Encorafénib 50 mg gélule
Posologie
Le traitement par l'encorafenib doit être initié et supervisé par un médecin expérimenté dans l'utilisation de médicaments anticancéreux.
Test de mutation BRAF
Avant toute administration de l'encorafenib, les patients doivent avoir la confirmation de la présence d'une mutation BRAF V600E évalué par un dispositif médical de diagnostic in vitro (IVD) marqué CE et destiné à l'usage prévu. Si le DIV marqué CE n'est pas disponible, un autre test validé doit être utilisé.
L'efficacité et la sécurité de l'encorafenib ont été établies uniquement chez les patients atteints d'un mélanome porteur des mutations BRAF V600E et V600K, ou atteints d'un CBNPC porteur d'une mutation BRAF V600E. L'encorafenib ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d'un mélanome ou d'un CBNPC ou d'un CRC ayant un statut BRAF de type sauvage.
<u>Posologie </u>
<i><u>Mélanome et CBNPC </u></i>
La dose recommandée d'encorafenib est de 450 mg (six gélules de 75 mg) une fois par jour, lorsqu'il est associé au binimetinib.
<i><u>Cancer colorectal </u></i>
La dose recommandée d'encorafenib est de 300 mg (quatre gélules de 75 mg) une fois par jour, lorsqu'il est associé au cetuximab.
<i>Adaptation posologique </i>
<i><u>Mélanome et CBNPC </u></i>
La prise en charge des effets indésirables peut nécessiter une réduction de dose, une interruption temporaire ou un arrêt définitif du traitement par encorafenib (voir Tableaux 1, 3 et 4 ci-dessous). Pour toute information sur la posologie et les adaptations de doses recommandées pour le binimetinib, consultez la rubrique 4.2 du Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) du binimetinib.
Les recommandations de réduction de dose pour l'encorafenib sont présentées dans le Tableau 1.
<b>Tableau 1 : Modifications de doses recommandées pour l</b>'<b>encorafenib utilisé en association </b><b>avec le binimetinib dans l'indication du mélanome ou du CBNPC </b>
<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Niveau de dose</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Dose d'encorafenib </b><br/>utilisé en association au binimetinib</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Dose initiale</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">6 gélules de 75 mg (soit 450 mg) une fois par jour</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">1<sup>re </sup>réduction de dose</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">4 gélules de 75 mg (soit 300 mg) une fois par jour</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">2<sup>e </sup>réduction de dose</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">3 gélules de 75 mg (soit 225 mg) une fois par jour</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Réduction de dose <br/>suivante</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Dans l'indication du mélanome <br/>Il existe des données limitées sur la réduction de la dose à 100 mg une fois <br/>par jour. L'Encorafenib devrait être arrêté de manière définitive si le <br/>patient ne peut pas tolérer une dose de 100 mg (2 gélules de 50 mg) une <br/>fois par jour <br/>Dans l'indication du CBNPC <br/>L'encorafenib doit être arrêté définitivement si le patient ne peut tolérer <br/>225 mg (3 gélules de 75 mg) une fois par jour.</td> </tr> </table>L'administration d'encorafenib à une dose de 450 mg une fois par jour en monothérapie n'est pas recommandée. Si le binimetinib est temporairement interrompu, la dose d'encorafenib doit être réduite à 300 mg une fois par jour pendant la durée d'interruption du binimetinib (voir rubrique 4.2 du RCP du binimetinib) compte tenu de la moins bonne tolérance de l'encorafenib administré seul à la dose de 450 mg. Si le binimetinib est définitivement arrêté, l'encorafenib devrait être arrêté.
Si l'encorafenib est temporairement interrompu (voir les Tableaux 3 et 4), le binimetinib doit être interrompu. Si l'encorafenib est définitivement arrêté, le binimetinib doit également être définitivement arrêté.
Si des toxicités liées au traitement surviennent, dans ce cas l'encorafenib et le binimetinib doivent être réduits, interrompus ou définitivement arrêtés. Des adaptations posologiques sont nécessaires uniquement pour le binimetinib (effets indésirables principalement liés au binimetinib) dans les cas suivants : un décollement de l'épithélium pigmentaire de la rétine, une occlusion de la veine rétinienne (OVR), une pneumopathie interstitielle diffuse/pneumopathie inflammatoire, une dysfonction cardiaque, une élévation de la créatine phosphokinase (CPK), une rhabdomyolyse et une maladie thromboembolique veineuse.
Si l'une de ces toxicités se produit, consultez la rubrique 4.2 du RCP du binimetinib pour connaître les instructions d'adaptation posologique du binimetinib.
<i><u>Cancer colorectal </u></i>
La prise en charge des effets indésirables peut nécessiter une réduction de dose, une interruption temporaire ou un arrêt définitif du traitement par encorafenib (voir Tableaux 2, 3 et 4 ci-dessous). Pour toute information sur la posologie et les adaptations de doses recommandées pour le cetuximab, consultez la rubrique 4.2 du RCP du cetuximab.
Les recommandations de réduction de dose pour l'encorafenib sont présentées dans le Tableau 2.
<b>Tableau 2 : Modifications de dose recommandées pour l'encorafenib utilisé en association au </b><b>cetuximab dans l'indication du CCR </b>
<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Niveau de dose</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Dose d'encorafenib </b><br/>utilisé en association au cetuximab</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Dose initiale</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">4 gélules de 75 mg (soit 300 mg) une fois par jour</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">1<sup>re </sup>réduction de <br/>dose</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">3 gélules de 75 mg (soit 225 mg) une fois par jour</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">2<sup>e </sup>réduction de <br/>dose</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">2 gélules de 75 mg (soit 150 mg) une fois par jour</td> </tr> </table>Si l'encorafenib est définitivement arrêté, le cetuximab doit être définitivement arrêté.
Si le cetuximab est définitivement arrêté, l'encorafenib doit être définitivement arrêté.
<i><u>Mélanome, cancer colorectal et CBNPC </u></i>
Les adaptations posologiques en cas d'effets indésirables sont indiquées ci-dessous et dans les Tableaux 3 et 4.
<i>En cas de survenue de nouvelles tumeurs cutanées primitives </i>: aucune modification de dose n'est requise pour l'encorafenib.
<i>En cas de survenue de nouvelles tumeurs non cutanées primitives positives à la mutation RAS </i>: l'arrêt définitif du traitement par encorafenib doit être envisagé.
<b>Tableau 3 : Adaptations posologiques recommandées pour l'encorafenib utilisé en association au </b>
<u><b>binimetinib ou en association au cetuximab pour certains effets indésirables </b></u>
<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Sévérité des effets </b><br/><b>indésirables<sup>a</sup></b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Encorafenib</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="2"><i>Réactions cutanées</i></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Grade 2</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être maintenu. <br/>Si l'éruption cutanée s'aggrave ou ne s'améliore au bout de <br/>2 semaines de traitement, l'encorafenib doit être interrompu jusqu'à <br/>une amélioration à un grade 0 ou 1, puis repris à la même dose.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Grade 3</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être interrompu jusqu'à une amélioration à un <br/>grade 0 ou 1 et repris à la même dose s'il s'agit de la première <br/>survenue ou alors repris à une dose réduite s'il s'agit d'une récidive <br/>de grade 3.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Grade 4</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être définitivement arrêté.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="2"><i>Érythrodysesthésie palmo-plantaire</i></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Grade 2</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être maintenu et des traitements d'appoint tels que <br/>des traitements locaux doivent être instaurés <br/> En l'absence d'amélioration malgré ces mesures dans les <br/>2 semaines, l'encorafenib doit être interrompu jusqu'au retour <br/>à un grade 0 ou 1 puis repris à la même dose ou à une dose <br/>réduite.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Grade 3</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être interrompu et des traitements d'appoint tels <br/>que des traitements locaux doivent être instaurés et l'état du patient <br/>doit être réévalué toutes les semaines <br/> L'encorafenib doit être repris soit à la même dose ou soit à une <br/>dose réduite une fois revenu à un grade 0 ou 1.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="2"><i>Uvéite comprenant iritis et iridocyclite</i></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Grade 1 à 3</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">En cas d'uvéite de grade 1 ou 2 n'ayant pas répondu à un traitement <br/>oculaire spécifique (tel qu'un traitement local) ou en cas d'uvéite de <br/>grade 3, l'encorafenib doit être interrompu et un contrôle <br/>ophtalmologique doit être répété dans les 2 semaines. <br/> En cas d'uvéite de grade 1 qui s'améliore au grade 0, le <br/>traitement doit être repris à la même dose. <br/> En cas d'uvéite de grade 2 ou 3 qui s'améliore à un <br/>grade 0 ou 1, le traitement doit être repris à une dose réduite. <br/> En l'absence d'amélioration après 6 semaines, le contrôle <br/>ophtalmologique doit être répété et l'encorafenib doit être <br/>définitivement arrêté.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Grade 4</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être définitivement arrêté et un suivi avec contrôle <br/>ophtalmologique doit être réalisé.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="2"><i>Allongement de l'intervalle QTc</i></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Sévérité des effets </b><br/><b>indésirables<sup>a</sup></b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Encorafenib</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> QTcF > 500 ms et <br/>allongement <br/>≤ 60 ms par rapport <br/>à la valeur avant <br/>traitement</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être interrompu (consulter la rubrique 4.4 <br/>concernant la surveillance du QTc). <br/>L'encorafenib doit être repris à une dose réduite dès lors que <br/>l'intervalle QTcF ≤ 500 ms. <br/>L'encorafenib doit être définitivement arrêté au-delà d'une récidive.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> QTcF > 500 ms et <br/>allongement <br/>> 60 ms par rapport <br/>à sa valeur avant <br/>traitement</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être définitivement arrêté (consulter la rubrique <br/>4.4 concernant la surveillance du QTc).</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="2"><i>Anomalies biologiques hépatique</i></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Aspartate <br/>aminotransférase <br/>(ASAT) ou alanine <br/>aminotransférase <br/>(ALAT) de grade 2 <br/>> 3x – ≤ 5x la <br/>limite supérieure de <br/>la normale (LSN)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être maintenu. <br/> En l'absence d'amélioration dans les 4 semaines, l'encorafenib <br/>doit être interrompu jusqu'au retour à un grade 0 ou 1 ou aux <br/>valeurs initiales/avant traitement puis repris à la même dose.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Premier épisode de <br/>grade 3 (ASAT ou <br/>ALAT > 5x la <br/>limite supérieure de <br/>la normale et <br/>bilirubine <br/>plasmatique > 2x la <br/>LSN)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être interrompu pendant 4 semaines au maximum. <br/> En cas de retour à un grade 0 ou 1 ou aux valeurs initiales, il <br/>doit être repris à une dose réduite. <br/> En l'absence d'amélioration, l'encorafenib doit être <br/>définitivement arrêté.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Premier épisode de <br/>grade 4 (ASAT ou <br/>ALAT > 20x la <br/>LSN)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être interrompu pendant 4 semaines au maximum. <br/> En cas de retour à un grade 0 ou 1 ou aux valeurs initiales, il <br/>doit être repris à une dose réduite. <br/> En l'absence d'amélioration, l'encorafenib doit être <br/>définitivement arrêté. <br/>Ou alors l'encorafenib doit être définitivement arrêté.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Récidive de grade 3 <br/>(ASAT ou ALAT > <br/>5x la limite <br/>supérieure de la <br/>normale ou <br/>bilirubine <br/>plasmatique > 2x la <br/>LSN)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'arrêt définitif de l'encorafenib devra être envisagé.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Récidive de grade 4 <br/>(ASAT ou ALAT > <br/>20x la LSN)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être définitivement arrêté.</td> </tr> </table><sup>a </sup>Critères communs de terminologie de l'institut national contre le cancer pour les événements indésirables (« National Cancer Institute Common Terminology Criteria for Adverse Events », NCI CTCAE) version 4.03
<b>Tableau 4 : Adaptations posologiques recommandées pour l'encorafenib utilisé en association au </b><b>binimetinib ou en association au cetuximab pour d'autres effets indésirables </b>
<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Sévérité des effets indésirables</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Encorafenib</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Effets indésirables de <br/>grade 2 récidivants ou mal <br/>tolérés <br/> Premier épisode d'effet <br/>indésirable de grade 3</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être interrompu pendant 4 semaines au maximum. <br/> En cas de retour à un grade 0 ou 1 ou aux valeurs initiales, il <br/>doit être repris à une dose réduite. <br/> En l'absence d'amélioration, l'encorafenib doit être <br/>définitivement arrêté</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Premier épisode d'effet <br/>indésirable de grade 4</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être interrompu pendant 4 semaines au maximum. <br/> En cas de retour à un grade 0 ou 1 ou aux valeurs initiales, il <br/>doit être repris à une dose réduite. <br/> En l'absence d'amélioration, l'encorafenib doit être <br/>définitivement arrêté. <br/>Ou alors, l'encorafenib doit être définitivement arrêté.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Récidive d'effets <br/>indésirables de grade 3</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'arrêt définitif de l'encorafenib devra être envisagé.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"> Récidive d'effets <br/>indésirables de grade 4</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">L'encorafenib doit être définitivement arrêté.</td> </tr> </table><i>Durée du traitement </i>
Il convient de continuer le traitement jusqu'à ce que le patient n'en tire plus de bénéfice ou en cas de survenue d'une toxicité inacceptable.
<i>Omissions de doses </i>
En cas d'oubli d'une dose d'encorafenib, la dose d'encorafenib ne doit pas être prise s'il reste moins de 12 heures avant la prise de la prochaine dose prévue.
<i>Vomissement </i>
En cas de vomissements après l'administration d'encorafenib, le patient ne doit pas prendre de dose supplémentaire et prendra la prochaine dose comme initialement prévu.
<i><u>Populations spéciales </u></i>
<i>Personnes âgées </i>
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour les patients âgés de 65 ans et plus (voir rubrique 5.2).
<i>Insuffisance hépatique </i>
Les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère à sévère peuvent être davantage exposés à l'encorafenib (voir rubrique 5.2).
L'administration d'encorafenib doit être effectuée avec précaution à une dose de 300 mg une fois par jour chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh).
Aucune posologie ne peut être recommandée chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée (classe B de Child-Pughou sévère (classe C de Child-Pugh).
<i>Insuffisance rénale </i>
Aucun ajustement de dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée selon une analyse pharmacocinétique (PK) de population. Aucune donnée clinique n'est disponible avec l'encorafenib administré chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère. Par conséquent, la nécessité éventuelle d'un ajustement de la dose ne peut pas être déterminée. L'encorafenib doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (voir les rubriques 4.4 et 5.2).
<i>Population pédiatrique </i>
La sécurité et l'efficacité de l'encorafenib n'ont pas encore été établies chez les enfants et les adolescents. Aucune donnée n'est disponible.
<u>Mode d'administration </u>
Braftovi s'administre par voie orale. Les gélules s'avalent entières avec de l'eau. Elles peuvent être prises pendant ou en dehors des repas. Il faut éviter l'administration concomitante d'encorafenib et de jus de pamplemousse (voir les rubriques 4.4 et 4.5).
Source : EMA
Contre-indications
Cancer du côlon
non porteur de mutation BRAFMélanome
non porteur de mutation BRAF
Source : ANSM
Interactions
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par encorafenib et pendant au moins 1 mois après la dernière dose. L'encorafenib peut réduire l'efficacité des contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.5). Par conséquent, il est conseillé aux patientes qui ont recours à une contraception hormonale d'utiliser une méthode alternative ou supplémentaire telles qu'une méthode barrière (un préservatif, par exemple) pendant le traitement par encorafenib et pendant au moins 1 mois après la dernière dose.
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de l'encorafenib chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). L'encorafenib n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. Si l'encorafenib est utilisé pendant la grossesse ou si une grossesse survient pendant le traitement, la patiente devra être informée du danger potentiel pour le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si l'encorafenib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre le traitement avec encorafenib en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Il n'existe pas de donnée sur les effets de l'encorafenib sur la fertilité chez les humains. Selon les résultats obtenus chez les animaux, l'utilisation d'encorafenib pourrait avoir un effet sur la fertilité des hommes présentant un potentiel reproductif (voir rubrique 5.3). Comme la pertinence clinique de ces observations n'est pas connue, les patients de sexe masculin doivent être informés du risque éventuel d'une spermatogenèse altérée.
Source : EMA
Propriétés pharmacologiques
Mécanisme d'action
L'encorafenib est une petite molécule inhibitrice ATP-compétitive, puissante et hautement sélective de la kinase de RAF. La concentration inhibitrice 50 % (CI50) de l'encorafenib par rapport aux enzymes BRAF V600E, BRAF et CRAF était, respectivement de 0,35, 0,47 et 0,30 nM. La demi-vie de dissociation de l'encorafenib était > 30 heures et s'est traduite par une inhibition prolongée de pERK. L'encorafenib inhibe la voie RAF/MEK/ERK dans les cellules tumorales exprimant différentes formes mutées de la kinase BRAF (V600E, D et K). Plus précisément, l'encorafenib inhibe la prolifération cellulaire in vitro et in vivo des mélanomes exprimant les mutations BRAF V600E, D et K et des cancers colorectaux exprimant la mutation BRAF V600E. L'encorafenib n'inhibe pas la signalisation RAF/MEK/ERK dans les cellules présentant un BRAF de type sauvage.
Association avec le binimetinib
L'association de l'encorafenib et du binimetinib (inhibiteur MEK, voir rubrique 5.1 du binimetinib SmPC) inhibe la voie MAPK conduisant à une activité anti-tumorale plus élevée que le traitement en monothérapie, par l'un ou l'autre médicament.
Association avec le cetuximab
L'un des principaux mécanismes de résistance du CCR exprimant la mutation BRAF aux inhibiteurs du gène RAF a été idenfié comme la réactivation du récepteur EGFR avec contournement de la transduction du signal via la mutation BRAF. Une amélioration de l'efficacité antitumorale a été démontrée avec les associations d'un inhibiteur de BRAF, par exemple l'encorafenib, et d'agents ciblant le récepteur EGFR, par exemple le cetuximab, dans des modèles non cliniques.
Efficacité et sécurité clinique
Mélanome non résécable ou métastatique exprimant une mutation BRAF V600
La sécurité et l'efficacité de l'encorafenib associé au binimetinib ont été évaluées dans un essai de phase III randomisée (1:1:1) en deux parties, multicentrique, ouvert et contrôlé par un traitement actif, chez des patients atteints d'un mélanome inopérable ou métastatique porteurs d'une mutation
BRAF V600 E ou K (étude CMEK162B2301), mis en évidence à l'aide d'un test de détection des mutations de BRAF. Les patients présentaient un mélanome primitif histologiquement confirmé cutané ou inconnu, mais ceux qui étaient atteints d'un mélanome choroïdien ou muqueux ont été exclus. Les patients étaient autorisés à recevoir un traitement adjuvant préalable et une ligne préalable d'immunothérapie pour une maladie localement avancée inopérable ou métastatique. Un traitement préalable par des inhibiteurs de BRAF/MEK n'était pas autorisé.
Étude - CMEK162B2301, partie 1
Dans la partie 1, les patients de l'étude ont été randomisés pour recevoir l'encorafenib 450 mg par voie orale une fois par jour et le binimetinib 45 mg par voie orale deux fois par jour (Combo450, n = 192), l'encorafenib 300 mg par voie orale une fois par jour (Enco 300, n = 194) ou le vemurafenib 960 mg par voie orale deux fois par jour (ci-après dénommé Vem, n = 191). Le traitement a été poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou une toxicité inacceptable. La randomisation a été stratifiée selon les stades (IIIB, IIIC, IVM1a ou IVM1b, contre IVM1c) de la classification de l'AJCC (American Joint Committee on Cancer) et l'indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) (0 contre 1) et selon qu'une immunothérapie préalable a été reçue ou non pour la maladie inopérable ou métastatique.
Le critère d'évaluation principal en termes d'efficacité était la survie sans progression (SSP) du bras Combo450 comparé au vemurafenib comme l'a évalué un comité indépendant de revue centralisée (BIRC, Blinded Independent Review Committee). La survie sans progression évaluée par les investigateurs (évaluation des investigateurs) était une analyse complémentaire de l'analyse du critère principal. Un critère d'évaluation secondaire supplémentaire comprenait la survie sans progression de Combo450 comparée à Enco 300. D'autres comparaisons secondaires de l'efficacité entre Combo450 et soit le vemurafenib, soit l'Enco 300 comprenaient la survie globale (SG), le taux de réponse objective (ORR), la durée de la réponse (DR) et le taux de contrôle de la maladie (TCM) comme évalués par le BIRC et par l'évaluation des investigateurs.
L'âge médian des patients était de 56 ans (de 20 à 89 ans), 58 % étaient des hommes, 90 % de type caucasien et 72 % des patients présentaient un indice de performance ECOG de0 à l'inclusion. La plupart des patients étaient atteints d'une maladie métastatique (95 %) et étaient de Stade IVM1c (64 %) ; 27 % des patients présentaient à l'inclusion un taux élevé de lactate déshydrogénase sérique (LDH) et 45 % des patients avaient au moins 3 organes présentant des lésions tumorales à l'inclusion et 3,5 % avaient des métastases cérébrales. 27 patients (5 %) avaient préalablement reçu des inhibiteurs de « points de contrôle » (anti-PD1/PDL1 ou ipilimumab [anti-CTL-A4]) (8 patients dans le bras Combo450 (4 %) ; 7 patients dans le bras vemurafenib (4 %) ; 12 patients dans le bras
Enco 300 (6 %)) dont 22 patients dans un cadre métastatique (6 patients dans le bras Combo450,
5 patients dans le bras vemurafenib, 11 patients dans le bras Enco 300) et 5 patients dans le cadre d'un traitement adjuvant (2 patients dans le bras Combo450, 2 patients dans le bras vemurafenib, 1 patient dans le bras Enco 300).
La durée médiane d'exposition était de 11,7 mois chez les patients traités par Combo450, de 7,1 mois chez les patients traités par Enco 300 et de 6,2 mois chez les patients traités par vemurafenib. La dose-
intensité relative (RDI) médiane pour Combo450 était de 100 % pour l'encorafenib et de 99,6 % pour le binimetinib ; la RDI médiane pour Enco 300 était de 86,2 % et de 94,5 % pour le vemurafenib.
La 1re partie de l'étude CMEK162B2301 a démontré une amélioration statistiquement significative de la survie sans progression chez les patients traités par Combo450 par rapport à ceux traités par vemurafenib. Le tableau 6 et la figure 1 résument la survie sans progression et les autres résultats d'efficacité basés sur la revue faite en aveugle par un comité indépendant de radiologues.
Les résultats d'efficacité basés sur l'évaluation de l'insvestigateur étaient similaires à l'évaluation centrale indépendante. Des analyses de sous-groupes en dehors de toute stratification ont démontré des estimations ponctuelles en faveur de Combo 450, dont le LDH à l'inclusion, le statut de la performance ECOG et la phase AJCC.
Tableau 6 : Étude CMEK162B2301, partie 1 : résultats de la survie sans progression et de la réponse globale confirmée (examen central indépendant,)
Encorafenib + binimetini b N = 192 (Combo450) |
Encorafenib N = 194 (Enco300) |
Vemurafenib N = 191 (Vem) |
|
Analyse du 19 mai 2016 | |||
Analyse primaire | |||
Nombre d'événements (progression de la maladie) (%) |
98 (51,0) | 96 (49,5) | 106 (55,5) |
Médiane, en mois (IC à 95 %) |
14,9 (11,0 ; 18,5) |
9,6 (7,5 ;14,8) |
7,3 (5,6 ; 8,2) |
Hazard Ratio (HR)a (IC à 95 %) (par rapport à Vem) Valeur p (test Mantel- Haenzel stratifié)b |
0,54 (0,41 ; 0,71) < 0,001 |
||
Hazard Ratio a (IC à 95 %) (par rapport à Vem) Valeur nominale de p |
0,68 (0,52 ; 0,90) 0,007 |
||
Hazard Ratioa (IC à 95 %) (par rapport à Enco 300) Valeur p (test Mantel- Haenzel stratifié)b |
0,75 (0,56 ; 1,00) 0,051 |
||
Réponses globales confirmées | |||
Taux de réponse globale, n (%) (IC à 95 %) |
121 (63,0) (55,8 ; 69,9) |
98 (50,5) (43,3 ; 57,8) |
77 (40,3) (33,3 ; 47,6) |
Réponse complète, n (%) | 15 (7,8) | 10 (5,2) | 11 (5,8) |
Réponse partielle, n (%) | 106 (55,2) | 88 (45,4) | 66 (34,6) |
Maladie stable, n (%) | 46 (24,0) | 53 (27,3) | 73 (38,2) |
Taux de contrôle de la maladie, n (%) (IC à 95 %) |
177 (92,2) (87,4, 95,6) |
163 (84,0) (78,1 ; 88,9) |
156 (81,7) (75,4 ; 86,9) |
Durée de réponse | |||
Médiane, en mois (IC à 95 %) |
16,6 (12,2 ; 20,4) |
14,9 (11,1 à Non estimable) |
12,3 (6,9 ; 16,9) |
Encorafenib + binimetini b N = 192 (Combo450) |
Encorafenib N = 194 (Enco300) |
Vemurafenib N = 191 (Vem) |
|
Anayse actualisée, analyse du 7 novembre 2017 | |||
PFS | |||
Nombre d'événements (maladie progressive) (%) |
113 (58,9) | 112 (57,7) | 118 (61,8) |
Médiane, en mois (95% CI) |
14,9 (11,0, 20,2) |
9,6 (7,4,14,8) |
7,3 (5,6, 7,9) |
HRa (95% CI) (vs Vem) Valeur-p nominale |
0,51 (0,39, 0,67) <0,001 |
||
HRa (95% CI) (vs Vem) Valeur-p nominale |
0,68 (0,52, 0,88) 0,0038 |
||
HRa (95% CI) (vs Enco 300) Valeur-p nominale |
0,77 (0,59,1,00) 0,0498 |
IC = Intervalle de confiance ; Taux de contrôle de la maladie (Réponse Complète +Réponse Partielle +Maladie stable +Non-Réponse Complète/Non-Progression de la maladie; Non-Réponse complète/Non-Progression de la maladie s'applique uniquement aux patients sans lésion cible qui n'ont pas atteint la Réponse Complète ou n'ont pas une Progression de la maladie); HR = rapport des risques instantanés (Hazard Ratio)
Vem = vemurafenib.
a Rapport des risques instantanés selon un modèle à risques proportionnels de Cox stratifié
b Valeur p du test Mantel-Haenzel (test bilatéral)
Figure 1 Étude CMEK162B2301, partie 1 : courbes de Kaplan-Meier d'analyse de la survie sans progression évaluée par le comité indépendant de revue centralisée (analyse du 19 mai 2016)
Une analyse intermédiaire de la survie globale (SG) de l'étude CMEK162B2301 Partie 1 (analyse du 7 novembre 2017) a démontré une amélioration statistiquement significative de la survie globale pour le Combo450 par rapport au vemurafenib (voir Tableau 7 et Figure 2).
Une proportion similaire de patients dans chaque bras de traitement a reçu un traitement après progression avec des inhibiteurs de « points de contrôle », principalement le pembrolizumab, le nivolumab et l'ipilimumab (34,4 % du bras Combo450, 36,1 % du bras encorafenib, 39,8 % du bras vemurafenib).
Tableau 7 : Étude CMEK162B2301, Partie 1 : Résultats intermédiaires de la survie globale (analyse du 7 novembre 2017)
Encorafenib + binimetinib N=192 (Combo450) |
Encorafenib N=194 (Enco 300) |
Vemurafenib N=191 (Vem) |
|
Survie globale | |||
Nombre d'événements (%) | 105 (54,7) | 106 (54,6) | 127 (66,5) |
Médiane, en mois (IC à 95 %) |
33,6 (24,4, 39,2) |
23,5 (19,6, 33,6) |
16,9 (14,0, 24,5) |
Survie à 12 mois (95% CI) |
75,5 % (68,8, 81,0) |
74,6% (67,6, 80,3) |
63,1% (55,7, 69,6) |
Survie à 24 mois (95% CI) |
57,6% (50,3, 64,3) |
49,1% (41,5, 56,2) |
43,2% (35,9, 50,2) |
Hazard Ratio (IC à 95 %) (par rapport à Vem) Valeur p (test Mantel-Haenzel stratifié |
0,61 (0,47, 0,79) <0,0001 |
||
Hazard Ratio (IC à 95 %) (par rapport au Enco 300) Valeur p (test Mantel-Haenzel stratifié |
0,81 (0,61,1,06) 0,061 |
Figure 2 Étude CMEK162B2301, Partie 1 : Courbes de Kaplan-Meier de la survie globale intermédiaire (analyse du 7 novembre 2017)
Qualité de vie (QdV) (analyse du 19 mai 2016)
Le score FACT-M (Functional Assessment of Cancer Therapy-Melanoma), le questionnaire de qualité de vie de l'Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer (EORTC QLQ-C30) et le questionnaire EQ-5D-5L (EuroQoL-5 Dimension-5 Level) ont été utilisés pour explorer les mesures rapportées par les patients, concernant la qualité de vie liée à la santé, les critères fonctionnels, les symptômes liés au mélanome et les évènements indésirables liés au traitement. Une détérioration définitive de 10 % des scores FACT-M et l'EORTC QLQ-C30 a été considérablement retardée chez les patients traités par Combo450 par rapport aux autres traitements. Le temps médian jusqu'à détérioration définitive de 10 % du score FACT-M n'a pas été atteint dans le bras Combo450 et était de 22,1 mois (IC à 95 % 15,2 ; non estimable) dans le bras vemurafenib avec un Hazard Ratio pour la différence de 0,46 (IC à 95 % 0,29 à 0,72). Une analyse du délai jusqu'à une détérioration définitive de 10 % dans le score EORTC QLQ-C30 a donné des résultats semblables.
Les patients recevant Combo450 n'ont signalé à toutes les visites aucun changement ou une légère amélioration du changement moyen par rapport à l'indice EQ-5D-5L à l'inclusion, alors que les patients recevant le vemurafenib ou l'encorafenib ont signalé des diminutions à toutes les visites (avec des différences significatives sur le plan statistique). Une évaluation du changement de note au fil du temps a donné la même tendance pour l'EORTC QLQ-C30 et à toutes les visites pour FACT-M.
Étude CMEK162B2301, partie 2
La partie 2 de l'étude CMEK162B2301 était conçue pour évaluer la contribution du binimetinib dans l'association de l'encorafenib au binimetinib.
La survie sans progression de l'encorafenib à 300 mg administré par voie orale une fois par jour en association au binimetinib à 45 mg administré par voie orale deux fois par jour (COMBO300, n = 258) a été comparée à la survie sans progression Enco 300, (n = 280, dont 194 patients de la Partie 1 et 86 patients de la Partie 2). Le recrutement dans la partie 2 a commencé après la randomisation de tous les patients de la partie 1.
Les données préliminaires de la partie 2 à la date d'analyse du 9 novembre 2016 ont démontré la contribution du binimetinib avec une amélioration de la survie sans progression médiane estimée de 12,9 mois (IC à 95 % : 10,1 à 14,0) pour Combo 300 comparée aux 9,2 mois (IC à 95 % : 7,4 à 11,0) pour Enco 300 selon le comité indépendant de revue centralisée (BIRC). Des résultats similaires ont été observés lors de l'évaluation par les investigateurs. Le taux de réponse objective (ORR) confirmé par le BIRC était de 65,9 % (IC à 95 % : 59,8 à 71,7) pour le bras COMBO300 et de 50,4 % (IC à 95 % : 44,3 à 56,4) pour le bras Enco 300 (Parties 1 et 2). La durée de réponse médiane pour les réponses confirmées par le BIRC était de 12,7 mois [IC à 95 % : 9,3 à 15,1] pour le bras COMBO300 et de 12,9 mois [IC à 95 % : 8,9 à 15,5] pour le bras Enco 300. La durée médiane du traitement était plus longue pour COMBO300 que pour Enco 300 (52,1 semaines vs 31,5 semaines).
Cancer colorectal métastatique exprimant la mutation BRAF V600E – Étude ARRAY-818-302
L'encorafenib en association au cetuximab a été évalué dans une étude multicentrique, randomisée, ouverte et contrôlée par traitement actif (ARRAY 818-302 BEACON CRC). Les patients admissibles dans l'étude devaient être atteints d'un cancer colorectal métastatique exprimant la mutation
BRAF V600E qui avait progressé après 1 ou 2 traitements antérieurs. Les patients recrutés pouvaient recevoir du cetuximab selon le statut mutationnel RAS de leur tumeur conformément à la notice approuvée localement. Les patients ne devaient pas avoir été déjà traités par des inhibiteurs RAF, des inhibiteurs MEK ou des inhibiteurs EGFR. La randomisation a été stratifiée selon l'indice de performance de l'Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG), l'utilisation antérieure d'irinotécan et la source de cetuximab.
Au total 665 patients ont été randomisés (selon un rapport 1:1:1) pour recevoir l'encorafenib 300 mg administré par voie orale une fois par jour en association au cetuximab dosé selon son RCP approuvé (n = 220), ou l'encorafenib 300 mg administré par voie orale une fois par jour en association au binimetinib 45 mg administré par voie orale deux fois par jour et au cetuximab dosé selon son RCP approuvé (n = 224) ou un traitement de contrôle (irinotécan en association au cetuximab ou irinotécan/5-fluorouracil/acide folinique (FOLFIRI) en association au cetuximab, n = 221). Le traitement a été poursuivi jusqu'à la progression de la maladie ou une toxicité inacceptable.
Les critères d'évaluation en termes d'efficacité étaient la survie globale (SG) et le taux de réponse globale (TRG), tels qu'évalués par un comité indépendant de revue centralisée en aveugle (BIRC), comparant l'encorafenib 300 mg en association au cetuximab par rapport au traitement contrôle. Les autres mesures de l'efficacité sont résumées dans le Tableau 8 ci-dessous.
L'âge médian des patients était de 61 ans (de 26 à 91), 47 % étaient des hommes et 83 % étaient de race blanche. 51 % des patients présentaient un indice de performance ECOG de 0 à l'inclusion et 51 % avaient préalablement reçu de l'irinotécan. 46,8 % des patients avaient au moins 3 organes présentant des lésions tumorales à l'inclusion.
La durée médiane d'exposition était de 3,2 mois chez les patients recevant l'encorafenib 300 mg en association au cetuximab et de 1,4 mois chez les patients traités par irinotécan/cetuximab ou FOLFIRI/cetuximab (bras contrôle). Chez les patients traités par l'association d'encorafenib 300 mg et de cetuximab, la dose-intensité relative (RDI) médiane était de 98 % pour l'encorafenib et de 93,5% pour le cetuximab. Dans le bras contrôle, la RDI médiane était de 85,4 % pour le cetuximab, de
75,7 % pour l'irinotécan, et dans le sous-groupe de patients ayant reçu de l'acide folinique et du 5-fluorouracil, la RDI médiane était de 75,2 % et 75 %, respectivement.
Une amélioration statistiquement significative de la SG, du TRG et de la SSP a été démontrée avec l'encorafenib 300 mg en association au cetuximab par rapport au traitement contrôle. Les résultats de l'efficacité sont résumés dans le Tableau 8 et les Figures 3 et 4.
Les résultats d'efficacité basés sur l'évaluation de l'investigateur étaient concordants avec l'évaluation centrale indépendante.
Tableau 8 : Étude ARRAY-818-302 : Résultats d'efficacité
Encorafenib en association au cetuximab |
Irinotécan en association au cetuximab ou FOLFIRI en association au cetuximab (Contrôle) |
|
Analyse du 11 février 2019 (analyse primaire) | ||
SG | ||
Nombre de patientsa | 220 | 221 |
Nombre d'événements (%) | 93 (42,3) | 114 (51,6) |
Médiane, en mois (IC à 95 %) | 8,4 (7,5 – 11,0) | 5,4 (4,8 ; 6,6) |
HR (IC à 95 %)b,c (vs Contrôle) Valeur pb,c |
0,60 (0,41–0,88) 0,0002 |
|
Durée médiane du suivi, en mois (IC à 95 %) |
7,6 (6,4 ; 9,20) |
7,2 (6,1 ; 8,1) |
TRG (selon le BIRC) | ||
Nombre de patientse | 113 | 107 |
TRG n (%) (IC à 95 %)f |
23 (20,4) (13,4 ; 29,0) |
2 (1,9) (0,2 ; 6,6) |
Valeur pb,d,g | < 0,0001 | |
RC, n (%) | 6 (5,3) | 0 |
RP, n (%) | 17 (15,0) | 2 (1,9) |
MS, n (%) | 57 (50,4) | 26 (24,3) |
TCM, n (%) (IC à 95 %)f |
84 (74,3) (65,3 ; 82,1) |
33 (30,8) (22,3 ; 40,5) |
SSP (selon le BIRC) | ||
Nombre de patientsa | 220 | 221 |
Nombre d'événements (%) | 133 (60,5) | 128 (57,9) |
SSP médiane, mois (IC à 95 %) | 4,2 (3,7 ; 5,4) | 1,5 (1,5 ; 1,7) |
HR (IC à 95 %)b,c Valeur pb,d |
0,40 (0,30 ; 0,55) < 0,0001 |
|
Analyse actualisée, analyse du 15 août 2019 | ||
SG | ||
Nombre de patientsa | 220 | 221 |
Nombre d'événements (%) | 128 (58,2) | 157 (71,0) |
Médiane, en mois (IC à 95 %) | 9,3 (8,0 ; 11,3) | 5,9 (5,1 ; 7,1) |
HR (IC à 95 %)b (vs Contrôle) Valeur pb,d,h |
0,61 (0,48 ; 0,77) < 0,0001 |
|
Encorafenib en association au cetuximab |
Irinotécan en association au cetuximab ou FOLFIRI en association au cetuximab (Contrôle) |
|
Durée médiane du suivi, en mois (IC à 95 %) |
12,3 (11,1 ; 14,1) |
12,9 (10,9 ; 14,6) |
TRG (selon le BIRC) | ||
Nombre de patientsa | 220 | 221 |
TRG n (%) (IC à 95 %)f |
43 (19,5) (14,5 ; 25,4) |
4 (1,8) (0,5 ; 4,6) |
Valeur pb,d,g,h | < 0,0001 | |
RC, n (%) | 7 (3,2) | 0 |
RP, n (%) | 36 (16,4) | 4 (1,8) |
MS, n (%) | 117 (53,2) | 59 (26,7) |
TCM, n (%) (IC à 95 %)f |
167 (75,9) (69,7 ; 81,4) |
69 (31,2) (25,2 ; 37,8) |
SSP (selon le BIRC) | ||
Nombre de patientsa | 220 | 221 |
Nombre d'événements (%) | 167 (75,9) | 147 (66,5) |
SSP médiane, en mois (IC à 95 %) |
4,3 (4,1 ; 5,5) |
1,5 (1,5 ; 1,9) |
HR (IC à 95 %)b Valeur pb,d,h |
0,44 (0,35 ; 0,55) < 0,0001 |
IC = intervalle de confiance ; RC = réponse complète ; HR = Hazard ratio (rapport des risques instantanés) ; TRG = taux de réponse globale ; SG = survie globale ; RP = réponse partielle ;
MS = maladie stable ; TCM : taux de contrôle de la maladie (Réponse Complète +Réponse Partielle +Maladie stable +Non-Réponse Complète/Non-Progression de la maladie ; Non-Réponse complète/Non-Progression de la maladie s'applique uniquement aux patients avec maladie non mesurable qui n'ont pas atteint la Réponse Complète ou n'ont pas une Progression de la maladie)
a Phase III randomisée, set d'analyse complète
b Stratifié par IP ECOG, source du cetuximab et utilisation préalable d'irinotécan au moment de la randomisation
c IC répété dérivé des bornes de Lan DeMets O'Brien-Fleming associées à la fraction d'information observée à l'analyse intermédiaire
d Unilatéral
e Parmi les 331 premiers patients randomisés
f Méthode de Clopper-Pearson
g Test Cochran Mantel-Haenszel
h Valeur nominale de p
Figure 3 : Étude ARRAY-818-302 : Courbes de Kaplan-Meier de la survie globale (analyse du 11 février 2019)
Figure 4: Étude ARRAY-818-302 : Courbes de Kaplan-Meier de la survie globale (analyse du 15 août 2019)
Cancer bronchopulmonaire non à petites cellules muté BRAF V600 – Étude ARRAY-818-202
La sécuritéet l'efficacité de l'encorafenib en association avec le binimetinib ont été étudiées dans le cadre d'une étude de phase II, ouverte, multicentrique et non comparative (étude ARRAY-818-202, PHAROS). Les patients devaient avoir un CBNPC métastatique confirmé histologiquement avec une mutation BRAF V600E, un indice de performance ECOG de 0 ou 1 et une maladie mesurable.
Les patients étaient naïfs de traitement ou avaient reçu 1 ligne de traitement systémique antérieur dans le cadre de leur maladie métastatique.
L'utilisation antérieure d'inhibiteurs de BRAF ou d'inhibiteurs de MEK était interdite.
Les patients ont été recrutés sur la base de la détermination d'une mutation BRAF V600E dans le tissu tumoral ou le sang (par exemple, test génétique ADNct) par un test de laboratoire local. La confirmation centrale du statut de mutation BRAF V600E (c'est-à-dire toute variante courte avec un effet protéique V600E) a été réalisée sur des tissus tumoraux frais ou d'archives prélevés lors de l'inscription et a utilisé le test FoundationOne CDx – F1CDx (tissus).
La sensibilité analytique a été évaluée par l'étude de limite de détection (LoD) pour F1CDx en utilisant la méthode du taux de réussite (définie comme le niveau le plus bas avec une détection ≥ 95 %) en évaluant la fréquence allélique variable (FAV) pour les variants courts. Pour F1CDx, la LoD médiane de substitution a été déterminée à 3,2 % de FAV.
Au total, 98 patients ont été inclus et traités par binimetinib 45 mg par voie orale deux fois par jour et par encorafenib 450 mg par voie orale une fois par jour. Le traitement s'est poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou toxicité inacceptable.
Le principal critère d'évaluation de l'efficacité était le taux de réponse objective (TRO) selon RECIST v1.1, tel qu'évalué par une revue radiologique indépendante (IRR). Les critères d'évaluation secondaires comprenaient la durée de réponse (DoR), le taux de contrôle de la maladie (TCM), la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG). Les résultats de l'analyse primaire avec 18,2 mois pour les patients naïfs de traitement et 12,8 mois pour les patients pré-traités sont présentés ci-dessous.
Sur les 98 patients inclus dans cette étude, 59 (60,2 %) étaient naïfs de traitement. L'âge médian des patients était de 70 ans (47-86), 53 % étaient des femmes, 88 % étaient blancs et 30 % n'avaient jamais fumé. 74 % avaient un indice de performance (PS) ECOG de 1 à l'inclusion (67,8 % des participants avaient un PS 1 à l'inclusion dans la population naïve de traitement et 82,1 % dans la population pré-traitée). Tous les patients présentaient une maladie métastatique, parmi lesquels 8 % avaient des métastases cérébrales au diagnostic et 97 % avaient un adénocarcinome.
Au moment de l'analyse principale, la durée médiane d'exposition était de 15,1 mois chez les patients naïfs de traitement et de 5,4 mois chez les patients préalablement traités. Dans la population globale, l'intensité de dose relative (IDR) médiane était de 95,4 % pour le binimetinib et de 99,2 % pour l'encorafenib.
Au moment de l'analyse principale, le critère d'évaluation principal du TRO évalué par IRR dans la population naïve de traitement était de 74,6 % (IC à 95 % : 61,6 ; 85,0), dont 9 (15,3 %) réponse complète (RC) et 35 (59,3 %) réponse partielle (RP) .
Le TRO par IRR dans la population pré-traitée était de 46,2 % (IC à 95 % : 30,1, 62,8), dont 4 (10,3
%) RC et 14 (35,9 %) RP.
Les résultats mis à jour avec un suivi supplémentaire de 10 mois (durée médiane d'exposition de 16,3 mois chez les patients naïfs de traitement et de 5,5 mois chez les patients préalablement traités) sont présentés dans le Tableau 9.
Tableau 9. Etude ARRAY-818-202: Résultats d'efficacité
Encorafenib avec Binimetinib | ||
Naïf de traitement (N=59) |
Pré-traités (N=39) |
|
TRO parIRR | ||
TRO, % (95% IC) | 75% (62, 85) | 46% (30, 63) |
RC, % | 15% | 10% |
RP, % | 59% | 36% |
DoR par IRR | N=44 | N=18 |
DoR médianne, mois (95% IC) | 40.0 (23.1, NE) | 16.7 (7.4, NE) |
% avec DoR ≥12 mois | 64% | 44% |
* Les résultats d'une analyse de sensibilité considérant le nouveau traitement anticancéreux comme un événement en plus de la progression et du décès sont de 23,1 mois chez les patients naïfs de traitement (14,8 ; NE) et de 12,0 mois (6,3 ; NE) chez les patients précédemment traités.
N = nombre de patients; TRO = Taux de réponse objective; IC = Intervalle de Confiance; RC = Réponse complète; RP = Réponse partielle; DoR = Durée de la réponse; IRR=Revue Radiologique Indépendante; NE = non évaluable ; SSP = Survie sans progression; SG = Survie globale
Électrophysiologie cardiaque
Dans l'analyse de tolérance des études poolées, l'incidence de l'apparition d'un allongement de l'intervalle QTcF > 500 ms était de 1,1 % (4/363) dans l'ISP Combo 450 (n=372) et de 2,5 % (5/203) dans le groupe de patients atteints de mélanome traité en monothérapie par de l' encorafenib ). Un allongement de l'intervalle QTcF > 60 ms comparé aux valeurs avant traitement a été observé chez 6,0 % des patients (22/364) dans l'ISP Combo450 et chez 3,4 % (7/204) dans le groupe encorafenib utilisé seul (voir les rubriques 4.2 et 4.4).
Dans l'analyse de tolérance de l'étude en phase 3 (ARRAY-818-302) dans l'indication CCR, l'incidence d'un nouvel allongement de l'intervalle QTcF > 500 ms était de 3,2 % (7/216). Un allongement de l'intervalle QTcF > 60 ms comparé aux valeurs avant traitement a été observé chez 8,8 % des patients (19/216) dans le groupe encorafenib + cetuximab (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec l'encorafenib dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le mélanome (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études avec encorafenib dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans lecancer colorectal et du cancer du poumon (voir rubrique 4.2 - Population pédiatrique).
Source : EMA
Effets indésirables
alopécie
anémie
arthralgie
augmentation des transaminases
constipation
contraction musculaire involontaire
créatine phosphokinase augmentée
créatine phosphokinase sanguine augmentée (CPK)
céphalée
dermatite acnéiforme
diarrhée
diminution de l'appétit
dorsalgie
douleur abdominale
douleur aux extrémités
douleur musculosquelettique
dysgueusie
déchirure musculaire
décollement de l'épithélium pigmentaire de la rétine
faiblesse musculaire
fatigue
fatigue musculaire
gamma glutamyl transférase augmentée
hyperkératose
hyperpigmentation cutanée
hypertension
hémorragie
insomnie
myalgie
myopathie
myosite
nausée
neuropathie périphérique
nævus mélanocytaire
papillome cutané
prurit
rash
sensation vertigineuse
sécheresse cutanée
trouble musculaire
trouble visuel
vomissement
érythrodysesthésie palmo-plantaire
érythème
état fébrile
œdème périphérique
Source : ANSM
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