Estazolam 2 mg comprimé
Posologie
L'utilisation de l'estazolam n'est pas recommandée chez l'enfant, en l'absence d'étude. De plus, le comprimé n'est pas une forme adaptée à l'enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).
Voie orale.
Posologie
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
La posologie habituelle chez l'adulte est de 2 mg par jour.
La prise aura lieu immédiatement avant le coucher.
Durée
Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à 4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie (voir rubrique 4.4).
La durée du traitement doit être présentée au patient :
2 à 5 jours en cas d'insomnie occasionnelle (comme par exemple lors d'un voyage),
2 à 3 semaines en cas d'insomnie transitoire (comme lors de la survenue d'un évènement grave).
La nécessité de poursuivre le traitement doit être évaluée régulièrement. Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci impose des évaluations précises et répétées de l'état du patient.
Chez l'enfant, le sujet âgé, l'insuffisant rénal ou hépatique : il est recommandé de réduire la posologie de moitié par exemple. Cette présentation n'est pas adaptée à l'utilisation dans ces populations particulières.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Grossesse
Insuffisance hépatique
Insuffisance hépatique
Insuffisance respiratoire
Myasthénie
Syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil
Source : ANSM
Interactions
médicaments sédatifs <> alcool (boisson ou excipient)Association DECONSEILLEE
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
benzodiazépines et apparentés <> barbituriquesA prendre en compte
benzodiazépines et apparentés <> buprénorphineA prendre en compte
benzodiazépines et apparentés <> clozapineA prendre en compte
benzodiazépines et apparentés <> morphiniquesA prendre en compte
hypnotiques <> autres hypnotiquesA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium) <> autres médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium)A prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
De nombreuses données issues d'études de cohorte n'ont pas mis en évidence la survenue d'effets malformatifs lors d'une exposition aux benzodiazépines au cours du 1° trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l'incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2° et/ou 3° trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et une variabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation de l'estazolam est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
En cas de prescription de l'estazolam à une femme en âge de procréer, celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu'il réévalue l'intérêt du traitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par estazolam, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Allaitement
L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : HYPNOTIQUES ET SEDATIFS, code ATC : N05CD04
L'estazolam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :
-
myorelaxante,
-
anxiolytique,
-
sédative,
-
hypnotique,
-
anticonvulsivante,
-
amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe "récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA", également appelés BZD1 et BZD2 et modulant l'ouverture du canal chlore.
Source : BDPM
Effets indésirables
agitation
agressivité
altération de l'état de conscience
amnésie antérograde
asthénie
ataxie
cauchemar
confusion
constipation
céphalée
diminution de la vigilance
diplopie
dépendance physique
dépendance psychique
effet rebond
hypotonie musculaire
insomnie
irritabilité
nausée
réaction paradoxale au médicament
sensation d'ébriété
somnolence
syndrome de sevrage
sécheresse buccale
tension nerveuse
trouble de la libido
trouble du comportement
éruption cutanée
éruption cutanée prurigineuse
Source : ANSM
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