteints de BPCO présentant un VEMS inférieur à 50 % de la valeur prédite et des antécédents d'exacerbations. Les exacerbations modérées/sévères étaient définies comme une aggravation des symptômes nécessitant une corticothérapie orale et/ou une antibiothérapie ou une hospitalisation.

Les sujets en état clinique stable après une période de 4 semaines (période de « run-in ») de traitement standard, en ouvert, par l'association PF/salmétérol 250/50, étaient randomisés selon un rapport de 1/1 pour recevoir, en aveugle, pendant 52 semaines, le PF/salmétérol 250/50 (n total en ITT = 776) ou le salmétérol (n total en ITT = 778). Les traitements antérieurs de la BPCO, à l'exception des bronchodilatateurs de courte durée d'action étaient interrompus avant la période de run-in préalable à la randomisation. L'utilisation concomitante des bronchodilatateurs de longue durée d'action par voie inhalée (β2 mimétiques et anticholinergiques), des associations de bromure d'ipratropium/salbutamol, des β2 mimétiques oraux et des préparations à base de théophylline n'était pas autorisée pendant la période de traitement. Les corticoïdes oraux et les antibiotiques étaient autorisés pour le traitement des exacerbations de BPCO, selon des modalités d'utilisation spécifiques. Pendant les études, les patients utilisaient le salbutamol en traitement bronchodilatateur pris « à la demande ».

Les résultats de ces deux études ont montré un taux annuel d'exacerbations modérées/sévères de BPCO significativement plus bas dans le groupe traité par propionate de fluticasone/salmétérol 250/50 par rapport au groupe recevant le traitement par salmétérol (étude SCO40043 : respectivement 1,06 et 1,53 exacerbation par sujet et par an ; rapport : 0,70 ; IC à 95 % : 0,58 à 0,83 ; p < 0,001 et étude SCO100250 : respectivement 1,10 et 1,59 exacerbation par sujet et par an ; rapport : 0,70 ; IC à 95 % : 0,58 à 0,83 ; p < 0,001). Les résultats sur les critères d'efficacité secondaires (délai avant la survenue de la première exacerbation modérée/sévère, taux annuel d'exacerbations nécessitant une corticothérapie orale et VEMS matinal avant la prise) étaient significativement en faveur du propionate de fluticasone/salmétérol 250/50 microgrammes deux fois par jour par rapport au salmétérol.

Les événements indésirables étaient similaires, à l'exception d'une incidence plus élevée des cas de pneumonie et des effets secondaires locaux bien connus (candidose et dysphonie) dans le groupe propionate de fluticasone/salmétérol 250/50 microgrammes deux fois par jour par rapport au salmétérol. Des événements associés à une pneumonie ont été signalés par 55 (7 %) sujets dans le groupe propionate de fluticasone/salmétérol 250/50 microgrammes deux fois par jour et par 25 sujets (3 %) dans le groupe salmétérol. L'incidence accrue de cas de pneumonie signalés avec le propionate de fluticasone/salmétérol 250/50 microgrammes deux fois par jour semble être du même ordre de grandeur que celle observée suite au traitement par propionate de fluticasone/salmétérol 500/50 microgrammes deux fois par jour dans l'étude TORCH.

Asthme

Essai multicentrique dans l'asthme avec le salmétérol (« Salmeterol Multi-Center Asthma Research Trial, SMART »)

L'étude SMART (Salmeterol Multi-center Asthma Research Trial) était une étude de 28 semaines réalisée aux Etats-Unis chez des patients adultes et adolescents afin d'évaluer la sécurité du salmétérol par rapport au placebo ajouté au traitement habituel. Bien qu'aucune différence significative n'ait été observée pour le critère d'évaluation principal, critère combiné associant le nombre de décès liés à une cause respiratoire et le nombre de détresses respiratoires mettant en jeu le pronostic vital, l'étude a montré une augmentation significative du nombre de décès liés à l'asthme chez les patients recevant du salmétérol (13 décès chez les 13 176 patients traités par salmétérol par rapport à 3 décès chez les 13 179 patients recevant le placebo). L'étude n'était pas conçue pour évaluer l'impact des corticoïdes inhalés administrés en parallèle ; à l'inclusion, l'utilisation de CI n'a été rapportée que chez 47 % des patients.

Sécurité et efficacité de l'association PF/salmétérol versus PF en monothérapie dans l'asthme

Deux études multicentriques de 26 semaines ont été réalisées afin de comparer la sécurité et l'efficacité de l'association PF/salmétérol versus PF en monothérapie : l'une chez des patients adultes et adolescents (étude AUSTRI) et l'autre chez des patients pédiatriques âgés de 4 à 11 ans (étude VESTRI). Pour les deux études, les patients inclus présentaient un asthme persistant modéré à sévère, associé à des antécédents d'hospitalisations liées à l'asthme ou à des épisodes d'exacerbation au cours de l'année précédente. L'objectif principal de chaque étude consistait à déterminer si l'ajout de LABA au traitement par CI (PF/salmétérol) était non-inférieur au CI (PF) administré seul en termes de risque d'événements indésirables graves liés à l'asthme (hospitalisation due à l'asthme, intubation endotrachéale et décès). L'objectif d'efficacité secondaire de ces études consistait à évaluer si l'association CI/LABA (PF/salmétérol) était supérieure au traitement par CI seuls (PF) en termes d'exacerbation sévère de l'asthme (définie comme une détérioration de l'asthme nécessitant l'utilisation de corticoïdes par voie systémique pendant au moins 3 jours ou bien une hospitalisation ou une consultation dans un service d'urgences pour un asthme qui requiert l'utilisation de corticoïdes par voie systémique).

Un total de respectivement 11 679 et 6 208 patients ont été randomisés afin de recevoir le traitement défini dans le cadre des études AUSTRI et VESTRI. En ce qui concerne le critère principal d'évaluation, une non-infériorité a été démontrée dans les deux études (voir tableau ci-dessous).

Evénements indésirables graves liés à l'asthme rapportés dans les études de 26 semaines AUSTRI et VESTRI

<table> <tbody><tr> <td rowspan="2"> </td> <td colspan="2"> AUSTRI </td> <td colspan="2"> VESTRI </td> </tr> <tr> <td> PF/salmétérol (n = 5 834) </td> <td> PF en monothérapie (n = 5 845) </td> <td> PF/salmétérol (n = 3 107) </td> <td> PF en monothérapie (n = 3 101) </td> </tr> <tr> <td> Critère d'évaluation composite (hospitalisation liée à l'asthme, intubation endotrachéale ou décès) </td> <td> 34 (0,6 %) </td> <td> 33 (0,6 %) </td> <td> 27 (0,9 %) </td> <td> 21 (0,7 %) </td> </tr> <tr> <td> Rapport de risque PF-salmétérol/PF (IC à 95 %) </td> <td> 1,029 (0,638-1,662) </td> <td> </td> <td> 1,285 (0,726-2,272) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Décès </td> <td> 0 </td> <td> 0 </td> <td> 0 </td> <td> 0 </td> </tr> <tr> <td> Hospitalisation liée à l'asthme </td> <td> 34 </td> <td> 33 </td> <td> 27 </td> <td> 21 </td> </tr> <tr> <td> Intubation endotrachéale </td> <td> 0 </td> <td> 2 </td> <td> 0 </td> <td> 0 </td> </tr> </tbody></table>

L'obtention d'une estimation supérieure de l'IC à 95 % du risque relatif inférieure à 2,0 a permis de conclure à une non-infériorité.

L'obtention d'une estimation supérieure de l'IC à 95 % du risque relatif inférieure à 2,675 a permis de conclure à une non-infériorité.

Pour le critère d'évaluation secondaire, une réduction du délai de survenue de la première exacerbation de l'asthme avec l'association PF/salmétérol par rapport au PF seul a été observée dans les deux études, cependant cette réduction n'a été statistiquement significative que dans l'étude AUSTRI.

<table> <tbody><tr> <td rowspan="2"> </td> <td colspan="2"> AUSTRI </td> <td colspan="2"> VESTRI </td> </tr> <tr> <td> PF/salmétérol (n = 5 834) </td> <td> PF en monothérapie (n = 5 845) </td> <td> PF/salmétérol (n = 3 107) </td> <td> PF en monothérapie (n = 3 101) </td> </tr> <tr> <td> Nombre de sujets présentant une exacerbation de leur asthme </td> <td> 480 (8 %) </td> <td> 597 (10 %) </td> <td> 265 (9 %) </td> <td> 309 (10 %) </td> </tr> <tr> <td> Rapport de risque PF-salmétérol/PF (IC à 95 %) </td> <td colspan="2"> 0,787 (0,698 ; 0,888) </td> <td colspan="2"> 0,859 (0,729 ; 1,012) </td> </tr> </tbody></table>

Population pédiatrique

PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER n'est pas indiqué chez les enfants de moins de 12 ans (voir rubrique 4.2). Les études décrites ci-dessous ont été réalisées avec un produit préalablement autorisé ; les études décrites n'ont pas été réalisées avec PROPIONATE DE FLUTICASONE/SALMETEROL EG AIRMASTER.

Dans l'étude SAM101667, conduite chez 158 enfants âgés de 6 à 16 ans présentant un asthme symptomatique, l'association propionate fluticasone/salmétérol était aussi efficace qu'une double dose de propionate de fluticasone sur le contrôle des symptômes et sur la fonction pulmonaire. Cette étude n'était pas conçue pour l'étude de l'effet sur les exacerbations.

Dans une étude de 12 semaines conduite chez des enfants âgés de 4 à 11 ans [n = 257] traités par l'association propionate de fluticasone/salmétérol 100/50 microgrammes 2 fois par jour ou par salmétérol 50 microgrammes et propionate de fluticasone 100 microgrammes 2 fois par jour, une augmentation moyenne de 14 % du débit expiratoire de pointe (DEP ou Peak expiratory flow rate) ainsi qu'une amélioration des scores de sévérité des symptômes et une diminution de la consommation de traitement dit « de secours » (salbutamol) ont été observées dans les 2 groupes comparés. Aucune différence n'a été observée entre les deux groupes de traitement. De même, aucune différence n'a été démontrée entre les 2 groupes de traitement en termes de tolérance.

Une étude de 12 semaines, randomisée, en 2 groupes parallèles, dont l'objectif principal était d'évaluer la tolérance, a été menée chez des enfants âgés de 4 à 11 ans [n = 203] présentant un asthme persistant et qui restaient symptomatiques malgré un traitement par corticoïde inhalé. Les enfants ont reçu soit l'association propionate de fluticasone/salmétérol (100/50 microgrammes) soit du propionate de fluticasone (100 microgrammes) seul, à raison de deux prises par jour. Deux enfants du groupe propionate de fluticasone/salmétérol et 5 enfants du groupe propionate de fluticasone seul ont interrompu l'étude en raison de l'aggravation de leur asthme. Après 12 semaines, aucun des enfants des deux groupes de traitement n'avait de taux anormaux d'excrétion du cortisol urinaire sur 24 heures. Il n'y avait pas de différence de profil de tolérance entre les deux groupes de traitement.

Médicaments anti-asthmatiques contenant du propionate de fluticasone utilisés pendant la grossesse

Une étude de cohorte épidémiologique rétrospective observationnelle a été réalisée sur la base de dossiers médicaux électroniques émanant du Royaume-Uni afin d'évaluer le risque de MCM (malformations congénitales majeures) suite à l'exposition au PF inhalé seul et à l'association PF/salmétérol comparativement à un traitement par CI ne contenant pas de PF, pendant le premier trimestre de la grossesse. Aucun comparateur par placebo n'a été inclus dans cette étude.

Au sein de la cohorte « asthme » de 5 362 grossesses exposées aux CI au cours du premier trimestre, 131 MCM diagnostiquées ont été identifiées ; 1 612 (30 %) grossesses ont été exposées au PF ou à l'association PF/salmétérol, parmi lesquelles 42 MCM diagnostiquées ont été identifiées. Les « odds ratio » ajustés pour les MCM diagnostiquées en un an étaient de 1,1 (IC à 95 % ; 0,5 - 2,3) pour les femmes présentant un asthme modéré et exposées au PF par rapport à un traitement par CI sans PF et de 1,2 (IC à 95 % ; 0,7 - 2,0) pour les femmes présentant un asthme important à sévère.

Aucune différence dans le risque de MCM n'a été identifiée suite à l'exposition au PF en monothérapie pendant le premier trimestre de la grossesse par rapport à l'association PF/salmétérol. Les risques absolus de MCM, quel que soit le degré de sévérité de l'asthme, se situaient entre 2,0 et 2,9 pour 100 grossesses exposées au PF, ce qui est comparable aux résultats d'une étude portant sur 15 840 grossesses non exposées à un traitement de l'asthme d'après la « General Practice Research Database » (2,8 MCM pour 100 grossesses).

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • céphalée

  • rhinopharyngite

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