Efavirenz 600 mg comprimé
Posologie
Le traitement doit être initié par un médecin spécialiste dans la prise en charge de l'infection par le
VIH.
Posologie
L'éfavirenz doit être pris en association avec d'autres médicaments antirétroviraux (voir rubrique 4.5).
Afin d'améliorer la tolérance des effets indésirables affectant le système nerveux, il est recommandé de prendre le médicament au coucher (voir rubrique 4.8).
<i>Adultes et adolescents de plus de 40 kg </i>
La posologie recommandée d'éfavirenz associé à des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) avec ou sans IP (voir rubrique 4.5), est de 600 mg par voie orale en une seule prise quotidienne.
Les comprimés pelliculés d'éfavirenz ne conviennent pas aux enfants pesant moins de 40 kg. D'autres formulations sont disponibles pour ces patients.
<i>Ajustement posologique </i>
Si l'éfavirenz est co-administré avec le voriconazole, la dose d'entretien du voriconazole doit être augmentée à 400 mg toutes les 12 heures et la dose d'éfavirenz doit être réduite de 50 %, soit 300 mg une fois par jour. En cas d'arrêt du traitement avec le voriconazole, la dose initiale d'éfavirenz doit être restaurée (voir rubrique 4.5).
Si l'éfavirenz est co-administré avec la rifampicine aux patients pesant 50 kg ou plus, une augmentation de la dose d'éfavirenz à 800 mg/jour peut être envisagée (voir rubrique 4.5).
Populations particulières
<i>Insuffisance rénale </i>
La pharmacocinétique de l'éfavirenz n'a pas été étudiée chez les patients insuffisants rénaux. Cependant, comme moins de 1 % de la dose d'éfavirenz est excrété sous forme inchangée dans les urines, l'insuffisance rénale ne devrait avoir qu'un impact minimal sur l'élimination de l'éfavirenz (voir rubrique 4.4).
<i>Insuffisance hépatique </i>
Les patients présentant une pathologie hépatique légère peuvent être traités à la posologie habituellement recommandée d'éfavirenz. On devra suivre avec attention les effets indésirables dose-dépendants de ces patients, notamment ceux affectant le système nerveux (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Mode d'administration
Il est recommandé de prendre l'éfavirenz à jeun. Une augmentation des concentrations d'éfavirenz observée suite à l'administration de l'éfavirenz avec de la nourriture peut entraîner une augmentation de la fréquence des effets indésirables (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Source : EMA
Contre-indications
Arythmie cardiaque, antécedent
Bradycardie
Enfant
Espace QT allongé, antécédent familial
Forme congénitaleGrossesse
Hypokaliémie
Hypomagnésémie
Insuffisance cardiaque congestive
Réduction de la fraction d'éjection ventriculaire gaucheInsuffisance hépatique sévère
Mort subite, antécédent familial
Patient à risque d'allongement de l'espace QT
Trouble électrolytique
Source : ANSM
Interactions
inducteurs enzymatiques <> dasabuvirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> grazoprévir + elbasvirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> isavuconazoleContre-indication
inducteurs enzymatiques <> lurasidoneContre-indication
inducteurs enzymatiques <> midostaurineContre-indication
inducteurs enzymatiques <> ombitasvir + paritaprévirContre-indication
inducteurs enzymatiques <> rilpivirineContre-indication
éfavirenz <> dihydroergotamineContre-indication
éfavirenz <> ergotamineContre-indication
éfavirenz <> millepertuisContre-indication
éfavirenz <> pimozideContre-indication
inducteurs enzymatiques (sauf rifampicine) <> bictégravirAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques (sauf rifampicine, anticonvulsivants inducteurs enzymatiques) <> sofosbuvirAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> aprémilastAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> bédaquilineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> cyclophosphamideAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> docétaxelAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> estroprogestatifs contraceptifsAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> irinotécanAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> itraconazoleAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> ivacaftor (seul ou associé)Association DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> macitentanAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> miansérineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> naloxégolAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> nétupitantAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> olaparibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> oxycodoneAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> paclitaxelAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> progestatifs contraceptifsAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> rolapitantAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> régorafénibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> sertralineAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> ténofovir alafénamideAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vinca-alcaloïdes cytotoxiquesAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vismodégibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vémurafénibAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> vénétoclaxAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques <> étoposideAssociation DECONSEILLEE
éfavirenz <> atazanavirAssociation DECONSEILLEE
éfavirenz <> atovaquoneAssociation DECONSEILLEE
éfavirenz <> ginkgoAssociation DECONSEILLEE
éfavirenz <> velpatasvirAssociation DECONSEILLEE
éfavirenz <> voriconazoleAssociation DECONSEILLEE
inducteurs enzymatiques (sauf rifampicine, anticonvulsivants inducteurs enzymatiques) <> glasdégibPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> androgènesPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> aripiprazolePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> bazédoxifènePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> caspofunginePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> cyprotéronePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> disopyramidePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> dolutégravirPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)Précaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> hydrocortisonePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> immunosuppresseursPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> lévonorgestrelPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> maravirocPrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> méthadonePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> progestatifs non contraceptifs, associés ou non à un œstrogènePrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
éfavirenz <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
éfavirenz <> fosamprénavirPrécaution d'Emploi
éfavirenz <> rifabutinePrécaution d'Emploi
éfavirenz <> rifampicinePrécaution d'Emploi
inducteurs enzymatiques <> bortézomibA prendre en compte
inducteurs enzymatiques <> cabazitaxelA prendre en compte
inducteurs enzymatiques <> tamoxifèneA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Voir ci-dessous et rubrique 5.3. L'éfavirenz ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins que le tableau clinique de la patiente ne nécessite un tel traitement. Les femmes en âge de procréer doivent effectuer un test de grossesse avant l'initiation de l'éfavirenz.
Contraception des hommes et des femmes
Une méthode de contraception mécanique doit toujours être utilisée en association avec d'autres méthodes contraceptives (par exemple contraceptif oral ou autre contraceptif hormonal, voir rubrique 4.5). En raison de la longue demi-vie de l'éfavirenz, il est recommandé d'utiliser des mesures contraceptives appropriées pendant 12 semaines après l'arrêt du traitement par l'éfavirenz.
Grossesse
Il y a eu 7 cas rétrospectifs en lien avec des anomalies du tube neural, dont des méningomyélocèles, tous chez des mères exposées à des associations comprenant de l'éfavirenz (à l'exclusion des comprimés de l'association médicamenteuse fixe contenant de l'éfavirenz) au premier trimestre. Deux cas supplémentaires (1 prospectif et 1 rétrospectif) en lien avec des anomalies du tube neural ont été rapportés avec l'association médicamenteuse fixe contenant de l'éfavirenz, de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil. Une relation de causalité de ces anomalies avec l'utilisation de l'éfavirenz n'a pas été établie, et le dénominateur n'est pas connu. Sachant que les anomalies du tube neural apparaissent dans les 4 premières semaines du développement fœtal (période de fermeture du tube neural), le risque potentiel concernerait les femmes exposées à l'éfavirenz pendant le premier trimestre de la grossesse.
En juillet 2013, le registre des grossesses sous antirétroviraux a répertorié des données prospectives de 904 grossesses exposées à des associations comprenant éfavirenz, au cours du premier trimestre de grossesse, aboutissant à 766 naissances. Une anomalie du tube neural a été rapportée chez un enfant, la fréquence et le type des autres malformations étaient comparables à ceux observés chez les enfants exposés à des associations ne comprenant pas d'éfavirenz, ainsi que comparables à ceux observés chez des témoins HIV négatifs. L'incidence des anomalies du tube neural dans la population générale se situe autour de 0,5-1 cas pour 1 000 naissances.
Des malformations ont été observées chez les fœtus de singes traités par l'éfavirenz (voir rubrique 5.3).
Allaitement
L'excrétion de l'éfavirenz dans le lait maternel humain a été démontrée. Les informations portant sur les effets de l'éfavirenz chez les nouveau-nés et les nourrissons sont insuffisantes. Le risque chez le nourrisson ne peut pas être exclu. L'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par éfavirenz. Il est recommandé aux femmes vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la transmission du VIH.
Fertilité
L'effet de l'éfavirenz sur la fertilité des rats mâles ou femelles a été évalué seulement à des doses atteignant des expositions médicamenteuses systémiques équivalentes à ou en dessous de celles atteintes chez l'homme lors de l'administration de doses recommandées d'éfavirenz. Dans ces études, l'éfavirenz n'a pas affecté l'accouplement et la fertilité des rats mâles ou femelles (posologies jusqu'à 100 mg/kg/deux fois par jour) et n'a affecté ni le sperme des rats mâles traités (posologies jusqu'à
200 mg/deux fois par jour) ni leurs petits. Chez le rat, la capacité de reproduction des petits de mères traitées par éfavirenz n'a pas été affectée.
Source : EMA
Propriétés pharmacologiques
Mécanisme d'action
L'éfavirenz est un INNTI du VIH-1. L'éfavirenz se lie directement à la transcriptase inverse du VIH-1 et n'inhibe pas de manière significative la transcriptase inverse du VIH-2, ni les ADN polymérases (α, β, γ ou δ).
Electrophysiologie cardiaque
L'effet d'éfavirenz sur l'intervalle QTc a été évalué dans un essai croisé, en ouvert, contrôlé versus placebo avec une séquence unique fixe de 3 périodes avec 3 traitements portant sur 58 sujets sains présentant un polymorphisme pour le gène CYP2B6. Chez les patients dont le génotype était CYP2B6 *6/*6, la valeur moyenne du Cmax d'éfavirenz, après administration d'une dose journalière de 600 mg pendant 14 jours, était 2,25 fois plus élevée que chez les patients dont le génotype était CYP2B6 *1/*1. Une association entre la concentration d'éfavirenz et l'allongement QTc a été observée. Sur la base de la relation entre concentration et prolongement de l'intervalle QTc, la valeur moyenne de l'intervalle QTc et la valeur à la limite supérieure de l'intervalle de confidence à 90 % étaient de 8,7 ms et 11,3 ms chez les sujets dont le génotype était CYP2B6 *6/*6 (voir rubrique 4.5).
Activité antivirale
La concentration d'éfavirenz libre requise pour obtenir une inhibition de 90 à 95 % des souches de type sauvage ou des isolats de laboratoire et cliniques résistant à la zidovudine varie, in vitro, entre
0,46 et 6,8 nM sur les lignées cellulaires lymphoblastiques, les cellules mononucléées circulantes et les cellules de la lignée macrophages/monocytes.
Résistance
Dans les cultures cellulaires, l'efficacité de l'éfavirenz sur les mutants comportant des substitutions d'acides aminés aux points 48, 108, 179, 181 ou 236 de la transcriptase inverse ou sur les mutants comportant des substitutions d'acides aminés dans le gène de la protéase est similaire à celle observée sur des souches de type sauvage. Les substitutions simples ayant engendré la plus grande résistance à l'éfavirenz dans les cultures cellulaires correspondent au changement de la leucine en isoleucine au niveau du codon 100 (L100I, résistance de 17 à 22 fois supérieure) et au changement de la lysine en asparagine au niveau du codon 103 (K103N, résistance de 18 à 33 fois supérieure). Une perte de sensibilité supérieure à 100 fois a été observée vis-à-vis des mutants du VIH exprimant la mutation K103N et comportant d'autres substitutions d'acides aminées dans la transcriptase inverse.
Au cours d'essais cliniques associant l'éfavirenz à l'indinavir ou à la zidovudine-lamivudine, la mutation la plus fréquente de la transcriptase inverse sur les isolats viraux de patients présentant une remontée significative de leur charge virale plasmatique est la mutation K103N. Cette mutation a été observée chez 90 % des patients recevant de l'éfavirenz avec un échec virologique. Des substitutions de la transcriptase inverse au niveau des codons 98, 100, 101, 108, 138, 188, 190 ou 225 ont également été observées, mais à des fréquences moindres, et elles ne se manifestaient souvent qu'en association avec la mutation K103N. Le schéma de résistance à l'éfavirenz dû à des substitutions d'acides aminées dans la transcriptase inverse est indépendant des autres traitements antiviraux associés à l'éfavirenz.
Résistance croisée
Dans les cultures cellulaires, les profils de résistance croisée de l'éfavirenz, de la névirapine et de la délavirdine ont montré que la substitution K103N confère une perte de sensibilité aux trois INNTI. Deux des trois isolats cliniques résistants à la délavirdine examinés présentaient une résistance croisée vis-à-vis de l'éfavirenz et contenaient la mutation K103N. Un troisième isolat, qui comportait une substitution au niveau du codon 236 de la transcriptase inverse, n'a pas présenté de résistance croisée avec l'éfavirenz.
Des isolats viraux de cellules mononucléées circulantes ont été prélevés chez des patients participant à des études cliniques avec l'éfavirenz et présentant des signes d'échec thérapeutique au traitement (rebond de leur charge virale). La sensibilité de ces isolats aux INNTI a été évaluée. Treize isolats qui s'étaient antérieurement révélés résistants à l'éfavirenz se sont également montrés résistants à la névirapine et la délavirdine. Cinq de ces isolats résistants aux INNTI ont présenté la mutation K103N ou la substitution valine à isoleucine au codon 108 (V108I) de la transcriptase inverse. En échec du traitement par éfavirenz, trois des isolats testés sont restés sensibles à l'éfavirenz dans les cultures cellulaires et sont également restés sensibles à la névirapine et à la délavirdine.
La possibilité de résistance croisée entre l'éfavirenz et les IP est faible car ces molécules font appel à des cibles enzymatiques différentes. De même, la possibilité de résistance croisée entre l'éfavirenz et les INTI est faible en raison des différents sites de liaison utilisés sur la cible et des différents mécanismes d'action.
Efficacité clinique
L'éfavirenz n'a pas été étudié dans le cadre d'études cliniques contrôlées chez les patients à un stade avancé de la maladie, notamment chez les patients dont les taux en CD4 sont < 50 cellules/mm3, ni chez les patients ayant été antérieurement exposés aux IP ou aux INNTI. On possède une expérience clinique limitée des associations incluant la didanosine ou la zalcitabine dans le cadre d'essais contrôlés.
Lors de deux études contrôlées (006 et ACTG 364) menées pendant une période d'un an environ où l'éfavirenz était associé à des INTI et/ou à des IP, on a observé, chez les patients infectés par le VIH,
une réduction de la charge virale au-dessous de la limite de détection et une augmentation des taux de lymphocytes CD4, tant chez les patients n'ayant jamais reçu de traitement antirétroviral que chez les patients ayant déjà reçu des INTI. L'étude 020, qui a duré 24 semaines, a donné des résultats similaires chez les patients antérieurement traités par des INTI. Dans ces études, la posologie de l'éfavirenz a été de 600 mg en une prise quotidienne. La dose d'indinavir a été de 1 000 mg toutes les 8 heures en association à l'éfavirenz et de 800 mg toutes les 8 heures en l'absence d'un traitement associé par l'éfavirenz. La posologie du nelfinavir a été de 750 mg, trois fois par jour. Dans chacune des études suivantes, les INTI ont été administrés toutes les 12 heures à des doses standard.
L'étude 006 est une étude randomisée, ouverte, comparant les associations éfavirenz + zidovudine + lamivudine ou éfavirenz + indinavir à l'association indinavir + zidovudine + lamivudine chez
1 266 patients n'ayant jamais été traités par éfavirenz, lamivudine, inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse et antiprotéases. A la baseline, le taux moyen de CD4 était de 341 cellules/mm3 et le taux moyen d'ARN-VIH plasmatique était de 60 250 copies/ml. Les résultats d'efficacité de l'étude 006, sur un sous-groupe de 614 patients qui avaient été inclus dans l'étude depuis au moins
48 semaines, sont présentés dans le tableau 2. Dans l'analyse des taux de réponse (Non Completer = Failure [NC = F]) : les patients pour lesquels on ne dispose pas de données au moment de l'analyse sont considérés comme des échecs), les patients étant sortis prématurément de l'étude pour une raison quelconque ou ayant manqué une mesure de leur ARN-VIH plasmatique, laquelle a été précédée ou suivie d'une mesure supérieure à la limite de détection, ont été considérés comme ayant un taux d'ARN-VIH supérieure à 50 ou à 400 copies/ml pour ce qui concerne les données manquantes.
Tableau 2 : Résultats d'efficacité de l'étude 006
Traitementsd n Taux de réponse (NC = Fa) ARN-VIH plasmatique Médiane des variations par rapport à la valeur de base des CD4 Cellules/mm3 (E.S.M.c) < 400 copies/ml (IC à 95 %b) < 50 copies/ml (IC à 95 %b) 48 semaines 48 semaines 48 semaines |
EFV + ZDV + 3TC 202 67 % (60 %, 73 %) 62 % (55 %, 69 %) 187 (11,8) |
EFV + IDV 206 54 % (47 %, 61 %) 48 % (41 %, 55 %) 177 (11,3) |
IDV + ZDV + 3TC 206 45 % (38 %, 52 %) 40 % (34 %, 47 %) 153 (12,3) |
a NC = F, patients n'ayant pas terminé l'étude = Echec.
b IC, intervalle de confiance.
c E.S.M., erreur standard de la médiane.
d EFV, éfavirenz ; ZDV, zidovudine ; 3TC, lamivudine ; IDV, indinavir.
Les résultats à long terme de l'étude 006 à 168 semaines (160 patients recevant EFV+IDV,
196 patients recevant EFV+ZDV+3TC et 127 patients recevant IDV+ZDV+3TC ont respectivement terminé l'étude) suggèrent la durabilité de la réponse en terme de proportion de patients ayant un taux d'ARN-VIH plasmatique < 400 copies/ml, de proportion de patients ayant un taux d'ARN-VIH plasmatique < 50 copies/ml et en terme d'augmentation moyenne par rapport à la baseline du taux de CD4.
Les résultats d'efficacité des études ACTG 364 et 020 sont présentés dans le tableau 3. L'étude ACTG 364 a inclus 196 patients qui ont été traités par des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et pas par des antiprotéases ou des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse. L'étude 020 a inclus 327 patients qui ont été traités par des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et pas par des antiprotéases ou des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse. Les médecins étaient autorisés à changer les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse de leurs patients au moment de l'inclusion dans l'étude. Les taux de réponses ont été plus élevés chez les patients chez lesquels les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse ont été modifiés.
Tableau 3 : Résultats d'efficacité des études ACTG 364 et 020
Taux de réponse (NC = Fa) ARN-VIH plasmatique Médiane des variations par rapport à la valeur de base des CD4 |
Numéro de l'étude/Traitement sb n % (IC à 95 %c) % (IC à 95 %c) cellules/mm3 (E.S.M.d) |
Etude ACTG 364 48 semaines < 500 copies/ml < 50 copies/ml EFV + NFV + IN TIs 65 70 (59, 82) --- --- 107 (17,9) EFV + INTIs 65 58 (46, 70) --- --- 114 (21,0) NFV + INTIs 66 30 (19, 42) --- --- 94 (13,6) |
Etude 020 24 semaines < 400 copies/ml < 50 copies/ml EFV + IDV + IN TIs 157 60 (52, 68) 49 (41, 58) 104 (9,1) IDV + INTIs 170 51 (43, 59) 38 (30, 45) 77 (9,9) |
a NC = F, patients n'ayant pas terminé l'étude = Echec.
b EFV, éfavirenz ; ZDV, zidovudine ; 3TC, lamivudine ; IDV, indinavir ; INTI, inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse ; NFV, nelfinavir.
c IC, Intervalle de confiance.
d E.S.M., Erreur standard de la médiane.
---, non effectué
Population pédiatrique
L'étude AI266922 est une étude en ouvert évaluant la pharmacocinétique, la sécurité d'emploi, la tolérance et l'activité antivirale de l'éfavirenz en association avec la didanosine et l'emtricitabine chez des patients pédiatriques naïfs ou prétraités par un médicament antirétroviral. Trente-sept patients pédiatriques âgés de 3 mois à 6 ans (médiane 0,7 ans) ont été traités avec l'éfavirenz. A l'initiation du traitement, le taux médian d'ARN VIH-1 plasmatique était de 5,88 log10 copies/mL, le taux médian de lymphocytes CD4 était de 1144 cellules/mm3 et le pourcentage médian de CD4 était de 25 %. La durée médiane de traitement de l'étude était de 132 semaines ; 27 % des patients ont arrêté le traitement avant 48 semaines. En analyse en ITT, les pourcentages de patients avec un taux d'ARN VIH < 400 copies/mL et < 50 copies/mL à 48 semaines étaient respectivement de 57 % (21/37) et de 46 % (17/37). L'augmentation médiane des lymphocytes CD4 entre l'initiation du traitement et la semaine 48 a été de 215 cellules/mm3 et l'augmentation médiane du pourcentage de lymphocytes CD4 a été de 6 %.
L'étude PACTG 1021 est une étude en ouvert évaluant la pharmacocinétique, la sécurité d'emploi, la tolérance et l'activité antivirale de l'éfavirenz en association avec la didanosine et l'emtricitabine chez des patients pédiatriques qui étaient naïfs de traitement antirétroviral. Quarante-trois patients âgés de 3 mois à 21 ans (médiane : 9,6 ans) étaient traités avec l'éfavirenz. A l'initiation du traitement, le taux médian d'ARN VIH-1 plasmatique était de 4,8 log10 copies/mL, le taux médian de lymphocytes CD4 était de 367 cellules/mm3 et le pourcentage médian de CD4 était de 18 %. La durée médiane de traitement de l'étude était de 181 semaines ; 16 % des patients ont arrêté le traitement avant 48 semaines. En analyse en ITT, les pourcentages de patients avec un taux d'ARN VIH < 400 copies/mL et <50 copies/mL à 48 semaines étaient respectivement de 77 % (33/43) et de 70 % (30/43). L'augmentation médiane des lymphocytes CD4 entre l'initiation du traitement et la semaine 48 a été de 238 cellules/mm3 et l'augmentation médiane du pourcentage de CD4 a été de 13 %.
L'étude PACTG 382 est une étude en ouvert évaluant la pharmacocinétique, la sécurité d'emploi, la tolérance et l'activité antivirale de l'éfavirenz en association avec le nelfinavir et un INTI chez des patients pédiatriques naïfs de traitement antirétroviraux et chez des patients pédiatriques prétraités par un INTI. Cent-deux patients pédiatriques âgés de 3 mois à 16 ans (médiane : 5,7 ans) ont été traités avec l'éfavirenz. Quatre-vingt-sept pourcent des patients avaient reçu un traitement antirétroviral
antérieur. A l'initiation du traitement, le taux médian d'ARN VIH-1 plasmatique était de 4,57 log10 copies/mL, le taux médian de lymphocytes CD4 était de 755 cellules/mm3 et le pourcentage médian de CD4 était de 30 %. La durée médiane de traitement de l'étude était de 118 semaines ; 25 % des patients ont arrêté le traitement avant 48 semaines. En analyse en ITT, les pourcentages de patients avec un taux d'ARN VIH < 400 copies/mL et <50 copies/mL à 48 semaines étaient respectivement de 57 % (58/102) et de 43 % (44/102). L'augmentation médiane des lymphocytes CD4 entre l'initiation du traitement et la semaine 48 a été de 128 cellules/mm3 et l'augmentation médiane du pourcentage de CD4 a été de 5 %.
Source : EMA
Effets indésirables
augmentation de l'amylase sanguine
augmentation des ALAT
augmentation des ASAT
éruption cutanée
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
EFAVIRENZ ARROW 600 mg, comprimé pelliculé
- Non commercialisé
EFAVIRENZ CRISTERS 600 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
EFAVIRENZ SANDOZ 600 mg, comprimé pelliculé sécable
- Commercialisé
EFAVIRENZ TEVA 600 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
EFAVIRENZ VIATRIS 600 mg, comprimé pelliculé
- Non commercialisé
SUSTIVA 600 mg, comprimé pelliculé
Source : BDPM
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