Dexkétoprofène (trométamol) 25 mg comprimé
Informations générales
Substance
Forme galénique
Comprimé pelliculé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Adultes :
La posologie recommandée est fonction de la nature et de la sévérité de la douleur ; elle est généralement < de 12,5 mg (un demi-comprimé) toutes les 4 à 6 heures, ou > de 25 mg toutes les 8 heures. La dose totale journalière ne doit pas dépasser 75 mg.
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible, pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4). Dexkétoprofène n'est pas recommandé pour un traitement au long cours, il doit être limité à la période symptomatique.
Sujets âgés :
Chez les patients âgés, il est recommandé de commencer le traitement à la posologie la plus faible (dose totale journalière de 50 mg). La posologie peut être augmentée jusqu'à celle recommandée pour la population générale, uniquement si la tolérance générale a été jugée bonne.
Insuffisance hépatique :
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée, le traitement doit commencer à posologie réduite (dose totale journalière de 50 mg), et sous stricte surveillance médicale.
Dexkétoprofène ne doit pas être utilisé chez les patients insuffisants hépatiques sévères.
Insuffisance rénale :
Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 60-89 ml/min), la posologie totale journalière initiale doit être réduite à 50 mg (voir rubrique 4.4). Dexkétoprofène ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine ≤ 59 ml/min) (voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique :
La sécurité et l'efficacité de Dexkétoprofène chez les enfants et les adolescents n'ont pas été étudiées.
Par conséquent, Ketesse ne doit pas être utilisé dans la population pédiatrique.
Mode d'administration :
Le comprimé doit être avalé avec une quantité suffisante de liquide (ex : un verre d'eau).
La prise simultanée de nourriture retarde la vitesse d'absorption de la molécule (voir rubrique 5.2) ; en cas de douleur aiguë, il est donc recommandé de prendre le comprimé au moins 30 minutes avant le repas.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Artériopathie périphérique
Cardiopathie ischémique
Colite ulcéreuse
Déshydratation
ou une prise insuffisante de liquidesGrossesse
Grossesse
Grossesse
Hypertension artérielle non contrôlée
Hémorragie digestive
Insuffisance cardiaque
Insuffisance cardiaque congestive
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Maladie cérébrovasculaire
Maladie de Crohn
Patient à risque hémorragique
Perforation digestive
Perforation digestive, antécédent
Projet conceptionnel
Rectocolite hémorragique
Saignement gastro-intestinal, antécédent
Saignement gastro-intestinal, antécédent
Trouble de la coagulation
Trouble de la digestion
Trouble hémorragique
Ulcère digestif
Ulcère gastro-duodénal, antécédent
hémorragie
Source : ANSM
Interactions
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> mifamurtideContre-indication
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> acide acétylsalicyliqueAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> anticoagulants orauxAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> autres anti-inflammatoires non stéroïdiensAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses curatives et/ou sujet âgé)Association DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> lithiumAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> méthotrexateAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> nicorandilAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> pémétrexedAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antagonistes des récepteurs de l'angiotensine IIPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ciclosporinePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> cobimétinibPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> diurétiquesPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs de l'enzyme de conversionPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> tacrolimusPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ténofovir disoproxilPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antiagrégants plaquettairesA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> déférasiroxA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses préventives)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonineA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiquesA prendre en compte
hyperkaliémiants <> autres hyperkaliémiantsA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Dexkétoprofène est contre-indiqué au cours du 3 trimestre de la grossesse et durant l'allaitement (voir rubrique 4.3).
Grossesse
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines est susceptible d'avoir des effets délétères sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire/fœtal. Des données issues d'études épidémiologiques ont soulevé des inquiétudes portant sur un risque accru de fausse couche, de malformations cardiaques et de laparoschisis après utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformations cardiovasculaires est passé de moins de 1 % à environ 1,5 %. Il est supposé que ce risque augmente avec la dose et la durée du traitement. Chez les animaux, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation de la perte pré et post-implantatoire et de la létalité embryofœtale. De plus, il a été fait état d'incidences accrues de diverses malformations, notamment cardiovasculaires, chez des animaux auxquels un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines a été administré pendant la l'organogénèse. Néanmoins, les études animales portant sur le dexkétoprofène n'ont mis en évidence aucune toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3) A partir de la 20 semaine d'aménorrhée, l'utilisation de dexkétoprofène peut provoquer un oligoamnios résultant d'une dysfonction rénale fœtale. Cet effet peut survenir peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt de celui-ci. De plus, des cas de constriction du canal artériel ont été observés après traitement lors du second trimestre, la plupart d'entre eux ont disparu après arrêt du traitement. C'est pourquoi, pendant les deux premiers trimestres de la grossesse, le dexkétoprofène ne doit pas être administré, sauf en cas d'absolue nécessité.
Si l'on utilise le dexkétoprofène chez une femme tentant de concevoir ou pendant les deux premiers trimestres de la grossesse, il faut maintenir la dose à un niveau le plus faible possible, et le traitement doit être le plus court possible Une surveillance prénatale de l'oligoamnios et de la constriction du canal artériel doit être envisagée après exposition au dexkétoprofène pendant plusieurs jours à partir de la 20 semaine d'aménorrhée. Le traitement avec le dexkétoprofène doit être interrompu en cas d'oligoamnios ou de constriction du canal artériel.
Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines sont susceptibles d'exposer le fœtus à :
-
une toxicité cardiopulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;
-
une dysfonction rénale (voir ci-dessus).
A la fin de la grossesse, la mère et le nouveau-né sont susceptibles d'être exposés à :
-
un allongement possible du temps de saignement, un effet antiagrégant pouvant survenir même à très faibles doses ;
-
une inhibition des contractions utérines pouvant retarder ou allonger le travail.
Allaitement
On ignore si le dexkétoprofène est excrété dans le lait maternel. Ketesse est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir section 4.3).
Fertilité
Comme les autres AINS, l'utilisation de dexkétoprofène peut temporairement altérer la fertilité féminine ; il est déconseillé chez les femmes qui tentent de concevoir. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou subissant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement par dexkétoprofène doit être envisagé.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : DERIVES DE L'ACIDE PROPIONIQUE, code ATC : M01AE17
Le dexkétoprofène trométamol est le sel de trométhamine de l'acide S-(+)-2-(3-benzoylphényl) propionique, une substance analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique appartenant au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (M01AE).
Mécanisme d'action
Le mécanisme d'action des anti-inflammatoires non stéroïdiens est lié à la réduction de la synthèse des prostaglandines par inhibition de la voie de la cyclo-oxygénase. Plus précisément, il existe une inhibition de la transformation de l'acide arachidonique en endoperoxydes cycliques, PGG2 et PGH2, qui produisent les prostaglandines PGE1, PGE2, PGF2α et PGD2 ainsi que la prostacycline PGI2 et des thromboxanes (TxA2 et TxB2). De plus, l'inhibition de la synthèse des prostaglandines pourrait affecter d'autres médiateurs de l'inflammation tels que les kinines, entraînant une action indirecte qui s'ajouterait à l'action directe.
Effets pharmacodynamiques
Des études animales et humaines ont démontré que le dexkétoprofène est un inhibiteur des activités de COX-1 et de COX-2.
Efficacité et sécurité clinique
Des études cliniques réalisées sur plusieurs modèles de douleur nociceptive modérée à sévère (y compris douleurs dentaires, somatiques et viscérales) ont montré l'activité analgésique effective du dexkétoprofène. Dans certaines études, l'action analgésique apparaissait 30 minutes après l'administration. L'effet analgésique persiste 4 à 6 heures.
Source : BDPM
Effets indésirables
diarrhée
douleur abdominale
dyspepsie
exacerbation d'une colite hémorragique
exacerbation d'une maladie de Crohn
hématémèse
hémorragie gastro-intestinale
méléna
nausée
perforation gastro-intestinale
stomatite ulcéreuse
ulcère gastroduodénal peptique
vomissement
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Non commercialisé
ENANTYUM 25 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
KETESSE 25 mg, comprimé pelliculé
Source : BDPM
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