Dupixent 300 mg, solution injectable en stylo prérempli

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Solution injectable

  • Voie d'administration

    Voie sous-cutanée

Source : ANSM

side-effect

Posologie

Le traitement doit être initié par un professionnel de santé expérimenté dans le diagnostic et le traitement des pathologies pour lesquelles le dupilumab est indiqué (voir rubrique 4.1).

<u>Posologie </u>

<i><u>Dermatite atopique </u></i>

<i>Adultes </i>

Le schéma posologique recommandé du dupilumab pour les patients adultes est une dose initiale de 600 mg (deux injections de 300 mg), suivie de 300 mg administrés toutes les deux semaines par injection sous-cutanée.

<i>Adolescents (âgés de 12 à 17 ans) </i>

Le schéma posologique recommandé du dupilumab pour les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans est détaillé dans le tableau 1.

<b>Tableau 1: Schéma posologique du dupilumab pour administration sous-cutanée chez les </b><b>patients adolescents âgés de 12 à 17 ans atteints de dermatite atopique </b>

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Poids corporel </b><br/><b>du patient</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Dose initiale</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Doses suivantes </b><br/><b>(toutes les deux semaines)</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Moins de 60 kg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">400 mg (deux injections de 200 mg)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">200 mg</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">60 kg et plus</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">600 mg (deux injections de 300 mg)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">300 mg</td> </tr> </table>

<i>Enfants âgés de 6 à 11 ans </i>

Le schéma posologique recommandé du dupilumab pour les enfants âgés de 6 à 11 ans est détaillé dans le tableau 2.

<b>Tableau 2: Schéma posologique du dupilumab pour administration sous-cutanée chez les enfants </b><b>âgés de 6 à 11 ans atteints de dermatite atopique </b>

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Poids corporel </b><br/><b>du patient</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Dose initiale</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Doses suivantes</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">De 15 kg à moins de <br/>60 kg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">300 mg (une injection de 300 mg) au <br/>jour 1, puis 300 mg au jour 15</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">300 mg toutes les 4 semaines <br/>(1x/4 semaines) *, à partir de 4 <br/>semaines après la dose du jour <br/>J15</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">60 kg et plus</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">600 mg (deux injections de 300 mg)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">300 mg toutes les 2 semaines <br/>(1x/2 semaines)</td> </tr> </table>

*la dose peut être augmentée à 200 mg 1x/2 semaines chez les patients ayant un poids corporel de 15 kg à moins de 60 kg en fonction de l'évaluation du médecin.

<i>Enfants âgés de 6 mois à 5 ans </i>

Le schéma posologique recommandé du dupilumab pour les enfants âgés de 6 mois à 5 ans est détaillé dans le Tableau 3.

<b>Tableau 3 : Schéma posologique du dupilumab pour administration sous-cutanée chez les </b><b>enfants âgés de 6 mois à 5 ans atteints de dermatite atopique </b>

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Poids corporel </b><br/><b>du patient</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Dose initiale</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Doses suivantes</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">De 5 kg à moins de <br/>15 kg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">200 mg (une injection de 200 mg)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">200 mg toutes les 4 semaines <br/>(1x/4 semaines)</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">De 15 kg à moins de <br/>30 kg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">300 mg (une injection de 300 mg)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">300 mg toutes les 4 semaines <br/>(1x/4 semaines)</td> </tr> </table>

Le dupilumab peut être utilisé avec ou sans corticothérapie locale. Il est possible d'utiliser des inhibiteurs topiques de la calcineurine, mais ils doivent être réservés aux zones sensibles, telles que le visage, le cou, et les zones intertrigineuses ou les parties génitales.

L'interruption du traitement devra être envisagé chez les patients qui ne présentent aucune réponse après 16 semaines de traitement contre la dermatite atopique. Certains patients présentant initialement une réponse partielle peuvent bénéficier d'une amélioration en poursuivant le traitement après

16 semaines. Si le traitement par le dupilumab a dû être interrompu, il est possible de réintroduire le traitement avec à nouveau des chances de succès.

<i><u>Asthme </u></i>

<i>Adultes et adolescents </i>

La dose recommandée de dupilumab chez l'adulte et l'adolescent (âgé de 12 ans et plus) est :

• pour l'asthme sévère traité par des corticostéroïdes oraux ou pour l'asthme sévère associé à une dermatite atopique modérée à sévère ou associé à une polypose naso-sinusienne sévère chez

l'adulte : une dose initiale de 600 mg (soit 2 injections de 300 mg), suivie d'une dose de 300 mg administrée toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.

• pour les autres situations : une dose initiale de 400 mg (soit 2 injections de 200 mg), suivie d'une dose de 200 mg administrée toutes les deux semaines en injection sous-cutanée.

<i>Enfants âgés de 6 à 11 ans </i>

Le schéma posologique recommandé du dupilumab chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 11 ans est détaillé dans le tableau 4 ci-dessous.

<b>Tableau 4 : Schéma posologique du dupilumab pour administration sous-cutanée chez les </b><b>enfants âgés de 6 à 11 ans présentant un asthme </b>

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Poids corporel</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Doses initiales et suivantes</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">De 15 kg à moins de 30 kg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">300 mg toutes les quatre semaines (1x/4 semaines)</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">De 30 kg à moins de 60 kg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">200 mg toutes les deux semaines (1x/2 semaines) <br/>ou <br/>300 mg toutes les quatre semaines (1x/4 semaines)</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">60 kg ou plus</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">200 mg toutes les deux semaines (1x/2 semaines)</td> </tr> </table>

Le schéma posologique recommandé chez les patients pédiatriques (âgés de 6 à 11 ans) présentant un asthme associé à une dermatite atopique sévère, selon l'indication approuvée, est présenté dans le tableau 2.

En cas de corticothérapie orale associée, la dose de corticostéroïdes pourra être diminuée lorsqu'une amélioration clinique avec le dupilumab est observée (voir rubrique 5.1). Les corticostéroïdes doivent être réduits progressivement (voir rubrique 4.4).

Le dupilumab est destiné à un traitement au long cours. La décision de poursuivre ou non le traitement doit être réévaluée au moins une fois par an, par le médecin, en fonction du niveau de contrôle de l'asthme chez le patient.

<i><u>Polypose naso-sinusienne </u></i>

La dose recommandée de dupilumab chez l'adulte est une dose initiale de 300 mg suivie d'une dose de 300 mg administrée toutes les deux semaines.

Dupilumab est destiné à un traitement au long cours. L'interruption du traitement doit être envisagée en cas d'absence de réponse après 24 semaines de traitement. Certains patients présentant initialement une réponse partielle peuvent bénéficier d'une amélioration en poursuivant le traitement après 24 semaines.

<i><u>Prurigo nodulaire (PN) </u></i>

La dose recommandée de dupilumab chez l'adulte est une dose initiale de 600 mg (deux injections de 300 mg), suivie d'une dose de 300 mg administrée toutes les deux semaines.

Le dupilumab peut être utilisé avec ou sans corticothérapie locale.

Les données des essais cliniques dans le PN sont disponibles pour des patients traités jusqu'à

24 semaines. L'interruption du traitement devra être envisagé chez les patients qui ne présentent aucune réponse après 24 semaines de traitement pour le PN.

<i><u>Œsophagite à éosinophiles (OeE) </u></i>

La dose recommandée de dupilumab chez l'adulte et l'adolescent âgé de 12 ans et plus est de 300 mg administrés toutes les semaines (1x/semaine).

Le dupilumab 300 mg 1x/semaine n'a pas été étudié chez les patients atteints d'œsophagite à éosinophiles (OeE) dont le poids corporel est inférieur à 40 kg.

Le dupilumab est destiné à un traitement au long cours. Le dupilumab 300 mg 1x/semaine a été étudié jusqu'à 52 semaines. L'administration n'a pas été étudiée au-delà de 52 semaines.

<i><u>Bronchopneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) </u></i>

La dose recommandée de dupilumab chez l'adulte est de 300 mg, administrée toutes les deux semaines.

Le dupilumab est destiné à un traitement au long cours. Le traitement n'a pas été étudiée au-delà d'une durée de 52 semaines. L'interruption du traitement doit être envisagée chez les patients chez lesquels aucune réponse clinique n'est observée après 52 semaines de traitement.

<u>Dose oubliée </u>

En cas d'oubli d'une dose toutes les semaines, celle-ci devra être administrée le plus tôt possible. Commencez un nouveau schéma d'administration à partir de cette date.

En cas d'oubli d'une dose toutes les deux semaines, administrez l'injection dans les 7 jours suivant la dose oubliée, puis reprenez le schéma initial du patient. Si la dose oubliée n'est pas administrée dans les 7 jours, attendez la prochaine dose selon le calendrier initial.

En cas d'oubli d'une dose toutes les quatre semaines, administrez l'injection dans les 7 jours suivant la dose oubliée, puis reprendez le schéma initial du patient. Si la dose oubliée n'est pas administrée dans les 7 jours, administrez la dose et commencez ainsi un nouveau schéma ce jour-là.

<u>Populations spéciales </u>

<i>Sujets âgés </i>

Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients âgés (≥ 65 ans) (voir rubrique 5.2).

<i>Insuffisance rénale </i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée. Les données disponibles chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère sont très limitées (voir rubrique 5.2).

<i>Insuffisance hépatique </i>

Aucune donnée n'est disponible chez les patients atteints d'insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2).

<i>Poids corporel </i>

Aucun ajustement posologique n'est recommandé en fonction du poids corporel pour les patients âgés de 12 ans et plus atteints d'asthme et d'œsophagite à éosinophiles et chez les patients adultes atteints de dermatite atopique, de polypose naso-sinusienne, de PN ou de BPCO (voir rubrique 5.2).

<i>Population pédiatrique </i>

La sécurité et l'efficacité du dupilumab chez les enfants atteints de dermatite atopique âgés de moins de 6 mois n'ont pas été établies. La sécurité et l'efficacité du dupilumab chez les enfants avec un poids corporel < 5 kg n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

La sécurité et l'efficacité du dupilumab n'ont pas été établies chez les enfants de moins de 6 ans présentant un asthme sévère. Aucune donnée n'est disponible.

La sécurité et l'efficacité n'ont pas été établies dans le traitement de la polypose naso-sinusienne chez les enfants âgés de moins de 18 ans. Aucune donnée n'est disponible.

La sécurité et l'efficacité du dupilumab chez les enfants atteints de PN âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

La sécurité et l'efficacité du dupilumab n'ont pas été établies chez les enfants atteints d'œsophagite à éosinophiles âgés de moins de 12 ans.

La sécurité et l'efficacité du dupilumab n'ont pas été établies chez les enfants de moins de 18 ans atteints de BPCO. Aucune donnée n'est disponible.

<u>Mode d'administration </u>

Voie sous-cutanée

Le dupilumab en stylo prérempli est destiné à être utilisé chez les adultes et les patients pédiatriques âgés de 2 ans et plus. Le dupilumab en seringue préremplie est destiné à être utilisé chez les adultes et les patients pédiatriques âgés de 6 mois et plus. Le dupilumab en stylo prérempli n'est pas destiné à être utilisé chez les enfants âgés de moins de 2 ans.

Le dupilumab est administré par injection sous-cutanée dans la cuisse ou l'abdomen, excepté dans la zone de 5 cm autour du nombril. Si l'injection est effectuée par une tierce personne, elle peut être faite dans la partie supérieure du bras.

Chaque seringue préremplie ou stylo prérempli est à usage unique.

Pour les indications nécessitant une dose initiale de 600 mg (voir Posologie en rubrique 4.2), administrer successivement deux injections de 300 mg dans des sites d'injection différents.

Il est recommandé d'alterner les sites d'injection à chaque injection. Le dupilumab ne doit pas être injecté dans une zone cutanée qui est sensible, sur laquelle il y a des lésions, des hématomes ou des cicatrices.

Si le professionnel de santé juge que cela est approprié, le patient peut s'auto-injecter le dupilumab ou un soignant peut le lui administrer. Une formation adaptée des patients et/ou des soignants sur la préparation et l'administration du dupilumab devra être assurée avant l'utilisation, conformément aux instructions d'utilisation en fin de notice. Chez les enfants âgés de 12 ans et plus, il est recommandé que le dupilumab soit administré par un adulte ou sous sa surveillance . Chez les enfants âgés de 6 mois à moins de 12 ans, le dupilumab doit être administré par un soignant.

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Asthme

  • Asthme

  • Asthme

  • Bronchospasme aigu

  • Grossesse

interactions

Interactions

Aucune donnée disponible pour l'instant.

side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Les données sur l'utilisation du dupilumab chez la femme enceinte sont limitées. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets nocifs directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Le dupilumab ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si le dupilumab est excrété dans le lait maternel ou absorbé par voie systémique après ingestion. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre le traitement par dupilumab en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal n'ont montré aucune altération de la fertilité (voir rubrique 5.3).

Source : EMA

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Autres préparations dermatologiques, traitements de la dermatite, à l'exclusion des corticostéroïdes, code ATC : D11AH05
Mécanisme d'action
Le dupilumab est un anticorps monoclonal recombinant humain de type IgG4 qui inhibe la signalisation de l'interleukine-4 et l'interleukine-13. Le dupilumab inhibe la signalisation de l'IL-4 via le récepteur de type I (IL-4Rα/γc), et la signalisation à la fois de l'IL-4 et l'IL-13 via le récepteur de type II (IL-4Rα/IL-13Rα).
L'IL-4 et l'IL-13 sont des cytokines majeures des pathologies inflammatoires de type 2 telles que la dermatite atopique, l'asthme, la polypose naso-sinusienne, le prurigo nodulaire, l'œsophagite à éosinophiles et la BPCO. Le blocage de la voie de l'IL-4/IL-13 avec le dupilumab diminue plusieurs médiateurs de l'inflammation de type 2.
Effets pharmacodynamiques
Au cours des essais cliniques conduits dans la dermatite atopique, le traitement par le dupilumab a été associé à des diminutions des concentrations de biomarqueurs immunologiques de type 2 comparativement à l'inclusion dans l'étude, tels que la chimiokine thymique et régulée par activation (TARC/CCL17), les IgE sériques totales et les IgE sériques spécifiques d'un allergène. Une diminution du taux de lactate déshydrogénase (LDH), un biomarqueur associé à l'activité et à la gravité de la DA, a été observée avec le traitement par dupilumab chez les adultes et les adolescents atteints de dermatite atopique.
Chez les patients adultes et adolescents asthmatiques, comparativement au placebo, le traitement par dupilumab a nettement diminué la FeNO et les concentrations circulantes d'éotaxine-3, d'IgE totales, d'IgE spécifiques d'un allergène, de la TARC et de la périostine, qui sont les biomarqueurs de l'inflammation de type 2 évalués dans les essais cliniques. Ces réductions de biomarqueurs inflammatoires de type 2 étaient comparables pour les schémas posologiques de 200 mg 1x/2 semaines et de 300 mg 1x/2 semaines. Chez les patients pédiatriques (âgés de 6 à 11 ans) asthmatiques, comparativement au placebo, le traitement par dupilumab a nettement diminué la FeNO et les concentrations circulantes d'IgE totales, d'IgE spécifiques à un allergène et de la TARC, qui sont les biomarqueurs de l'inflammation de type 2 évalués dans les essais cliniques. Ces marqueurs étaient quasiment non détectables après 2 semaines de traitement, sauf l'IgE, qui a diminué plus lentement. Ces effets étaient maintenus pendant toute la durée du traitement.
Chez les patients atteints de BPCO, le traitement par dupilumab a diminué les biomarqueurs de type 2 y compris la FeNO et les IgE totales, par rapport au placebo. Des diminutions de la FeNO ont été observées dès la 4ème semaine. Ces effets sur les biomarqueurs de type 2 se sont maintenus tout au long du traitement par dupilumab.
Efficacité et sécurité cliniques dans la dermatite atopique
Adultes atteints de dermatite atopique
L'efficacité et la sécurité du dupilumab en monothérapie et en association avec des corticostéroïdes topiques ont été évaluées dans trois études pivots, randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo (SOLO 1, SOLO 2 et CHRONOS) chez 2 119 patients âgés de 18 ans ou plus atteints d'une dermatite atopique (DA) modérée à sévère définie par un score IGA (Investigator's Global Assessment [Évaluation globale de l'investigateur]) ≥ 3, un score EASI (Eczema Area and Severity Index [Indice de surface et de sévérité de l'eczéma]) ≥ 16, et une surface corporelle atteinte minimale (BSA : Body Surface Area [Surface corporelle]) ≥ 10 %. Les patients éligibles inclus dans les trois études présentaient auparavant une réponse insuffisante au traitement par voie topique.
Dans les trois études, les patients ont reçu du dupilumab administré en injections sous-cutanées (SC) à : 1) une dose initiale de 600 mg de dupilumab (deux injections de 300 mg) le jour 1, suivie par
300 mg une fois toutes les deux semaines (1x/2 semaines) ; ou à 2) une dose initiale de 600 mg de dupilumab le jour 1, suivie de 300 mg une fois par semaine (1x/semaine) ; ou 3) un placebo correspondant. En cas de symptomatologie intolérable de la dermatite atopique, les patients étaient autorisés à recevoir un traitement de secours (y compris des corticostéroïdes topiques d'activité plus forte ou des immunosuppresseurs systémiques) à la discrétion de l'investigateur. Les patients ayant reçu un traitement de secours ont été considérés comme non-répondeurs.
Critères d'évaluation
Dans les trois études pivots, les co-critères d'évaluation principaux étaient la proportion de patients avec un score IGA égal à 0 ou 1 (« blanchi » ou « presque blanchi ») avec une réduction ≥ 2 points sur l'échelle IGA 0 - 4 et la proportion de patients avec une amélioration d'au moins 75% du score EASI (EASI-75). Les principaux critères secondaires et les autres critères secondaires cliniquement pertinents sont présentés dans le tableau 6.).
Caractéristiques à l'inclusion dans l'étude
Dans les études en monothérapie (SOLO 1 et SOLO 2), parmi tous les groupes de traitement, la moyenne d'âge était de 38,3 ans, la moyenne de poids de 76,9 kg, 42,1 % des sujets étaient des femmes, 68,1 % étaient blancs, 21,8 % étaient asiatiques, et 6,8 % étaient noirs.
Dans ces études, 51,6 % des patients avaient un score IGA à l'inclusion dans l'étude de 3 (DA modérée), 48,3 % des patients avaient un score IGA à l'inclusion dans l'étude de 4 (DA sévère) et 32,4 % des patients avaient reçu un traitement antérieur par des immunosuppresseurs systémiques. Le score EASI moyen à l'inclusion dans l'étude était de 33,0, l'échelle d'évaluation numérique de prurit (score NRS -Numerical Rating Scale- de prurit) moyen hebdomadaire à l'inclusion dans l'étude était de 7,4, le score POEM moyen à l'inclusion dans l'étude était de 20,5, le score DLQI moyen à l'inclusion dans l'étude était de 15,0, et le score total HADS moyen à l'inclusion dans l'étude était de
13,3.
Dans l'étude en association avec des CST (CHRONOS), parmi tous les groupes de traitement, la moyenne d'âge était de 37,1 ans, la moyenne de poids de 74,5 kg, 39,7 % des sujets étaient des femmes, 66,2 % étaient blancs, 27,2 % étaient asiatiques, et 4,6 % étaient noirs. Dans cette étude, 53,1 % des patients avaient un score IGA à l'inclusion dans l'étude de 3, 46,9 % des patients avaient un score IGA à l'inclusion dans l'étude de 4 et 33,6 % des patients avaient reçu un traitement antérieur par des immunosuppresseurs systémiques. Le score EASI moyen à l'inclusion dans l'étude était de 32,5, le score NRS de prurit moyen hebdomadaire à l'inclusion dans l'étude était de 7,3, le score POEM moyen à l'inclusion dans l'étude était de 20,1, le score DLQI moyen à l'inclusion dans l'étude était de 14,5, et le score total HADS moyen à l'inclusion dans l'étude était de 12,7.
Réponse clinique
Études en monothérapie de 16 semaines (SOLO 1 et SOLO 2) et étude avec CST concomitants de
52 semaines (CHRONOS)
Dans les études SOLO 1, SOLO 2, et CHRONOS, de l'inclusion dans l'étude jusqu'à la semaine 16, une proportion significativement plus importante de patients randomisés dans les groupes dupilumab a atteint une réponse IGA de 0 ou 1, un score EASI-75, et/ou une amélioration > 4 points du score NRS de prurit (critère secondaire principal) par comparaison au placebo (voir Tableau 6).
Une proportion significativement plus importante de patients randomisés dans le groupe dupilumab seul ou avec CST a obtenu une amélioration rapide du score NRS de prurit par rapport au placebo ou au placebo + CST (défini comme une amélioration ≥ 4 points dès la semaine 2, p < 0,01) et p < 0,05, respectivement).
Un effet thérapeutique continu du dupilumab a été observé dans l'étude CHRONOS jusqu'à la semaine 52 (voir tableau 6).
Les résultats d'efficacité pour les co-critères primaires, secondaires principaux et les autres critères secondaires cliniquement pertinents pour les trois études sont présentés dans le tableau 6.
Tableau 6: Résultats de l'efficacité du dupilumab en monothérapie à la semaine 16 (population FAS) avec un traitement concomitant par CSTa à la semaine 16 et la semaine 52
SOLO 1 Semaine 16 SOLO 2 Semaine 16 CHRONOS S CHRONOS h
(FAS)b (FAS)b Semaine 16 (FAS)h emaine 52 (FAS Semaine 52)
Placebo Dupiluma Placebo Dupilumab
300 mg
1x/2 sem
Placebo +
CST
Dupilumab
300 mg 1x/2
sem + CST
Placebo +
CST
Dupilumab
300 mg 1x/2 sem
+ CST
b
300 mg
1x/2 sem
Patients
randomisés
224 224 236 233 315 106 264 89

SOLO 1 Semaine 16 SOLO 2 Semaine 16 CHRONOS CHRONOS
Semaine 52 (FAS Semaine 52)
h
(FAS)b (FAS)b Semaine 16 (FAS)h
Placebo Dupiluma Placebo Dupilumab
300 mg
1x/2 sem
Placebo +
CST
Dupilumab
300 mg 1x/2
sem + CST
Placebo +
CST
Dupilumab
300 mg 1x/2 sem
+ CST
b
300 mg
1x/2 sem
IGA de 0 ou 1c,
% de
répondeursd
10,3 % 37,9 %g 8,5 % 36,1 %g 12,4 % 38,7 %g 12,5 % 36,0 %g
EASI-50, % de
répondeursd
24,6 % 68,8 %g 22,0 % 65,2 %g 37,5 % 80,2 %j 29,9 % 78,7 %j
EASI-75, % de
répondeursd
14,7 % 51,3 %g 11,9 % 44,2 %g 23,2 % 68,9 %g 21,6 % 65,2 %g
EASI-90, % de
répondeursd
7,6 % 35,7 %g 7,2 % 30,0 %g 11,1 % 39,6 %j 15,5 % 50,6 %j
Score NRS de
prurit, variation
moyenne en %
(MC) par rapport
à l'inclusion dans
l'étude (+/- ET)
-26,1 %
(3,02)
-51,0 %g
(2,50)
-15,4 %
(2,98)
-44,3 %g
(2,28)
-30,3 %
(2,36)
-56,6 %g
(3,95)
-31,7 %
(3,95)
-57,0 %i
(6,17)
Score NRS de
prurit (amélioration
> 4 points), % de
répondeursd, e, f
12,3 %
(26/212)
40,8 %g
(87/213)
9,5 %
(21/221)
36,0 %g
(81/225)
19,7 %
(59/299)
58,8 %g
(60/102)
12,9 %
(32/249)
51,2 %g
(44/86)

MC = moindres carrés; ET = écart type
aTous les patients étaient sous traitement par corticostéroïdes topiques de fond et les patients étaient autorisés à utiliser des inhibteurs de la calcineurine topique.
bLa population FAS (Full analysis set [Analyse de la population totale de l'étude]) inclut tous les patients randomisés.
cUn répondeur est défini comme un patient avec un score IGA de 0 ou 1 (« blanchi » ou « presque blanchi ») avec une réduction > 2 points sur l'échelle IGA 0 - 4.
dLes patients ayant reçu un traitement de secours ou avec des données manquantes ont été considérés comme non-répondeurs.
eLe nombre de patients présentant un score NRS de prurit à l'inclusion dans l'étude ≥ 4 comme dénominateur. fUne proportion significativement plus importante de patients sous dupilumab a présenté une amélioration du score NRS de prurit ≥ 4 points en comparaison au placebo à la semaine 2 (p < 0,01).
gvaleur de p < 0,0001
hLa population FAS inclut tous les patients randomisés. La population FAS à la Semaine 52 inclut tous les patients randomisés au moins un an avant la date limite de recueil des données de l'analyse primaire.
ivaleur de p nominale = 0,0005
jvaleur de p nominale < 0,0001
Dans les études SOLO1, SOLO2 et CHRONOS des résultats similaires ont été observés chez les patients recevant du dupilumab 300 mg 1x/sem.
La Figure 1a et la Figure 1b présentent la variation moyenne en pourcentage depuis l'inclusion dans l'étude du score EASI et la variation moyenne en pourcentage par rapport à l'inclusion dans l'étude du score NRS, respectivement, jusqu'à la Semaine 16 dans SOLO1 et SOLO2.
La Figure 2a et la Figure 2b présentent la variation moyenne en pourcentage depuis l'inclusion dans l'étude du score EASI et la variation moyenne en pourcentage depuis l'inclusion dans l'étude du score NRS, respectivement, jusqu'à la Semaine 52 dans CHRONOS.
Figure 1: Changement moyen en pourcentage par rapport à l'inclusion dans l'étude du score EASI (Fig 1a) et dans l'étude du score NRS (Fig 1b) dans SOLO1a et SOLO2a (FAS)b
Figure 1a. SOLO1 et SOLO2 EASI Figure 1b. SOLO1 et SOLO2 NRS
MC = moindres carrés
aDans les analyses principales des critères d'évaluation de l'efficacité, les patients ayant reçu un traitement de secours ou ayant des données manquantes ont été considérés comme non-répondeurs.
bLa population FAS inclut tous les patients randomisés.
Figure 2 : Variation moyenne en pourcentage par rapport à l'inclusion dans l'étude du score EASI et NRS de prurit dans les études CHRONOSa (FAS Semaine 52)b
MC = moindres carrés
aDans les analyses principales des critères d'évaluation de l'efficacité, les patients ayant reçu un traitement de secours ou ayant des données manquantes ont été considérés comme non-répondeurs. bLa population FAS inclut tous les patients randomisés.
Les effets du traitement par sous-groupes de patients (poids, âge, sexe, race, et traitement de fond, y compris immunosuppresseurs) dans les études SOLO 1 et SOLO 2 et CHRONOS étaient cohérents avec les résultats dans la population globale de chacune de ces études.
Réponse clinique chez les patients dont la maladie est inadéquatement contrôlée par la ciclosporine, intolérants à la ciclosporine, ou chez qui le traitement par la ciclosporine était déconseillé (étude
CAFE)
L'étude CAFE a évalué l'efficacité du dupilumab par rapport à un placebo au cours d'une période de traitement de 16 semaines, où il était administré en association avec des CST, chez des patients adultes souffrant de DA inadéquatement contrôlée par la ciclosporine, intolérants à la ciclosporine, ou lorsque ce traitement était contre-indiqué ou médicalement déconseillé.
Au total, 325 patients ont été inclus dans l'étude ; parmi eux 210 avaient déjà été exposés à la ciclosporine et 115 ne l'avaient jamais été parce que le traitement par la ciclosporine leur était médicalement déconseillé. La moyenne d'âge était de 38,4 ans, 38,8 % des participants étaient des femmes, le score EASI moyen à l'inclusion dans l'étude était de 33,1, l'atteinte moyenne de la surface corporelle (BSA) était de 55,7, le score NRS de prurit moyen hebdomadaire à l'inclusion dans l'étude était de 6,4, et le score DLQI moyen à l'inclusion dans l'étude était de 13,8.
Les critères d'évaluation primaire (proportion de patients avec un score EASI-75) et secondaires à la semaine 16 de l'étude CAFE sont résumés dans le Tableau 7.
en
-60.9 % yenne
-84.9 % ariation

-31.4 %
-56.3 %
Dupilumab 300 mg, 1x/2 semaines, analyse principale (N = 89) Dupilumab 300 mg, 1x/2 semaines + CST, analyse
Placebo + CST, analyse principale (N = 264) principale (N = 89)
Placebo + CST, analyse principale (N = 264)
Semaines Semaines
Vari
atio
n m
oyen
ne e
n %
(MC
) pa
r rap
port
à
l'inc
lusio
n da
ns l'
étud
e
V
mo
% (M
C) p
ar ra
por
t à
l'inc
lusio
n da
ns l'
étud
e
CHRONOS EASI CHRONOS Score NRS de prurit
Tableau 7 : Résultats des critères d'évaluation primaires et secondaires de l'étude CAFE
Placebo +
CST
Dupilumab 300 mg
1x/2 semaines + CST
Dupilumab
300 mg
1x/semaine + CST
Patients randomisés 108 107 110
EASI-75, % de répondeurs 29,6 % 62,6 % 59,1 %
EASI, variation moyenne en
% (MC) par rapport à
l'inclusion dans l'étude (+/-
ET)
-46,6
(2,76)
-79,8
(2,59)
-78,2
(2,55)
Score NRS de prurit, variation
moyenne en % (MC) par
rapport à l'inclusion dans
l'étude (+/- ET)
-25,4 %
(3,39)
-53,9 %
(3,14)
-51,7 %
(3,09)
DLQI, variation moyenne
(MC) par rapport à l'inclusion
dans l'étude (ET)
-4,5
(0,49)
-9,5
(0,46)
-8,8
(0,45)

(toutes les valeurs de p < 0,0001, statistiquement significatives par rapport au placebo avec ajustement pour la multiplicité.)
Dans le sous-groupe de patients de l'étude CHRONOS de 52 semaines comparable à la population de l'étude CAFE, 69,6 % des patients traités par dupilumab 300 mg 1x/2 semaines ont obtenu un score EASI-75 contre 18,0 % des patients traités par placebo à la semaine 16 et 52,4 % des patients traités par dupilumab 300 mg 1x/2 semaines contre 18,6 % des patients traités par placebo à la semaine 52. Dans ce sous-groupe, la variation du score NRS de prurit entre l'inclusion dans l'étude et la
semaine 16 était de -51,4 % chez les patients traités par dupilumab 300 mg 1x/2 semaines
contre -30,2 % chez les patients du groupe placebo ; à la semaine 52, la variation était de -54,8 % chez les patients du groupe dupilumab 300 mg 1x/2 semaines et de -30,9 % chez les patients du groupe placebo.
Maintien et durabilité de la réponse (étude SOLO CONTINUE)
Afin d'évaluer le maintien et la durabilité de la réponse, les sujets des études SOLO 1 et SOLO 2 traités par le dupilumab pendant 16 semaines, ayant obtenu un score IGA de 0 ou 1 ou EASI-75 ont été à nouveau randomisés dans l'étude SOLO CONTINUE pour recevoir le dupilumab ou un placebo pendant 36 semaines supplémentaires, pour une durée cumulative de traitement de 52 semaines. Les critères d'évaluation ont été mesurés aux semaines 51 et 52.
Les co-critères d'évaluation principaux étaient la variation en pourcentage du score EASI à la semaine 36 par rapport à l'inclusion dans l'étude (semaine 0) des patients issus des études SOLO1 et SOLO2 et la proportion de patients avec une amélioration d'au moins 75% du score EASI (EASI-75) à la semaine 36 parmi les patients ayant atteint EASI-75 à l'inclusion dans l'étude.
Les patients qui ont continué à la même posologie que celle reçue dans les études SOLO1 et SOLO2 (300 mg 1x/2 semaines ou 300 mg 1x/semaine) ont montré un effet optimal dans le maintien de la réponse clinique alors que l'efficacité aux autres posologies diminuaient de façon dose dépendante.
Les critères primaires et secondaires pour l'étude SOLO CONTINUE jusqu'à 52 semaines sont résumés dans le Tableau 8.
Tableau 8 : Résultats des critères d'évaluation primaires et secondaires de l'étude SOLO
CONTINUE
Placebo Dupilumab 300 mg
N=83 1x/8
semaines
N=84
1x/4
semaines
N=86
1x/2 semaines
/1x/semaine
N=169
Co-critères primaires
EASI, variation moyenne en % (MC)
par rapport à l'inclusion dans l'étude
à la semaine 36 des patients issus des
études SOLO1&2 (+/- ET)
21,7
(3,13)
6,8***
(2,43)
3,8***
(2,28)
0,1***
(1,74)
Pourcentage de patients ayant un
score EASI-75 à la semaine 36 parmi
les patients ayant atteint un score
EASI-75 à l'inclusion dans l'étude, n
(%)
24/79
(30,4%)
45/82*
(54,9%)
49/84**
(58,3%)
116/162***
(71,6%)
Principaux critères d'évaluation
secondaires
Pourcentage de patient ayant un score
IGA n'ayant pas varié de plus de 1
point à la semaine 36 dans le sous-
groupe de patients avec IGA (0,1) à
l'inclusion dans l'étude, n (%)
18/63
(28,6)
32/64
(50,0)
41/66**
(62,1)
89/126***
(70,6)
Pourcentage de patients ayant un
score IGA (0,1) à la semaine 36 dans
le sous-groupe de patients avec IGA
(0,1) à l'inclusion dans l'étude, n (%)
9/63
(14,3)
21/64
(32,8)
29/66**
(43,9)
68/126***
(54,0)
Pourcentage de patients ayant un
score NRS de prurit maximal ≥ 3
points par rapport à l'inclusion dans
l'étude à la semaine 35 dans le sous-
groupe de patients ayant un NRS de
prurit maximal ≤7 à l'inclusion dans
l'étude, n (%)
56/80
(70,0)
45/81
(55,6)
41/83
(49,4)
57/168***
(33,9)

†valeur de p<0,05, *valeur de p<0,01, **valeur de p<0,001, ***valeur de p≤0,0001(toutes statistiquement significatives par rapport au placebo avec ajustement pour la multiplicité).
Dans l'étude SOLO CONTINUE, une tendance à l'augmentation de la positivité des anticorps anti-médicaments (anti-drug antibody, ADA) survenant sous traitement a été observée avec l'augmentation de l'intervalle entre les doses. Les ADA survenant sous traitement : 1x/semaine : 1,2 %, 1x/2 semaines : 4,3 %, 1x/4 semaines : 6,0 %, 1x/8 semaines : 11,7 %. La production des ADA durant plus de 12 semaines : 1x/semaine : 0,0 %, 1x/2 semaines : 1,4 %, 1x/4 semaines : 0,0 %, 1x/8 semaines :
2,6 %.
Qualité de vie/Résultats rapportés par le patient dans la dermatite atopique
Dans les deux études en monothérapie (SOLO 1 et SOLO 2), une amélioration significative a été observée dans les deux groupes de traitement, le dupilumab 300 mg 1x/2 semaines et 300 mg 1x/semaine, en termes de symptômes rapportés par le patient et d'impact de la DA sur le sommeil, l'anxiété et les symptômes de dépression, mesurés par le score HADS et la qualité de vie liée à la santé, tels que mesurés, respectivement, par les scores POEM et DLQI à 16 semaines comparativement au placebo (voir Tableau 9)..
De manière similaire, dans l'étude en association avec les CST (CHRONOS), les traitements par dupilumab 300 mg 1x/2 semaines + CST et dupilumab 300 mg 1x/semaine + CST ont amélioré les
symptômes rapportés par le patient et l'impact de la DA sur le sommeil et la qualité de vie liée à la santé, tels que mesurés, respectivement, par les scores POEM et DLQI à 52 semaines, par comparaison au placebo + CST (voir Tableau 9).
Tableau 9 : Résultats des autres critères d'évaluation secondaires du dupilumab en monothérapie à la semaine 16 et associé aux CST à la semaine 16 et à la semaine 52
SOLO 1
Semaine 16 (FAS)
SOLO 2
Semaine 16 (FAS)
CHRONOS
Semaine 16 (FAS)
CHRONOS
Semaine 52
(FAS Semaine 52)
Placebo Dupilumab
300 mg 1x/2
sem
Placebo Dupilumab
300 mg 1x/2
sem
Placebo
+ CST
Dupilumab
300 mg 1x/2
sem + CST
Placebo
+ CST
Dupilumab
300 mg 1x/2
sem + CST
Patients
randomisés
224 224 236 233 315 106 264 89
DLQI, variation
moyenne (MC)
par rapport à
l'inclusion dans
l'étude (ET))
-5,3
(0,50)
-9,3a
(0,40)
-3,6
(0,50)
-9,3a
(0,38)
-5,8
(0,34)
-10,0f
(0,50)
-7,2
(0,40)
-11,4f
(0,57)
POEM, variation
moyenne (MC)
par rapport à
l'inclusion dans
l'étude (ET)
-5,1
(0,67)
-11,6a
(0,49)
-3,3
(0,55)
-10,2a
(0,49)
-5,3
(0,41)
-12,7f
(0,64)
-7,0
(0,57)
-14,2f
(0,78)
HADS, variation
moyenne (MC)
par rapport à
l'inclusion dans
l'étude (ET)
-3,0
(0,65)
-5,2b
(0,54)
-0,8
(0,44)
-5,1a
(0,39)
-4,0
(0,37)
-4,9c
(0,58)
-3,8
(0,47)
-5,5e
(0,71)
DLQI
(amélioration
≥ 4 points), % de
répondeursd
30,5 %
(65/213)
64,1 %f
(134/209)
27,6 %
(62/225)
73,1 %f
(163/223)
43,0 %
(129/300)
74,3 %f
(231/311)
30,3 %
(77/254)
80,0 %f
(68/85)
POEM
(amélioration
≥ 4 points), % de
répondeursd
26,9 %
(60/223)
67,6 %f
(150/222)
24,4 %
(57/234)
71,7 %f
(167/233)
36,9 %
(115/312)
77,4 %f
(246/318)
26,1 %
(68/261)
76,4 %f
(68/89)
Patients atteignant
un score HADS-
anxiété et HADS-
dépression < 8, %d
12,4 %
(12/97)
41,0 %f
(41/100)
6,1 %
(7/115)
39,5 %f
(51/129)
26,4 %
(39/148)
47,4 %g
(73/154)
18,0 %
(24/133)
43,4 %g
(23/53)

MC = moindres carrés ; ET = écart type
avaleur de p < 0,0001,bvaleur de p < 0,001, cvaleur de p < 0,05 (toutes statistiquement significatives par rapport au placebo avec ajustement pour la multiplicité).
dle nombre de patient présentant des scores de pruritus DLQI, POEM, et HADS à l'inclusion dans l'étude comme dénominateurs.
evaleur de p nominale < 0,05, fvaleur de p nominale < 0,0001, gvaleur de p nominale < 0,001
Dans les études SOLO1, SOLO2 et CHRONOS des résultats similaires ont été observés chez les patients recevant du dupilumab 300 mg 1xsem.
Adolescents atteints de dermatite atopique (âgés de 12 à 17 ans)
L'efficacité et la sécurité du dupilumab en monothérapie chez les patients adolescents ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo (AD-1526)
chez 251 patients adolescents âgés de 12 à 17 ans atteints de dermatite atopique (DA) modérée à sévère définie par un score IGA ≥ 3 dans l'évaluation globale des lésions de la DA sur une échelle de sévérité de 0 à 4, un score EASI ≥ 16 sur une échelle de 0 à 72, et une surface corporelle atteinte minimale (BSA) ≥ 10 %. Les patients éligibles inclus dans cette étude présentaient auparavant une réponse insuffisante aux traitements topiques.
Les patients ont reçu du dupilumab administré en injections sous-cutanées (SC) à : 1) une dose initiale de 400 mg du dupilumab (deux injections de 200 mg) le jour 1, suivie par 200 mg une fois toutes les deux semaines (1x/2 semaines) pour les patients ayant un poids corporel initial < 60 kg, ou une dose initiale de 600 mg de dupilumab (deux injections de 300 mg) le jour 1, suivie par 300 mg 1x/2 semaines pour les patients ayant un poids corporel initial ≥ 60 kg ; ou à 2) une dose initiale de 600 mg de dupilumab (deux injections de 300 mg) le jour 1, suivie par 300 mg une fois toutes les quatre semaines (1x/4 semaines) quel que soit le poids corporel initial ; ou 3) un placebo correspondant. En cas de symptômes intolérables, les patients étaient autorisés à recevoir un traitement de secours à la discrétion de l'investigateur. Les patients ayant reçu un traitement de secours ont été considérés comme non-répondeurs.
Dans cette étude, la moyenne d'âge était de 14,5 ans, le poids médian était de 59,4 kg, 41,0 % des sujets étaient de sexe féminin, 62,5 % étaient de race blanche, 15,1 % étaient asiatiques, et 12,0 % étaient de race noire. À l'inclusion dans l'étude, 46,2 % des patients avaient un score IGA de 3 (DA modérée), 53,8 % des patients avaient un score IGA à l'inclusion dans l'étude de 4 (DA sévère), l'atteinte moyenne de la surface corporelle (BSA) était de 56,5 %, et 42,4 % des patients avaient reçu un traitement antérieur par des immunosuppresseurs systémiques. Le score EASI (Eczema Area and Severity Index) moyen à l'inclusion dans l'étude était de 35,5, le score NRS de prurit moyen hebdomadaire à l'inclusion dans l'étude était de 7,6, le score POEM (Patient Oriented Eczema Measure) moyen à l'inclusion dans l'étude était de 21,0, et le score CDLQI (Children Dermatology Life Quality Index [index de qualité de vie des enfants en dermatologie]) moyen à l'inclusion dans l'étude était de 13,6. Globalement, 92,0 % des patients présentaient au moins un état allergique coexistant ; 65,6 % présentaient une rhinite allergique, 53,6 % de l'asthme, et 60,8 % des allergies alimentaires.
Les co-critères d'évaluation principaux étaient la proportion de patients avec un score IGA égal à 0 ou 1 (« blanchi » ou « presque blanchi »), avec une amélioration d'au moins 2 points, et la proportion de patients avec un EASI-75 (amélioration d'au moins 75 % du score EASI) entre l'inclusion dans l'étude et la semaine 16.
Réponse clinique
Les résultats de l'efficacité à la semaine 16 pour l'étude réalisée chez les adolescents atteints de dermatite atopique sont présentés dans le Tableau 10.
Tableau 10 : Résultats de l'efficacité du dupilumab dans l'étude réalisée chez les adolescents atteints de dermatite atopique à la semaine 16 (population FAS)
AD-1526 (FAS)a
Placebo Dupilumab 200 mg (< 60 kg) et
300 mg (≥ 60 kg) 1x/2 sem.
Patients randomisés 85a 82a
IGA 0 ou 1b, % de répondeursc 2,4 % 24,4 %d
EASI-50, % de répondeursc 12,9 % 61,0 %d
EASI-75, % de répondeursc 8,2 % 41,5 %d
EASI-90, % de répondeursc 2,4 % 23,2 %d
EASI, variation moyenne en % (MC) par
rapport à l'inclusion dans l'étude (+/- ET)
-23,6 %
(5,49)
-65,9 %d
(3,99)

Score NRS de prurit, variation moyenne
en % (MC) par rapport à l'inclusion dans
l'étude (+/- ET)
-19,0 % (4,09) -47,9%d
(3,43)
Score NRS de prurit (amélioration
≥ 4 points), % de répondeursc
4,8 % 36,6 %d
CDLQI, variation moyenne (MC) par
rapport à l'inclusion dans l'étude (+/- ET)
-5,1 (0,62) -8,5d
(0,50)
CDLQI (amélioration ≥ 6 points), % de
répondeurs
19,7 % 60,6 %e
POEM, variation moyenne (MC) par
rapport à l'inclusion dans l'étude (+/- ET)
-3,8 (0,96) -10,1d
(0,76)
POEM (amélioration 6 points), % de
répondeurs
9,5 % 63,4 %e

ala population FAS (Full Analysis Set) comprend tous les patients randomisés.
bun répondeur est défini comme un sujet avec un score IGA de 0 ou 1 (« blanchi » ou « presque blanchi ») avec une réduction ≥ 2 points sur l'échelle IGA 0 - 4.
cles patients ayant reçu un traitement de secours ou avec des données manquantes ont été considérés comme non-répondeurs (58,8 % et 20,7 % respectivement dans les bras placebo et Dupixent).
dvaleurs de p < 0,0001 (statistiquement significatives par rapport au placebo avec ajustement pour la multiplicité)
evaleur de p nominale < 0,0001
Une proportion plus importante de patients randomisés dans le groupe placebo a eu besoin d'un traitement de secours (dermocorticoïdes topiques, corticostéroïdes systémiques ou immunosuppresseurs non-stéroïdiens systémiques) par comparaison au groupe dupilumab (58,8 % et 20,7 % respectivement).
Une proportion significativement plus importante de patients randomisés dans le groupe dupilumab a présenté une amélioration rapide du score NRS de prurit par comparaison au placebo (définie comme une amélioration ≥ 4 points dès la semaine 4 ; valeurs nominales de p < 0,001) et la proportion de patients ayant une amélioration du score NRS de prurit a continué à augmenter pendant toute la période de traitement.
Dans le groupe dupilumab, une amélioration significative a été observée en termes de symptômes rapportés par les patients et d'impact de la DA sur le sommeil et la qualité de vie liée à la santé, tel que mesurés par les scores POEM, et CDLQI à 16 semaines par comparaison au placebo.
L'efficacité à long terme du dupilumab chez les patients adolescents atteints de DA modérée à sévère qui avaient participé à des essais cliniques antérieurs portant sur le dupilumab a été évaluée dans une étude d'extension en ouvert (AD-1434). Les données d'efficacité issues de cette étude suggèrent que le bénéfice clinique obtenu à la semaine 16 a été maintenu jusqu'à la semaine 52.
Enfants (âgés de 6 à 11 ans)
L'efficacité et la sécurité du dupilumab chez les patients pédiatriques avec une administration concomitante de CST (corticothérapie topique) ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo (AD-1652) chez 367 patients âgés de 6 à 11 ans atteints de DA sévère définie par un score IGA de 4 (échelle de sévérité de 0 à 4), un score EASI ≥ 21 (échelle de 0 à 72), et une atteinte minimale de la surface corporelle (BSA) ≥ 15 %. Les
patients éligibles inclus dans cette étude présentaient auparavant une réponse insuffisante aux traitements topiques. L'inclusion a été stratifiée selon le poids corporel à l'inclusion (< 30 kg ; ≥ 30 kg).
Les patients du groupe dupilumab 1x/2 semaines + CST avec un poids à l'inclusion < 30 kg ont reçu une dose initiale de 200 mg le jour 1, suivie de 100 mg (1x/2 semaines) de la semaine 2 à la semaine 14. Les patients avec un poids à l'inclusion ≥ 30 kg ont reçu une dose initiale de 400 mg le jour 1, suivie de 200 mg 1x/2 semaines de la semaine 2 à la semaine 14. Les patients dans le groupe dupilumab 1x/4 semaines + CST ont reçu une dose initiale de 600 mg le jour 1, suivie de 300 mg 1x/4 semaines de la semaine 4 à la semaine 12, indépendamment du poids.
Dans cette étude, l'âge moyen était de 8,5 ans, le poids médian était de 29,8 kg, 50,1 % des patients étaient de sexe féminin, 69,2 % étaient de race blanche, 16,9 % étaient de race noire et 7,6 % étaient asiatiques. À l'inclusion, l'atteinte moyenne de la BSA était de 57,6 %, et 16,9 % des patients avaient reçu un traitement antérieur par des immunosuppresseurs non-stéroïdiens systémiques. Le score EASI moyen à l'inclusion dans l'étude était de 37,9, la moyenne hebdomadaire du score de prurit maximal quotidien à l'inclusion était de 7,8 sur une échelle de 0 à 10, le SCORAD moyen à l'inclusion dans l'étude était de 73,6, le score POEM moyen à l'inclusion était de 20,9, et le score CDLQI moyen à l'inclusion dans l'étude était de 15,1. Globalement, 91,7 % des patients présentaient au moins une comorbidité allergique ; 64,4 % présentaient des allergies alimentaires, 62,7% présentaient d'autres allergies, 60,2% présentaient une rhinite allergique et 46,7 % de l'asthme.
Les co-critères de jugement principaux étaient la proportion de patients avec un score IGA égal à 0 ou 1 (« blanchi » ou « presque blanchi »), avec une amélioration d'au moins 2 points et la proportion de patients avec un score EASI-75 (amélioration d'au moins 75 % du score EASI) entre l'inclusion dans l'étude et la semaine 16.
Réponse clinique
Les résultats en fonction des différentes strates de poids à l'inclusion pour les schémas posologiques approuvés sont présentés dans le Tableau 11.
Tableau 11 : Résultats de l'efficacité du dupilumab avec une administration concomitante de CST dans l'étude AD-1652 à la semaine 16 (population FAS) a
Dupilumab Placebo +
CST
Dupilumab Placebo
+ CST
300 mg 200 mg
1x/4 semainesd 1x/2 semainese
+ CST + CST
(N = 122) (N = 123) (N = 59) (N = 62)
≥ 15 kg ≥ 15 kg ≥ 30 kg ≥ 30 kg
IGA 0 ou 1b, % de répondeurs,c 32,8 %f 11,4 % 39,0 %h 9,7 %
EASI-50, % de répondeurs,c 91,0 %f 43,1 % 86,4 %g 43,5 %
EASI-75, % de répondeurs,c 69,7 %f 26,8 % 74,6 %g 25,8 %
EASI-90, % de répondeurs,c 41,8 %f 7,3 % 35,6 %h 8,1 %
EASI, variation moyenne en %
(MC) par rapport à l'inclusion
dans l'étude (+/- ET)
-82,1 %f
(2,37)
-48,6 %
(2,46)
-80,4 %g
(3,61)
-48,3 %
(3,63)
Score NRS de prurit, variation
moyenne en % (MC) par rapport à
l'inclusion dans l'étude (+/- ET)
-54,6 %f
(2,89)
-25,9 %
(2,90)
-58,2 %g
(4,01)
-25,0 %
(3,95)
Score NRS de prurit (amélioration
≥ 4 points), % de répondeurs,c
50,8 %f 12,3 % 61,4 %g 12,9 %
CDLQI, variation moyenne (MC)
par rapport à l'inclusion dans
l'étude (+/- ET)
-10,6f
(0,47)
-6,4
(0,51)
-9,8g
(0,63)
-5,6
(0,66)
CDLQI (amélioration ≥ 6 points),
% de répondeurs
77,3 %g 38,8 % 80,8 %g 35,8 %

POEM, variation moyenne (MC)
par rapport à l'inclusion dans
l'étude (+/- ET)
-13,6f
(0,65)
-5,3
(0,69)
-13,6g
(0,90)
-4,7
(0,91)
POEM (amélioration ≥ 6 points),
% de répondeurs
81,7 %g 32,0 % 79,3 %g 31,1 %

ala population FAS (Full Analysis Set) inclut tous les patients randomisés.
bun répondeur est défini comme un sujet avec un score IGA de 0 ou 1 (« blanchi » ou « presque blanchi »).
cles patients ayant reçu un traitement de secours ou avec des données manquantes ont été considérés comme non-répondeurs.
dau jour 1, les patients ont reçu 600 mg de dupilumab (voir rubrique 5.2).
eau jour 1, les patients ont reçu 400 mg de dupilumab (poids à l'inclusion dans l'étude ≥ 30 kg). fvaleur de p < 0,0001(statistiquement significative par rapport au placebo avec ajustement pour la multiplicité)
gvaleurs de p nominales < 0,0001
hvaleur de p nominale = 0,0002
Une plus grande proportion de patients randomisés dans le groupe dupilumab + CST avaient présenté une amélioration du score de prurit maximal NRS en comparaison au placebo + CST (définie par une amélioration ≥4 points à la semaine 4).
Dans les groupes dupilumab, une amélioration significative a été observée en termes de symptômes rapportés par les patients, d'impact de la DA sur le sommeil et la qualité de vie, tels que mesurés par les scores POEM, et CDLQI à 16 semaines en comparaison au placebo.
L'efficacité et la sécurité à long terme de dupilumab + CST chez les patients pédiatriques atteints de dermatite atopique modéré à sévère qui avaient participé à des essais cliniques antérieurs portant sur l'association dupilumab + CST ont été évaluées dans une étude d'extension en ouvert (AD-1434). Les données d'efficacité issues de cette étude suggèrent que le bénéfice clinique obtenu à la semaine 16 a été maintenu jusqu'à la semaine 52. Certains patients recevant le schéma posologique dupilumab
300 mg 1x/4 semaines + CST ont montré un bénéfice clinique supplémentaire lors du passage au schéma posologique augmenté de dupilumab à 200 mg 1x/2 semaines + CST. Le profil de tolérance de dupilumab chez les patients suivis pendant 52 semaines correspondait au profil de tolérance observé à la semaine 16 dans les études AD-1526 et AD-1652.
Population pédiatrique (âgée de 6 mois à 5 ans)
L'efficacité et la sécurité de dupilumab + CST chez les patients pédiatriques ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo (AD-1539) chez
162 patients âgés de 6 mois à 5 ans atteints de dermatite atopique modérée à sévère (population en intention de traiter) définie par un score IGA ≥ 3 (sur une échelle de 0 à 4), un score EASI ≥ 16 (sur une échelle de 0 à 72) et une atteinte minimale de la surface corporelle (BSA) ≥ 10. Sur les
162 patients, 125 étaient atteints d'une forme sévère de la dermatite atopique, définie par un score IGA de 4. Les patients éligibles inclus dans cette étude présentaient auparavant une réponse insuffisante aux traitements topiques. L'inclusion a été stratifiée selon le poids corporel à l'inclusion (de ≥ 5 à
< 15 kg et de ≥ 15 à < 30 kg).
Les patients dans le groupe dupilumab 1x/4 semaines + CST avec un poids corporel à l'inclusion entre ≥ 5 et < 15 kg ont reçu une dose initiale de 200 mg le jour 1, suivie de 200 mg 1x/4 semaines de la semaine 4 à la semaine 12. Les patients dont le poids corporel à l'inclusion était entre ≥ 15 et < 30 kg ont reçu une dose initiale de 300 mg le jour 1, suivie de 300 mg 1x/4 semaines de la semaine 4 à la semaine 12. Les patients étaient autorisés à recevoir un traitement de secours à la discrétion de l'investigateur. Les patients ayant reçu un traitement de secours ont été considérés comme non-répondeurs.
Dans l'étude AD-1539, la moyenne d'âge était de 3,8 ans, le poids médian était de 16,5 kg, 38,9 % des patients étaient de sexe féminin, 68,5 % étaient de race blanche, 18,5 % étaient de race noire et 6,2 %
étaient asiatiques. À l'inclusion, l'atteinte moyenne de la surface corporelle (BSA) était de 58,4 % et 15,5 % des patients avaient reçu un traitement antérieur par des immunosuppresseurs non-stéroïdiens systémiques. Le score EASI moyen à l'inclusion dans l'étude était de 34,1 et la moyenne hebdomadaire du score quotidien de prurit maximal à l'inclusion était de 7,6 sur une échelle de 0 à 10. Globalement, 81,4 % des patients présentaient au moins une comorbidité allergique ; 68,3 % présentaient des allergies alimentaires, 52,8 % d'autres allergies, 44,1 % une rhinite allergique et 25,5 % un asthme.
Ces caractéristiques de la maladie à l'inclusion étaient comparables au sein des populations atteintes de dermatite atopique modérée à sévère et sévère.
Les co-critères d'évaluation principaux étaient la proportion de patients avec un score IGA égal
à 0 ou 1 (« blanchi » ou « presque blanchi », avec une amélioration d'au moins 2 points), et la proportion de patients avec un score EASI-75 (amélioration d'au moins 75 % du score EASI) entre l'inclusion et la semaine 16. Le critère d'évaluation principal était la proportion de patients avec un score IGA égal à 0 (« blanchi ») ou 1 (« presque blanchi ») à la semaine 16.
Réponse clinique
Les résultats de l'efficacité dans l'étude AD-1539 à la semaine 16 sont présentés dans le Tableau 12.
Tableau 12 : Résultats de l'efficacité du dupilumab avec une administration concomitante de CST dans l'étude AD-1539 à la semaine 16 (population FAS) a
Dupilumab
200 mg (de 5 à
< 15 kg) ou 300 mg
(de 15 à < 30 kg)
1x/4 semainesd +
CST
(population en ITT)
(N = 83)a
Placebo
+ CST
(population
en ITT)
(N = 79)
Dupilumab Placebo
+ CST
(population
atteinte de
AD sévère)
(N = 62)
200 mg (de 5 à
< 15 kg) ou
300 mg (de 15 à
< 30 kg) 1x/4
semainesd +
CST
(population
atteinte de AD
sévère)
(N = 63)
IGA 0 ou 1b, c 27,7 %e 3,9 % 14,3 %f 1,7 %
EASI-50, % de répondeursc 68,7 %e 20,2 % 60,3 %g 19,2 %
EASI-75c 53,0 %e 10,7 % 46,0 %g 7,2 %
EASI-90c 25,3 %e 2,8 % 15,9 %h 0 %
EASI, variation moyenne en % (MC)
par rapport à l'inclusion dans l'étude
(+/- ET)
-70,0 %e
(4,85)
-19,6 %
(5,13)
-55,4 %g
(5,01)
-10,3 %
(5,16)
Score NRS de prurit maximal,
variation moyenne en % (MC) par
rapport à l'inclusion dans l'étude
(+/- ET)*
--49,4 %e
(5,03)
-2,2 %
(5,22)
-41,8g
(5,35)
0,5
(5,40)
Score NRS de prurit maximal
(amélioration ≥ 4 points) c *
48,1 %e 8,9 % 42,3 %i 8,8 %
Score NRS de la qualité du sommeil
du patient, variation moyenne en %
(MC) par rapport à l'inclusion dans
l'étude (+/- ET)*
2,0e
(0,25)
0,3
(0,26)
1,7g
(0,25)
0,2
(0,25)
Score NRS de la douleur cutanée du
patient, variation moyenne en %
(MC) par rapport à l'inclusion dans
l'étude (+/- ET)*
-3,9e
(0,30)
-0.6
(0.30)
-3,4g
(0,29)
-0,3
(0,29)

POEM, variation moyenne (MC) par
rapport à l'inclusion dans l'étude
(+/- ET)*
-12,9e
(0,89)
-3,8
(0,92)
-10,6g
(0,93)
-2,5
(0,95)

ala population FAS (Full Analysis Set) inclut tous les patients randomisés.
bun répondeur est défini comme un sujet avec un score IGA de 0 ou 1 (« blanchi » ou « presque blanchi »).
cles patients ayant reçu un traitement de secours (62 % et 19 % dans les bras placebo et dupilumab, respectivement) ou avec des données manquantes ont été considérés comme non-répondeurs.
dau jour 1, les patients ont reçu 200 mg (de 5 à < 15 kg) ou 300 mg (de 15 à 30 kg) de dupilumab.
evaleurs de p < 0,0001,
fvaleur de p nominale < 0,05,
gvaleur de p nominale < 0,0001,
hvaleur de p nominale < 0,005, ivaleur de p nominale < 0,001
* résultat rapporté par l'aidant
Une proportion significativement plus importante de patients randomisés dans le groupe
dupilumab + CST a présenté une amélioration rapide du score NRS de prurit maximal en comparaison au placebo + CST (définie comme une amélioration ≥ 4 points dès la semaine 3 ; valeur de p nominale < 0,005) et la proportion de patients ayant présenté une amélioration du score NRS de prurit maximal a continué à augmenter pendant toute la période de traitement.
Dans cette étude, le dupilumab a amélioré de façon significative la qualité de vie liée à la santé telle que mesurée par les scores CDLQI (chez 85 patients âgés de 4 à 5 ans) et IDQOL (chez 77 patients âgés de 6 mois à 3 ans). Au sein de la population en intention de traiter, des variations moyennes (MC) plus importantes des scores CDLQI et IDQOL ont été mesurées à la semaine 16 par rapport à l'inclusion dans le groupe dupilumab + CST (-10,0 et 10,9) en comparaison au placebo + CST (-2,5 et -2,0), respectivement (p < 0,0001). Des améliorations similaires des scores CDLQI et IDQOL ont été observées dans la population atteinte de dermatite atopique sévère.
L'efficacité et la sécurité à long terme de dupilumab + CST chez les patients pédiatriques atteints de dermatite atopique modérée à sévère qui avaient participé à des essais cliniques antérieurs portant sur l'association dupilumab + CST ont été évaluées dans une étude d'extension en ouvert (AD-1434). Les données d'efficacité issues de cette étude suggèrent que le bénéfice clinique obtenu à la semaine 16 a été maintenu jusqu'à la semaine 52. Le profil de tolérance du dupilumab chez les patients suivis jusqu'à la semaine 52 était similaire au profil de tolérance observé à la semaine 16 dans l'étude AD-
1539.
Dermatite atopique des mains et des pieds (adultes et adolescents)
L'efficacité et la sécurité du dupilumab ont été évaluées dans un essai multicentrique de 16 semaines, randomisé, en double aveugle, en groupes parallèles, contrôlé versus placebo (AD-1924) chez 133 patients adultes et pédiatriques âgés de 12 à 17 ans présentant une dermatite atopique modérée à sévère des mains et des pieds, définie par un score IGA (mains et pieds) ≥ 3 (sur une échelle allant de 0 à 4) et un score d'intensité maximale du prurit ≥ 4 (sur une échelle allant de 0 à 10) sur l'échelle d'évaluation numérique du prurit maximal (NRS) des mains et des pieds. Les patients éligibles présentaient auparavant une réponse insuffisante ou une intolérance au traitement de la dermatite atopique des mains et des pieds par voie topique.
Dans l'étude AD-1924, 38 % des patients étaient de sexe masculin, 80 % étaient de race blanche, 72 % des sujets avaient un score IGA (mains et pieds) de 3 à l'inclusion (dermatite atopique modérée des mains et des pieds) et 28 % des patients avaient un score IGA (mains et pieds) 4 à l'inclusion (dermatite atopique sévère des mains et des pieds). Le score NRS de prurit moyen hebdomadaire des mains et des pieds était de 7,1 à l'inclusion.
Le critère d'évaluation principal était la proportion de patients avec un score IGA des mains et des pieds égal à 0 (« blanchi ») ou 1 (« presque blanchi ») à la semaine 16. Le principal critère d'évaluation secondaire était la réduction du prurit, mesurée par le score NRS de prurit maximal des mains et des pieds (amélioration de ≥ 4 points). Les autres résultats rapportés par les patients
incluaient l'évaluation du score NRS (0-10) de douleur cutanée mains et pieds, le score NRS (0-10) de la qualité du sommeil, le score de qualité de vie dans le questionnaire d'eczéma de la main (0-117) (QoLHEQ) et le score de productivité au travail et de gêne des activités (WPAI) (0-100%).
La proportion de patients ayant un IGA (mains et pieds) de 0 à 1 à la semaine 16 était de 40,3 % pour le dupilumab et de 16,7 % pour le placebo (différence de traitement 23,6 % ; IC 95 % : 8,84 ; 38,42). La proportion de patients présentant une amélioration (réduction) du score NRS du pic de prurit moyen hebdomadaire des mains et des pieds ≥ 4 à la semaine 16 était de 52,2 % pour le dupilumab et de 13,6 % pour le placebo (différence de traitement 38,6 % ; IC à 95 % : 24,06 ; 53,15).
Des améliorations plus importantes du score NRS de douleur cutanée mains et pieds, du score NRS de la qualité du sommeil, du score QoLHEQ et du score WPAI de la perte de productivité au travail et de la gêne des activités entre l'inclusion et la semaine 16 ont été observées dans le groupe dupilumab par rapport au groupe placebo (la variation moyenne des MC par rapport au placebo : - 4,66 vs -1,93 (p < 0,0001) ; 0,88 vs -0,00 (p < 0,05) ; - 40,28 vs -16,18 (p < 0,0001) ; -38,57 % vs - 22,83 % (valeur de p nominale < 0,001) et - 36,39 % vs - 21,26 % (valeur de p nominale < 0,001) respectivement).
Efficacité et sécurité cliniques dans l'asthme
Le programme de développement de l'asthme incluait trois études multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo, en groupes parallèles (DRI12544, QUEST et VENTURE) d'une durée de traitement de 24 à 52 semaines, qui incluaient un total de 2 888 patients (âgés de
12 ans ou plus). Les patients ont été inclus quel que soit leur taux d'éosinophiles sanguins ou d'autres biomarqueurs de l'inflammation de type 2 (p. ex., FeNO ou IgE) à l'inclusion. Les recommandations thérapeutiques de l'asthme définissent l'inflammation de type 2 comme une éosinophilie
≥ 150 cellules/µl et/ou FeNO ≥ 20 ppb. Dans les études DRI12544 et QUEST, les analyses de sous-groupes prédéterminées incluaient des éosinophiles sanguins ≥ 150 et ≥ 300 cellules/µl, FeNO ≥ 25 et ≥ 50 ppb.
L'étude DRI12544 était une étude de recherche de dose de 24 semaines, qui incluait 776 patients (âgés de 18 ans et plus). Le dupilumab a été évalué comparativement au placebo chez des patients adultes présentant un asthme modéré à sévère et recevant une dose moyenne à élevée de corticoïdes inhalés et un bêta-agoniste de longue durée d'action. Le critère d'évaluation principal était la variation du VEMS (L) entre l'inclusion dans l'étude et la semaine 12. Le taux annualisé d'exacerbations sévères d'asthme a également été évalué au cours de la période contrôlée contre placebo de 24 semaines. Les résultats ont été évalués dans la population globale (sans restriction sur le taux minimal d'éosinophiles ou d'autres biomarqueurs d'inflammation de type 2 à l'inclusion dans l'étude) et dans les sous-groupes en fonction de la numération d'éosinophiles sanguins à l'inclusion dans l'étude.
L'étude QUEST était une étude de confirmation de 52 semaines, qui comprenait 1 902 patients (âgés de 12 ans ou plus). Le dupilumab a été évalué comparativement au placebo chez 107 adolescents et
1 795 patients adultes présentant un asthme persistant et recevant une corticothérapie inhalée à dose moyenne ou élevée et un second traitement de fond. Les patients nécessitant un troisième traitement de fond pouvaient également être inclus dans cet essai. Les critères d'évaluation principaux étaient le taux annualisé d'exacerbations sévères survenant au cours de la période contrôlée contre placebo de 52 semaines et la variation du VEMS mesuré avant administration du bronchodilatateur entre l'inclusion dans l'étude et la semaine 12 dans la population globale (sans restriction sur le nombre minimal d'éosinophiles ou d'autres biomarqueurs d'inflammation de type 2 à l'inclusion dans l'étude) et les sous-groupes en fonction du taux d'éosinophiles sanguins et de la FeNO à l'inclusion.
L'étude VENTURE était une étude de réduction des corticostéroïdes oraux de 24 semaines conduites chez 210 patients présentant un asthme, sans restriction sur les taux des biomarqueurs de l'inflammation de type 2 à l'inclusion, et qui nécessitaient une corticothérapie orale quotidienne en complément de l'utilisation régulière d'une dose élevée de corticostéroïdes inhalés associés à un autre traitement de fond. La dose de corticostéroïdes oraux (CSO) a été optimisée pendant la période de sélection. Le traitement de fond initial était maintenu pendant l'étude. Cependant, la dose de CSO était
réduite toutes les 4 semaines pendant la phase de réduction des CSO (semaines 4 à 20), tant que l'asthme restait contrôlé. Le critère d'évaluation principal était le pourcentage de réduction de la dose de corticostéroïdes oraux évaluée dans la population globale, correspondant à la différence entre la dose de corticostéroïdes oraux lors des semaines 20 à 24, tout en maintenant le contrôle de l'asthme avec une dose de corticostéroïdes oraux préalablement optimisée (avant inclusion dans l'étude).
Les données démographiques et les caractéristiques de l'asthme à l'inclusion de ces 3 études sont fournies dans le Tableau 13 ci-dessous.
Tableau 13 : Données démographiques et caractéristiques de l'asthme à l'inclusion dans les
études
Paramètres DRI12544
(n = 776)
QUEST
(n = 1 902)
VENTURE
(n = 210)
Moyenne d'âge (ans) (ET) 48,6 (13,0) 47,9 (15,3) 51,3 (12,6)
% de femmes 63,1 62,9 60,5
% de type caucasien 78,2 82,9 93,8
Durée de l'asthme (ans), moyenne ± ET 22,03 (15,42) 20,94 (15,36) 19,95 (13,90)
Patients n'ayant jamais fumé, (%) 77,4 80,7 80,5
Moyenne des exacerbations l'année
précédente ± ET
2,17 (2,14) 2,09 (2,15) 2,09 (2,16)
Utilisation de CSI à dose élevée (%)a 49,5 51,5 88,6
VEMS (L) avant une dose lors de la
visite à l'inclusion ± ET
1,84 (0,54) 1,78 (0,60) 1,58 (0,57)
Moyenne à l'inclusion dans l'étude du
VEMS exprimé en pourcentage de la
valeur prédite, (%) (± ET)
60,77 (10,72) 58,43 (13,52) 52,18 (15,18)
% de réversibilité (± ET) 26,85 (15,43) 26,29 (21,73) 19,47 (23,25)
Score ACQ-5 moyen (± ET) 2,74 (0,81) 2,76 (0,77) 2,50 (1,16)
Score AQLQ moyen (± ET) 4,02 (1,09) 4,29 (1,05) 4,35 (1,17)
Antécédents médicaux de maladie
atopique % global
(DA %, PN %, RA %)
72,9
(8,0, 10,6, 61,7)
77,7
(10,3, 12,7, 68,6)
72,4
(7,6, 21,0, 55,7)
FeNO moyenne en ppb (± ET) 39,10 (35,09) 34,97 (32,85) 37,61 (31,38)
% de patients avec FeNO ppb
≥ 25
≥ 50
49,9
21,6
49,6
20,5
54,3
25,2
IgE totale moyenne en UI/mL ET) 435,05 (753,88) 432,40 (746,66) 430,58 (775,96)
Numération moyenne d'éosinophiles à
l'inclusion dans l'étude (± ET) en
cellules/µl
350 (430) 360 (370) 350 (310)
% de patients avec EOS ≥ 150 cellules/µL ≥ 300 cellules/µL 77,8
41,9
71,4
43,7
71,4
42,4

CSI = corticostéroïdes inhalés ; VEMS = volume expiratoire maximal par seconde ; ACQ-5 = Asthma Control Questionnaire-5 (questionnaire sur le contrôle de l'asthme à 5 items) ; AQLQ = Asthma Quality of Life Questionnaire (questionnaire sur la qualité de vie liée à l'asthme); DA = dermatite atopique ; PN = polypose nasale ; RA = rhinite allergique ; FeNO = fraction de monoxyde d'azote expiré ; EOS= éosinophiles sanguins
ala population des études du dupilumab dans l'asthme incluait des patients recevant des doses moyenne ou élevée de CSI. La dose moyenne de CSI était définie en termes d'équivalent à 500 µg de fluticasone ou équivalent par jour.
Exacerbations
Dans la population globale de DRI12544 et QUEST, les patients recevant le dupilumab 200 mg ou 300 mg toutes les deux semaines présentaient des réductions significatives du taux d'exacerbations sévères d'asthme comparativement au placebo. Ces réductions d'exacerbations étaient plus importantes chez des sujets présentant des taux initiaux plus élevés de marqueurs de l'inflammation de type 2 tels que les éosinophiles sanguins et la FeNO (Tableaux 14 et 15).
Tableau 14 : Taux d'exacerbations sévères dans les études DRI12544 et QUEST (taux d'éosinophiles sanguins à l'inclusion ≥ 150 et ≥ 300 cellules/µl)
Traitement Taux d'éosinophiles sanguins à l'inclusion
≥150 cellules/µl ≥300 cellules/µl
Exacerbations par an %
de
réd
ucti
on
Exacerbations par an %
de
réd
ucti
on
N Taux
(95%
CI)
Risque
relatif
(95%CI
)
N Taux
(95%
CI)
Risque
relatif
(95%CI)
Toutes les exacerbations sévères
Etude DRI12544
Dupilumab 200 mg 1x/2 semaines 120 0,29
(0,16 ;
0.53)
0,28a
(0,14;
0,55)
72
%
65 0,30
(0,13;
0,68)
0,29c
(0,11;
0,76)
71
%
Dupilumab 300 mg 1x/2 semaines 129 0,28
(0,16 ;
0,50)
0,27b
(0,14;
0,52)
73
%
64 0,20
(0,08;
0,52)
0,19d
(0,07;
0,56)
81
%
Placebo 127 1,05
(0,69;
1,60)
68 1,04
(0,57;
1,90)
Etude QUEST
Dupilumab 200 mg 1x/2 semaines 437 0,45
(0,37;
0,54)
0,44f
(0,34;0,
58)
56 % 26
4
0,37
(0,29;
0,48)
0,34f
(0,24;0,
48)
66
%
Placebo 232 1,01
(0,81;
1,25)
14
8
1,08
(0,85;
1,38)
Dupilumab 300 mg 1x/2 semaines 452 0,43
(0,36;
0,53)
0,40e
(0,31;0,
53)
60 % 27
7
0,40
(0,32;
0,51)
0,33e
(0,23;0,
45)
67
%
Placebo 237 1,08
(0,88;
1,33)
14
2
1,24
(0,97;
1,57)

aValeur de p = 0 ,0003 bValeur de p = 0,0001 cValeur de p = 0,0116 dValeur de p = 0,0024
eValeur p < 0,0001 (tous statistiquement significatives par rapport au placebo avec ajustement pour la
multiplicité), fvaleur de p nominale < 0,0001
Tableau 15 : Taux d'exacerbations sévères dans l'étude QUEST définie par les sous-groupes selon la FeNO à l'inclusion dans l'étude
Traitement Exacerbations par an Pourcentage
de réduction
N Taux
(IC à 95 %)
Risque relatif
(IC à 95 %)
FeNO ≥ 25 ppb
Dupilumab
200 mg
1x/2 semaines
299 0,35
(0,27 ; 0,45)
0,35
(0,25 ; 0,50)a
65 %
Placebo 162 1,00
(0,78 ; 1,30)
Dupilumab
300 mg
1x/2 semaines
310 0,43
(0,35 ; 0,54)
0,39
(0,28 ; 0,54)a
61 %
Placebo 172 1,12
(0,88 ; 1,43)
FeNO ≥ 50 ppb
Dupilumab
200 mg
1x/2 semaines
119 0,33
(0,22 ; 0,48)
0,31
(0,18 ; 0,52)a
69 %
Placebo 71 1,057
(0,72 ; 1,55)
Dupilumab
300 mg
1x/2 semaines
124 0,39
(0,27 ;
0,558)
0,31
(0,19 ; 0,49)a
69 %
Placebo 75 1,27
(0,90 ; 1,80)

avaleur de p nominale < 0,0001
Dans l'analyse regroupée de DRI12544 et QUEST, les hospitalisations et/ou les consultations aux urgences dues à des exacerbations sévères ont été réduites respectivement de 25,5 % et de 46,9 % sous dupilumab 200 mg et 300 mg administré toutes les deux semaines.
Fonction pulmonaire
Des augmentations cliniquement significatives du VEMS pré-bronchodilatateur ont été observées à la semaine 12 dans les études DRI12544 et QUEST. L'amélioration du VEMS était plus importante chez les patients présentant à l'inclusion les taux les plus élevés de biomarqueurs d'inflammation de type 2 tels que les éosinophiles sanguins ou la FeNO (Tableaux 16 et 17).
Des améliorations significatives du VEMS ont été observées dès la semaine 2 après la première dose de dupilumab pour les doses de 200 mg et de 300 mg et se sont maintenues pendant 24 semaines (DRI12544) et pendant 52 semaines dans l'étude QUEST (voir Figure 3).
Figure 3 : Variation moyenne du VEMS (L) pré-bronchodilatateur dans le temps par rapport à l'inclusion dans l'étude (éosinophiles à l'inclusion dans l'étude ≥ 150 cellules/µl et
≥ 300 cellules/µl et FeNO ≥ 25ppb) dans l'étude QUEST
Tableau 16 : Variation moyenne du VEMS pré-bronchodilatateur entre l'inclusion et la semaine 12 des études DRI12544 et QUEST (taux d'éosinophiles sanguins à l'inclusion dans l'étude ≥ 150 cellules/µl et ≥ 300 cellules/µl)
Traitement Taux d'éosinophiles sanguins lors de la visite d'inclusion
≥ 150 cellules/µl ≥ 300 cellules/µl
N Différence
moyenne
des MC
par
rapport à
l'inclusion
L (%)
Différence
moyenne
des MC
vs placebo
(IC à 95 %)
N Différence
moyenne
des MC par
rapport à
l'inclusion
L (%)
Différence
moyenne des MC
vs placebo (IC à 95 %)
Etude DRI12544
Dupilumab
200 mg
1x/2 semaines
120 0,32
(18,25)
0,23a
(0,13 ; 0,33)
65 0,43 (25,9) 0,26c
(0,11 ; 0,40)
Dupilumab
300 mg
1x/2 semaines
129 0,26 (17,1) 0,18b
(0,08 ; 0,27)
64 0,39 (25,8) 0,21d
(0,06 ; 0,36)
Placebo 127 0,09 (4,36) 68 0,18 (10,2)
Etude QUEST
Dupilumab
200 mg
1x/2 semaines
437 0,36 (23,6) 0,17f
(0,11 ; 0,23)
264 0,43 (29,0) 0,21f
(0,13 ; 0,29)
Placebo 232 0,18 (12,4) 148 0,21 (15,6)
Dupilumab
300 mg
1x/2 semaines
452 0,37 (25,3) 0,15e
(0,09 ; 0,21)
277 0,47 (32,5) 0,24e
(0,16 ; 0,32)
Placebo 237 0,22 (14,2) 142 0,22 (14,4)

avaleur de p < 0 ,0001, bvaleur de p = 0,0004, cvaleur de p = 0,0008, dvaleur p = 0,0063, eValeur p < 0,0001 (toutes statistiquement significatives par rapport au placebo avec ajustement pour la
multiplicité) ; fvaleur de p nominale < 0,0001
Tableau 17 : Variation moyenne du VEMS pré-bronchodilatateur par rapport à l'inclusion dans l'étude à la semaine 12 et à la semaine 52 dans l'étude QUEST dans les sous-groupes selon la FeNO à l'inclusion dans l'étude
Traitement Semaine 12 Semaine 52
N Différence
moyenne des MC
par rapport à
l'inclusion
L (%)
Différence moyenne
des MC
vs placebo (IC à
95 %)
Différence
moyenne des MC
par rapport à
l'inclusion
L (%)
Différence moyenne
des MC
vs placebo (IC
à 95 %)
FeNO ≥ 25 ppb
Dupilumab
200 mg
1x/2 semaines
288 0,44 (29,0 %) 0,23
(0,15 ; 0,31)a
0,49 (31,6 %) 0,30 (0,22 ; 0,39)a
Placebo 157 0,21 (14,1 %) 0,18 (13,2 %)
Dupilumab
300 mg
1x/2 semaines
295 0,45 (29,8 %) 0,24
(0,16 ; 0,31)a
0,45 (30,5 %) 0,23 (0,15 ; 0,31)a
Placebo 167 0,21 (13,7 %) 0,22 (13,6 %)
FeNO ≥ 50 ppb
Dupilumab
200 mg
1x/2 semaines
114 0,53 (33,5 %) 0,30
(0,17 ; 0,44)a
0,59 (36,4 %) 0,38 (0,24 ; 0,53)a
Placebo 69 0,23 (14.9 %) 0,21 (14,6 %)
Dupilumab
300 mg
1x/2 semaines
113 0,59 (37,6 %) 0,39
(0,26 ; 0,52)a
0,55 (35,8%) 0,30 (0,16 ; 0,44)a
Placebo 73 0,19 (13 %) 0,25 (13,6 %)

avaleur de p nominale < 0,0001
Qualité de vie/Résultats déclarés par le patient dans l'asthme
Le taux de réponse au traitement évalué par les questionnaires ACQ-5 et AQLQ(S), critère d'évaluation secondaire pré-spécifié, a été analysé à 24 semaines (DRI12544 et VENTURE) et à
52 semaines (QUEST, Tableau 18). Le taux de réponse a été défini par une amélioration du score de 0,5 ou plus (échelle allant de 0 à 6 pour le questionnaire ACQ-5 et de 1 à 7 pour le questionnaire AQLQ(S)). Les améliorations de l'ACQ-5 et de l'AQLQ(S) ont été observées dès la semaine 2 et se sont maintenues pendant 24 semaines dans l'étude DRI12544 et pendant 52 semaines dans l'étude QUEST. Des résultats similaires ont été observés dans l'étude VENTURE.
Tableau 18 : Taux de réponse aux questionnaires ACQ-5 et AQLQ(S) à la semaine 52 dans
QUEST
PRO Traitement Eosinophiles
sanguins ≥ 150
cellules/µl
Eosinophiles
sanguins
300 cellules/µl
FeNO
≥25 ppb
N Taux de
réponse
%
N Taux de
réponse (%)
N Taux de
réponse
(%)
ACQ-5 Dupilumab
200 mg
1x/2
semaines
395 72,9 239 74,5 262 74,4
Placebo 201 64,2 124 66,9 141 65,2
Dupilumab
300 mg
1x/2
semaines
408 70,1 248 71,0 277 75,8
Placebo 217 64,5 129 64,3 159 64,2
AQLQ(S) Dupilumab
200 mg
1x/2
semaines
395 66,6 239 71,1 262 67,6
Placebo 201 53,2 124 54,8 141 54,6
Dupilumab
300 mg
1x/2
semaines
408 62,0 248 64,5 277 65,3
Placebo 217 53,9 129 55,0 159 58,5

Étude de réduction des corticostéroïdes oraux (VENTURE)
L'étude VENTURE a évalué l'effet du dupilumab sur la réduction de l'utilisation de la corticothérapie orale d'entretien. Les caractéristiques des patients à l'inclusion sont présentées dans le tableau 13. Tous les patients étaient traités par corticostéroïdes oraux pendant au moins 6 mois au moment du début de l'étude. L'utilisation moyenne de corticostéroïdes oraux à l'inclusion dans l'étude était de 11,75 mg dans le groupe placebo et de 10,75 mg dans le groupe recevant le dupilumab.
Dans cette étude de 24 semaines, les exacerbations d'asthme (définies par une augmentation temporaire de la dose de corticostéroïdes oraux d'au moins 3 jours) ont été réduites de 59 % chez les sujets recevant le dupilumab par rapport à ceux sous placebo (taux annualisé respectivement de 0,65 pour le groupe dupilumab et de 1,60 pour le groupe placebo ; risque relatif de 0,41 [IC à 95 % 0,26 ; 0,63]) et l'amélioration du VEMS pré-bronchodilatateur entre l'inclusion dans l'étude et la semaine 24 était supérieure chez les sujets recevant le dupilumab par rapport à ceux recevant le placebo (différence moyenne des moindres carrés pour le dupilumab versus placebo de 0,22 L [IC à 95 % : 0,09 à 0,34 L]). Les effets sur la fonction pulmonaire, sur les corticostéroïdes oraux et sur la diminution des exacerbations étaient similaires, quels que soient les taux de biomarqueurs d'inflammation de type 2 à l'inclusion dans l'étude (par exemple : éosinophiles sanguins, FeNO). Les questionnaires ACQ-5 et AQLQ(S) ont également été évalués dans l'étude VENTURE et ont montré des améliorations similaires à ceux de l'étude QUEST.
Les résultats selon les niveaux de biomarqueurs à l'inclusion de l'étude VENTURE sont présentés dans le tableau 19.
Tableau 19 : Effet du dupilumab sur la réduction de la dose de CSO dans l'étude VENTURE (taux d'éosinophiles sanguins à l'inclusion ≥ 150 et ≥ 300 cellules/µl et FeNO ≥ 25 ppb)
Eosinophiles sanguins
à l'inclusion
≥ 150 cellules/µl
Eosinophiles sanguins à
l'inclusion
≥ 300 cellules/µl
FeNO ≥ 25 ppb
Dupilumab
300 mg
1x/2semain
es
N=81
Placebo
N=69
Dupilumab
300 mg
1x/2semaine
s
N=48
Placebo
N=41
Dupilumab
300 mg 1x/2
semaines
N=57
Placebo
N=57
Critère d'évaluation principal (semaine 24)
Pourcentage de réduction des CSO par rapport à l'inclusion dans l'étude
Pourcentage de réduction
moyen global par rapport
à l'inclusion dans l'étude
(%)
Différence (% [IC à 95%
]) (Dupilumab vs.
placebo)
75,91
29,39b
(15,67;
43,12)
46,51 79,4
36,83b
(18,94;
54,71)
42,71 77,46
34,53b
(19,08;
49,97)
42,93
% de réduction médian de
la dose de CSO
quotidienne par rapport à
l'inclusion dans l'étude
100 50 100 50 100 50
Pourcentage de réduction
par rapport à l'inclusion
dans l'étude
100 %
≥ 90 %
≥ 75 %
≥ 50 %
> 0 %
Aucune réduction ou
augmentation de la dose
de CSO, ou abandon de
l'étude
54,3
58,0
72,8
82,7
87,7
12,3
33,3
34,8
44,9
55,1
66,7
33,3
60,4
66,7
77,1
85,4
85,4
14,6
31,7
34,1
41,5
53,7
63,4
36,6
52,6
54,4
73,7
86,0
89,5
10,5
28,1
29,8
36,8
50,9
66,7
33,3
Critère d'évaluation secondaires (semaine 24)a
Proportion de patients
ayant obtenu une
réduction de la dose de
CSO à <5 mg/jour
77 44 84 40 79 34
Odds ratio (IC 95% ) 4,29c
(2,04 ; 9,04)
8,04d
(2,71 ;
23,82)
7,21b
(2,69 ;
19,28)

aestimations de modèle par régression logistique, bvaleur de p nominale < 0,0001, cvaleur de p nominale =
0,0001, dvaleur de p nominale = 0,0002
Etude d'extension à long terme (TRAVERSE)
La tolérance à long terme du dupilumab a été évaluée dans une étude d'extension en ouvert (TRAVERSE) chez 2 193 patients adultes et 89 patients adolescents présentant un asthme modéré à sévère. Parmi eux 185 adultes atteints d'un asthme cortico-dépendant avaient participé aux études cliniques précédentes menées sur dupilumab (DRI12544, QUEST et VENTURE) (voir rubrique 4.8).
L'efficacité évaluée en critère secondaire, était similaire à celle observée dans les études pivots et a été maintenue jusqu'à 96 semaines. Chez les adultes ayant un asthme cortico-dépendant, une réduction des exacerbations et une amélioration de la fonction respiratoire ont été maintenues jusqu'à 96 semaines, malgré la diminution ou l'arrêt de la dose des corticostéroïdes oraux.
Etude pédiatrique (âge de 6 à 11 ans ; VOYAGE)
L'efficacité et la sécurité d'emploi du dupilumab chez les patients pédiatriques ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo (VOYAGE) de
52 semaines chez 408 patients âgés de 6 à 11 ans, présentant un asthme modéré à sévère, traités par CSI à dose moyenne ou élevée et un médicament de fond ou uniquement par CSI à dose élevée. Les patients ont été randomisés pour recevoir une dose de dupilumab en fonction du poids corporel
≤ 30 kg ou > 30 kg (N = 273) ou le placebo correspondant (N = 135), toutes les deux semaines. L'efficacité a été évaluée dans des populations présentant une inflammation de type 2, définie comme des taux d'éosinophiles sanguins ≥ 150 cellules/µl ou une FeNO ≥ 20 ppb.
Le critère d'évaluation principal était le taux annualisé d'exacerbations sévères pendant la période contrôlée par placebo de 52 semaines, et le critère d'évaluation secondaire majeur était la variation par rapport à l'inclusion du VEMS pré-bronchodilatateur en pourcentage de la valeur prédite, à la semaine 12. Les autres critères d'évaluation secondaires comprenaient la variation moyenne par rapport à l'inclusion des scores aux questionnaires ACQ-7-IA et PAQLQ(S)-IA et la proportion de patients répondeurs à ces scores. .
Les données démographiques et les caractéristiques initiales de l'étude VOYAGE sont présentées dans le Tableau 20 ci-dessous.
Tableau 20. Données démographiques et caractéristiques initiales de l'étude
VOYAGE
Paramètre ÉOS
≥ 150 cellules/µl
ou FeNO
≥ 20 ppb
(N = 350)
ÉOS
≥ 300 cellules/µl
(N = 259)
Âge moyen (ans) (ET) 8,9 (1,6) 9,0 (1,6)
% de femmes 34,3 32,8
% de type caucasien 88,6 87,3
Poids corporel moyen (kg) 36,09 35,94
Moyenne des exacerbations l'année
précédente (± ET)
2,47 (2,30) 2,64 (2,58)
Dose de CSI (%)
Moyenne
Élevée
55,7
43,4
54,4
44,4
VEMS (L) avant l'administration de la dose
à l'inclusion (± ET)
1,49 (0,41) 1,47 (0,42)
Moyenne du VEMS exprimé en pourcentage
de la valeur prédite (%) (± ET)
77,89 (14,40) 76,85 (14,78)
% moyen de réversibilité (± ET) 27,79 (19,34) 22,59 (20,78)
Score ACQ-7-IA moyen (± ET) 2,14 (0,72) 2,16 (0,75)
Score PAQLQ(S)-IA moyen (± ET) 4,94 (1,10) 4,93 (1,12)
% global d'antécédents médicaux de
maladie atopique
(DA %, RA %)
94
(38,9, 82,6)
96,5
(44,4, 85,7)
IgE totale médiane en UI/mL (± ET) 905,52 (1 140,41) 1 077,00 (1 230,83)
FeNO moyenne en ppb (± ET) 30,71 (24,42) 33,50 (25,11)
% patients avec FeNO
≥ 20 ppb
58 64,1
Numération moyenne des éosinophiles à
l'inclusion (± ET) en cellules/µL
570 (380) 710 (360)
% de patients avec ÉOS
≥ 150 cellules/µL
≥ 300 cellules/µL
94,6
74
0
100

CSI = corticostéroïde inhalé ; VEMS = volume expiratoire maximal par seconde ; ACQ-7-
IA = Asthma Control Questionnaire-7 Interviewer Administered (Questionnaire sur le contrôle de l'asthme à 7 items, administré par l'interviewer) ; PAQLQ(S)-IA = Paediatric Asthma Quality of Life Questionnaire with Standardised Activities-Interviewer Administered (Questionnaire sur la qualité de vie des enfants asthmatiques avec des activités standardisées, administré par l'interviewer) ;
DA = dermatite atopique ; RA = rhinite allergique ; ÉOS = éosinophiles sanguins ; FeNO = fraction de monoxyde d'azote expiré.
Le dupilumab a réduit significativement le taux annualisé d'exacerbation sévère de l'asthme pendant la période de traitement de 52 semaines par rapport au placebo dans la population atteinte d'inflammation de type 2 et dans la population définie par un taux d'éosinophiles sanguins
≥ 300 cellules/µl ou par une FeNO ≥ 20 ppb à l'inclusion dans l'étude. Des améliorations cliniquement significatives du VEMS pré-bronchodilatateur en pourcentage de la valeur prédite ont été observées à la semaine 12. Des améliorations ont également été observées pour les scores ACQ-7-IA et PAQLQ(S)-IA à la semaine 24 et se sont maintenues à la semaine 52. Des taux plus élevés de patients répondeurs aux questionnaires lACQ-7-IA et PAQLQ(S)-IA ont été observés par rapport au placebo à la semaine 24. Les résultats d'efficacité de l'étude VOYAGE sont présentés dans le Tableau 21.
Dans la population présentant une inflammation de type 2, la variation moyenne des MC par rapport à l'inclusion du VEMS pré-bronchodilatateur à la semaine 12 était de 0,22 l dans le groupe dupilumab et de 0,12 l dans le groupe placebo, avec une différence moyenne des MC par rapport au placebo de 0,10 l (IC à 95 % : 0,04, 0,16). L'effet du traitement s'est maintenu pendant la période de traitement de 52 semaines, avec une différence moyenne des MC par rapport au placebo, à la semaine 52, de 0,17 l (IC à 95 % : 0,09, 0,24).
Dans la population définie par un taux d'éosinophiles sanguins ≥ 300 cellules/µl à l'inclusion dans l'étude, la variation moyenne des MC par rapport à l'inclusion du VEMS pré-bronchodilatateur à la semaine 12 était de 0,22 l dans le groupe dupilumab et de 0,12 l dans le groupe placebo, avec une différence moyenne des MC par rapport au placebo de 0,10 l (IC à 95 % : 0,03 ; 0,17). L'effet du traitement a été maintenu au cours de la période de traitement de 52 semaines, avec une différence moyenne des MC par rapport au placebo, à la semaine 52, de 0,17 (IC à 95 % : 0,09, 0,26).
Dans les deux populations de l'analyse principale de l'efficacité, une amélioration rapide du DEM25-75 % et du VEMS/CVF a été observée (l'apparition d'une différence a été observée dès la semaine 2) et s'est maintenue au cours de la période de traitement de 52 semaines, voir le Tableau 21.
Tableau 21 : Taux d'exacerbations sévères, variation moyenne par rapport à l'inclusion du VEMS, des taux de réponses évalués par les questionnaires ACQ-7-IA et PAQLQ(S)-IA dans l'étude VOYAGE
Traiteme
nt
ÉOS ≥ 150 cellules/µL
ou FeNO ≥ 20 ppb
ÉOS
≥ 300 cellules/µL
FeNO
≥ 20 ppb
Taux annualisé d'exacerbations sévères sur 52 semaines
N Taux (IC à 95 %) Risque relatif (IC à 95 %) N Taux (IC à 95 %) Risque relatif (IC à 95 %) N Taux (IC à 95 %) Risque relatif (IC à 95 %)
Dupilumab
100 mg
1x/2 semain
es
(< 30 kg)/
200 mg
1x/2 semain
es (≥ 30 kg)
23
6
0,305
(0,223, 0,416)
0,407b
(0,274, 0,605)
175 0,235
(0,160,
0,345)
0,353b
(0,222,
0,562)
141 0,271
(0,170,
0,432)
0,384c
(0,227,
0,649)
Placebo 11
4
0,748
(0,542, 1,034)
84 0,665
(0,467, 0,949)
62 0,705
(0,421, 1,180)
Variation moyenne par rapport à l'inclusion du VEMS en pourcentage de la valeur prédite à la semaine 12
N Δ
moyenn
e des
MC par
rapport
à
l'inclusi
on
Différence
moyenne
des MC par
rapport au
placebo
(IC à
95 %)
N Δ
moyenn
e des
MC par
rapport
à
l'inclusi
on
Différence
moyenne
des MC
par
rapport au
placebo
(IC à
95 %)
N Δ
moyenn
e des
MC par
rapport
à
l'inclusi
on
Différenc
e
moyenne
des MC
par
rapport
au
placebo
(IC à
95 %)
Dupilumab
100 mg
1x/2 semain
es
(< 30 kg)/
200 mg
1x/2 semain
es
(≥ 30 kg)
229 10,53 5,21c
(2,14, 8,27)
168 10,15 5,32d
(1,76, 8,88)
141 11,36 6,74d
(2,54, 10,93)
Placebo 110 5,32 80 4,83 62 4,62
Variation moyenne par rapport à l'inclusion dans l'étude du DEM 25-75 % en pourcentage de la valeur prédite à la semaine 12
N Δ moyenne des MC parrapport à l'inclusion Différence
moyenne
des MC par
rapport au
placebo
(IC à 95 %)
N Δ moyenne des MC parrapport à l'inclusion Différence
moyenne
des MC
par
rapport au
placebo
N Δ moyenne des MC parrapport à l'inclusion Différenc
e
moyenne
des MC
par
rapport
(IC à 95 %) au
placebo
(IC à 95 %)
Dupilumab
100 mg
1x/2 semain
es
(< 30 kg)/
200 mg
1x/2 semain
es
(≥ 30 kg)
229 16,70 11,93e
(7,44, 16,43)
168 16,91 13,92e
(8,89, 18,95)
141 17,96 13,97e
(8,30, 19,65)
Placebo 110 4,76 80 2,99 62 3,98
Variation moyenne par rapport à l'inclusion dans l'étude du VEMS/CVF à la semaine 12
N Δ moyenne des MC par rapport à ll'inclusion Différence
moyenne
des MC par
rapport au
placebo
(IC à 95 %)
N Δ moyenne des MC par rapport à ll'inclusion Différence
moyenne
des MC
par
rapport au
placebo
(IC à 95 %)
N Δ moyenne des MC par rapport à l'inclusion Différenc
e
moyenne
des MC
par
rapport
au
placebo
(IC à 95 %)
Dupilumab
100 mg
1x/2 semain
es
(< 30 kg)/
200 mg
1x/2 semain
es
(≥ 30 kg)
229 5,67 3,73e
(2,25, 5,21)
168 6,10 4,63e
(2,97, 6,29)
141 6,84 4,95e
(3,08, 6,81)
Placebo 110 1,94 80 1,47 62 1,89
ACQ-7-IA à la semaine 24a
N Taux de
répond
eurs en
%
OR vs
placebo
(IC à 95 %)
N Taux de
répond
eurs en
%
OR vs
placeb
o
(IC à 95 %)
N Taux de
répond
eurs en
%
OR vs. placebo (IC à 95 %)
Dupilumab
100 mg
1x/2 semain
es
(< 30 kg)/
200 mg
1x/2 semain
es
23
6
79,2 1,82g
(1,02, 3,24)
175 80,6 2,79f
(1,43, 5,44)
141 80,9 2,60g
(1,21, 5,59)

(≥ 30 kg)
Placebo 114 69,3 84 64,3 62 66,1
PAQLQ(S)-IA à la semaine 24a
N répondeurs
taux %
OR vs.
placebo
(IC à
95 %)
N Taux de
répond
eurs en
%
OR vs.
placebo
(IC à 95 %)
N Taux de
répond
eurs en
%
OR vs.
placebo
(IC à 95 %)
Dupilumab
100 mg
1x/2 semain
es
(< 30 kg)/
200 mg
1x/2 semain
es
(≥ 30 kg)
211 73,0 1,57
(0,87, 2,84)
158 72,8 1,84
(0,92,
3,65)
131 75,6 2,09
(0,95,
4,61)
Placebo 107 65,4 81 63,0 61 67,2
ale taux de répondeurs a été défini par une amélioration du score de 0,5 ou plus (échelle allant de 0 à 6 pour le
questionnaire ACQ-7-IA et de 1 à 7 pour le questionnaire PAQLQ(S)); bvaleur de p < 0,0001 ; cvaleur de p < 0,001 ; dvaleur de p < 0,01 (toutes statistiquement significatives par rapport au placebo avec ajustement pour la multiplicité) ; evaleur de p nominale < 0,0001 ; fvaleur de p nominale < 0,01 ; gvaleur de p nominale < 0,05

Des améliorations significatives du VEMS en pourcentage de la valeur prédite ont été observées dès la semaine 2 et se sont maintenues jusqu'à la semaine 52 dans l'étude VOYAGE.
Les améliorations du VEMS en pourcentage de la valeur prédite au cours du temps dans l'étude VOYAGE sont présentées dans la Figure 4.
Figure 4 : Variation moyenne par rapport à l'inclusion du VEMS (l) pré-bronchodilatateur en pourcentage de la valeur prédite au cours du temps dans l'étude VOYAGE (taux d'éosinophiles sanguins ≥ 150 cellules/µl ou FeNO ≥ 20 ppb , taux d'éosinophiles ≥ 300 cellules/µl et FeNO
≥ 20 ppb à l'inclusion)
Taux d'éosinophiles sanguins Taux d'éosinophiles sanguins à Inclusion
≥ 150 cellules/µl ou FeNO ≥ 20 ppb l'inclusion FeNO ≥ 20 ppb
à l'inclusion ≥ 300 cellules/µl
Dans l'étude VOYAGE, dans la population présentant une inflammation de type 2, le nombre total moyen de cures de corticothérapie systémique par an pour traiter l'asthme a été réduit de 59,3 % par rapport au placebo (0,350 [IC à 95 % : 0,256, 0,477] contre 0,860 [IC à 95 % : 0,616, 1,200]). Dans la population définie par un taux d'éosinophiles sanguins à l'inclusion ≥ 300 cellules/µL, le nombre total
moyen de cures de corticothérapie systémique par an pour traiter l'asthme a été réduit de 66,0 % par rapport au placebo (0,274 [IC à 95 % : 0,188, 0,399] versus 0,806 [IC à 95 % : 0,563, 1,154]).
Le dupilumab a amélioré, à la semaine 52, l'état de santé général, mesuré par l'échelle visuelle analogique européenne de la qualité de vie à 5 dimensions pour les jeunes (EQ-VAS) chez les populations avec une inflammation de type 2 et un nombre d'éosinophiles sanguins à l'inclusion dans l'étude ≥ 300 cellules/µL ; la différence moyenne des MC par rapport au placebo était respectivement de 4,73 (IC à 95 % : 1,18, 8,28) et de 3,38 (IC à 95 % : -0,66, 7,43).
Le dupilumab a réduit, à la semaine 52, l'impact de l'asthme des patients pédiatriques sur la qualité de vie de l'aidant mesurée par le questionnaire de qualité de vie pour les enfants asthmatiques (Paediatric Asthma Quality of Life Questionnaire, PACQLQ) à la fois dans la population présentant une inflammation de type 2 et dans la population avec un taux d'éosinophiles sanguins à l'inclusion dans l'étude ≥ 300 cellules/µL. La différence moyenne des MC par rapport au placebo était respectivement de 0,47 (IC à 95 % : 0,22, 0,72), et de 0,50 (IC à 95 % : 0,21, 0,79).
Étude d'extension à long terme (EXCURSION)
L'efficacité du dupilumab, mesurée comme critère secondaire, a été évaluée chez 365 enfants asthmatiques (âgés de 6 à 11 ans) dans le cadre de l'étude d'extension à long terme (EXCURSION). Une réduction durable des exacerbations nécessitant une hospitalisation et/ou des visites aux urgences, ainsi qu'une réduction de l'exposition aux corticostéroïdes oraux systémiques ont été observées. Des améliorations significatives de la fonction respiratoire ont été observées pour de multiples paramètres, notamment le VEMS en pourcentage de la valeur prédite, la CVF en pourcentage de la valeur prédite, le rapport VEMS/CVF et le DEM 25-75% en pourcentage de la valeur prédite. En outre, 75 % des patients ont atteint et/ou maintenu une fonction respiratoire normale avec un VEMS en pourcentage de la valeur prédite avant bronchodilatation > 80 % à la fin de l'étude EXCURSION. L'efficacité a été maintenue pendant une durée cumulative de traitement allant jusqu'à 104 semaines (VOYAGE et
EXCURSION).
Efficacité clinique dans la polypose naso-sinusienne
Le programme de développement dans la polypose naso-sinusienne comprenait deux études randomisées, en double aveugle, en groupes parallèles, multicentriques et contrôlées contre placebo (SINUS-24 et SINUS 52) chez 724 patients âgés de 18 ans et plus avec un traitement de fond par des corticostéroïdes administré par voie nasale. Ces études ont inclus des patients présentant une polypose naso-sinusienne sévère malgré une chirurgie naso-sinusienne ou un traitement préalable, ou des patients non éligibles à un traitement par des corticostéroïdes systémiques au cours des 2 dernières années. Un traitement de secours par des corticostéroïdes systémiques ou par chirurgie au cours des études était autorisé sur décision de l'investigateur. Tous les patients présentaient des signes d'opacification des sinus sur le score de tomodensitométrie (TDM) des sinus de Lund MacKay et 73 % à 90 % des patients présentaient une opacification de l'ensemble des sinus. Les patients ont été stratifiés selon leurs antécédents chirurgicaux et la présence concomitante d'un asthme/maladie respiratoire exacerbée par les anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Les critères principaux associés d'évaluation de l'efficacité étaient la variation du score endoscopique bilatéral des polypes nasaux entre l'entrée dans l'étude et la semaine 24 évalué par des lecteurs centralisés en aveugle et la différence moyenne du score d'obstruction/congestion nasale sur 28 jours, reporté quotidiennement par les patients dans leur cahier de suivi. Pour le score endoscopique les polypes de chaque côté du nez étaient classés selon une échelle catégorielle (0 = aucun polype ; 1 = petits polypes dans le méat médian n'atteignant pas le bord inférieur du cornet moyen ; 2 = polypes atteignant le bord inférieur du cornet moyen ; 3 = gros polypes atteignant le bord inférieur du cornet inférieur ou polypes au milieu du cornet moyen ; 4 = gros polypes entraînant une obstruction complète de la cavité nasale inférieure). Le score total correspondait à la somme des scores du côté droit et du côté gauche. La congestion nasale a été évaluée quotidiennement par les patients selon une échelle de
gravité catégorielle de 0 à 3 (0 = aucun symptôme ; 1 = symptômes légers ; 2 = symptômes modérés ; 3 = symptômes sévères).
Les données démographiques et les caractéristiques initiales dans ces 2 études sont présentées dans le tableau 22 ci-dessous.
Tableau 22 : Données démographiques et caractéristiques initiales des études portant sur la
PNS
Paramètres SINUS-24
(N=276)
SINUS-52
(N=448)
Age moyen (années) (ET) 50,49 (13,39) 51,95 (12,45)
% patients de sexe masculin 57,2 62,3
Durée moyenne de la polypose naso-sinusienne (années)
(ET)
11,11 (9,16) 10,94 (9,63)
Patients avec ≥ 1 chirurgie (%) 71,7 58,3
Patients traités par corticothérapie systémique au cours des
2 dernières années (%)
64,9 80,1
SPN endoscopique moyen bilatérala (ET), score 0 à 8 5,75 (1,28) 6,10 (1,21)
Score de congestion nasale moyena (ET), score 0 à 3 2,35 (0,57) 2,43 (0,59)
Score sinusal TDM de Lund MacKay total moyena , (ET),
score 0 à 24
19,03 (4,44) 17,96 (3,76)
Score moyen du test de l'odorat (UPSIT)a (ET), score 0 à
40
14,56 (2,71) 13,61 (8.02)
Score de la perte de l'odorat (matin) moyena , (ET), score 0
à 3
2,71 (0,54) 2,75 (0,52)
Score SNOT-22 total moyena (ET), score 0 à 110 49,40 (20,20) 51,86 (20,90)
Score de sévérité de la rhinosinusite a , (ET), 0 à 10 cm 7,68 (2,05) 8,00 (2,08)
Taux moyen d'éosinophiles dans le sang (cellules/µl) (ET) 437 (333) 431 (353)
Taux total moyen (IgE) IU/mL (ET) 211,97
(275,73)
239,84 (341,53)
% global d'atopie (maladies inflammatoires de type 2) dans
les antécédents médicaux
75,4 % 82,4 %
Asthme (%) 58,3 59,6
VEMS moyen (L)(ET) 2,69 (0,96) 2,57 (0,83)
Pourcentage de la valeur prédite du VEMS (%) (ET) 85,30 (20,23) 83,39 (17,72)
Score ACQ-6 moyena (ET) 1,62 (1,14) 1,58 (1,09)
Maladie respiratoire exacerbée par les anti-inflammatoires
non stéroïdiens (%)
30,4 26,8

ales scores les plus élevés indiquent une sévérité plus importante de la maladie, à l'exception du test UPSIT, où les scores les plus élevés indiquent une maladie moins sévère, ET= écart type ; SPN = score des polypes nasaux; UPSIT = score d'identification des odeurs de l'Université de Pennsylvanie ; SNOT-22 = questionnaire d'évaluation des symptômes naso-sinusiens à 22 items ; EVA = échelle visuelle analogique ; VEMS = volume expiratoire maximal par seconde; ACQ-6 = questionnaire du contrôle de l'asthme à 6 items.
Réponse clinique (SINUS-24 et SINUS-52)
Les résultats des critères d'évaluation principaux et secondaires pour les études portant sur la polypose
naso-sinusienne sont présentés dans le tableau 23.

Tableau 23 : Résultats des critères d'évaluation principaux et secondaires dans les études
cliniques portant sur la polypose naso-sinusienne.

SINUS -24 SINUS -52
Placebo
(n=133)
Dupilumab 300mg
1x/2sem
(n=143)
Variation
moyenne des
MC par
rapport au
placebo (IC à
95%)
Placebo
(n=153)
Dupilumab
300mg 1x/2sem
(n=295)
Variation
moyenne des
MC par
rapport au
placebo (IC à
95%)
Critères d'évaluation Principaux à la Semaine 24
Scores Moyen
ne à
l'inclus
ion
dans
l'étude
Variat
ion
moyen
ne des
MC
Moyen
ne à
l'inclus
ion
dans
l'étude
Variat
ion
moyen
ne des
MC
Moyen
ne à
l'inclus
ion
dans
l'étude
Variati
on
moyen
ne des
MC
Moyenn
e à
l'inclusi
on dans
l'étude
Variati
on
moyen
ne des
MC
SPN 5,86 0,17 5,64 -1,89 -2,06
(-2,43; -1,69)
5,96 0,10 6,18 -1,71 -1,80
(-2,10; -1,51)
CN 2,45 -0,45 2,26 -1,34 -0,89
(-1,07; -0,71)
2,38 -0,38 2,46 -1,25 -0,87
(-1,03; -0,71)
Critères d'évaluation secondaires clés à la Semaine 24
Scores Moyen
ne à
l'inclus
ion
dans
l'étude
Variat
ion
moyen
ne des
MC
Moyen
ne à
l'inclus
ion
dans
l'étude
Variat
ion
moyen
ne des
MC
Moyen
ne à
l'inclus
ion
dans
l'étude
Variati
on
moyen
ne des
MC
Moyenn
e à
l'inclusi
on dans
l'étude
Variati
on
moyen
ne des
MC
Score
TDM de
LMK
des
sinus
19,55 -0,74 18,55 -8,18 -7,44
(-8,35; -6,53)
17,65 -0,09 18,12 -5,21 -5,13
(-5,80; -4,46)
Score
total des
symptô
mes
7,28 -1,17 6,82 -3,77 -2,61
(-3,04; -2,17)
7,08 -1,00 7,30 -3,45 -2,44
(-2,87; -2,02)
UPSIT 14,44 0,70 14,68 11,26 10,56
(8,79; 12,34)
13,78 -0,81 13,53 9,71 10,52
(8,98; 12,07)
Perte de
l'odorat
2,73 -0,29 2,70 -1,41 -1,12
(-1,31; -0,93)
2,72 -0,23 2,77 -1,21 -0,98
(-1,15; -0,81)
SNOT-
22
50,87 -9,31 48,0 -30,43 -21,12
(-25,17; -
17,06)
53,48 -10,40 51,02 -27,77 -17,36
(-20,87; -
13,85)
EVA 7,96 -1,34 7,42 -4,54 -3,20
(-3,79; -2,60)
7,98 -1,39 8,01 -4,32 -2,93
(-3,45; -2,40)

Une réduction du score représente une amélioration, à l'exception du test UPSIT où une augmentation du score représente une amélioration.
Le score total des symptômes est un score composite de la sévérité consistant en la somme des symptômes quotidiens de la congestion nasale, perte de l'odorat et de la rhinorrhée antérieure/postérieure.
CN = congestion nasale, SPN = score de polypose nasale; LMK = score TDM de Lund-Mackay total; UPSIT = score d'identification des odeurs de l'Université de Pennsylvanie ; SNOT-22 = questionnaire d'évaluation des symptômes naso-sinusiens à 22 items; STS = score total des symptômes; EVA =
échelle visuelle analogique pour la rhinosinusite (toutes valeurs de p <0,0001 (toutes statistiquement significatives par rapport au placebo avec ajustement pour la multiplicité); nominales pour l'EVA)
Les résultats de l'étude SINUS-52 à la semaine 52 sont présentés dans le tableau 24.
Tableau 24 : Résultats d'efficacité de l'étude SINUS-52 à la semaine 52
Placebo
(n=153)
Dupilumab
300mg 1x/2sem
(n=150)
Variation
moyenne des
MC par
rapport au
placebo (IC à
95%)
Dupilumab
300mg 1x/2sem-
1x/4sem
(n=145)
Variation
moyenne des
MC par
rapport au
placebo (IC à
95%)
Moyenne
à
l'inclusio
n dans
l'étude
Variation
moyenne
des MC
Moyenne
à
l'inclusio
n dans
l'étude
Variation
moyenne
des MC
Moyenn
e à
l'inclusi
on dans
l'étude
Variatio
n
moyenn
e des
MC
SPN 5,96 0,15 6,07 -2,24 -2,40a
(-2,77; -2,02)
6,29 -2,06 -2,21b
(-2,59; -1,83)
CN 2,38 -0,37 2,48 -1,35 -0,98a
(-1,17; -0,79)
2,44 -1,48 -1,10b
(-1,29; -0,91)
Score TDM
de LMK des
sinus
17,65 0,11 18,42 -6,83 -6,94b
(-7,87; -6,01)
17,81 -5,60 -5,71b
(-6,64; -4,77)
Score total
des
symptômes
7,08 -0,94 7,31 -3,79 -2,85b
(-3,35; -2,35)
7,28 -4,16 -3,22b
(-3,73; -2,72)
UPSIT 13,78 -0,77 13,46 9,53 10,30b
(8,50; 12,10)
13,60 9,99 10,76b
(8,95; 12,57)
Perte de
l'odorat
2,72 -0,19 2,81 -1,29 -1,10b
(-1,31; -0.89)
2,73 -1,49 -1,30b
(-1,51; -1,09)
SNOT-22 53,48 -8,88 50,16 -29,84 -20,96a
(-25,03; -16,89)
51,89 -30,52 -21,65b
(-25,71; -17,58)
EVA 7,98 -0,93 8,24 -4,74 -3,81b
(-4,46; -3,17)
7,78 -4,39 -3,46b
(-4,10; -2,81)

Une réduction du score représente une amélioration, sauf dans le cas du test UPSIT où c'est une augmentation du score qui représente une amélioration.
Le score total des symptômes est un score composite de sévérité consistant en la somme des symptômes quotidiens de la congestion nasale, la perte de l'odorat et la rhinorrhée antérieure/postérieure.
CN = congestion nasale, SPN = score des polypes nasaux; LMK = score TDM de Lund-Mackay total ; UPSIT = score d'identification des odeurs de l'Université de Pennsylvanie; SNOT-22 = questionnaire d'évaluation des symptômes naso-sinusiens à 22 items; STS = score total des symptômes; EVA = échelle visuelle analogique pour la rhinosinusite (avaleurs de p < 0,0001 (toutes statistiquement significatives par rapport au placebo avec ajustement pour la multiplicité) ; bvaleur de p nominale <
0,0001)
Une efficacité statistiquement et cliniquement significative a été observée dans l'étude SINUS-24 en ce qui concerne l'amélioration du SPN endoscopique bilatéral à la semaine 24. Au cours de la période post-traitement durant laquelle l'administration du dupilumab avait été interrompue, l'effet du traitement a diminué au cours du temps (voir Figure 5a). Des résultats similaires ont également été observés dans l'étude SINUS-52 à la semaine 24 et à la semaine 52 avec une amélioration progressive au cours du temps (voir Figure 5b).
Figure 5. Variation moyenne des moindres carrés (MC) du score des polypes nasaux bilatéraux
(SPN) entre l'inclusion dans l'étude dans les études SINUS-24 et SINUS-52 – Population en ITT

Figure 5a. SINUS-24 Figure 5b. SINUS-52
Dans les deux études, des améliorations significatives de la congestion nasale et de la sévérité de la
perte quotidienne de l'odorat ont été observées dès la première évaluation à la semaine 4. La variation
moyenne des moindre carrés (MC) pour la congestion nasale (CN) à la semaine 4 dans le groupe
dupilumab par rapport au groupe placebo était de 0,41 (IC à 95% : 0,52 ; ­0,30) dans l'étude SINUS-
24 et de -0,37 (IC à 95% : -0,46 ; -0,27) dans l'étude SINUS-52. La variation moyenne des moindres
carrés (MC) pour la perte d'odorat à la semaine 4 dans le groupe dupilumab par rapport au groupe
placebo était de 0,34 (IC à 95 % : -0,44 ; -0,25) dans l'étude SINUS-24 et de -0,31 (IC à 95% : -0,41 ;
-0,22) dans l'étude SINUS-52.

Une réduction de la proportion de patients présentant une anosmie a été observée dans les études SINUS-24 et SINUS-52. A l'inclusion 74 % à 79 % des patients présentaient une anosmie, qui a été réduite à 24 % dans SINUS-24 et à 30 % dans SINUS-52 à la semaine 24 comparé à l'absence de variation dans les bras placebo. Une amélioration du débit nasal inspiratoire de pointe (DNIP) a été observée à la semaine 24 dans les études SINUS-24 et SINUS-52. La variation moyenne des MC dans le groupe dupilumab par rapport au groupe placebo était de 40,4 L/min (IC à 95% : 30,4 ; 50,4) et de 36,6 L/min (IC à 95% : 28,0 ; 45,3), respectivement.
Parmi les patients présentant un score EVA de rhinosinusite > 7 à l'inclusion, un pourcentage plus élevé de patients a atteint un score EVA ≤ 7 dans le bras dupilumab comparé au bras placebo (83,3 % versus 39,4 % dans l'étude SINUS-24 et 75,0 % versus 39,3 % dans l'étude SINUS-52) à la semaine
24.
Dans une analyse prédéfinie des données regroupées des deux études ajustée en fonction de la multiplicité, le traitement par le dupilumab a entraîné une réduction significative de l'utilisation d'une corticothérapie systémique et du besoin de chirurgie naso-sinusienne par rapport au placebo (HR de 0,24; IC à 95 % : 0,17 ; 0,35) (voir Figure 6). La proportion de patients nécessitant une corticothérapie systémique a été réduite de 74 % (HR de 0,26; IC à 95% : 0,18 ; 0,38). Le nombre total de cures de corticothérapie systémique par an a été réduit de 75 % (RR de 0,25; IC à 95 %: 0,17 ; 0,37). La dose totale annualisée individuelle moyenne de corticostéroïdes systémiques prescrits (en mg) au cours de la période de traitement était de 71 % plus faible dans le groupe dupilumab que dans le groupe placebo (60,5 [531,3] mg versus 209,5 [497,2] mg, respectivement). La proportion de patients nécessitant une intervention chirurgicale a été réduite de 83 % (HR de 0,17; IC à 95 % : 0,07 ; 0,46).
Figure 6. Courbe de Kaplan Meier du temps écoulé avant la première corticothérapie systémique et/ou intervention chirurgicale naso-sinusienne pendant la période de traitement – Population en ITT [SINUS-24 et SINUS-52 poolées]
Les effets de dupilumab sur les critères d'évaluation principaux que sont le score des polypes nasaux et la congestion nasale ainsi que les critères d'évaluation secondaires clés sur le score TDM de LMK des sinus étaient similaires chez les patients avant chirurgie et ceux sans chirurgie.
Chez les patients présentant un asthme associé, des améliorations significatives du VEMS et de l'ACQ-6 ont été observées à semaine 24, indépendamment des taux d'éosinophiles sanguins à l'inclusion dans l'étude. La variation moyenne des MC des données regroupées du VEMS entre l'inclusion dans l'étude et la semaine 24 pour le groupe dupilumab 300 1x/2 semaines était de 0,14 contre -0,07 L pour le groupe placebo, avec une différence de 0,21 L (IC à 95% : 0,13 ; 0,29). De plus, des améliorations du VEMS étaient notées dès la première évaluation post inclusion, à la semaine 8 dans l'étude SINUS-24 et à la semaine 4 dans l'étude SINUS-52. Des améliorations de l'ACQ-6 chez les patients présentant un asthme associé ont été observées dans les deux études. La réponse était définie comme une amélioration du score de 0,5 ou plus. La variation moyenne des MC dans le groupe dupilumab et le placebo était de ­0,76 (IC à 95% : ­1,00 à ­0,51) à la semaine 24 dans l'étude SINUS-24 et de 0,94 (IC à 95%: 1,19 ; ­0,69) dans l'étude SINUS-52.
Le taux de réponse ACQ-6 dans le groupe dupilumab 300 mg 1x/2 semaines, à la semaine 24 dans l'étude SINUS-24 était de 56 % versus 28 % dans le groupe placebo (OR 3,17; IC à 95% : 1,65 ; 6,09). Le taux de réponse ACQ-6 dans le groupe dupilumab 300 mg 1x/2 semaines, à la semaine 52 dans l'étude SINUS-52 était de 46 % versus 14 % dans le groupe placebo (OR 7,02; IC à 95% : 3,10 ;
15,90).
Chez les patients présentant une maladie respiratoire exacerbée par les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les effets du dupilumab sur les critères d'évaluation principaux du SPN et de la CN ainsi que les critères d'évaluation secondaires clés sur le score TDM de LMK des sinus étaient similaires avec ceux observés dans la population totale de la PNS.
Efficacité clinique dans le prurigo nodulaire (PN)
Le programme de développement dans le prurigo nodulaire (PN) comprenait deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo, multicentriques et en groupes parallèles de 24 semaines (études PRIME et PRIME2) chez 311 patients âgés de 18 ans et plus atteints de PN modéré à sévère,
défini par un prurit sévère (WI-NRS ≥ 7 sur une échelle de 0 à 10) et un nombre de lésions nodulaires supérieur ou égal à 20 pour lesquels la maladie n'était pas suffisamment contrôlée par la prescription de traitements topiques ou lorsque ces traitements n'étaient pas recommandés. Les études PRIME et PRIME2 ont évalué l'effet de dupilumab sur l'amélioration du prurit ainsi que son effet sur les lésions de PN, sur le score DLQI (Dermatology Life Quality Index), sur le score HADS (Hospital Anxiety and Depression Scale) et sur la douleur cutanée.
Dans ces deux études, les patients ont reçu soit une dose de 600 mg de dupilumab par voie sous-cutanée (deux injections de 300 mg) le jour 1, suivie d'une dose de 300 mg une fois toutes les deux semaines (1x/2 sem) pendant 24 semaines, soit un équivalent placebo.
Dans ces études, l'âge moyen était de 49,5 ans, le poids médian était de 71,3 kg, 65,3 % des patients étaient des femmes, et 56,6 % des patients étaient de race blanche contre 6,1 % de race noire et 34,1 % d'asiatiques. A l'inclusion dans l'étude, le score WI-NRS moyen était de 8,5, 66,3 % des patients présentaient 20 à 100 nodules (modéré), 33,7 % présentaient plus de 100 nodules (sévère), 99,7 % avaient reçu des traitements topiques, 12,5 % avaient reçu des corticostéroïdes systémiques, 20,6 % avaient reçu des immunosuppresseurs non stéroïdiens systémiques et 4,5 % avaient reçu des gabapentinoïdes. A l'inclusion, 11% des patients prenaient des doses stables d'antidépresseurs et avaient pour instructions de continuer à prendre ces médicaments pendant l'étude. 43,4 % présentaient des antécédents d'atopie (définie par le fait de présenter des antécédents médicaux de DA, de rhinite allergique/rhinoconjonctivite, d'asthme ou d'allergie alimentaire).
Le score WI-NRS comprend un seul item, évalué sur une échelle de 0 (« pas de démangeaison ») à 10 (« pire démangeaison imaginable »). Il a été demandé aux participants d'évaluer l'intensité de leur pire prurit (démangeaisons) au cours des dernières 24 heures en utilisant cette échelle. Le score IGA PN-S est une échelle qui mesure le nombre approximatif de nodules à l'aide d'une échelle 5 points allant de 0 (pas de nodule) à 4 (sévère).
Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était la proportion de patients présentant une amélioration (réduction) du score WI-NRS d'au moins 4 points. Les principaux critères secondaires d'évaluation comprenaient la proportion de participants avec un score IGA PN-S de 0 ou 1 (correspondant à un nombre de 0 à 5 nodules).
Les résultats d'efficacité pour les études PRIME et PRIME2 sont présentés dans le tableau 25 et les figures 7 et 8.
Tableau 25 : Résultats des critères d'évaluation primaire et secondaires dans les études PRIME
et PRIME2
PRIME PRIME2
Placebo Dupilumab Différence Placebo Dupilumab Différence
(N=76) 300 mg (IC à 95%) (N=82) 300 mg (IC à 95 %)
1/2 sem pour 1x/2 sem pour
(N=75) dupilumab vs. (N=78) dupilumab vs.
placebo placebo
Proportion de patients présentant 42,7 % 42,6 %
une amélioration (réduction) du 18,4 % 60,0 % (27,76, 57,72) 19,5 % 57,7 % (29,06, 56,08)
score WI-NRS de ≥ 4 points entre
l'inclusion et la semaine 24 (critère
d'évaluation principal dans l'étude
PRIME) b
Proportion de patients présentant 29,2 % 16,8 %
une amélioration (réduction) du 15,8 % a 44,0 % a (14,49, 43,81) a 22,0 % 37,2 % (2,34, 31,16)
score WI-NRS de ≥ 4 points entre
l'inclusion et la semaine 12 (critère
d'évaluation principal dans l'étude
PRIME2) b
Proportion de patients avec un score 28,3 % 30,8 %
IGA PN-S de 0 ou 1 à la 18,4 % 48,0 % (13,41, 43,16) 15,9 % 44,9 % (16,37, 45,22)
semaine 24. b
Proportion de patients présentant à 29,6 % 25,5 %
la fois une amélioration (réduction) 9,2 % 38,7 % (16,42, 42,81) 8,5 % 32,1 % (13,09, 37,86)
du score WI-NRS de ≥ 4 points
entre l'inclusion et la semaine 24 et
un score IGA PN-S de 0 ou 1 à la
semaine 24 b
Pourcentage de variation du score -22,22 (5,74) -48,89 (5,61) -26,67 -36,18 -59,34 (6,39) -23,16
WI-NRS entre l'inclusion et la (-38,44, - (6,21) (-33,81, -12,51)
semaine 24 (CS) 14,90)
Variation par rapport à la valeur à -5,77 (1,05) -11,97 (1,02) -6,19 -6,77 (1,18) -13,16 (1,21) -6,39
l'inclusion du score DLQI à la (-8,34, -4,05) (-8,42, -4,36)
semaine 24 (CS)
Variation par rapport à la valeur à -2,16 (0,44) -4,33 (0,43) -2,17 -2,74 (0,51) -4,35 (0,53) -1,61
l'inclusion du score Skin Pain-NRS (-3,07, -1,28) (-2,49, -0,73)
à la semaine 24 (CS)c
Variation par rapport à la valeur à -2,02 (0,94) -4,62 (0,93) -2,60 -2,59 (1,03) -5,55 (1,06) -2,96
l'inclusion du score HADS à la (-4,52, -0,67) (-4,73, -1,19)
semaine 24 (CS)c

a Non ajusté pour la multiplicité dans l'étude PRIME.
b Les sujets ayant reçu un traitement de secours ou ayant présenté des données manquantes ont été considérés comme des non-répondeurs.
c Les sujets ayant reçu un traitement de secours ou ayant arrêté en raison d'un manque d'efficacité ont été imputés en utilisant la méthode de la pire observation rapportée; les autres données manquantes ont été imputées à l'aide d'une imputation multiple.
CS= critère secondaire

Le délai d'apparition de l'effet sur la variation du score WI-NRS par rapport à l'inclusion, défini comme le premier temps de mesure où une différence significative (p nominale < 0,05) par rapport au placebo de la moyenne hebdomadaire du score WI-NRS quotidien est atteinte et maintenue, a été observé dès la semaine 3 dans l'étude PRIME (Figure 7a) et à la semaine 4 dans l'étude PRIME2 (Figure 7b).
Figure 7. Variation moyenne des moindres carrés en pourcentage du score WI-NRS au cours de
la période de traitement de 24 semaines dans les études PRIME et PRIME2

Fig 7a. PRIME Fig 7b. PRIME2
Une plus grande proportion de patients a présenté des améliorations du score WI-NRS de ≥ 4 points par rapport à l'inclusion dans l'étude aux semaines 4 et 11 dans le groupe dupilumab par rapport au groupe placebo dans les études PRIME (Figure 8a, valeur de p nominale < 0,007) et PRIME2
(Figure 8b, valeur de p nominale < 0,013), respectivement, et cette différence est restée significative tout au long de la période de traitement.
Figure 8. Proportion de patients avec une amélioration d'au moins 4 points du score WI-NRS au
cours du temps dans les études PRIME et PRIME2

Fig 8a. PRIME Fig 8b. PRIME2
Les effets du traitement dans les sous-groupes (âge, sexe, avec ou sans antécédents médicaux d'atopie et selon le traitement de fond, y compris les immunosuppresseurs) dans PRIME et PRIME2 étaient cohérents avec les résultats dans la population globale de l'étude.
Une fois le traitement interrompu après 24 semaines, il y avait une tendance à la récidive des signes et symptômes au cours de la période de suivi de 12 semaines.
Efficacité clinique dans l'œsophagite à éosinophiles (OeE)
Le programme de développement de l'œsophagite à éosinophiles (OeE) comprenait un protocole en trois parties (TREET) consistant en deux études de 24 semaines de traitement, randomisées séparément, en double aveugle, en groupes parallèles, multicentriques et contrôlées par placebo (TREET Partie A et TREET Partie B) chez des patients adultes et pédiatriques âgés de 12 à 17 ans, à l'exception des patients dont le poids corporel était inférieur à 40 kg. Dans les Parties A et B de l'étude TREET, tous les patients recrutés devaient être en échec de traitement médicamenteux
conventionnel (inhibiteurs de la pompe à protons) ; 74 % des patients étaient traités par un autre traitement médicamenteux conventionnel (corticostéroïdes topiques oraux) avant leur inclusion. Dans la Partie B de l'étude TREET, 49 % des patients étaient insuffisamment contrôlés par les corticostéroïdes topiques oraux ou présentaient une intolérance ou une contre-indication à ces traitements. Dans les deux parties, les patients devaient présenter ≥ 15 éosinophiles intraépithéliaux (eos) par champ à fort grossissement (high power field, hpf) après un traitement d'au moins
8 semaines par un inhibiteur de la pompe à protons (IPP) à forte dose, avant ou pendant la période de sélection, et un score au questionnaire sur les symptômes de la dysphagie (Dysphagia Symptom Questionnaire, DSQ) ≥ 10 sur une échelle de 0 à 84. Les patients ont été stratifiés en fonction de leur âge au moment de la visite de sélection (12 à 17 ans contre 18 ans et plus) et de l'utilisation d'un IPP au moment de la randomisation. La Partie A de l'étude TREET a été conduite en premier. La Partie B de TREET a été débutée après la fin de l'inclusion dans la Partie A de l'étude TREET. Les patients ayant terminé les 24 semaines de la période de traitement en double aveugle dans les Parties A ou B ont eu la possibilité d'être inclus dans une étude d'extension du traitement actif de 28 semaines (Partie C de TREET).
Dans la Partie A, un total de 81 patients, dont 61 adultes et 20 enfants âgés de 12 à 17 ans, ont été randomisés pour recevoir soit 300 mg de dupilumab (N = 42), soit un placebo (N = 39) chaque semaine. Dans la Partie B, un total de 240 patients, dont 161 adultes et 79 enfants âgés de 12 à 17 ans, ont été randomisés pour recevoir soit 300 mg de dupilumab (N = 80) chaque semaine, soit 300 mg de dupilumab toutes les deux semaines (N = 81 ; le schéma d'administration de 300 mg toutes les deux semaines n'est pas approuvé pour l'OeE), soit un placebo (N = 79). Dans la Partie C, tous les patients ayant précédemment participé à la Partie A ont reçu 300 mg de dupilumab (N = 77) toutes les semaines. Parmi les patients ayant précédemment participé à la Partie B, 111 ont reçu 300 mg de dupilumab chaque semaine dans la Partie C. Un traitement de secours à base de corticostéroïdes systémiques et/ou de corticostéroïdes topiques oraux ou une dilatation œsophagienne d'urgence était autorisé(e) pendant l'étude, à la discrétion de l'investigateur.
Dans la Partie A, 74,1 % des patients inclus avaient déjà utilisé des corticostéroïdes topiques oraux pour le traitement de l'OeE et 43,2 % avaient déjà fait l'objet d'une dilatation de l'œsophage. Dans la Partie B, 73,3 % des patients inclus présentaient des antécédents d'utilisation de corticostéroïdes topiques oraux pour le traitement de l'OeE et 35,4 % présentaient des antécédents de dilatation œsophagienne.
Les co-critères d'évaluation principaux de l'efficacité dans les deux essais étaient la proportion de patients ayant obtenu une rémission histologique, définie par un taux maximal d'éosinophiles intraépithéliaux œsophagiens de ≤ 6 eos/hpf à la semaine 24, et la variation absolue du score DSQ rapporté par le patient entre l'inclusion dans l'étude et la semaine 24. Les critères d'évaluation secondaires comprenaient les changements suivants par rapport à l'inclusion dans l'étude : variation en pourcentage du nombre maximal d'éosinophiles intraépithéliaux dans l'œsophage (eos/hpf), variation absolue du score moyen du système d'évaluation histologique de l'OeE (EoE Histology Scoring System, EoEHSS), variation absolue du score moyen de stade de l'EoEHSS, variation absolue du score de référence endoscopique de l'œsophagite à éosinophiles (Eosinophilic Esophagitis-Endoscopic Reference Score, EoE-EREFS) et proportion de patients atteignant un nombre maximal d'éosinophiles intraépithéliaux dans l'œsophage de < 15 eos/hpf.
Les données démographiques et les caractéristiques initiales des Parties A et B de l'étude TREET sont présentées dans le Tableau 26.
Tableau 26 : Données démographiques et caractéristiques initiales (Parties A et B de
l'étude TREET)
Paramètres Partie A de Partie B de
l'étude TREET l'étude TREET
(N = 81) (N = 240)
Âge (ans), moyen (ET) 31,5 (14,3) 28,1 (13,1)

% d'hommes 60,5 63,8
% de patients caucasiens 96,3 90,4
Poids (kg), moyen (ET) 77,8 (21,0) 76,2 (20,6)
IMC (kg/m2), moyen (ET) 26,1 (6,3) 25,7 (6,2)
Durée de l'EoE (ans), moyen (ET) 5,01 (4,3) 5,57 (4,8)
Utilisation antérieure de corticostéroïdes topiques oraux
(%)
74,1 73,3
Dilatations oesophagiennes antérieures (%) 43,2 35,4
Utilisation d'IPP à la randomisation (%) 67,9 72,5
Régime alimentaire d'éviction à la visite d'inclusion
(%)
40,7 37,1
DSQ (0–84a), moyen (ET) 33,6 (12,4) 36,7 (11,2)
Nombre maximal d'éosinophiles intraépithéliaux
œsophagiens EOS de 3 régions, moyen (ET)
89,3 (48,3) 87,1 (45,8)
Nombre moyen d'éosinophiles intraépithéliaux
œsophagiens EOS de 3 régions, moyen (ET)
64,3 (37,6) 60,5 (32,9)
Score de grade EoEHSS [0–3a], moyen (ET) 1,3 (0,4) 1,3 (0,4)
Score de stade EoEHSS [0–3a], moyen (ET) 1,3 (0,4) 1,3 (0,3)
Score total EREFS [0–18a], moyen (ET) 6,3 (2,8) 7,2 (3,2)

ales scores les plus élevés indiquent une sévérité plus importante de la maladie
ET = écart type
Les résultats des Parties A et B de l'étude TREET sont présentés dans le Tableau 27.
Tableau 27 : Résultats d'efficacité du dupilumab à la semaine 24 chez les patients âgés de 12 ans et plus atteints d'œsophagite à éosinophiles (Parties A et B de l'étude TREET)
Partie A de l'étude TREET Partie B de l'étude TREET
Dupilumab Placebo
N = 39
Différence par
rapport au
placebo
(IC à 95 %)d
Dupilumab Placebo
N = 79
Différence par
rapport au
placebo
(IC à 95 %)d
300 mg 300 mg
1x/semaine 1x/semaine
N = 42 N = 80
Co-critères d'évaluation principaux
Proportion de patients atteignant
une rémission histologique
(nombre maximal d'éosinophiles
intraépithéliaux œsophagiens
≤ 6 eos/hpf), n (%)
25
(59,5)
2
(5,1)
55,3
(39,58, 71,04)
47
(58,8)
5
(6,3)
53,5
(41,20, 65,79)
Variation absolue du score DSQ
par rapport à la visite d'inclusion
(0–84a), MC moyen (ES)
-21,92
(2,53)
-9,60
(2,79)
-12,32
(-19,11, -5,54)
-23,78
(1,86)
-13,86
(1,91)
-9,92
(-14,81, -5,02)
Critères d'évaluation secondaires
Pourcentage de variation par
rapport à la visite d'inclusion du
nombre maximal d'éosinophiles
intraépithéliaux œsophagiens,
MC moyen (ES)
-71,24
(6,95)
-2,98
(7,60)
-68,26
(-86,90, -49,62)
-80,24
(8,34)
8,38
(10,09)
-88,62
(-112,19, 65,05)
Variation absolue du score de
grade EoEHSS (0–3b) par
rapport à la visite d'inclusion,
MC moyen (ES)
-0,76
(0,06)
-0,00
(0,06)
-0,76
(-0,91, -0,61)
-0,83
(0,04)
-0,15
(0,05)
-0,682
(-0,79, -0,57)
Variation absolue du score de
stade EoEHSS (0–3b) par rapport
-0,75
(0,06)
-0,01
(0,06)
-0,74
(-0,88, -0,60)
-0,80
(0,04)
-0,13
(0,04)
-0,672
(-0,78, -0,57)

à la visite d'inclusion, MC
moyen (ES)
Variation absolue du score EoE-
EREFS (0–18c) par rapport à la
visite d'inclusion, MC moyen
(ES)
-3,2
(0,41)
-0,3
(0,41)
-2,9
(-3,91, -1,84)
-4,5
(0,36)
-0,6
(0,38)
-3,8
(-4,77, -2,93)
Proportion de patients atteignant
un nombre maximal
d'éosinophiles intraépithéliaux
œsophagiens de < 15 eos/hpf, n
(%)
27
(64,3)
3
(7,7)
57
(41,69, 73,33)
66
(82,5)
6
(7,6)
74,9
(64,25, 85,5)

aLes scores totaux bihebdomadaires du DSQ sont compris entre 0 et 84 ; des scores plus élevés indiquent une fréquence et une sévérité plus importantes de la dysphagie
bLes scores EoEHSS sont compris entre 0 et 3 ; des scores plus élevés indiquent une sévérité et une étendue plus importantes des anomalies histologiques
cLes scores totaux EoE-EREFS sont compris entre 0 et 18 ; des scores plus élevés indiquent des résultats inflammatoires et de remodelage endoscopique moins bons
dDifférence moyenne par la méthode des moindres carrés (MC) pour les critères d'évaluation continus et la variation absolue des proportions pour les critères d'évaluation par catégorie.
Les résultats d'efficacité pour les co-critères d'évaluation principaux et secondaires clés dans le sous-groupe de patients ayant pris des corticostéroïdes topiques oraux et chez les patients insuffisamment contrôlés par les corticostéroïdes topiques oraux, ou qui présentent une intolérance ou une contre-indication à ces traitements étaient cohérents avec la population globale.
Dans les Parties A et B, une plus grande proportion de patients randomisés dans le groupe dupilumab a atteint une rémission histologique (nombre maximal d'éosinophiles intraépithéliaux œsophagiens de ≤ 6 eos/hpf) par rapport au placebo. La proportion de patients présentant une rémission histologique observée après 24 semaines de traitement dans les Parties A et B a été maintenue pendant 52 semaines dans la Partie C. De même, d'autres améliorations histologiques et endoscopiques ont été maintenues pendant 52 semaines.
Le traitement par dupilumab a également entraîné une amélioration significative de la variation moyenne du score DSQ par rapport au placebo, dès la semaine 4 et ce jusqu'à la semaine 24. L'efficacité dans la Partie C était similaire aux résultats observés dans les Parties A et B, avec une amélioration continue pour le DSQ jusqu'à 52 semaines (voir la figure 9 pour les Parties A et C de l'étude TREET et voir la figure 10 pour les Parties B et C de l'étude TREET).
Figure 9 : Variation moyenne des moindres carrés (MC) du score DSQ au fil du temps chez les patients âgés de 12 ans et plus atteints d'OeE (Parties A et C de l'étude TREET)
Figure 10 : Variation moyenne par rapport à la visite d'inclusion du score DSQ au fil du temps chez les patients âgés de 12 ans et plus atteints d'OeE (Parties B et C de l'étude TREET)
Conformément à l'amélioration du score total du DSQ dans les Parties A et B de l'étude TREET, des améliorations nominalement significatives ont été observées à la semaine 24 par rapport au placebo en ce qui concerne la douleur liée à la dysphagie (score de douleur DSQ), la qualité de vie liée à la santé (EoE-IQ) et la fréquence des autres symptômes non liés à la dysphagie (EoE-SQ).
Efficacité clinique dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
Le programme de développement dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) comprenait deux études randomisées, en double aveugle, multicentriques, en groupes parallèles, contrôlées contre placebo (BOREAS et NOTUS) d'une durée de traitement de 52 semaines. Ces études incluaient un total de 1 874 patients adultes atteints de BPCO afin d'évaluer le dupilumab en traitement de fond additionnel.
Les deux études ont inclus des patients avec un diagnostic de BPCO modérée à sévère avec une limitation du débit expiratoire (rapport Volume expiratoire maximal par seconde [VEMS]/capacité vitale forcée [CVF] post-bronchodilatateur <0,70 et VEMS post-bronchodilatateur >30% et ≤70% de la valeur théorique), une toux productive chronique pendant au moins 3 mois au cours de l'année précédente, et un taux d'éosinophiles à l'inclusion d'au moins 300 cellules/µL. Les patients présentaient des symtômes non contrôlés, avec un score sur l'échelle de dyspnée du Medical Research Council (MRC) ≥ 2 (échelle de 0-4) et avaient des antécédents d'exacerbations avec au moins 2 exacerbations modérées ou 1 exacerbation sévère au cours de l'année précédente malgré un traitement de fond par triple thérapie associant un antagoniste muscarinique à longue durée d'action (LAMA), un bêta-agoniste à longue durée d'action (LABA) et un corticostéroïde inhalé (CSI). Le traitement de fond pouvaient être l'association d'un LAMA et d'un LABA seul si un CSI n'était pas adapté. Les exacerbations étaient définies comme d'intensité modérée si un traitement par corticostéroïdes systémiques et/ou antibiotiques était nécessaire et d'intensité sévère si elles entraînaient une hospitalisation ou une surveillance de plus de 24 heures dans un service d'urgence ou un établissement de soins d'urgence.
Dans les deux études, les patients étaient randomisés pour recevoir 300 mg de dupilumab toutes les deux semaines ou un placebo en plus de leur traitement de fond pendant 52 semaines.
Dans les deux études, le critère principal d'évaluation était le taux annualisé d'exacerbations modérées ou sévères de BPCO pendant la période de traitement de 52 semaines. Les critères secondaires incluaient la variation du VEMS pré-bronchodilatateurs aux semaines 12 et 52 par rapport à l'inclusion, dans la population globale et dans le sous-groupe de patients avec une FeNO à l'inclusion ≥ 20 ppm , la variation du score total du questionnaire respiratoire de St. George (SGRQ) à la semaine 52 par rapport à l'inclusion, et le taux annualisé d'exacerbations modérées ou sévères de BPCO pendant la période de traitement de 52 semaines dans le sous-groupe de patients avec une FeNO à l'inclusion ≥ 20 ppm.
Les caractéristiques démographiques des patients à l'inclusion de BOREAS et NOTUS sont présentées dans le Tableau 28 ci-dessous.
Tableau 28 : Données démographiques des patients et caractéristiques de la BPCO à l'inclusion
(BOREAS et NOTUS)
Paramètres BOREAS
(N = 939)
NOTUS
(N = 935)
Age moyen (années) (± ET) 65,1 (8,1) 65,0 (8,3)
Homme (%) 66,0 67,6
Caucasien (%)c 84,1 89,6
Consommation tabagique moyenne (paquet-années) (± ET) 40,48 (23,35) 40,3 (27,2)
Fumeurs actifs (%) 30 29,5
Emphysème (%) 32,6 30,4
Durée moyenne de la BPCO (années) (± ET) 8,8 (6,0) 9,3 (6,4)
Nombre moyen d'exacerbations modéréesa ou sévèresb au
cours de l'année précédente (± ET)
2,3 (1,0) 2,1 (0,9)
Nombre moyen d'exacerbations sévèresb l'année précédente
(± ET)
0,3 (0,7) 0,3 (0,6)
Traitements de fond de la BPCO à l'inclusion :
CSI/LAMA/LABA (%)
97,6 98,8
Rapport VEMS post-BD/CVF, L-Moyenne (± ET) 0,49 (0,12) 0,50 (0,12)
VEMS pré-BD, L-Moyenne (± ET) 1,30 (0,46) 1,36 (0,50)
VEMS post-BD, L-Moyenne (± ET) 1,40 (0,47) 1,45 (0,49)
VEMS post-BD, % de la valeur théorique-Moyenne (± ET) 50,6 (13,1) 50,1 (12,6)
VEMS post-BD, % de la valeur théorique <50% (%) (± ET) 467 (49,7) 478 (51,3)
Score total SGRQ, Moyenne (± ET) 48,42 (17,42) 51,5 (17,0)
Score total E-RS:COPD - Moyenne (± ET) 12,9 (7,1) 13,3 (7,0)
Score de l'index BODE – Moyenne (± ET) 4,06 (1,66) 4,0 (1,6)
FeNO ppm - Moyenne (± ET) 24,3 (22,4) 24,6 (26,0)
Nombre moyen d'éosinophiles sanguins à l'inclusion
(cellules/µL) (± ET)
401 (298) 407 (336)
Nombre médian d'éosinophiles sanguins (cellules/ µL) (Q1-
Q3)
340 (240-460) 330 (220-460)

CSI = corticostéroïde inhalé ; LAMA = antagoniste muscarinique à longue durée d'action ; LABA = bêta agoniste à longue durée d'action, VEMS= volume expiratoire maximal par seconde ; CVF = capacité vitale forcée ; FeNO = fraction de monoxyde d'azote expiré ; index BODE = indice de masse corporelle, obstruction des voies aériennes, dyspnée, capacité à l'exercice
a Exacerbations traitées soit par des corticoïdes systémiques et/ou des antibiotiques
b Exacerbations nécessitant une hospitalisation ou une surveillance de plus de 24 heures dans un service
d'urgences ou un établissement de soins d'urgence
c Dans l'étude BOREAS, 0,5% des participants étaient noirs et 14,3% étaient asiatiques. Dans l'étude NOTUS, 1,3% des participants étaient noirs et 1,1% étaient asiatiques
Exacerbations
Dans les deux études, il a été mis en évidence une réduction statistiquement significative du taux annualisé d'exacerbations modérées ou sévères de BPCO dans le groupe dupilumab par rapport au placebo en association au traitement de fond (voir Tableau 29).
Tableau 29 : Taux annualisé d'exacerbations modéréesa ou sévèresb de BPCO dans les études
BOREAS et NOTUS
Etude Traitement (N) Taux
(exacerbations/année)
Rapport de taux
versus placebo
(IC à 95 %)
% de réduction
du taux
d'exacerbation
par rapport au
placebo
Critère principal : exacerbations modéréesa ou sévèresb de la BPCO
BOREAS Dupilumab
300 mg 1x/2
semaines
(N=468)
0,78 0,705
(0,581,
0,857)c
30%
Placebo
(N=471)
1,10
NOTUS Dupilumab
300 mg 1x/2
semaines
(N=470)
0,86 0,664
(0,535,
0,823)d
34%
Placebo
(N=465)
1,30
Composante du critère principal combiné : exacerbations sévèresb de la BPCO
BOREAS et
NOTUS
Dupilumab
300 mg 1x/2
semaines
(N=938)
0,08 0,674
(0,438 à 1,037)
33%
Placebo
(N=936)
0,12

a Exacerbations traitées soit par des corticoïdes systémiques et/ou des antibiotiques
b Exacerbations nécessitant une hospitalisation, ou une surveillance > 24 heures dans un service d' urgence/établissement de soins urgents ou entraînant le décès
c valeur de p = 0,0005
d valeur de p = 0,0002
e L'analyse de la composante du critère principal n'a pas été ajustée pour tenir compte de la multiplicité des tests
Dans les deux études, la moyenne cumulée du nombre d'exacerbations modérées ou sévères observées sur 52 semaines a été plus faible chez les patients traités par le dupilumab par rapport au placebo (voir Figures 11a et 11b).
Figure 11 : Moyenne cumulée du nombre d'exacerbations modérées ou sévères de BPCO sur 52 semaines dans les études BOREAS et NOTUS
Figure 11a. BOREAS Figure 11b. NOTUS
Le délai jusqu'à la première exacerbation modérée ou sévère de la BPCO a été plus long chez les patients traités par le dupilumab que chez ceux traités par placebo dans l'étude BOREAS (RR : 0,803 ; IC 95 % : 0,658 ; 0,980) et dans l'étude NOTUS (RR : 0,71 ; IC 95 % : 0,57 ; 0,889).
Dans le sous-groupe de patients ayant une FeNO à l'inclusion plus élevée (≥ 20 ppm) dans l'étude BOREAS (N=383), il a été mis en évidence une réduction statistiquement significative du taux annualisé d'exacerbations modérées ou sévères de la BPCO dans le groupe dupilumab par rapport au placebo (Ratio : 0,625 ; [IC 95 % : 0,45 ; 0,869] ; p=0,005 :). Dans l'étude NOTUS, dans le sous-groupe de patients ayant une FeNO à l'inclusion plus élevée (≥ 20 ppm) (N=355), il a été mis en évidence une réduction significative du taux annualisé d'exacerbations modérées ou sévères de la BPCO dans le groupe dupilumab par rapport au placebo (Ratio : 0,471 ; [IC 95 % : 0,328 ; 0,675] ; p nominal <0,0001 ).
Les réductions du taux annualisé d'exacerbations modérées ou sévères ont été observées dans tous les sous-groupes prédéfinis selon l'âge, le sexe, la race, le statut tabagique, le nombre d'exacerbations au cours de l'année précédente (≤ 2, 3 et ≥ 4), les CSI à forte dose à l'inclusion et le VEMS post-bronchodilatateurs à l'inclusion (< 50 %, ≥ 50 %). Chez les patients présentant un emphysème, la réduction du taux d'exacerbations modérées ou sévères était cohérente avec celle de la population globale.
Fonction respiratoire
Dans les deux études, il a été mis en évidence une amélioration statistiquement significative du VEMS pré-bronchodilatateurs aux semaines 12 et 52 dans le groupe dupilumab comparé au placebo, en
association au traitement de fond (voir Tableau 30). Des améliorations plus importantes de la fonction respiratoire (variation moyenne des moindre-carrés par rapport aux valeurs à l'inclusion du VEMS pré-bronchodilatateurs) ont été observées chez les patients traités par le dupilumab par rapport au placebo dès la semaine 2 (BOREAS) (première évaluation) et dès la semaine 4 (NOTUS) et ont été maintenues jusqu'à la semaine 52 (voir Figures 12a et 12b).
Dans l'étude BOREAS, des améliorations rapides du VEMS post-bronchodilatateur, du rapport VEMS post-bronchodilatateur/CVF et de la CVF pré-bronchodilateur ont été observées avec le traitement par le dupilumab par rapport au placebo dès la semaine 2 (première évaluation) et ont été maintenues jusqu'à la semaine 52. Dans l'étude NOTUS, des améliorations rapides du VEMS post-bronchodilatateur et du rapport VEMS post-bronchodilatateur/CVF ont été observées avec le traitement par le dupilumab par rapport au placebo respectivement dès la semaine 8 et dès la semaine 2, et ont été maintenues jusqu'à la semaine 52.
Tableau 30 : Variation moyenne des critères d'évaluation de la fonction respiratoire par rapport à l'inclusion dans les études BOREAS et NOTUS
BOREAS NOTUS
Dupiluma
b (N =
468)
Placeb
o (N =
471)
Différence
(IC 95 %)
entre le
Dupiluma
b et
Placebo
Dupiluma
b (N =
470)
Placeb
o (N =
465)
Différence
(IC 95 %)
entre le
Dupiluma
b et
Placebo
Variation du
VEMS pré-
bronchodilatateu
r à la semaine 12
par rapport à
l'inclusion,
Moyenne MC
(SE)
0,160
(0,018)
0,077
(0,018)
0,083 (0,042 à
0,125)a
0,139
(0,017)
0,057
(0,017)
0,082 (0,040 à
0,124)f
Variation du
VEMS pré-
bronchodilateur
à la semaine 52
par rapport à
l'inclusion,
Moyenne MC
(SE) k
0,153
(0,019)
0,070
(0,019)
0,083 (0,038 à
0,128)b
0,115
(0,021)
0.054
(0,020)
0,062 (0,011 à
0,113)g
Variation du
VEMS post-
bronchodilateur
à la semaine 12
par rapport à
l'inclusion,
Moyenne MC
(SE)
0,156
(0,018)
0,084
(0,018)
0,072 (0,030 à
0,115)c
0,136
(0,020)
0,064
(0,020)
0,072 (0,023 à
0,121)h
Variation du
rapport VEMS
post-
bronchodilatateu
r /CVF à la
semaine 12 par
0,037
(0,004)
0,023
(0,004)
0,014 (0,005 à
0,023)d
0,030
(0,004)
0,013
(0,004)
0,017 (0,006 à
0,028)i
rapport à
l'inclusion,
Moyenne MC
(SE)
Variation de la
CVF pré-
bronchodilatateu
r à la semaine
12 par rapport à
l'inclusion,
Moyenne MC
(SE)
0,098
(0,022)
0,029
(0,022)
0,069 (0,016 à
0,121)e
0,083
(0,024)
0,018
(0,024)
0,066 (0,005 à
0,126)j

MC = moindres carrés, SE = erreur standard, VEMS = volume expiratoire maximal par seconde, CVF = capacité vitale forcée a valeurs de p < 0,0001, b valeur de p = 0,0003 (tous statistiquement significatifs vs placebo avec ajustement en fonction de la multiplicité des tests)
c valeur de p nominale = 0,0010, d valeur de p nominale = 0,0016, e valeur de p nominale = 0,0103
f valeur de p = 0,0001, g valeur de p = 0,0182 (tous statistiquement significatifs vs placebo avec ajustement en fonction de la multiplicité des tests)
h valeur de p nominale = 0,0042, I valeur de p nominale = 0,0020, j valeur de p nominale = 0,0327
kLes résultats d'efficacité concernant la variation moyenne du VEMS pré-bronchodilatateur à la semaine 52 par rapport à l'inclusion sont présentés pour 721 des 935 patients qui avaient terminé la période de traitement de 52 semaines ou qui avaient interrompu l'étude au moment de l'analyse des données.
Figure 12 : Variation moyenne du VEMS pré-bronchodilatateurs par rapport à l'inclusion (L) au cours du temps dans les études BOREAS et NOTUS a
Figure 12a. BOREAS Figure 12b. NOTUS
a Les résultats d'efficacité concernant la variation moyenne du VEMS pré-bronchodilatateur par rapport à l'inclusion au cours du temps sont présentés pour 721 des 935 patients qui avaient terminé la période de traitement de 52 semaines ou qui avaient interrompu l'étude au moment de l'analyse des données.
Dans le sous-groupe de patients présentant une FeNO plus élevée à l'inclusion (≥ 20 ppm) dans l'étude BOREAS (N= 383), il a été mis en évidence une amélioration statistiquement significative du VEMS pré-bronchodilatateur à la semaine 12 dans le groupe dupilumab par rapport à l'inclusion (variation moyenne des MC : 0,232 dupilumab vs 0,108 placebo ; différence moyenne des moindre-carrés : 0,124 [IC 95% : 0,045 ; 0,203] ; p = 0,002) et à la semaine 52 (variation moyenne des moindre-carrés : 0,247 dupilumab vs 0,120 placebo ; différence moyenne MC : 0,127 [IC 95% : 0,042 ; 0,212] ; p = 0.003) comparé au placebo. Dans l'étude NOTUS, dans le sous-groupe de patients présentant une FeNO plus élevée à l'inclusion (≥20 ppm), il a été observé une amélioration statistiquement significative à la semaine 12 par rapport à l'inclusion (N=355 ; variation moyenne des moindre-carrés : 0,221 dupilumab vs 0,081 placebo ; différence moyenne des moindre-carrés : 0,141
[IC 95 % : 0,058 ; 0,223] ; p = 0,001). Dans l'étude NOTUS, dans le sous-groupe de patients ayant une FeNO plus élevée à l'inclusion (≥20 ppm), il a été mis en évidence une amélioration du VEMS pré-bronchodilatateur à la semaine 52 dans le groupe dupilumab par rapport au placebo (N=264 ; variation moyenne des moindre-carrés : 0,176 dupilumab vs 0,095 placebo ; différence moyenne des moindre-carrés: 0,081 [IC 95 % : -0,019 ; 0,181]), sans atteindre la significativité statistique.
Les améliorations de la fonction respiratoire mesurées par le VEMS pré-bronchodilatateur ont été observées dans tous les sous-groupes prédéfinis selon l'âge, le sexe, la race, le statut tabagique, le nombre d'exacerbations au cours de l'année précédente (≤ 2, 3 et ≥ 4), les CSI à forte dose à l'inclusion et le VEMS post-bronchodilatateur à l'inclusion (< 50 %, ≥ 50 %). Chez les patients présentant un emphysème, l'amélioration de la fonction respiratoire mesurée par le VEMS pré-bronchodilatateur était cohérente avec celle de la population globale.
Qualité de vie liée à l'état de santé du patient
Dans l'étude BOREAS, une amélioration statistiquement significative du score total du SGRQ a été observée dans le groupe des patients traités par dupilumab par rapport au groupe placebo (variation moyenne des moindre-carrés : -9,73 sous traitement par le dupilumab vs -6,37 sous placebo ; différence moyenne moindre-carrés : -3.36 [IC 95% : -5.46 ; -1.27] ; p = 0,0017). Dans l'étude NOTUS, il a été mis en évidence une amélioration du score total du SGRQ à la semaine 52 dans le groupe dupilumab par rapport au placebo (variation moyenne des moindre-carrés : -9,82 sous traitement par le dupilumab vs -6,44 placebo ; différence moyenne des moindre-carrés: -3,37 ; [IC
95 % : -5,81 ; -0,93] ; p nominal= 0,007).
Patients avec un VEMS post-bronchodillatateur <30% ou >70%
Les patients avec un VEMS post-bronchodillatateur <30% ou >70% au moment de la visite de screening ont été exclus de BOREAS et de NOTUS. Néanmoins, des données limitées sont disponibles chez les patients avec un VEMS post-bronchodilatateur <30% ou >70% à l'inclusion.
Population pédiatrique
Dermatite atopique
La sécurité et l'efficacité du dupilumab ont été évaluées chez des patients pédiatriques âgés de 6 mois et plus atteints de dermatite atopique. L'utilisation du dupilumab dans ce groupe d'âge est étayée par l'étude AD-1526 qui a inclus 251 adolescents âgés de 12 à 17 ans atteints de dermatite atopique modérée à sévère, par l'étude AD-1652 qui a inclus 367 patients pédiatriques âgés de 6 à 11 ans atteints de dermite atopique sévère et par l'étude AD-1539 qui a inclus 162 enfants âgés de 6 mois à 5 ans atteints de dermatite atopique modéré à sévère (125 patients étaient atteints d'une forme sévère de dermatite atopique). Son utilisation à long terme est étayée par l'étude AD-1434 qui a inclus 823 patients pédiatriques âgés de 6 mois à 17 ans, dont 275 adolescents, 368 enfants âgés de 6 à 11 ans et 180 enfants âgés de 6 mois à 5 ans. La sécurité et l'efficacité étaient généralement comparables chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans, les enfants âgés de 6 à 11 ans, les adolescents (âgés de 12 à 17 ans) et les adultes atteints de dermatite atopique (voir rubrique 4.8). La sécurité et l'efficacité n'ont pas été établies chez les patients pédiatriques âgés de < 6 mois atteints de dermatite atopique.
Asthme
Au total, 107 adolescents âgés de 12 à 17 ans présentant un asthme modéré à sévère ont été inclus dans l'étude QUEST et ont reçu 200 mg (n = 21) ou 300 mg (n = 18) de dupilumab (ou 200 mg [n = 34] ou 300 mg [n = 34] du placebo correspondant) toutes les deux semaines. L'efficacité a été observée chez les adolescents et les adultes en termes d'exacerbations d'asthme sévère et de fonction pulmonaire. Les deux dosages à 200 mg et à 300 mg administrés toutes les deux semaines ont montré des améliorations significatives du VEMS (différence moyenne des MC par rapport à l'inclusion à la semaine 12) de 0,36 L et 0,27 L, respectivement. Une réduction du taux d'exacerbations sévères était observée à la dose de 200 mg administrée toutes les 2 semaines, comme pour l'adulte. Le profil de tolérance chez les adolescents était généralement similaire à celui des adultes.
Un total de 89 adolescents âgés de 12 à 17 ans présentant un asthme modéré à sévère ont été inclus dans une étude en ouvert à long terme (TRAVERSE). Dans cette étude, l'efficacité, évaluée en critère secondaire, était similaire à celle observée dans les études pivots et était maintenue jusqu'à 96 semaines.
Au total, 408 enfants âgés de 6 à 11 ans présentant un asthme modéré à sévère ont été inclus dans l'étude VOYAGE, qui évaluait des doses de 100 mg 1x/2 semaines et de 200 mg 1x/2 semaines. L'efficacité du dupilumab 300 mg 1x/4 semaines chez des enfants âgés de 6 à 11 ans est extrapolée à partir de l'efficacité des doses de 100 mg et 200 mg 1x/2 semaines de l'étude VOYAGE et des doses de 200 mg et 300 mg 1x/2 semaines chez les adultes et les adolescents (étude QUEST). Les patients ayant terminé la période de traitement de l'étude VOYAGE pouvaient participer à l'étude d'extension en ouvert (EXCURSION). Dix-huit patients (≥ 15 kg à < 30 kg) sur 365 patients ont été exposés à une dose de 300 mg 1x/4 semaines dans cette étude, et le profil de sécurité d'emploi était similaire à celui observé dans l'étude VOYAGE. La sécurité d'emploi et l'efficacité chez les patients pédiatriques âgés de < 6 ans présentant un asthme n'ont pas été établies.
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec le dupilumab dans un ou plusieurs des sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de l'asthme et de l'œsophagite à éosinophiles (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique). L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec le dupilumab dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de la polypose naso-sinusienne, du prurigo nodulaire et de la bronchopneumopathie chronique obstructive (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique). Les obligations liées aux plans d'investigations pédiatriques pour la dermatite atopique ont été remplies.

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • arthralgie

  • conjonctivite

  • conjonctivite allergique

  • douleur au site d'injection

  • gonflement au site d'injection

  • herpès buccal

  • hyperéosinophilie

  • infection

  • oxyurose

  • prurit au site d'injection

  • réaction au site d'injection

  • érythème au site d'injection

  • œdème au site d'injection

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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