Fluorochol 222 mbq/ml, solution injectable
Informations générales
Substance
Forme galénique
Solution injectable
Voie d'administration
Voie intraveineuse
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Adultes
L'activité recommandée chez un adulte pesant 70 kg est de 140 à 280 MBq (selon la masse corporelle, le type de caméra utilisé et le mode d'acquisition), administrée par injection intraveineuse directe. Cette activité doit être adaptée en fonction de la masse corporelle et du type de caméra TEP ou TEP/TDM utilisée et du mode d'acquisition d'images.
Insuffisance rénale et hépatique
L'activité à administrer doit être considérée avec attention chez ces patients, une augmentation de l'exposition aux rayonnements étant possible.
Aucune étude approfondie d'ajustement de l'activité n'a été conduite avec ce produit chez ces populations à risque. Le profil pharmacocinétique du chlorure de fluorocholine (F) chez les patients présentant une insuffisance rénale n'a pas été caractérisé.
Population âgée
Aucun ajustement d'activité nécessaire.
Population pédiatrique
Il n'existe pas d'utilisation justifiée du chlorure de fluorocholine (F) chez les patients de moins de 18 ans.
Mode d'administration
FLUOROCHOL est destiné à l'injection intraveineuse.
L'activité du chlorure de fluorocholine (F) doit être mesurée avec un activimètre juste avant l'injection.
Le volume maximum qui peut être administré à un patient ne doit pas excéder 10 mL.
L'injection du chlorure de fluorocholine (F) doit impérativement être réalisée par voie intraveineuse, afin d'éviter l'irradiation due à une extravasation locale, ainsi que des artéfacts d'imagerie.
Pour les instructions concernant les possibilités de dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 12.
Pour la préparation des patients, voir la rubrique 4.4.
FLUOROCHOL est destiné à une utilisation multidose.
Acquisition des images
Pour le cancer de la prostate, il est recommandé de réaliser une acquisition dynamique de la TEP au niveau du petit bassin incluant la loge prostatique, durant 8 min, en commençant 1 min après injection; ou, si cela n'est pas possible, de réaliser une acquisition statique de 2 min, en commençant 1 min après injection.
S'il y a un doute concernant d'éventuelles lésions avec une cinétique de fixation lente (par ex. images statiques sans anomalie alors que la concentration sérique de PSA est augmentée), une seconde acquisition statique peut être réalisée une heure après injection.
Source : BDPM
Fertilité, grossesse et allaitement
FLUOROCHOL n'est pas indiqué pour une utilisation chez la femme.
Fertilité
Aucune étude sur la fertilité n'a été réalisée.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : radiopharmaceutiques à usage diagnostique, autres radiopharmaceutiques à usage diagnostique pour la détection de tumeurs, code ATC : V09IX07.
Mécanisme d'action
Le chlorure de fluorocholine (F) est un analogue de la choline (précurseur de la biosynthèse des phospholipides) dans laquelle un atome d'hydrogène a été remplacé par du fluor F. Après avoir traversé la membrane cellulaire grâce à un transporteur, la choline est phosphorylée par la choline kinase (CK). A l'étape suivante, la phosphorylcholine est convertie en cytidine diphosphate choline [(CDP)-choline] et ensuite incorporée dans la phosphatidylcholine, un composant de la membrane cellulaire.
L'activité de la choline kinase étant augmentée dans les cellules malignes, ceci explique l'accumulation de la choline dans ces cellules, et donc le signal plus intense observé lors de l'administration de choline radiomarquée.
Effets pharmacodynamiques
Aux concentrations chimiques recommandées pour les examens de diagnostic, le chlorure de fluorocholine (F) ne semble pas avoir d'activité pharmacodynamique.
Efficacité et sécurité clinique
Dans le cadre de la détection des métastases ganglionnaires régionales du cancer de la prostate au stade initial, trois études cliniques prospectives non comparatives chez des populations hétérogènes de patients atteints de cancer de la prostate à risque intermédiaire/élevé ont montré que la sensibilité et la spécificité du chlorure de fluorocholine (F) correspondaient à 45 % (18/40) et 96 % (86/90) (Beheshti et al. 2010), 73 % (30/41) et 88 % (148/169) (Poulsen et al. 2012), et 33 % (16/48) et 92 % (60/65) (Kjolhede et al. 2014). Dans un article rétrospectif de Evangelista et al. 2015, la comparaison intra-individuelle au sein d'un sous-groupe de 26 patients à risque intermédiaire/élevé a montré que le chlorure de fluorocholine (F) présentait une plus grande sensibilité qu'une tomodensitométrie abdomino-pelvienne avec injection de produit de contraste (69,2 % (9/13) et 46,2 % (6/13), respectivement) et une spécificité similaire de 92,3 % (12/13).
Dans le cadre de la détection de métastases osseuses à un stade initial, la comparaison intra-individuelle au sein d'un sous-groupe de 32 patients présentant des risques intermédiaires/élevés a montré que le chlorure de fluorocholine (F) présentait une plus grande sensibilité et spécificité (100 % (10/10) et 86,4 % (19/22), respectivement) par rapport à une scintigraphie osseuse du corps entier (90 % (9/10) et 77,2 % (17/22), respectivement) (Evangelista et al. 2015). Chez 46 patients présentant un risque intermédiaire/élevé et un diagnostic positif à la scintigraphie osseuse du corps entier basé sur les résultats de l'IRM pour la détection des métastases osseuses dans la colonne vertébrale ont montré que, pour la TEP au chlorure de fluorocholine, la sensibilité et la spécificité, basées sur les lésions, correspondaient respectivement à 85 % et 91 % alors qu'elles étaient respectivement de 93 % et 54 % pour la TEP au fluorure de sodium (F) chez les mêmes patients (Poulsen et al. 2014).
Chez 210 patients présentant un risque intermédiaire/élevé et un diagnostic négatif à la scintigraphie osseuse du corps entier, la TEP au chlorure de fluorocholine (F) effectuée au niveau des ganglions lymphatiques a permis de mettre en évidence une métastase osseuse supplémentaire chez 18 (9 %) des patients (Poulsen et al. 2012).
Chez les patients présentant une récidive présumée de cancer de la prostate liée à une concentration élevée de l'antigène spécifique de la prostate (PSA) après un traitement curatif primaire, la TEP au chlorure de fluorocholine (F) a montré dans le cadre de la détection d'une récidive locale, des sensibilité et spécificité plus faibles par rapport au comparateur (c.-à-d. l'imagerie par spectroscopie de résonance magnétique du proton (ISRM-H) et à l'imagerie dynamique par résonance magnétique avec produit de contraste (DCE-MRI) (Panebianco et al. 2012). Dans cette étude prospective, dans le groupe des 28 patients présentant une tumeur dont la taille initiale était de 5 à 7,2 mm, les valeurs étaient Se = 62 %, Sp = 50 % pour la TEP au chlorure de fluorocholine (F) comparativement à 92 % et 75 % pour le comparateur. Dans le groupe de 56 patients dont la taille de la lésion initiale était entre 7,6 et 9,4 mm, les valeurs étaient Se = 92 % et Sp = 33 % pour la TEP au chlorure de fluorocholine (F) et de 94 % et 100 % pour le comparateur.
Chez les patients présentant une récidive du cancer de la prostate confirmée par analyse biochimique après un traitement curatif primaire, la TEP au chlorure de fluorocholine (F) a été comparée à la scintigraphie osseuse du corps entier et à la tomodensitométrie abdomino-pelvienne avec produit de contraste pour identifier une récidive respectivement dans les tissus osseux ou les tissus mous (principalement une atteinte nodale pelvienne) (McCarthy et al. 2011). Chez 13 patients (50 %) d'un total de 26, les modalités d'imagerie étaient concordantes : négatives (n = 5) ou positives (n = 8 patients avec 149 lésions). Chez 13 patients atteints de 34 lésions, les modalités d'imagerie étaient discordantes et le chlorure de fluorocholine (F) a permis d'identifier correctement la présence ou l'absence de maladie pour 27 des 34 lésions, par le suivi d'imagerie. La maladie a été confirmée lors du suivi dans 14 cas présentant des lésions positives à la TEP au chlorure de fluorocholine (F) mais discordantes avec les autres modalités d'imagerie.
Pour la détection de la récidive osseuse, une comparaison prospective intra-individuelle au sein d'un sous-groupe de 23 patients présentant une récidive présumée a montré que la sensibilité et la spécificité et sur leur suivi étaient similaires pour la TEP au chlorure de fluorocholine (F) et la TEP au fluorure de sodium (F) (Langsteger et al. 2011) : 93 % et 89 %, respectivement.
Source : BDPM
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- Commercialisé
FLUOROCHOL 222 MBq / mL, solution injectable
Source : BDPM
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