Fluticasone furoate 92 µg/dose + vilantérol (trifénatate) 22 µg/dose poudre pour inhalation en récipient unidose

pill

Informations générales

Source : ANSM

side-effect

Posologie

Posologie

<i>Asthme </i>

Chez les patients asthmatiques, il convient d'utiliser le dosage de Relvar Ellipta contenant la dose de furoate de fluticasone (FF) appropriée à la sévérité de leur maladie. Dans l'asthme, le furoate de fluticasone (FF) 100 microgrammes une fois par jour est approximativement équivalent au propionate de fluticasone (FP) 250 microgrammes deux fois par jour tandis que le FF 200 microgrammes une fois par jour est approximativement équivalent au FP 500 microgrammes deux fois par jour.

<i>Adultes et adolescents de 12 ans et plus </i>

Une dose initiale d'une inhalation de 92/22 microgrammes de Relvar Ellipta une fois par jour doit être envisagée pour les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus ayant besoin de doses faibles à moyennes de corticoïdes inhalés associées à un bronchodilatateur bêta<sub>2</sub>-agoniste de longue durée d'action par voie inhalée.

Si cette dose apparaît insuffisante pour le contrôle de l'asthme, la dose peut être augmentée à

184/22 microgrammes ce qui pourrait améliorer le contrôle de l'asthme.

Les patients doivent être régulièrement évalués par un professionnel de santé afin de s'assurer que le dosage de furoate de fluticasone/vilantérol qu'ils reçoivent reste optimal. Il ne sera modifié que sur avis médical. Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace avec laquelle le contrôle des symptômes est maintenu.

Relvar Ellipta 184/22 microgrammes doit être envisagé pour les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus ayant besoin d'une dose plus élevée de corticoïde inhalé associée à un bronchodilatateur bêta<sub>2</sub>-agoniste de longue durée d'action par voie inhalée.

Généralement, les patients ressentent une amélioration de leur fonction respiratoire dans les 15 minutes qui suivent l'inhalation de Relvar Ellipta.

Cependant, il conviendra de les informer qu'une utilisation quotidienne est nécessaire pour contrôler les symptômes de l'asthme et que le traitement doit être poursuivi même en cas de disparition des symptômes.

Si les symptômes surviennent entre les prises, un bronchodilatateur bêta<sub>2</sub>-agoniste à action rapide et de courte durée par voie inhalée doit être utilisé pour obtenir un soulagement immédiat.

<i>Enfants de moins de 12 ans </i>

La sécurité et l'efficacité de Relvar Ellipta chez les enfants âgés de moins de 12 ans n'ont pas été établies dans l'asthme.

Relvar Ellipta ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 12 ans. Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 5.1 et 5.2.

<i>BPCO </i>

<i>Adultes âgés de 18 ans et plus </i>

Une inhalation de Relvar Ellipta 92/22 microgrammes une fois par jour.

Relvar Ellipta 184/22 microgrammes n'est pas indiqué chez les patients atteints de BPCO. Relvar Ellipta 184/22 microgrammes n'apporte aucun bénéfice supplémentaire par rapport à Relvar Ellipta

92/22 microgrammes dans la BPCO alors qu'il existe un risque potentiel accru de pneumonie et d'effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes (voir rubriques 4.4 et 4.8).

Généralement, les patients ressentent une amélioration de leur fonction respiratoire dans les 16 à 17 minutes suivant l'inhalation de Relvar Ellipta.

<i>Population pédiatrique </i>

Il n'existe pas d'utilisation justifiée de Relvar Ellipta dans la population pédiatrique (âgée de moins de 18 ans) pour l'indication BPCO.

Populations spécifiques

<i>Patients âgés </i>

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés de 65 ans ou plus (voir rubrique 5.2).

<i>Insuffisance rénale </i>

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire dans cette population (voir rubrique 5.2).

<i>Insuffisance hépatique </i>

Des études menées chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère, modérée et sévère ont montré une augmentation de l'exposition systémique au furoate de fluticasone (à la fois de la C<sub>max </sub>et de l'ASC) (voir rubrique 5.2).

La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique en raison du risque plus important d'effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes dans cette population.

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, la dose maximale est de

92/22 microgrammes (voir rubrique 4.4).

Mode d'administration

Relvar Ellipta s'administre par voie inhalée uniquement.

Il doit être administré chaque jour au même moment de la journée.

La décision du moment de la prise, matin ou soir, est laissée à l'appréciation du médecin.

Après inhalation, les patients doivent se rincer la bouche avec de l'eau sans l'avaler.

En cas d'oubli d'une prise, la dose suivante doit être prise à l'heure habituelle le lendemain.

Si l'inhalateur est conservé dans un réfrigérateur, il doit rester pendant au moins une heure à température ambiante avant d'être utilisé.

Lors de la première utilisation de l'inhalateur, il n'est pas nécessaire de vérifier au préalable le bon fonctionnement du dispositif et il n'y a pas de manipulation particulière à réaliser. Les instructions doivent être suivies étape par étape.

L'inhalateur Ellipta est conditionné dans une barquette contenant un sachet dessiccant pour réduire l'humidité. Le sachet dessiccant doit être jeté, il ne doit ni être ouvert, ni avalé, ni inhalé.

Le patient devra être informé qu'il ne doit sortir son inhalateur de sa barquette que lorsqu'il est prêt à débuter son traitement.

Lorsque l'inhalateur est sorti de sa barquette, il est en position «fermé». La date à laquelle l'inhalateur doit être éliminé doit être inscrite sur l'étiquette de l'inhalateur dans l'espace prévu à cet effet. La date à laquelle l'inhalateur doit être éliminé est de 6 semaines à compter de la date d'ouverture de la barquette. Après cette date, l'inhalateur ne doit plus être utilisé. La barquette peut être éliminée après la première ouverture.

Les instructions étape par étape de l'inhalateur Ellipta 30 doses (quantité pour 30 jours) ci-dessous s'appliquent également à l'inhalateur Ellipta 14 doses (quantité pour 14 jours).

<i>Instruction d'utilisation </i>

<i>1. A lire avant de prendre ce médicament </i>

Si le couvercle de l'inhalateur Ellipta est ouvert puis refermé sans inhaler le médicament, la dose sera perdue. La dose perdue sera maintenue à l'intérieur de l'inhalateur, mais ne sera plus disponible pour l'inhalation.

Il est impossible de prendre accidentellement trop de médicament ou une dose double en une seule inhalation.

<b>Couvercle </b>

A chaque ouverture

du dispositif, une dose

de médicament est

préparée pour être

<b>Compteur de doses </b>

inhalée.

Il indique le nombre de doses restantes.

<b>Avant la première inhalation, il indique </b>

<b>exactement 30 doses. </b>

A chaque fois que le couvercle est ouvert le

compteur de dose s affiche <b>1 </b>dose en moins.

<b>Lorsqu'il reste moins de 10 doses, la moitié </b>

<b>du compteur devient rouge. </b>

Après l'utilisation de la dernière dose, <b>la moitié </b>

<b>du compteur de doses est rouge et le chiffre 0 </b>

<b>apparaît. </b>L<b>'</b>inhalateur est alors vide.

En ouvrant à nouveau le couvercle, le compteur

de doses deviendra entièrement rouge.

<i>2. Préparer une dose </i>

Le couvercle ne sera ouvert que lorsque le patient est prêt à inhaler une dose. <b>Ne pas secouer l'inhalateur. </b>

Faire glisser le couvercle vers le bas jusqu'à ce qu'un <b>«clic» </b>soit entendu<b>. </b>Le médicament est maintenant prêt à être inhalé.

Le compteur de doses affiche 1 dose en moins pour le confirmer. Si l'inhalateur ne commence pas le décompte des doses dès que le <b>«clic» </b>a été entendu, il ne délivrera pas de dose et il faut le rapporter au pharmacien.

<i>3. Comment inhaler le médicament </i>

Tenir l'inhalateur loin de la bouche et expirer aussi longuement que possible.

Ne pas expirer dans l'inhalateur.

L'embout buccal doit être placé entre les lèvres et les lèvres doivent être serrées fermement autour de l'embout buccal. Veiller à ne pas obstruer la grille d'aération avec les doigts pendant l'utilisation.

• Inhaler avec une inspiration longue, profonde et régulière. Maintenir cette inspiration le plus longtemps possible (pendant au moins 3-4 secondes).

• Retirer l'inhalateur de la bouche.

• Expirer lentement et doucement.

<b>Vos lèvres s'adaptent à la </b>

<b>forme profilée de </b>

<b>l'embout buccal. </b>

<b>Ne bloquez pas la grille </b>

<b>d'aération avec vos doigts. </b>

Il est possible de ne pas sentir ni le produit ni son goût alors que l'inhalateur a été correctement utilisé.

L'embout buccal peut être nettoyé à l'aide d'un <b>chiffon sec avant </b>de fermer le couvercle.

<i>4. Fermer l'inhalateur et rincer la bouche </i>

Faire glisser le couvercle vers le haut jusqu'à ce qu'il couvre l'embout buccal.

Rincer la bouche après avoir utilisé l'inhalateur, n'avalez pas.

Cela permettra de réduire la probabilité de développer des effets indésirables comme une irritation/douleur de la bouche ou de la gorge.

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Bronchopneumopathie chronique obstructive

  • Crise d'asthme

  • Grossesse

interactions

Interactions

bêta-2 mimétiques <> halothane
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
En cas d'intervention obstétricale, majoration de l'inertie utérine avec risque hémorragique ; par ailleurs, troubles du rythme ventriculaires graves, par augmentation de la réactivité cardiaque.
Conduite à tenir
Interrompre le traitement par bêta-2 mimétiques si l'anesthésie doit se faire sous halothane.
corticoïdes métabolisés, notamment inhalés <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
En cas d’utilisation prolongée par voie orale ou inhalée : augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur, avec risque d’apparition d’un syndrome cushingoïde voire d’une insuffisance surrénalienne.
Conduite à tenir
Préférer un corticoïde non métabolisé.
bêta-2 mimétiques <> insuline
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Elévation de la glycémie par le bêta-2 mimétique.
Conduite à tenir
Renforcer la surveillance sanguine et urinaire.
bêta-2 mimétiques <> sulfamides hypoglycémiants
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Elévation de la glycémie par le bêta-2 mimétique.
Conduite à tenir
Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement à l'insuline, le cas échéant.
bêta-2 mimétiques <> bêta-bloquants non cardio-sélectifs (y compris collyres)
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de moindre efficacité réciproque par antagonisme pharmacodynamique.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à des doses qui ne sont pas cliniquement significatives (voir rubrique 5.3). Les données disponibles sur l'utilisation du furoate de fluticasone et du vilantérol sous forme de trifénatate chez la femme enceinte sont inexistantes ou très limitées.
L'administration du furoate de fluticasone/vilantérol aux femmes enceintes ne doit être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère est supérieur à tout risque éventuel pour le fœtus.
Allaitement
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion du furoate de fluticasone ou du vilantérol sous forme trifénatate et/ou de ses métabolites dans le lait maternel. Cependant, d'autres corticoïdes et bêta2-agonistes sont détectés dans le lait maternel (voir rubrique 5.3). Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne peut être exclu.
Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre le traitement avec le furoate de
fluticasone/vilantérol en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Aucune donnée n'est disponible sur la fertilité chez l'être humain. Les études sur l'animal n'ont montré aucun effet du furoate de fluticasone/vilantérol sous forme trifénatate sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Médicaments pour les maladies obstructives des voies respiratoires, adrénergiques en association avec des corticostéroïdes et d'autres principes actifs, à l'exclusion des anticholinergiques - Code ATC : R03AK10
Mécanisme d'action
Le furoate de fluticasone et le vilantérol appartiennent à deux classes distinctes de médicaments (corticoïde synthétique et agoniste sélectif des récepteurs bêta2-adrénergiques de longue durée d'action).
Effets pharmacodynamiques
Furoate de fluticasone
Le furoate de fluticasone est un corticoïde de synthèse trifluoré ayant une activité anti-inflammatoire puissante. Le mécanisme d'action précis du furoate de fluticasone dans l'asthme et la BPCO n'est pas connu. Les corticoïdes ont un large spectre d'actions sur divers types cellulaires (par ex. polynucléaires éosinophiles, macrophages, lymphocytes) et médiateurs (par ex. cytokines et chimiokines impliquées dans l'inflammation).
Trifénatate de vilantérol
Le trifénatate de vilantérol est un agoniste sélectif des récepteurs bêta2-adrénergiques de longue durée d'action (LABA).
Les effets pharmacologiques des agonistes des récepteurs bêta2-adrénergiques, incluant le trifénatate de vilantérol, sont au moins en partie liés à l'activation de l'adénylate cyclase intra-cellulaire, l'enzyme catalysant la conversion de l'adénosine triphosphate (ATP) en adénosine monophosphate cyclique-3',5'-(AMP cyclique). L'augmentation du taux d'AMP cyclique entraîne le relâchement du muscle lisse bronchique et inhibe la libération des médiateurs d'hypersensibilité immédiate par les cellules, en particulier par les mastocytes.
Des interactions moléculaires surviennent entre les corticoïdes et les LABAs, par action des stéroides activant le gène du récepteur bêta2-adrénergique, ce qui augmente le nombre et la sensibilité des récepteurs. Les LABAs activent de manière stéroïdo-dépendante les récepteurs aux glucocorticoides et améliorent la translocation nucléaire. Ces interactions synergiques se traduisent par une amplification de l'activité anti-inflammatoire ; cela a été démontré in vitro et in vivo sur différents types de cellules inflammatoires impliquées dans la physiopathologie de l'asthme et de la BPCO. L'effet anti-inflammatoire observé sur les mononucléaires circulants des patients présentant une BPCO était plus important avec l'association furoate de fluticasone/vilantérol comparativement au furoate de fluticasone seul, à des concentrations correspondantes aux doses utilisées en clinique. L'effet anti-inflammatoire du LABA était similaire à celui obtenu avec d'autres associations CSI/LABA.
Efficacité et sécurité cliniques
Asthme
Trois études de phase III randomisées, en double aveugle (HZA106827, HZA106829 et HZA106837) de durées différentes ont évalué la sécurité et l'efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol chez des patients adultes et adolescents présentant un asthme persistant. Tous les sujets prenaient un corticoïde inhalé avec ou sans LABA pendant au moins 12 semaines avant la visite 1. Dans l'étude HZA106837, tous les patients avaient eu au moins une exacerbation nécessitant un traitement avec un corticoïde par voie orale dans l'année précédant la première visite. L'étude HZA106827, d'une durée de 12 semaines, a évalué l'efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes [n=201] et FF 92 microgrammes [n=205]
comparativement à un placebo [n=203], administrés une fois par jour. L'étude HZA106829, d'une durée de 24 semaines, a évalué l'efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol 184/22 microgrammes [n=197] et FF 184 microgrammes [n=194] administrés une fois par jour, comparativement au FP 500 microgrammes deux fois par jour [n=195].
Dans les études HZA106827/HZA106829, les critères principaux d'évaluation de l'efficacité étaient la variation par rapport à l'inclusion du VEMS résiduel (avant prise du traitement et avant l'administration d'un bronchodilatateur) à la fin de la période de traitement pour tous les sujets, et le VEMS moyen pondéré (après prise du traitement) sur 24 heures à la fin de la période de traitement, pour un sous-groupe de sujets. La variation par rapport à l'inclusion du pourcentage de jours sans recours à un traitement de secours dans les 24 heures était également un critère d'évaluation secondaire. Les résultats sur les critères principaux d'évaluation primaire et secondaire de ces études sont présentés dans le tableau 1.
Tableau 1 - Résultats des critères principaux d'évaluation primaire et secondaire dans les études HZA106827 et HZA106829
Etude No. HZA106829 HZA106827
Traitement et Dose de
FF/VI*(microgrammes)
FF/VI 184/22
Une fois par
jour vs FF
184 une fois
par jour
FF/VI 184/22
Une fois par
jour
vs FP 500
deux fois par
jour
FF/VI 92/22
Une fois par
jour
vs FF 92 une
fois par jour
FF/VI 92/22
Une fois par
jour
vs placebo une
fois par jour
Variation par rapport à l'inclusion du VEMS résiduel (après prise du traitement)
Dernière observation rapportée (LOCF)
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
193 mL
p<0,001
(108; 277)
210 mL p<0,001
(127; 294)
36 mL
p=0,405
(-48; 120)
172 mL
p<0,001
(87; 258)
VEMS moyen pondéré (après prise du traitement) sur 24h
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
136 mL
p=0,048
(1; 270)
206 mL
p=0,003
(73; 339)
116 mL
p=0,06
(-5; 236)
302 mL
p<0,001
(178; 426)
Variation par rapport à l'inclusion du pourcentage de jours sans recours à un
traitement de secours
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
11,7%
p<0,001
(4,9; 18,4)
6,3%
p=0,067
(-0,4; 13,1)
10,6%
p<0,001
(4,3; 16,8)
19,3%
p<0,001
(13,0; 25,6)
Variation par rapport à l'inclusion du pourcentage de jours sans symptômes
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
8,4%
p=0,010
(2,0; 14,8)
4,9%
p=0,137
(-1,6; 11,3)
12,1%
p<0,001
(6,2 ; 18,1)
18,0%
p<0,001
(12,0 ; 23,9)
Variation par rapport à l'inclusion du débit expiratoire de pointe matinal (peak flow)
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
33,5 L/min
p<0,001
(22,3; 41,7)
32,9 L/min
p<0,001
(24,8; 41,1)
14,6 L/min
p<0,001
(7,9; 21,3)
33,3 L/min
p<0,001
(26,5; 40,0)
Variation par rapport à l'inclusion du débit expiratoire de pointe du soir (peak flow)
Différence entre les
traitements
Valeur du p
(IC 95%)
30,7 L/min
p<0.001
(22,5; 38,9)
26,2 L/min
p<0.001
(18,0; 34,3)
12,3 L/min
p<0.001
(5,8; 18,8)
28,2 L/min
p<0.001
(21,7; 34,8)

*FF/VI = furoate de fluticasone/vilantérol
La durée du traitement dans l'étude HZA106837 était variable (au minimum 24 semaines et au maximum 76 semaines avec une majorité de patients traités pendant au moins 52 semaines). Dans l'étude HZA106837, les patients étaient randomisés pour recevoir soit furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes [n=1009] soit FF 92 microgrammes [n=1010], en une prise par jour. Dans l'étude HZA106837, le critère d'évaluation principal était le délai de survenue de la première exacerbation sévère d'asthme. Une exacerbation sévère d'asthme était définie comme une détérioration de l'asthme nécessitant la prise de corticoïdes par voie systémique pendant au moins 3 jours ou une hospitalisation du patient, ou une consultation dans un service d'urgence pour asthme nécessitant la prise de corticoïdes par voie systémique. La moyenne ajustée des variations du VEMS résiduel (24 heures après prise du traitement) par rapport à l'inclusion était également évaluée en tant que critère d'évaluation secondaire.
Dans l'étude HZA106837, le risque d'avoir une exacerbation sévère d'asthme chez les patients recevant furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes était réduit de 20% comparativement au FF
92 microgrammes seul (hazard ratio 0,795 ; p=0,036 ; IC 95 % : 0,642 ; 0,985). Le taux annuel d'exacerbation sévère d'asthme par patient était de 0,19 dans le groupe FF 92 microgrammes (approximativement 1 tous les 5 ans) et 0,14 dans le groupe furoate de fluticasone/vilantérol
92/22 microgrammes (approximativement 1 tous les 7 ans). Le ratio du taux d'exacerbation pour furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes versus FF 92 microgrammes était de 0,755 (IC 95 % : 0,603 ; 0,945), soit une réduction du taux d'exacerbation sévère d'asthme de 25% pour les sujets traités par furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes comparativement à ceux traités par FF 92 microgrammes (p=0,014). L'effet bronchodilatateur sur 24 heures du furoate de fluticasone/vilantérol était maintenu pendant la période de traitement d'un an, sans aucun signe de perte d'efficacité (pas de tachyphylaxie). Une amélioration du VEMS résiduel (24 heures après prise du traitement) de 83 mL à 95 mL aux semaines 12, 36 et 52 et à la dernière visite a été démontrée de manière constante avec furoate de fluticasone/vilantérol 92 /22 microgrammes, et à l'évaluation finale comparativement au FF 92 microgrammes (p<0,001; IC 95 % :
52 ; 126 mL). Quarante-quatre pour cent des patients dans le groupe furoate de fluticasone/vilantérol 92/22
avaient un asthme bien contrôlé à la fin du traitement (ACQ7 ≤0,75) comparativement à 36% des sujets dans le groupe FF 92 microgrammes (p<0,001; IC 95 % :1,23 ; 1,82).
Etudes versus associations salmétérol/ propionate de fluticasone
Dans une étude menée sur 24 semaines (HZA113091) chez des patients adultes et adolescents ayant un asthme persistant non-contrôlé, furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes administré une fois par jour le soir et l'association salmétérol/FP 50/250 microgrammes administrés deux fois par jour, ont amélioré la fonction pulmonaire par rapport à l'inclusion, se traduisant par une augmentation moyenne ajustée du VEMS moyen pondéré sur 24 heures par rapport au VEMS à l'inclusion de 341 mL avec furoate de fluticasone/vilantérol et 377 mL avec salmétérol/FP. La différence entre les groupes de traitement de 37 mL n'était pas statistiquement significative (p=0,162). Une variation de la moyenne des moindres carrés du VEMS résiduel (24 heures après prise du traitement) par rapport à l'inclusion de 281 mL chez les sujets du groupe furoate de fluticasone/vilantérol et de 300 mL chez les sujets du groupe salmétérol/FP a été mesurée ; la différence de la moyenne ajustée de 19 mL (IC 95 % : 0,073; 0,034) n'était pas statistiquement significative (p=0,485).
Une étude de 24 semaines (201378), randomisée en groupes parallèles et conduite en double aveugle a été réalisée afin de démontrer la non-infériorité (avec une marge de non infériorité de -100 mL concernant le VEMS résiduel) de l'association furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes administrée une fois par jour par rapport à l'association salmétérol/propionate de fluticasone 50/250 microgrammes administrée deux fois par jour, chez des adultes et adolescents dont l'asthme était bien contrôlé après 4 semaines de traitement par l'association salmétérol/propionate de fluticasone 50/250 microgrammes deux fois par jour administrée en ouvert (N=1504). La fonction pulmonaire était comparable entre le groupe de patients randomisés dans le bras FF/VI en une prise par jour comparativement à celle des patients randomisés dans le bras salmétérol/PF deux fois par jour [différence sur le VEMS résiduel de +19 mL (IC 95 % : -11 ; 49)].
Il n'a pas été mené d'étude comparative versus FP/salmétérol ou versus les autres associations CSI/LABA comparant de façon adéquate les effets sur les exacerbations dans l'asthme.
Furoate de fluticasone en monothérapie
Une étude randomisée sur 24 semaines, en double-aveugle, contrôlée versus placebo (FFA112059) a évalué la tolérance et l'efficacité de FF 92 microgrammes une fois par jour [n= 114] et FP 250 microgrammes deux fois par jour [n=114] par rapport au placebo [n=115] chez des adultes et des adolescents ayant un asthme persistant. Tous les patients devaient recevoir une dose stable de CSI pendant au moins 4 semaines précédant la visite 1 (visite de screening) et la prise de LABAs était prohibée durant les 4 semaines précédant la visite 1. Le critère d'évaluation principal était le changement de la valeur du VEMS résiduel 24 heures avant prise du traitement et avant l'administration d'un bronchodilatateur entre la visite d'inclusion et la fin de la période de traitement. La variation par rapport à l'inclusion du pourcentage de jours sans recours à un traitement de secours était un critère d'évaluation secondaire pris en compte dans le calcul de la puissance de l'étude. A 24 semaines, il a été observé une augmentation du VEMS résiduel 24 heures après prise du traitement de 146 mL pour le bras FF (IC 95 % : 36 ; 257 mL ; p=0,009) et de 145 mL pour le bras FP
(IC 95 % : 33 ; 257 mL ; p=0,011) respectivement, comparativement au placebo. Il a été observé une augmentation du pourcentage de jours sans recours à un traitement de secours de 14,8% (IC 95% : 6,9 ; 22,7 ; p<0,001) pour FF et de 17,9% (IC 95 % : 10,0 ; 25,7 ; p<0,001) pour FP respectivement versus placebo.
Etude avec test de provocation allergénique
L'effet bronchoprotecteur du furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes sur la réponse asthmatique précoce et tardive aux allergènes inhalés a été évalué dans une étude de doses répétées, contrôlée contre placebo, croisée avec quatre permutations (HZA113126) chez des patients ayant un asthme léger. Les patients étaient randomisés pour recevoir du furoate de fluticasone/vilantérol
92/22 microgrammes, FF 92 microgrammes, vilantérol 22 microgrammes ou du placebo une fois par jour pendant 21 jours suivi d'une exposition à un allergène 1 heure après la dernière prise. L'allergène était un extrait d'acarien, ou de squame de chat, ou de pollen de bouleau ; le choix de l'allergène était basé sur des tests de screening individuel. Des mesures du VEMS étaient comparées avec les valeurs avant le test de provocation bronchique prises après une inhalation de solution saline (à l'inclusion). Globalement, des effets plus marqués sur la réponse asthmatique précoce ont été observés avec le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes comparativement au FF 92 microgrammes ou au vilantérol 22 microgrammes seul. La réponse asthmatique tardive a quasiment disparu avec le furoate de fluticasone/vilantérol
(92/22 microgrammes) et le FF 92 microgrammes comparativement au vilantérol seul. Le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes a montré de manière significative une meilleure protection vis-à-vis de l'hyper-réactivité bronchique provoquée par les allergènes (évaluée à J22 par un test de provocation à la méthacholine) comparativement aux monothérapies de FF et de vilantérol.
Etude des effets sur la bronchoprotection et l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien
L'effet du furoate de fluticasone (FF) sur la bronchoprotection et l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien a été évalué dans une étude conduite selon un schéma croisé (étude 203162) avec l'administration de doses multiples croissantes, contrôlée contre placebo, comparativement au propionate de fluticasone (FP) ou au budésonide (BUD) chez 54 adultes ayant des antécédents d'asthme caractérisé par une hyperactivité bronchique, et un VEMS ≥ 65 % de la valeur théorique. Les patients ont été randomisés pour recevoir des
doses croissantes de FF (25, 100, 200, 400, 800 microgrammes/jour), FP (50, 200, 500, 1 000, 2 000
microgrammes/jour), BUD (100, 400, 800, 1 600, 3 200 microgrammes/jour) ou un placebo, sur une ou deux périodes de traitement de cinq phases de 7 jours chacune. Après chaque phase d'augmentation de dose, l'effet bronchoprotecteur a été évalué par la mesure de l'hyperactivité bronchique (test de provocation à l'adénosine-5'-monophosphate (AMP) – concentration provoquant une diminution ≥20 % du VEMS [PC20]) et des taux moyens pondérés de cortisol plasmatique mesurés sur 24 heures.
Aux doses approuvées dans le traitement de l'asthme, les valeurs de la PC20 (mg/mL) et la diminution du cortisol (%) pour les différentes doses thérapeutiques étaient respectivement de 81 à 116 mg/mL et 7 % à 14
% pour FF (100 à 200 microgrammes/jour), de 20 à 76 mg/mL et 7 % à 50 % pour FP (200 à 2 000 microgrammes/jour), et de 24 à 54 mg/mL et 13 % à 44 % pour BUD (400 à 1 600 microgrammes/jour).
Bronchopneumopathie Chronique Obstructive
Le programme de développement clinique dans la BPCO incluait une étude sur 12 semaines (HZC113107), deux études sur 6 mois (HZC112206, HZC112207), deux études sur un an (HZC102970, HZC102871), et une étude > 1 an (SUMMIT). Ces dernières étaient des études randomisées et contrôlées chez des patients présentant une BPCO. Des mesures de la fonction pulmonaire, de la dyspnée et des exacerbations modérées et sévères ont été réalisées.
Etudes sur six mois
HZC112206 et HZC112207 sont des études randomisées menées sur 24 semaines, en double aveugle, contrôlées contre placebo en groupes parallèles comparant l'effet de l'association à celui du vilantérol et de FF seuls, et au placebo. HZC112206 a évalué l'efficacité du furoate de
fluticasone/vilantérol 46/22 microgrammes [n=206] et du furoate de fluticasone/vilantérol
92/22 microgrammes [n=206] comparativement au FF 92 microgrammes [n=206], vilantérol
22 microgrammes [n=205] et au placebo [n = 207], en une prise par jour. HZC112207 a évalué l'efficacité du furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes [n=204] et du furoate de fluticasone/vilantérol 184/22 microgrammes [n=205] comparativement au FF 92 microgrammes [n=204], 184 microgrammes [n=203] et au vilantérol 22 microgrammes [n=203] et au placebo [n = 205], en une fois par jour.
Tous les patients devaient avoir des antécédents tabagiques d'au moins10 paquets-années ; un rapport VEMS/CVF (Capacité Vitale Forcée) post-salbutamol ≤0,70 ; un VEMS après administration de salbutamol ≤70% des valeurs théoriques et avoir un score de dyspnée selon l'échelle modifiée du Medical Research Council (mMRC) ≥2 (échelle 0-4) à la sélection. A la sélection, le VEMS moyen avant l'administration d'un bronchodilatateur était de 42,6% et de 43,6% de la valeur théorique, et la réversibilité moyenne était de 15,9% et de 12,0% dans HZC112206 et HZC112207, respectivement. Les critères d'évaluation primaires dans les deux études étaient la moyenne pondérée à J168 des mesures du VEMS au cours des 4h suivant la prise du traitement et la variation du VEMS résiduel (24 heures après la prise du traitement) à J169 par rapport à l'inclusion.
Dans une analyse groupée des deux études, le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes a amélioré la fonction pulmonaire de manière cliniquement significative. Au Jour 169, le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes et le vilantérol ont amélioré la moyenne ajustée du VEMS résiduel de 129 mL (IC 95 % : 91 ; 167 mL ; p<0,001) et de 83 mL (IC 95% : 46 ; 121mL ; p<0,001) respectivement comparativement au placebo. Le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes a amélioré le VEMS résiduel de 46 mL comparativement au vilantérol (IC 95 % :8 ; 83mL ; p= 0,017). Au Jour 168, le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes et le vilantérol ont amélioré la moyenne ajustée du VEMS pondérée au cours des 4 heures suivant la prise du traitement de 193mL (IC 95 % : 156 ; 230 mL ; p<0,001) et de 145 mL (IC 95 % :108 ; 181 mL ; p<0,001) respectivement, comparativement au placebo. Le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes a amélioré la moyenne ajustée du VEMS moyen pondéré au cours des 4 premières heures suivant la prise du traitement de 148 mL comparativement au FF seul (IC 95 % : 112 ; 184 mL ; p< 0,001).
Etudes sur 12 mois
HZC102970 et HZC102871 sont des études randomisées menées sur 52 semaines, en double aveugle, en groupes parallèles comparant l'effet du furoate de fluticasone/vilantérol 184/22 microgrammes, furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes, furoate de fluticasone/vilantérol 46/22 microgrammes avec le vilantérol 22 microgrammes, en une fois par jour. Elles ont évalué le taux annuel d'exacerbations modérées/sévères chez des sujets ayant une BPCO avec des antécédents de tabagisme d'au moins 10 paquets-années, un rapport VEMS/CVF post-salbutamol ≤0,70, un VEMS post-salbutamol ≤70% des valeurs théoriques et des antécédents documentés d'au moins une exacerbation de BPCO ayant nécessité la prise d'antibiotiques et/ou de corticoïdes oraux ou une hospitalisation dans les 12 mois précédant la visite 1. Le
critère d'évaluation principal était le taux annuel d'exacerbations modérées et sévères. Les exacerbations modérées et sévères étaient définies par une aggravation des symptômes nécessitant un traitement par des corticoïdes oraux et/ou une antibiothérapie ou une hospitalisation du patient. Les deux études comprenaient une période de pré-inclusion de 4 semaines en ouvert pendant laquelle les patients recevaient l'association salmétérol/FP 50/250 microgrammes deux fois par jour afin de standardiser le traitement pharmacologique de la BPCO et de stabiliser la maladie avant de randomiser les patients dans l'un des bras de traitements pour la période en double aveugle de 52 semaines. Avant la pré-inclusion, les patients devaient arrêter les médicaments qu'ils prenaient pour traiter leur BPCO, à l'exception des bronchodilatateurs de courte durée d'action. L'utilisation concomitante de bronchodilatateurs de longue durée d'action par voie inhalée (agonistes bêta2-adrénergiques et anticholinergiques), d'associations d'ipratropium/salbutamol, d'agonistes bêta2 adrénergiques par voie orale, et de préparations à base de théophylline n'était pas autorisée pendant la période de traitement. Les corticoïdes oraux et les antibiotiques étaient autorisés pour le traitement des exacerbations aigues de BPCO selon des recommandations spécifiques d'utilisation. Les sujets utilisaient du salbutamol en cas de besoin pendant ces études.
Les résultats des deux études ont montré un taux annuel d'exacerbations modérées/sévères de BPCO moindre avec l'association furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes une fois par jour comparativement au vilantérol (Tableau 2).
Tableau 2: Analyse du taux d'exacerbation après 12 mois de traitement
Critère HZC102970 HZC102871 Analyse poolée de
HZC102970 et
HZC102871
Vilantérol
(n=409)
Furoate de
fluticasone/
vilantérol
92/22
(n=403)
Vilantérol
(n=409)
Furoate de
fluticasone/
vilantérol
92/22
(n=403)
Vilantérol
(n=818)
Furoate de
fluticasone/
vilantérol 92/22
(n=806)
Exacerbations modérées et sévères
Taux annuel
moyen ajusté
1,14 0,90 1,05 0,70 1,11 0,81
Ratio vs VI
95% IC
Valeur du p
% réduction
(IC 95%)
0,79
(0,64;0,97)
0,024
21
(3; 36)
0,66
(0,54; 0,81)
<0,001
34
(19 ;46)
0,73
(0,63 ; 0,84)
<0,001
27
(16 ; 37)
Différence en
valeur absolue
du nombre
annuel
comparative-
ment à
vilantérol
(IC 95%)
0,24
(0,03; 0,41)
0,36
(0,20; 0,48)
0,30
(0,18; 0,41)
Délai de
survenue de la
première
exacerbation :
Hazard ratio
(IC 95%)
% de réduction
du risque
Valeur du p
0,80
(0,66; 0,99)
20
0,036
0,72
(0,59; 0,89)
28
0,002
0,76
(0,66; 0,88)
24
p<0,001

Dans une analyse groupée des données à la semaine 52 des études HZC102970 et HZC102871, une amélioration de la moyenne ajustée du VEMS résiduel (42 mL IC 95%:19 ; 64 mL, p<0,001) de l'association furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes a été observée comparativement au vilantérol
22 microgrammes. L'effet bronchodilatateur sur 24 heures du furoate de fluticasone/vilantérol était maintenu depuis la première prise jusqu'à la fin du traitement de 1 an sans perte d'efficacité apparente (pas de tachyphylaxie).
Globalement, sur l'ensemble des deux études 2009 (62%) patients avaient des antécédents/facteurs de risque cardiovasculaire à la visite de sélection. L'incidence des antécédents/facteurs de risque cardiovasculaire était similaire entre les groupes de traitement avec des patients atteints le plus fréquemment d'hypertension artérielle (46%), d'hypercholestérolémie (29%) et de diabète (12%). Des effets similaires sur la réduction des exacerbations modérées et sévères ont été observés dans ce sous-groupe comparativement à la population globale. Chez les patients ayant des antécédents/facteurs de risque cardiovasculaires, un taux annuel d'exacerbations modérées/sévères de BPCO significativement plus faible a été observé avec le furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes comparativement au vilantérol (taux moyens annuels ajustés de 0,83 et 1,18 respectivement, 30% de réduction (IC 95 % :16 ; 42% ; p<0,001). Une amélioration de la moyenne ajustée du VEMS résiduel a également été observée (44 mL IC 95 % : 15 ; 73mL ; (p=0,003) dans ce sous-groupe à la semaine 52 pour la comparaison du furoate de fluticasone/vilantérol
92/22 microgrammes par rapport au vilantérol 22 microgrammes.
Etudes de durées > 1 an
SUMMIT était une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle évaluant l'effet sur la survie du furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes en comparaison avec un placebo chez 16 485 patients. Le critère d'évaluation principal était la mortalité toutes causes confondues et un critère d'évaluation secondaire était composé d'un ensemble d'évènements cardiovasculaires (décès cardiovasculaire sous traitement, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, angor instable, ou accident ischémique transitoire).
Avant la randomisation, les patients devaient arrêter les médicaments qu'ils utilisaient à l'inclusion pour le traitement de leur BPCO comprenant l'association de bronchodilatateurs de longue durée d'action et de corticostéroïdes inhalés (28%), les bronchodilatateurs de longue durée d'action seuls (11%) et les corticostéroïdes inhalés seuls (4%). Les sujets ont ensuite été randomisés pour recevoir soit du furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes, du furoate de fluticasone 92 microgrammes, du vilantérol 22 microgrammes, ou un placebo, et ont été traités en moyenne pendant 1,7 ans (S = 0,9 an).
Les sujets présentaient une BPCO modérée (à la sélection, VEMS moyen (exprimé en pourcentage) après l'administration d'un bronchodilatateur de 60% [écart type = 6%]), et des antécédents ou des facteurs de risque cardiovasculaires. Soixante et un pour cent des patients n'avaient pas eu d'exacerbation dans les 12 mois précédant l'inclusion et 39% avaient eu au moins une exacerbation modérée/sévère.
La mortalité toutes causes confondues était : furoate de fluticasone/vilantérol, 6,0% ; placebo, 6,7% ; furoate de fluticasone, 6,1% ; vilantérol, 6,4%. La mortalité toutes causes confondues ajustée en fonction de l'exposition pour 100 patients/an (%/an) était : furoate de fluticasone/vilantérol, 3,1 %/an ; placebo, 3,5 %/an ; furoate de fluticasone, 3,2 %/an ; et vilantérol, 3,4 %/an. Le taux de mortalité avec le furoate de fluticasone/vilantérol n'était pas significativement différent de celui observé avec le placebo (HR 0,88 ; 95% IC : 0,74 à 1,04 ; p = 0,137), le furoate de fluticasone (HR 0,96 ; 95% IC : 0,81 à 1,15 ; p = 0,681) ou le vilantérol (HR 0,91 ; 95% IC : 0,77 à 1,09 ; p = 0,299).
Le risque d'évènement cardiovasculaire avec le furoate de fluticasone/vilantérol n'était pas significativement différent de celui observé avec le placebo (HR 0,93 ; 95% IC : 0,75 à 1,14), le furoate de fluticasone (HR 1,03 ; 95% IC : 0,83 à 1,28) ou le vilantérol (HR 0,94 ; 95% IC : 0,76 à 1,16).
Etudes versus association salmétérol/propionate de fluticasone
Dans une étude menée sur 12 semaines (HZC113107) chez des patients ayant une BPCO, les associations furoate de fluticasone/vilantérol 92/22 microgrammes administrée une fois par jour le matin et salmétérol/FP 50/500 microgrammes administrée deux fois par jour ont toutes deux amélioré la fonction pulmonaire par rapport à l'inclusion, avec une augmentation moyenne ajustée au traitement par rapport à l'inclusion du VEMS moyen pondéré sur 24 heures de 130 mL avec furoate de fluticasone/vilantérol et 108 mL avec salmétérol/FP. La variation de la moyenne ajustée entre les groupes de traitement de 22 mL (IC 95 % : -18 ; 63 mL) n'était pas statistiquement significative (p=0,282). La variation moyenne ajustée du VEMS résiduel à J85 par rapport à l'inclusion était de 111 mL dans le groupe furoate de fluticasone/vilantérol et de 88 mL dans le groupe FP/salmétérol ; la différence de 23 mL (IC 95 % : -20 ; 66 mL) entre les groupes de traitement n'était pas cliniquement ou statistiquement significative (p=0,294).
Aucune étude comparative versus salmétérol/FP ou versus les autres bronchodilatateurs établis n'a été conduite afin de comparer de façon adéquate les effets sur les exacerbations dans la BPCO.
Population pédiatrique
Asthme
L'efficacité et la sécurité de l'association furoate de fluticasone (FF)/vilantérol (VI) administré une fois par jour comparé à FF administré une fois par jour dans le traitement de l'asthme chez les patients pédiatriques âgés de 5 à 11 ans ont été évaluées dans un essai clinique multicentrique randomisé, en double aveugle, d'une
durée de 24 semaines avec une semaine de suivi (HZA107116) impliquant 673 patients présentant un asthme non contrôlé par une corticothérapie inhalée.
Tous les patients recevaient un traitement stable de l'asthme [bêta-agoniste de courte durée d'action ou antagoniste muscarinique de courte durée d'action plus corticostéroïde inhalé (CSI)] pendant au moins 4 semaines avant la visite 1. Les patients présentaient des symptômes (c'est-à-dire, restaient non contrôlés) sous leur traitement antiasthmatique.
Les patients ont été traités par furoate de fluticasone/vilantérol 46/22 microgrammes (337 patients) ou par furoate de fluticasone 46 microgrammes (336 patients). Deux patients, un dans chaque bras, n'ont pas pu être évalués en termes d'efficacité.
Le critère d'évaluation principal était le changement moyen pendant les semaines 1 à 12 de la période de traitement par rapport à l'inclusion, du débit expiratoire de pointe (DEP) matinal mesuré quotidiennement par suivi électronique avant la prise du traitement (différence entre l'association FF/VI et FF). Le changement par rapport à l'inclusion du pourcentage de périodes de 24 heures sans traitement de secours au cours des semaines 1 à 12 de la période de traitement était un critère d'évaluation secondaire dans la population âgée de 5 à 11 ans. Il n'y a pas eu de différence d'efficacité entre FF/VI 46/22 microgrammes et FF 46 microgrammes (Tableau 3). Aucun nouveau signal de sécurité n'a été identifié au cours de cette étude.
Tableau 3 : Résultats des critères d'évaluation primaire et secondaire dans l'étude HZA107116
Semaine 1 à 12 Furoate de
fluticasone/Vilantérol*
n=336
Furoate de
fluticasone*
n=335
Critère de jugement principal
Changement par rapport à l'inclusion du DEP AM (L/min)
LS Changement moyen (ET) 12,0 (1,86) 8,8 (1,86)
Différence (FF/VI vs FF)
(IC 95 %), valeur du p
3,2
(-2,0 ; 8,4), p=0,228
Critère de jugement secondaire
Changement par rapport à l'inclusion du pourcentage de périodes de 24 heures sans recours à un traitement
de secours
LS Changement moyen (ET) 27,1 (1,75) 25,8 (1,75)
Différence (FF/VI vs FF)
(IC 95 %), valeur du p
1,3
(-3,6 ; 6,2), p=0,614

* Les patients recevaient FF/VI 46/22 microgrammes OD vs FF 46 microgrammes OD.
OD = Once Daily (une fois par jour), LS = least squares (moindres carrés), ET = écart type, IC = intervalle de confiance, n = nombre de personnes participants à l'étude (ITT = intention de traiter : 337 pour FF/VI et 336 pour FF).
Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) :
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec Relvar Ellipta dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans la BPCO (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • céphalée

  • rhinopharyngite

Testez Posos gratuitement

L’outil d’aide à la prescription simple et personnalisé

Voir les risques d'une prescription

Trouver des alternatives thérapeutiques

Identifiez l'origine d'un effet indésirable

Vous avez déjà un compte ?Se connecter